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Hello old fellows, by jove me voila de retour pour donner mon avis sur le dernier B&M " Signé Olrik " ... j'avoue que personnellement j'ai bien aimé cet album .. attention, cela ne veut pas dire que c'est un chef-d'oeuvre, mais c'est plutôt en comparaison avec les ( très ) décevants " secret de l'Espadon " et " 8 heures à Berlin " .. en effet, même si le scénario n'est pas transcendant, j'ai pris plaisir à voir évoluer nos 2 héros dans cette aventure mélant espionnage, contre-terrorisme et fantastique ... c'est vrai que le rythme est un peu lent mais on se laisse emmener avec plaisir dans cette chasse au trésor au parfum de légendes arthuriennes ... en plus les dessins sont soignés, le graphisme est beau ( même si encore une fois je trouve que l'on a abusé du dessin retouché par ordinateur, mais j'y reviendrai plus tard ... ). Par contre, une nouvelle fois, cet opus de B&M est gâché par de nombreux défauts .. 1) cela a été dit ( mais j'enfonce le clou ) la couverture est ratée, voire moche ... 2) on a une impression de déjà vu, " la Taupe " étant en fait la version souterraine du " subglacior " ( cf " les Sarcophages du 6eme Continent " ... ) de plus, comme l'ont fait remarqué plusieurs lecteurs, à ce que je sache Olrik n'a jamais piloté l'Espadon .. 3) les approximations historique : comme le fait remarqué scuba3000, la tentative d'invasion de la Bretagne par Jules César a eu lieu vers 54 avant JC ... c'est l'empereur Claude qui envahira la Bretagne vers 43 après JC ... je rejoins scuba3000 lorsqu'il écrit qu'il devrait y avoir un comité de lecture aux éditions B&M, cela éviteraient les invraisemblances, les erreurs historiques et de chronologie ( Dieu sait s'il y en a beaucoup dans les albums post jacobsiens .. 4) l'éternel, le sempiternel colonel Olrik .. s'il n'existait pas, il faudrait l'inventer .. lol .. on finit même par le prendre en pitié ce " pauvre " olrik tant il est mis à toutes les sauces dans ( pratiquement ) tous les albums de B&M .. je l'ai déjà dit dans mes précédents avis mais puisque la série a été reprise à la mort de Jacobs, pourquoi ne pas avoir dans la foulée " inventé " un " nouveau " méchant ? Mais encore une fois les héritiers de Jacobs veillent au respect du cahier des charges .. 5) le graphisme est beau, les dessins du regretté Juliard sont superbes mais je n'arrive pas à m'habituer aux dessins retouchés par ordinateur .. tout est trop lisse, le ciel est trop bleu, pas une seule imperfection, pas un trait de crayon qui dépasse .. comme je le lisais dans un avis sur un autre album ( le Testament de William S. je crois .. ) : " on a l'impression que la femme de ménage est passée et qu'elle a nettoyé toutes les cases " .. lol parfois cela en devient presque laid ... 6) encore une fois je trouve que la fin est précipitée, mais cela devient une habitude .. j'arrête ici l'énumération. En bref, je mets quand même 3 / 5 à cet album car je ne veux pas bouder le plaisir que j'ai eu à le lire. Encore une fois donc ( et cela devient aussi une habitude ... ) un bon album, de bonnes intentions, gâchés par de nombreux défauts. Merci d'avoir eu la gentillesse et le courage de lire mon avis jusqu'au bout ( je sais je suis toujours un peu trop bavard ... lol ). Have a nice day old fellows, see you soon. Take care ...
Merci au regretté Juillard pour la qualité et les soins apportés aux dessins; Par contre le scénariste ferait mieux de s'en tenir à la comptabilité de l'Editeur et passer la main à des scénaristes plus inventifs et créatifs. Sente nous parle d'une taupe prise en main par Olrik personnellement (!) là où Jacobs nous faisait rêver avec un Espadon ! Monsieur Sente , cette histoire est fade, banale sans suspens et ne fait pas le moins du monde rêver... contrairement au Baton de Plutarque qui, je l'avoue, était bien réussi...
D'abord, il faut m'expliquer le titre ! Aucun rapport avec l'histoire si ce n'est que ce "loser" professionnel d'Olrik est encore et toujours là...où il pourrait ne pas y être, vu qu'il ne sert quasi à rien. Ah si, il pilote la taupe dont les commandes sont sans doute identiques à celles des Espadons...et je me demande comme d'autres l'ont dit avant moi, où il a apprit à les piloter ! Franchement, l'histoire est assez bancale et sans réalité historique contrairement à l'opus précédent.Et puisque je parle d'histoire, que dire du prêtre qui déclare tout de go à Mortimer que les troupes de César ont envahi la Bretagne en 43 après J.C !!! Pas doué ce prêtre sois disant spécialiste de l'histoire locale. La conquête de la Bretagne par César date en réalité de 54 et 53 avant J.C et il a été assassiné en 44 avant J.C . Je l'avais dejà dit pour l'album précédent, il semble qu'il n'y ait pas de comité de lecture aux éditions B&M ? Tant qu'à citer une tranche d'histoire, on vérifie Damned !
Les spécialistes me contrediront peut-être, mais j'ai vu page 21 un clin d’œil à un album de B&M, le dernier de Jacobs pour être précis. C'est pas flagrant mais...
Quand au reste de l'album, tout a déjà été dit, on aime...ou pas ! Un petit plus pour les dessins du regretté Juillard (sauf la couverture que je trouve très laide). C'est loin d'être le meilleur album de B&M mais quand même mieux que le Moloch (C'était pas très difficile !)
Blake & Mortimer pur jus ... Verbeux, simpliste mais British et sympa. J'ai adoré le format Italien à 190 pages
Après quelles opus manqués, on est heureux de retrouver un Blake et Mortimer conforme à la norme. Dessin fouillé et détaillé, textes à ma manière de Edgard P. Jacobs. L'histoire aussi et dans la lignée, même sI elle a une arrière goût de déjà vu, le scénario aurait pu être un peu plus travaillé, on reste un peu sur notre fin, mais au final ça se laisse lire, en tout cas rien à voir avec 'l'art de la guerre" qui est une daube
Passée la première impression d'un titre assez moyen et une couverture qui aurait pu être mieux choisie, cet album recèle quelques qualités: l'ambiance d'une autre époque, les dialogues "so british", le plaisir de retrouver le binôme de choc ou encore Olrik en tant que méchant calculateur prêt à tout afin de s'enrichir.
L'idée de localiser l'action dans les Cornouailles est aussi une très bonne chose, de même que cette nouvelle invention de Mortimer à savoir la 'Taupe' que n'aurait pas renié un certain Jules Verne.
Pour le reste, c'est devenu un peu trop téléphoné sur pas mal d'aspects (l'identité du fameux Druide) voire capillotracté (Olrik qui sait conduire l'Espadon !?!). Finalement cet album est sympathique mais ne finira pas parmi les plus mémorables de la reprise post-Jacobs mais pas non plus du côté des plus mauvais (le cri du Moloch).
Oui c’est mou, même si l’atmosphère kitsch est toujours là de manière bien sympathique.
La grande différence avec Jacobs tient aux invraisemblances du récit, outre la solidité et l’originalité des scénarios.
Et ça vaut pour presque tous les B et M qui ont suivi le Maître … clin d’œil au Signé Olrik qui nous occupe !
qu'est ce qu'on se fait chier dans cet album...
c'est plan plan à l'extrème
est ce qu'un jeune des années 50 aimerait lire cette histoire ?
certainement pas
il ne se passe rien ou presque
aucun suspense, aucune action, du blabla sans intérêt
et les couleurs, on en parle ?
du ciel bleu tout le temps !
en angleterre où il pleut plusieurs fois par jour !
le dessin est bon mais le scenario est nul
il faut que Sente passe la main à de vrais scenaristes
L'esprit de la série y est complétement, le scénario est travaillé, j'aime bien les dessins.
Mais les dialogues sont trop longs, il y a trop d'actions qui partent dans tous les sens... On finit par ne plus savoir où on en est, les ressorts ne marchent simplement plus aujourd'hui ?
Je ne suis juste pas rentré dans l'histoire, malgré, on le sent, un vrai travail sur le scénario et les dessins.
Toujours très british - N'est-il pas Old chap ! Mais un dessin soigné de Juillard, artisan de talent jusqu'au bout. Merci Monsieur pour tous les plaisirs que vous nous avez apportés.
Derrière un titre et une couverture complètement ratés se cache en fait l'un des meilleurs B&M depuis la reprise de la série. C'est simple, je me suis régalé de la première à la dernière page ! Le dessin est excellent et le scénario mêle efficacement enquête policière avec un soupçon de technologie futuriste (la Taupe) et un brin de légendes et phénomènes paranormaux (la légende du Roi Arthur), dans la droite ligne des meilleurs épisodes de BLAKE ET MORTIMER.
Certes, il y a toujours quelques petits défauts si on veut pinailler (comme l'identité du Grand Druide, très vite devinée), mais franchement ce n'est rien en comparaison du plaisir que j'ai eu à lire cet album.
Blake et Mortimer, ce n’est pas qu’une BD, c’est presque aussi un roman. Chaque album contient tellement de texte que l’on a presque 3 BD en une, donc chaque lecteur en aura pour son argent.
Ensuite, les thèmes abordés sont tellement addictifs : technologie, science-fiction, fantastique, mais aussi espionnage et action. Les scénarios sont intenses, les histoires bien documentées ainsi que les lieux où se déroulent les actions.... Blake et Mortimer existent-ils vraiment ?
Mister Jacobs nous a laissé une œuvre incroyable et je suis admiratif du talent de ces scénaristes et dessinateurs qui arrivent à reprendre à la quasi perfection le style de Jabobs
Blake et Mortimer c’est un BD culte et je suis toujours impatient de découvrir un nouvel abum.
Ce nouvel opus est plutôt un bon cru. Les dessins d'André Juillard sont magnifiques et ne déparent pas de ceux de Jacobs. Rien à redire sur ce point même si je reconnais ne pas avoir suffisamment de connaissances sur les Cornouailles pour pouvoir juger si les paysages sont fidèles à la réalité. Il semblerait que oui. Le scénario est correct avec cependant quelques grosses ficelles, j'avais déjà trouvé dès la moitié de l'album l'identité du Grand Druide. Quant à ce cher colonel Olrik, on se demande ce qu'il vient encore faire là-dedans ! La fin fait un peu bâclée mais l'ensemble se lit quand même bien.
Un nouvel album des aventures de Blake et Mortimer reste un événement éditorial dans le monde de la bande dessinée. Même plus de 35 ans après la mort de son créateur, nos héros britanniques continuent de fasciner. Il suffit de voir la mise en place de cette nouveauté dans les librairies ou de lire la presse généraliste. Je crois que seule la reprise d'Astérix fait aussi bien voire mieux.
J'ai par ailleurs été surpris du sort réservé au dernier XIII, relégué à une simple série lambda chez les libraires.
J'ai opté pour l'achat des deux versions pour cet album, la version strip (avec une couverture qui sied mieux aux canons jacobiens), et la version courante (avec une couverture assez ratée, il faut le dire)
Et j'avoue attendre toujours avec une certaine fébrilité la sortie d'un nouvel albums de Blake et Mortimer,
La première planche de cet album est fort réussie mais j'ai trouvé que cette aventure se situe entre le pire de Sente ("le testament de William S") et le meilleur ("le bâton de Plutarque"). Bref un album moyen où Sente multiplie les références ("la marque jaune", avec la scène de l'explosion dans le train ou encore à Tillieux et "la voiture immergée" avec le personnage du curé et l'idée du Gois) . J'ai même vu une réminiscence d'"Indiana Jones et la dernière croisade "dans le final de cette intrigue . C'est d'ailleurs peut-être là que le scénario pêche, en voulant à tout prix que nos deux héros partent à la recherche d'un trésor historique ("les trente deniers" pour Van Hamme, diptyque pourtant réussi ...sauf la conclusion) ou de Shakespeare ("le testament de William S"), cela finit par être lassant.
Même les inventions du professeur Mortimer finissent par se ressembler : la Taupe n'est qu'une pâle copie du Subglacior vu dans "le sarcophage du 6ème continent". Par contre Yves Sente devra m'expliquer où Olrik a t-il déjà piloté un Espadon? L'aile Rouge oui, mais l'Espadon, non!
D'ailleurs bien que très peu présent dans cet album, malgré son titre, j'ai fini par avoir une certaine sympathie pour notre maudit colonel!
On savait qu'André Juillard voulait entrainer ses personnages vers la légende Arthurienne, et j'avoue que les scènes dans les landes de Cornouailles sont assez superbes.
Graphiquement, il n'y a rien à dire, et c'est avec une certaine émotion que l'on termine le dernier album signé André Juillard.
Un album qui ne démérité pas , mais pour moi il ne fera pas parti des meilleurs reprises post Jacobs. Il se situe loin derrière "l'étrange rendez-vous" ou "la machination Voronov" voire "le bâton de Plutarque".
C'est du bel ouvrage, c'est certain. J'ai pris beaucoup de plaisir à le lire, et graphiquement, c'est impeccable.
Je ne le place cependant pas au top des reprises. J'ai trouvé le déroulé assez scolaire. Le scénario se déroule de manière fluide, mais finalement assez prévisible, il n'y a pas de grosse surprise , pas d'évènement particulièrement inattendu.
Je trouve qu'il lui manque un petit quelque chose, un soupçon d'exotisme, ou bien un souffle épique, ou bien une scène particulièrement marquante.
Du même duo de dessinateurs, je conserve ma préférence à la vallée des immortels, et du même scénariste, je préfère la malédiction des 30 deniers ou l'étrange rendez-vous.
Encore ce Colonel ! Serait-il impossible d'inventer un nouveau méchant ?
. . .
Une aventure qui doit être la seule sans Olrik, Blake n'est présent que de manière furtive au début et a la fin. Un récit captivant par son dépaysement, la vision du futur, vu avec l'imagination d'un auteur au début des années '60. H. G. Wells n'est pas très loin avec "La Machine à explorer le temps" . Trois étapes, préhistoire, moyen-âge, futur apocalyptique. Et le retour ultime d'un vieil ennemi, c'est le Blake & Mortimer que je préfère pour toutes ces raisons.
Fan de BM depuis la première heure je trouve que l'album ressemble à un livre de coloriage. Dommage car Floc'h aproduit de belles choses. Très déçu.
De Jacobs à Floc'h,
D'un homme de théâtre à un homme théâtral, transformant le quotidien avec une élégance dramatique.
D'histoires d’aventures et policiers regorgeant d'images oniriques qui marquent la rétine, à un regard passionné et ironique sur le travail des maîtres d’antan.
D'un dessin sublime à un dessin sublimé,
Et comme si cela ne suffisait pas, FLOC'H réussit avec son Blake et Mortimer à exploser ce dessin sublimé en une proportion extravagante (55,77 cm), où seule l'essence demeure. En voilà du Floc'h Art.
La planche page 43 en témoigne.
Un trait de maître où Floc'h joue avec ses personnages dans le style d'Hergé dans Les Bijoux de la Castafiore, avec un dialogue plein d'esprit, créant comme une mise en abyme entre l'œuvre de Jacobs et la vision de Floc'h.
Un véritable chef-d'œuvre !
C’est un B&M sans être un B&M. On en a les codes, mais pas toute l’essence. L’histoire est simple et plaisante, les dessins sont juste simples …C’est un B&M sans être un B&M. On en a les codes, mais pas toute l’essence. L’histoire est simple et plaisante, les dessins sont juste simples …
Hello old fellows ! By jove, me revoilà pour donner mon avis sur le dernier HS de B&M ... Je le dis dès le départ : personnellement j'ai beaucoup aimé cet album ... pourquoi ? tout d'abord, je suis un fan absolu de Floc'h. Il a formé avec son complice Rivière ( ou ex complice devrais-je dire, ils sont fâchés ... ) un duo de Bandes Dessinées remarquable ... un conseil pour ceux qui ne connaissent pas : lisez l'excellente " Trilogie Anglaise ", c'est un vrai bijou ( et accessoirement la " Trilogie du Blitz ... ) Je me suis donc régalé à lire " l'Art de la Guerre ", même si je trouve que le trait de Floc'h s'est épaissi avec le temps, les graphismes sont moins fins ( d'où ma note de 4/5 " seulement " ... ). J'ai trouvé le scénario passionnant, digne d'un film d'Hitchcock ( cf " la Mort aux Trousses " ). On s'attend à croiser Cary Grant ( alias Roger Thornhill / George Kaplan ) à chaque case ... l'atmosphère du New York des années " Guerre Froide " est très bien représentée et ( ce qui est rare ) la gente féminine est plus présente ... surtout, j'ai aimé que cet HS, à l'exemple du " Dernier Pharaon " sorte des sentiers battus ( lire mon post sur " 8 heures à Berlin" ). Même si on retrouve encore le sempiternel Olrick dans le rôle du méchant, j'ai apprécié ce vent de fraicheur, ce scénario inventif et le changement au niveau du graphisme ... Floc'h, contrairement aux successeurs de Jacobs, n'essaie pas d'imiter le maître, de coller à tous prix au style jacobsien ( même si ceux ci sont astreints à un cahier des charges strictes ... ). Floc'h, dans une interview, disait qu'au lieu de suivre les sentiers battus, il a voulu faire " un pas de coté " ... et il a eu mille fois raison ! Au final donc, un album vraiment plaisant à lire et relire et à conserver précieusement dans sa bédéthèque ( en plus c'est un beau livre ... ). Bref, contrairement à Dominique G, je dis : " courez ventre à terre acheter ce livre " ... il est un peu cher ( 23 Euros ) mais la dépense en vaut la peine ... Merci à ceux qui ont eu le courage et le gentillesse de lire mon post jusqu'au bout ! Goodbye ! Have a nice day old fellows, see you soon ...
J'ai (enfin) lu cet album HS de Blake et Mortimer puisque je ne l'avais pas acheté à sa sortie, n'étant pas spécialement fan du dessin de Schuiten, mais un récent séjour à Bruxelles et l'opportunité de l'acheter en occasion à un prix modique m'ont donné l'envie de franchir le pas. Qu'en dire après la lecture ? Déjà que le scénario est assez alambiqué et qu'il m'a fallu m'y reprendre à plusieurs fois avec de fréquents retours en arrière pour tenter de comprendre l'enchaînement des événements. Ça part plutôt bien mais après la moitié de l'album, on s'y perd complètement tant c'est emberlificoté voire abracadantesque. Comme beaucoup, j'ai été choqué par ce duo Blake / Mortimer qui ne semble plus s'entendre, ce qui est parfaitement incongru, trahissant l'essence même des héros imaginés par Jacobs. Imagine-t-on Haddock et Tintin ne plus être amis ? A l'arrivée, j'ai refermé cet opus avec un sentiment mitigé. Ce n'est ni bon, ni franchement mauvais. Difficile pour moi de concevoir qu'on puisse mettre 5 étoiles (non désolé ce n'est pas un chef d'oeuvre de la BD) mais tout aussi choqué par le fait de n'en mettre aucune (ce n'est pas non plus une daube intersidérale) ! Ce Dernier Pharaon va rejoindre mes autres B&M dans ma bibliothèque mais pas certain qu'il en ressorte un jour pour être relu...
" le lecteur a été épargné des interminables récitatifs habituellement associés au travail d’Edgar P. Jacobs."
Mais pourquoi dire celà ? Quel lecteur a été épargné ? Le critique maison ? Et il a aussi été épargné des 20 cases par page que l'amoureux des aventures de B et M prend plaisir à regarder, décortiquer, analyser à la recherche de clins d'œil de l'artiste.
Comme il prend plaisir à lire le récitatif qui dit tout ce qui n'est pas dans le dessin.
Mais les récitatifs participent pleinement aux histoires de Blake et Mortimer. Comme l'accumulation des cases. Un album de ces deux là se déguste avec gourmandise, sur la longueur, à petites gorgées .
Ce n'est pas le cas de celui ci.
Ce nouvel opus est le fruit d'artistes talentueux que chacun appréciera en fonction de ses goûts.
Cet album est très réussi, dans la lignée de l'Affaire Francis Blake et la Machination Voronov.
Le scenario est plutôt solide, sans être révolutionnaire, et malgré quelques étapes passées un peu facilement. Un peu de fantastique, et surtout de l'espionnage, avec de l'urgence et du danger. Le caractère des héros est bien retranscrit, et le troisième homme de cet album est un personnage intéressant.
La simplicité de l'intrigue, bien déroulée, permet de retrouver l'ambiance qui me plaisait le plus dans la série originale et qui manquait dans les derniers albums qui se perdaient aux 4 coins du monde (c'est vrai, c'est assez subjectif ... pour référence : je note largement plus haut SOS Météore que l'horrible Piège diabolique). Les reprises des albums précédents (points de scenario ou personnages) sont abilement gérées.
Le dessin est excellent. Il est surtout plus plaisant que celui de nombre des nouveaux albums (la comparaison aux albums précédents est inévitable ... j'ai fait le même pour le scenario, mais sur le côté dessin je pense qu'il est un peu plus objectif).
Le style de Jacobs est plutôt respecté et un peu modernisé. Les visages sont marquants et variés (l'éditeur en chef, le médecin allemand, le général américain viennent en tête) et on reconnait bien les personnages inspirés de la réalité ainsi que les seconds rôles habituels. Surtout, la qualité est constante (visages en arrière plan jamais déformés, des beaux décors). Par ailleurs, le cadrage rend la lecture prenante et limpide, et les attitudes des personnages lors des dialogues sont dynamiques et naturelles. En un mot, le tout est très cinématographique.
Il faut aussi noter le travail du coloriste, qui semble particulièrement soigné. Il contribue à retranscrire l'ambiance de film d'espionnage dans la guerre froide. Les couleurs sont moins saturées et contrastées que sur les tomes précédents. Alors ça fait moins à l'ancienne, mais c'est nettement plus joli.
Au final, ça reste un Blake et Mortimer, avec ses pavés de textes et ces héros qui alternent entre hyper-compétence et amateurisme. Personnellement, j'ai beaucoup aimé (il y a la nostalgie qui joue), mais il faut reconnaître que la note de 4* est peut-être un peu gentille (sans être fan de ces BD à l'ancienne, je mettrais plutôt 3*).
Un album très déroutant au premier abord. Puis quand on se donne la peine d'avancer dans l'histoire la lecture devient de plus en plus agréable. Le style du dessin est surprenant, Floc'h nous avait habitué à autre chose. On est là sur un mariage entre ligne claire et pop art, ce dernier se justifiant par le lieu et l'époque de l'action. Je pense qu'il faut le lire et le relire pour tout apprécier.
Un format inhabituel pour un hors-série qui s'écarte de la ligne éditoriale tout en étant d'une exemplaire fidélité aux étranges diktats de la ligne claire. Entre les deux lignes (éditoriale et claire), l'album réalise un grand écart fascinant. C'en est au point qu'il est difficile de savoir où il faut le classer "physiquement" dans sa collection. D'abord surpris puis, après quelques pages, amusé et séduit, je me suis régalé. Comme les plus grands conteurs, l'équipe au commande s'illustre particulièrement dans ce qui n'est pas écrit, laissant au lecteur le soin de compléter inconsciemment les phylactères. Du très grand art. Une revisite complète dans un décor familier.
Pourquoi l'avoir dessiner ainsi ? je n’ai rien contre le scenario (attention contre Floc'h non plus, je ne me le permettrais pas) mais ce dessin (Grosse cases, traits gras, personnages statiques) affligeant, consternant donc, de ce fait, j’ai été rechercher le HS du dernier Pharaon qui était déjà particulier en lui-même et le classique 8h à Berlin et là, ça ne souffre d’aucune comparaison d'où ma note de 5 pour le scenario et 1 pour l’encre et papier parce qu'il en a fallu du papier en pleine période de crise et le prix 23€
Ces albums hors-série permettent de s'écarter de le veine classique, poursuivie depuis le très bon Affaire Blake jusqu'à l'excellent Huit heures à Berlin et d’autres intéressants ou tout à fait dispensables…
Après le trio Schuiten / Gunzig / Van Dormael et le très chouette Dernier Pharaon, voici l'Art de la Guerre (recueil attribué à Sun Zi et qu'Olrik utilise astucieusement à ses funestes fins) porté par Fromental / Bocquet et Floc'h.
Le scénario, plutôt convenu sur fond de début de guerre froide, est toutefois assez bien ficelé pour que l'on se laisse entraîner sans renâcler. Je trouve le côté dessin curieusement inégal et m'a laissé perplexe : alors que le choix de grandes cases avec - une fois n'est pas coutume - des vignettes peu bavardes permettait à l'artiste une précision submillimétrique, certaines expressions et postures manquent d'impact. La ligne claire de Floc'h est remarquable par sa pureté et il faut le souligner, mais les visages des héros sont quelquefois peu convaincants. Cela conduit à se demander à quoi tient la patte reconnaissable entre toutes d'un créateur et des artistes qui reprennent le flambeau (quand les ayants-droits l'autorisent). On dirait qu’il suffit d’une fraction de millimètre pour que la magie n’opère plus… On est d’autant plus frustré que souvent les cases sont parfaites et qu’il a peut-être manqué un peu de temps pour peaufiner ici et là ce travail malgré tout globalement réussi. Peut-être Jacobs, qui a finalement peu produit, le prenait-il, ce temps…
Sans doute les éditeurs seraient-ils bien inspirés de laisser plus de temps aux auteurs de bande dessinée.
Totalement déçu, absolument pas dans la lignée des B et M, le dessin est absolument affligeant.
A FUIRE SANS SE RETOURNER VOUS FEREZ DES ECONOMIES
Pour les fans de b&m indispensable ! Pour les fans de NYC également. Du grand art! La qualité du dessin est époustouflante et le scénario tellement finement écrit, Merci aux auteurs.
Tout en gardant son style graphique (plus ligne claire que lui ça n'existe pas !), Floc'h a réussi à dessiner un Blake et un Mortimer très ressemblants, d'ailleurs bien plus proches des originaux de Jacobs que certains repreneurs de la série, et je ne parle ni de Juillard ni de Ted Benoit ;).
Quand au scénario, il est tout fait respectable et nous plonge dans une nouvelle vision de la guerre froide. Tout un art.
Très mitigé lors de ma première lecture à sa sortie, j'ai relu les trois volumes "La Marque Jaune", "L'onde Septimus" et "Le Cri du Moloch" et je dois dire que les 2 "suites" de Jacob ne sont en fin de compte pas si mal que ça.
Pour ma part, sur les volumes des équipes repreneuses le meilleur reste "La Machination Voronov".
Mais je ne suis pas un professionnel, juste amateur de BD depuis 40 ans, et je pense que si les séries s’arrêtent (un peu comme Tintin) elles tombent dans l'oubli et le jeune public passe à côté de beaucoup de pépites.
Les nouveaux Blake et Mortimer ne sont pas tous très bons, mais ils ont le mérite de continuer à faire vivre la série.
Mon dieu que c'est nul ! Floc'h , énorme illustrateur dans les années 80' notamment avec Rivière, n'est ici que l'ombre de lui même! Ici son travail est bâclé, terne et insipide... de même que le scénario (pourtant des Fromental et Bocquet sont capables du meilleur, ils l'ont prouvé! Des Blake et Mortimer HS , je ne suis pas contre, mais pas avec ce niveau de nullité! a quoi sert cet album ? sinon à vendre du papier destiné à être recyclé.
Avant tout, je dois dire que je suis, depuis mon enfance, un fan absolu des aventures de Blake et Mortimer. J'ai apprécié certains albums de la période post Jacobs, d'autres beaucoup moins.
Étonnamment, j'avais adoré "le dernier pharaon", qui explosait les codes de Blake et Mortimer, aussi bien sur le fond que sur la forme (d'ailleurs, je possède trois versions différentes de cet album, l'édition bibliophile, le format à l'italienne, et l'édition noir et blanc, tant cette adaptation m'avait enthousiasmé)
Avec ce nouvel album signé Fromental et Bocquet, auteurs du très réussi " huit heures à Berlin", je ne pouvais que m'attendre à un scénario de qualité, et je n'ai pas été déçu, loin de là.
Pourtant, lorsque j'ai ouvert cette bande dessinée, j'ai été très surpris par le dessin de Floc'h, au style très épuré, très simple, voire grossier par rapport à celui de Jacobs ou de ses repreneurs.
Son style pique les yeux, à première vue. Nous sommes très loin du souci du détail de Jacobs ou encore des décors fouillés et précis auxquels nous étions habitués, pourtant, la magie "Blake et Mortimer" opère toujours.Déstabilisant de prime abord, on finit par s'habituer au dessin et aux couleurs de Floc'h au grès de la lecture.
Car, c'est avec un plaisir sans limite que j'ai retrouvé nos deux héros britsh dans un New York où ils pourraient tomber nez à nez avec George Kaplan, de "la mort aux trousses".
Avec une mise en page basée sur des grandes cases, les auteurs explosent le canon Jacobien, mais avec une intrigue sur 138 pages, l'un compense l'autre.
Le scénario repose sur une enquête sur quelques jours , menée tambour battant et qui ne ménage pas son lot de surprises. Les auteurs renouent ici avec un classicisme qui fait du bien, sur fond d'un New York, que j'ai bien connu.
Cette aventure, qui se situe après "la Marque Jaune", est, à l'aulne des événements actuels, d'une cruciale actualité avec le discours du Capitaine Blake à la tribune de l'ONU.
Les gardiens du Temple crieront sans doute au scandale avec cette aventure de "Blake et Mortimer à New York", mais pour ma part, j'en recommande vivement la lecture.
Je dois préciser que j'ai opté pour l'édition bibliophile , à 6500 exemplaires, pour découvrir cette bande dessinée.
bonjour, une question m'interroge quelle la différences entre cet album HS et ceux dans la lignée d'Edgar P Jacobs ? Vu qu'il n'y a pas réellement de continuité, d'une part avec les différents auteurs à la tâche, scénaristiquement sans suites en séries, voilà si vous pouviez m'éclairer !
Désolé si ce n'est pas le bon endroit où écrire !
A vous lire ...
je mets 3/5 parce que obligé pour envoyer ! mais je ne l'ai pas lu ...
J'avais du mal à apprécier quand j'étais jeune. J'ai retenté pus âgé et décidément je n'apprécie toujours pas ce style "ampoulé", qui ne m'apparait même pas comme british. L'histoire certes c'est un peu de Bond mâtiné de Jules Verne. Mais toujours en dessous car tout est prévisible. La partie dessinée est par contre du bel ouvrage dans le plus pur style franco-belge. Bravo à Juillard, mais le contraire eut été surprenant.
A ranger au fond de la bibliothèque "old chap".
Après avoir vécu avec son ami Blake les aventures de la Grande pyramide, de nombreuses année après, Mortimer est appelé par un ami Henri qui se trouve être un archiviste du palis de Justice à Bruxelles. Il vient de tomber sur des hyéroglyphes laissés par l'architecte Poeleart, féru d'égyptologie, mais ce n'est pas pour cela que Henri a appelé Mortimer un passage a été trouvé par des ouvriers qui mènent aux anciens bureaux de l'architecte qui avaient été murés. Ce bureau laisse passer une énergie électromagnétique énorme. Henri à l'aide d'une masse perce un passage d'où jaillit une lumière intense. Henri disparaît dans la cavité trouvée, mais sous l'effet du rayonnement, la cavité s'effodre. Mortimer, sous le choc sort du palais alors qu'un rayonnement intense sort du palais tout entier immobilisant tous les véhicules. Bruxelles est évacué et mis en quarantaine. le service renseignement anglais dépêche Blake vers son ami hospitalisé, hanté par l'image d'Horus. Bruxelles est cerclé d'une muraille d'interdiction de circuler. Des volontaires veulent mettre en place une locomotive à vapeur, qui est insensible au magnétisme de par sa combustion charbon . Avec des explosifs il comptent faire sauter le palais pour éteindre le rayonnement. L'explosion a lieu, mais le pire est fait Le rayonnement se diffuse et paralyse tout sous un champ magnétique même jusqu'à Londres. Blake convie Mortimer, Londres se prépare à lancer des missiles pour écraser le rayonnement qui pourrait s'il se répend, faire exploser la planète. Blake a confiance qu'une solution douce peut être trouver. Il propose à Mortimer de retourner sur place pour désamorcer le système. Ses connaissances associées à sa ténacité sont la seule issue passive, car les militaires ont décidé d'agir. Mortimer est dropé et arrivé à hauteur de la Basilique de Koeleberg, se rend compte qu'il va falloir marcher jusqu'à la grand place. Les rues sont encombrées d'objets, avions voitures . Il est aidé par des jeunes qui vivent encore dans les ruines malgré l'interdiction. et qui ont avec leurs parents recréé une économie agricole intra urbaine. Il rencontre Lisa, émigrée égyptienne, qui suivant la tradition familiale est guide des rêves permet de canaliser et comprendre les peurs. Les rêves de Mortimer vont peut-être trouver un sens à travers elle. Pendant ce temps, à Londres Blake cherche à gagner du temps avant le lancement des missiles. Conscientiser les militaires aux danger, rien n'y fait. Il passe par la bande en rentrant en contact avec le responsable informatique du lancement de missiles afin de trouver à retarder le cataclysme. Mortimer entre dans ses rêves avec Lisa comme gardien, il monte l'escalier: sa protection une amulette et une formule magique "par Horus demeure" Malgré sa chute dans son rêve, il revient à lui en ne ressentant plus le sentiment de peur. Aussi il est prêt à repartir pour sa mission. Avec Luna et Lisa il remonte la Senne et croisent des animaux fabuleux créés par le rayonnement. Arrivés au palais des opposants à la réhabilitation de Bruxelles les arrêtent, blessent Lisa. Mortimer continue seul ; Il rentre dans le palais et passant par le chemin de sa première visite, tombe à la salle des plans sur de nouveau plans . Henri réapparaît, c'est lui qui a refait les plans et entraîne Mortimer vers sa découverte. Avec Henri il descend et découvre que le palais est bâtit sur une pyramide renversés qui est avec toutes les autres pyramides du monde mise en connection, le rayonnement émis vient du centre de la terre et conséquent à la brèche effectuée. Quelle civilisation avait mis au point cette interconnection qui permettait la stabilisation du magnétisme? Une confrérie dont faisait partie l'architecte Poelaert était gardienne du secret qu'il avait muré. Henri pris par la gloire de sa découverte, s'est mis gardien du lieu et interdit à Mortimer de désamorcer le système, sachant que la clé est dans la coupole. Dans la lutte avec Mortimer, Henri se noie dans les eaux souterraines. Reste à Mortimer de se dépêcher. le pigeon envoyé à Blake l'a averti qu'il était dans la pyramide, mais les missiles sont près à partir. Blake est arrêté à Londres et le décompte est amorcé. Mortimer, monte dans la coupole , ouvre la vanne, l'eau remonte et fait exploser la coupole. Avec l'eau, Henri est remonté il veut arrêter Mortimer, mais Lisa revenue sur place, l'arrête : Lisa est la petite fille du cheikAbdel razek, qui lui avait remis le dernier code avec la bague offerte. Tournant les mollettes du dernier rempart codé, une lumière jailli dans le ciel jusque dans l'atmosphère, le monde entier est magnétisé, tout s'arrête même les missiles envoyés qui tombent en mer; L'énergie, dissipée, le monde redevient comme avant. Mortimer va s'installer auprès de Lisa à Bruxelles
J'ai une version TT sans numero d'exemplaire et sans ex libris il est entièrement rempli et il y a les emplacement mais c'est comme si il est sortie des presse
Voilà un album qui rend hommage à Jacobs sans vouloir le singer.
Johnny Fletcher a tout dit, rien à rajouter !
Voici un Blake et Mortimer dans la tradition! De l'intrigue, des voyages, des espions et le méchant Olrik qui, pour moi, est l'un des piliers de la série alors il serait dommage de s'en priver.
Je ne mets que 3/5 car on n'est, quand même, "que" sur de la BD "détente" et aussi car j'ai trouver les dessins de Blake et de Mortimer dans leurs expressions, dans leurs attitudes, un peu en dessous.
Malgré ces quelques critiques, j'ai pris un grand plaisir à passer du temps avec nos deux héros!
Un diptyque remarquable, le plus moderne de nos deux héros. Contemporaine de sa première parution, cette aventure démontre le souhait de Jacobs de faire évoluer sa série avec son époque. Olrik passe ainsi du service de Basam-Damdu à celui d'un groupe secret d'élites intellectuelles mondiales. Jacobs puis de Moor réalisent des scènes robotiques admirables et très marquantes, avec le ryu, les robots ratés de Sharkey ou encore le Samuraï. La scène de bataille finale est remarquable. Deux albums véritablement et malheureusement sous-cotés.
Un bon B&M. Tous les ingrédients sont là : un mystère initial, une enquête sous forme de polar pour le résoudre, de la science-fiction, un savant fou, de la bagarre, des énigmes, un soupçon d’archéologie, Olrik bien évidemment, un cadre d'action varié (Berlin, Genève, l'Oural ...) ... bref, c'est fidèle à la série d'origine.
A cela s'ajoutent un scénario bien prenant (malgré quelques invraisemblances et le fait que l'on devine très vite les motivations des méchants) et un dessin remarquable (très fidèle au dessin d'origine).
Personnellement, ça fait longtemps que je n'attends plus grand chose des nouveaux B&M (trop déçu par de nombreux albums post-Jacobs), si ce n'est du pur divertissement sans prise de tête, et c'est exactement ce qu'il s'est passé avec cet opus : une lecture agréable, avec une histoire fluide, bien dans l'esprit de la série, servie par un dessin de qualité. Un album par conséquent réussi, donc.
PS : à ceux qui se plaignent de retrouver une fois de plus Olrik en tant qu'adversaire de nos héros ... bin ... c'est un peu comme si on reprochait la présence perpétuelle de Romains dans les albums d'ASTERIX ! Ça fait partie de l'essence même de la série en fait !
franchement j'ai bien aimé cet album qui replonge le lecteur dans l'atmosphère particulière des meilleurs Blake et Mortimer.
les dessins sont vraiment bons dignes de E P Jacobs.
le scénario à défaut d'être parfait tient bien la route.
seul défaut à mon gout, l'histoire aurait pût se faire en 2 tomes.
cela aurait permis une meilleur fluidité et de ne pas trop ressentir l'effet du chausse pied permettant de faire rentrer l'histoire dans les 64 pages réglementaires.
mais bon, nous sommes très loin de l'accident industriel que représente pour moi le Dernier Pharaon.
Enfin un bon Blake et Mortimer ! Pourquoi 3/5 alors ? Parce que encore Olrik en méchant !! C'est insupportable ! Cet album bénéficie d'un joli travail documentaire matinée de science-fiction et c'est encore le sempiternel méchant qui officie. Sinon il méritait 4/5 cet album !! Enfin honnêtement, j'ai passé un très bon moment de lecture. Agacé mais content.
Un album d'une densité remarquable. L'intrigue aurait sans nul doute été étalée sur trois ou quatre tomes par d'autres auteurs aujourd'hui. Jacobs fait tout tenir en 62 pages.
L'histoire s'apparente à un "rayon U" très amélioré. Je trouve que la BD la plus créative de Jacobs. Cette Atlantide m'a fait rêver et continue de le faire. L'univers décrit est bien complet, les séquences marquantes se succèdent. Culte.
Et bien, on l'aura attendu celui-la ! Au final, un résultat pas si mal que cela malgré sa fin un peu tirée par les cheveux et la présence encore une fois de l'éternel loser, j'ai cité Olrik. Franchement marre de le voir à toutes les sauces celui-la ! Quel gros méchant mégalomane serait assez idiot pour l'embaucher alors qu'il n'a que des échecs à son palmarès ! Même Jacobs s'en était passé dans un de ses albums. Un peu d'imagination messieurs les scénaristes, by Jove ! Quelques bémols également : Il manque les traductions de certains textes en russe et en allemand. Ainsi planche 55 (page 57), on lit "...le garde...voit Aigle 2 piler devant lui." C'est quoi Aigle 2 ? Ah oui, page précédente, Mendoza s'annonce au garde de faction en disant : Adler zwei... Pour ceux qui ne parlent pas allemand pas évident de savoir qu'Adler veut dire Aigle. Et comment Mendoza sait'il que c'est le nom de code de son véhicule ? Pas trouvé la réponse. Une traduction aurait été la bienvenue. Quand aux scénaristes, manifestement ils ne savent pas compter : Dernière image de la planche 61 nous sommes bien le 26 juin 1963. Case suivante, on nous dit : Londres, six mois plus tard, par une glaciale soirée de Novembre... Tiens !! Chez moi quand j'ajoute six mois au 26 juin, j'obtiens 26 Décembre ! En aucun cas le 22 novembre, date exacte de l'assassinat de Kennedy à Dallas. Besoin d'un comité de lecture aux éditions Blake et Mortimer ??
Ceci dit, je suis un peu réconcilié avec les repreneurs grâce à cet album et au Dernier Espadon. Faut dire qu'après l'horrible Moloch, cela ne pouvait être que mieux ! On attend le prochain si possible sans Olrik, sans Marque Jaune, sans Espadon et sans Pyramide...On peut rêver ! Au fait, Voronov, il est devenu quoi lui ??
Un nouvel opus des aventures de Blake et Mortimer doté d'une bonne intrigue géopolitique se déroulant des deux côtés du rideau de fer.
Le cahier des charges est respecté avec de la ligne claire, des descriptions, la présence d'Olrik, des avancées scientifiques plausibles, de l'espionnage et de l'action pour une histoire relatée sur un album.
Le menu est copieux mais pas désagréable: en effet, du début jusqu'au milieu l'histoire est bien posée et se tient parfaitement. Mieux cet album aurait même pu être excellent si certains défauts n'avaient pas pointé le bout de leur nez:
- Le changement de vêtement de cadavre un peu trop rapide pour être crédible
- Le conditionnement cérébral annulé après quelques heures de sommeil (!?!)
- Le sempiternel retour d'Olrik, à quand un nouveau méchant charismatique ?
- Un final anti-spectaculaire, assez décevant au vu du très bon traitement de l'histoire au début
Je serai presque tenté de dire que développer ce récit sur deux tomes aurait été plus judicieux et permis d'éviter certains des défauts énoncés au-dessus.
Au final, un bon album qui sera toujours bien mieux que 'Le cri du Moloch'.
Voilà le tome Blake & Mortimer que j'attendais depuis longtemps; étant berlinois franco-allemand et intéressé par l'histoire (contemporaine). Voici mes notes
Dessin: 5/5
Très beau et clair. J'aime bien les détails auxquels on a prêté attention: e.g. passagers réagissant à la conversation bruyante de Mortimer et Olga rappelant un certain "vol pour Sydney"... (p.9), le soldat américain à la page 48 rappelle un peu un personnage dans un TinTin dans la dernière case.
Scénario: 4/5
Bel essai de combiner intrigue guerre froide, fantastique et suspense. Quelques précipitations...je suppose que l'éditeur a demandé de raccourcir?! Par exemple: comment Mortimer parvient-il à échanger vêtement de prisonnier vert contre le linceul du mort en un rien de temps et en plus le précipiter hors de la fenêtre en quelques moments, alors que les soldats soviétiques sont sur ses trousses (p.37)
Précision historique: 3/5
En gros les lieux berlinois et faits historiques tiennent la route (Rathaus Schöneberg où Kennedy a tenu son discours, Check Point Charlie / Zimmerstrasse à Kreuzberg à la limite du secteur américain, café Mockba et arrière plan de la Frankfurter Allee avec ses bâtiments néoclassicistes staliniens, Waldfriedhof Heerstrasse à un jet de pierre du stade olympique, alignement de façades belle époque et architecture années 50 typique de Berlin (e.g. p.21). Par contre deux grosses bourdes à signaler à moins que les auteurs veuillent mettre en avant la liberté de l'artiste: Le quartier de Schöneberg à l'ouest (où David Bowie a d'ailleurs vécu pendant quelques années n'est pas voisin de celui d'Altglienicke à l'est (p.54) (le tunnel a vraiment existé entre le quartier de Neukölln et Altglienicke) - je suppose que le scénariste avait besoin de cette liberté artistique pour pouvoir mentionner le tunnel de la mairie en dessous du mur utilisé à enlever le président...), l'autre grosse erreur: que fait le grand bâtiment communiste sur la couverture - il n'existe bel et bien pas à Berlin! Cela rappelle le palais de la culture à Varsovie. Je suppose que cela doit être la tour principale du sanatorium d'Arkaïm. Mais dans ce cas-là cela induit le lecteur en erreur sur la couverture.
Langage: 3,5/5
En gros, beaux dialogues dans l'esprit B&M. Un peu plus d'ironie aurait fait du bien comme à la page 49 - la vinothèque qui s'appelle 'Säufer' (soûlard). Les expressions allemandes sont naturelles à part le "Teufel" que j'ai déjà vu à plusieurs reprises dans d'autres bds - c'est une traduction littérale de 'diable', mais ça ne se dit pas comme ça en allemand. On dirait plutôt "Zum Teufel"...
Tout compte fait, un beau score 4/5 pour une belle tentative.
Dessins très inégaux, certains visages sont complètement loupés. L'histoire est incohérente au possible par rapport au mystère de la grande pyramide, et la violence est inutilement mise en avant. Un fond de tiroir du sieur Van Hamme qui confirme pour la troisième fois que, sans Ted Benoît, sur Blake et Mortimer il ne vaut pas grand-chose...
Un tout petit rôle pour Olrik et une seconde partie qui fait montre d'invraisemblances. Cet album, c'est Voronov en moins bien.
Saluons le travail graphique toutefois.