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Un Jacobs très Wells ou un E.P très H.G pour les intimes et ceux qui lisent des livres avec des lettres. Mais, nom d’une pipe ! A peine revenu du 51e siècle, devinez ce que demande ce sacré professeur page 64 ? Vu le regard désabusé de l’infirmière de la clinique qui l’a recueilli après que son Chronoscaphe lui ait pété à la gueule, ce n'était pas une partie de plaisir. Dans le tome précédent, Mortimer s’était contenté des bons petits plats de la cuistot de Labrousse en guise de réconfort. Comme quoi les aventures parisiennes de ce célibataire endurci lui auront apporté confirmation que la femme idéale n’existe pas.
D’ailleurs, la longue fin de l’album, toute masculine, est gâchée par le manque de jugeote du professeur Miloch. Rancunier mais pas visionnaire ! Pourquoi aller chercher midi à 14 heures, ou plutôt minuit au LIe siècle ? C’était pas la peine d’envoyer son collègue de prof si loin dans le temps pour lutter contre la tyrannie et la décadans de la lang franssaise. Il suffisait qu’il s’endorme sur une bonne nuit "rap français" comme seule C 17 en a le secret et se réveille avec Skyrock pour se taper Maitre Gims et Booba, bien plus redoutables que tous les Krishma et "Suprême puissance" du futur.
D’un autre coté il aurait ramené un vulgaire Iphone 5S à la place de son T.I.R, capable de rendre vert de jalousie n’importe quel geek du XXIème siècle. Surtout celui qui veut voir la 17 sur sa trottinette pliable. On ne peut pas tout avoir.
SOS météores, c’est un peu comme dans un bon vieux "Des chiffres et des lettres" sur la deuxième chaîne de l’ORTF avec Max Favalelli, quand Bertrand Renard voulait caser toutes ses lettres pour annoncer que le compte était bon à Patrice Laffont. Pourquoi en avoir rajouté 3 à la fin du titre ? « SOS météo » aurait quand même mieux collé à l’histoire et nous aurait évité celui de 2014 pour les aventures de Philip et je ne sais plus qui. Mais ça Jacobs ne pouvait l’imaginer. Ah non. Pourtant, envoyer son héros de prof, s’employer en pleine banlieue à de la racaille un soir d’inondations 60 ans plus tôt, c’était mieux que de la science-fiction : de la prémonition. Et le cravater pour l’occas, de l’héroïque fantaisie.
Mortimer, sujet bien dévoué de sa majesté ! Comme si ça ne lui suffisait pas de se taper toute l’année un temps pourri, le voilà en mission dans le 7.8 pour voir ce qu'on va voir et essayer de comprendre pourquoi y' a plus de saisons mon bon monsieur (et accessoirement lutter contre un complot ourdi par l’infâme Olrik, à la solde du Trotski de service, guerre aussi froide que la météo oblige).
Quant à la délinquance en col blanc, c’est Blake qui s’y colle avec l’aide de Pradier, commissaire bourru et borné dans la longue tradition des commissaires bourrus et bornés. Le voilà contraint de braver froid et train-train de banlieue quotidien pour échapper au sbire Sharkey. Qu’importe le flocon pourvu qu’on ait l’ivresse ! Dans cette partie d’échec très très ferroviaire, le cap'tain swing et Blake le roque ! Sans billet ni carte orange, mais pour le plus grand soulagement du monde occidental et des weekends barbecue dans le jardin avec les merguez et l’harissa.
Quant à savoir si après la pluie viendra le beau temps, il vous faudra terminer l’album comme il se doit.
10 ans plus tard, Ronnie Bird chantera SOS mesdemoiselles, mais ça, c’est bien sûr une autre histoire.
Je viens de le relire en juin 2023.
Je le relis régulièrement depuis au moins 40 ans.
C'est effectivement un inclassable parmi les Blake et Mortimer "historiques", très marqué "SF"
Mais quelle imagination ! quels décors ! quels costumes ! quelle action tout simplement !
C'est vraiment un de mes albums préférés !!!
Très bonne série de science-fiction, documentée et assez sourcée pour faire croire à une possible réalité.
Bien sûr, elle s'enracine dans un contexte particulier : celui de la guerre froide. On retrouve ainsi un clivage Occident / "Empire jaune" très présent, qu'il nous est difficile de concevoir en 2022, tant le libre-échange et le mondialisme d'aujourd'hui diffèrent du 20ème siècle.
Pour autant, elle se lit avec passion et intérêt.
Moi-même, j'avais lu pour la première fois cette série quand je n'étais encore qu'un enfant - sans être sûr de trop comprendre ce dont il était question. Aujourd'hui je l'ai relue avec des yeux d'adulte, et un intérêt naturellement plus poussé.
J'ai particulièrement apprécié le soin apporté aux paysages, aux revirements de situation (présents à chaque fin de page) et aux recherches géographiques et scientifiques données par Edgar P. Jacobs. au travers de ses personnages.
On sent un travail de documentation qui bien que fictif reste fort appréciable, tant il se confond par moments avec la réalité.
L'album qui fait tache dans la série.
Il se rapproche d'un vieil album d'Edgar P. Jacobs: le rayon U (publié avant "Blake et Mortimer") et a donc forcément un côté recyclage.
C'est kitsch et l'histoire reste faible car terriblement faible.
Exactement le genre d'aventures qui me passionnent énormément; une ambiance de "fin du monde", une impression de grande catastrophe à venir, due à la "science"... Jacobs devait être visionnaire car ce qu'il rapporte dans cette aventure démontre bien que l'homme est parfaitement capable de détruire le climat et par là même l'Humanité tout entière. C'est ce qui est en train de se passer avec le dérèglement mondial du climat: calottes polaires et glaciers qui reculent et fondent, augmentation du nombre de tornades, cyclones, canicules, apparition ou réapparition de virus connus ou inconnus...
L'AFFAIRE DU COLLIER est un bon album, mais il manque un soupçon de panache pour le faire passer dans la catégorie des très grands, celle de LA MARQUE JAUNE, LE MYSTERE DE LA GRANDE PYRAMIDE et autre SOS METEORES.
L'absence totale de fantastique nuit peut-être à l'histoire, qui paraît plus anodine et moins déterminante que celles des précédents épisodes. Surtout, l'objectif d'Olrik est cette fois-ci de s'emparer d'un bijou célèbre. Après avoir voulu dominer le monde dans le SECRET DE L'ESPADON ou être à la tête d'un vaste réseau d'espionnage dans SOS METEORES, réduire ici Olrik à un simple voleur de bijou est à mon sens décevant et n'est pas vraiment dans l'esprit que Jacobs a voulu donner à ce personnage.
Malgré ce côté un peu "anodin", L'AFFAIRE DU COLLIER est un album très agréable à lire, avec une histoire extrêmement bien construite dans un cadre - celui des catacombes de Paris - particulièrement oppressant.
Je possède un exemplaire de cet album en tout point semblable a celui appelé "10b", mais avec une date de dépôt légal = Septembre 1989 (au lieu de 04/1982 de la 10b). Son ajout dans la BEL m'est apparemment refusé et je suis donc obligé de prendre la ref BDL du 10b savoir 7651. Si le nombre d'éditions est comme il semble plus important qu'il le semble; il est dommage que mon album ne soit pas pris en compte: Il ne s'agit pas d'un faux !!
L'AFFAIRE DU COLLIER est un bon album, mais il manque un soupçon de panache pour le faire passer dans la catégorie des très grands, celle de LA MARQUE JAUNE, LE MYSTERE DE LA GRANDE PYRAMIDE et autre SOS METEORES.
L'absence totale de fantastique nuit peut-être à l'histoire, qui paraît plus anodine et moins déterminante que celles des précédents épisodes. Surtout, l'objectif d'Olrik est cette fois-ci de s'emparer d'un bijou célèbre. Après avoir voulu dominer le monde dans le SECRET DE L'ESPADON ou être à la tête d'un vaste réseau d'espionnage dans SOS METEORES, réduire ici Olrik à un simple voleur de bijou est à mon sens décevant et n'est pas vraiment dans l'esprit que Jacobs a voulu donner à ce personnage.
Malgré ce côté un peu "anodin", L'AFFAIRE DU COLLIER est un album très agréable à lire, avec une histoire extrêmement bien construite dans un cadre - celui des catacombes de Paris - particulièrement oppressant.
Sans conteste, LE PIEGE DIABOLIQUE est l'album le plus étrange de la série. C'est un album vraiment à part dans l'univers de Blake&Mortimer.
Déjà, c'est le seul où Olrik n'apparaît pas, le méchant principal étant ici incarné par le professeur Miloch (cf. SOS METEORES). De plus, Blake est très peu présent, ce qui fait que cet album est surtout accès sur Mortimer, véritable héros de cet épisode.
Et puis c'est un album entièrement axé sur la science-fiction. Pas d'enquête policière, pas d'action dans un univers réel.
Pour toutes ces raisons, j'ai toujours eu du mal à accrocher sur LE PIEGE DIABOLIQUE, même si l'album en soit n'est pas si mal que ça : le voyage temporel est amusant et les enchaînements sont très réussis. Et puis les dessins de Jacobs, plus réalistes que jamais, sont un vrai régal.
Reste une impression étrange : LE PIEGE DIABOLIQE est une bonne BD de SF, mais est-ce vraiment un Blake&Mortimer ?
S.O.S. METEORES est, à n'en point douter, l'un meilleurs épisodes de la série. L'histoire est captivante du début à la fin,, avec une bonne dose de mystère, et un brin de fantastique juste ce qu'il faut pour faire passer S.O.S. METEORES dans une autre dimension : celle des albums-cultes.
Le scénario est parfaitement construit, et il réussit le tour de force de mettre en scène tour à tour Blake et Mortimer, avec une importance égale, sans que l'un ni l'autre ne se rencontre tout au long de l'album, si ce n'est à la dernière page !
Qui plus est, l'ambiance de ce Paris pris dans les intempéries hivernales, entre orages et chutes de neiges, est superbement bien rendue.
Certains passages auront marqué la série (et l'imaginaire du lecteur !), comme la balade nocturne de Mortimer sous la neige au château du Troussalet ou encore cette incroyable poursuite entre Blake et Sharkey qui s'étale sur 8 pages entières !
Un album qu'on ne se lasse pas de relire.
L'ENIGME DE L'ATLANTIDE n'est pas - loin de là - le meilleur album de la série.
Si le début de l'intrigue est captivant et donne envie de poursuivre la lecture, hélas à partir du moment où Blake et Mortimer découvrent l'Atlantide l'histoire devient vite ennuyeuse. Jacobs a eu beau essayé de me faire croire que l'Atlantide avait survécu et que les Atlantes étaient toujours vivants, cela m'a paru trop gros pour être crédible et du coup je n'ai jamais réussi à rentrer dans le récit. Qui plus est, les thèmes du complot et de la trahison sont terriblement classiques; sur ce coup-là l'auteur ne fait pas preuve de beaucoup d'originalité.
Restent les dessins de Jacobs, toujours aussi minutieux, qui sont finalement le point fort de l'album.
L'ENIGME DE L'ATLANTIDE est peut-être l'un des rares Blake&Mortimer à être dispensables.
LA MARQUE JAUNE est le premier album de la série que j'ai lu, et c'est incontestablement le meilleur.
Une ambiance à vous glacer le sang, un suspens haletant, des décors sublimes (ah ! ces rues de Londres plongées dans un froid brouillard nocturne ... même blottis sous une couette, on frissonne de froid à la place des personnages rien qu'en les contemplant !), des personnages charismatiques (de Septimus - fantastique - à la Marque Jaune lui-même - terrifiant et mystérieux), un scénario en béton ... cette troisième aventure de Blake&Mortimer est tout simplement l'un des plus grands mythes de la BD.
Heureux celui qui lira LA MARQUE JAUNE pour la première fois ...
Le second volet du MYSTERE DE LA GRANDE PYRAMIDE est aussi exceptionnel que le premier, et ce pour les mêmes raisons.
Le suspens va crescendo tout au long de l'album et le final se déroule en apothéose, avec cette progression haletante dans la grande pyramide puis la découverte de la chambre d'Horous. Le personnage du cheik est grandiose et l'intervention du surnaturel dans un récit jusque-là basé sur un univers réel est amenée de façon magistrale.
LE MYSTERE DE LA GRANDE PYRAMIDE aura incontestablement marqué l'imaginaire de tous les lecteurs de la série Blake&Mortimer, et même, osons l'écrire, l'histoire de la BD toute entière !
L'Egypte et sa mythologie m'ont toujours fasciné; aussi ne suis-je pas très objectif en notant cet album.
Mais je ne suis pas le seul à ne penser que du bien de cet épisode, car pour beaucoup, LE MYSTERE DE LA GRANDE PYRAMIDE est le plus grand chef d'oeuvre de Jacobs. Il est vrai qu'en plus d'une histoire riche et parfaitement construite, à l'intrigue très bien ficelée avec rebondissements inattentus et personnages d'envergure, il flotte dans cet album un parfum particulier, une atmosphère envoûtante, dûe en grande partie aux décors oniriques qui servent de cadre à cette aventure. Que ce soit dans les ruelles du Caire, sur le plateau de Gizeh ou dans les salles du musée d'archéologie, Jacobs a parfaitement su retranscrire l'esprit de l'Egypte, pour le plus grand bonheur des lecteurs.
Une BD exceptionnelle, où le mot Aventure prend tout son sens;
Du grand art !
Une grosse nullité qui n'a rien à voir avec l'histoire, l'auteur ou les héros, mais à cause de la qualité pitoyable de l'impression, des images floues "gonflées" d'album plus petits et des encres qu'il suffit de frotter du doigt pour qu'elles s'éffacent !
Trés bon tome de la série.
Toujours une atmosphère trés particulière, ce qui nous fait à chaque fois rentrer dans l'univers B&M. L'intrigue est bien ficellée et je crois que ce tome, bien que n'ayant rien d'exceptionnel à proprement parler, représente un parfait exemple d'une aventure bien structurée.
Je conseille à tous les amateurs du genre.
Ce qui est sans doute le chef d'oeuvre de Jacobs méritait cet écrin unique. Les deux tomes sont enfin réunis en un seul et c'est quelque chose.
Pour ceux qui se posent la question de la cheville entre les deux tomes qu'ils sachent qu'ils ne loupent qu'un petit texte (3 mois plus tard) où l'on indique que Mortimer est invité chez le Dr Grossgrabenstein. Il n'y a qu'une seule vignette : Philip Mortimer est au volant d'une voiture dans les rues du Caire (dans le vieux quartier Mouski est-il même précisé).
Bref, on ne loupe pas grand chose de l'histoire sinon le plaisir de posséder un superbe album.
Ce dernier album signé Jacobs est en fait une déception. Si les dessins sont toujours léchés, si l'histoire se veut mystérieuse à souhaits, la mayonnaise ne prend pas. Il ne s'agit certes pas d'un mauvais album mais comparativement aux autres il semble bien pauvre.
Rappelons qu'il est resté pendant des années "sans suite" même si celle-ci avait déjà été écrite par Jacobs.
Blake et Mortimer reviennent à Paris, toujours pour donner un coup de main à Pradier.
Cette fois-ci, nos amis sont sur la piste du fameux collier de Marie-Antoinette.
Le Paris de Jacobs est encore une fois une merveille, sa rive gauche est notamment une splendeur, quant aux catacombes qui sont le cadre essentiel du récit, elles sont purement et simplement magnifique.
Seule l'histoire paraît assez anodine par rapport à ses devancières.
Le style du dessin a changé, Jacons donne de plus en plus dans le réaliste, mais nous ne sommes plus dans le style qui sera repris par ses successeurs.
Là encore cette histoire de voyage dans le temps est une totale réussite.
Elle se définit d'ailleurs comme une fable (cf la "morale" finale).
Quant au chateau de la Roche-Guyon on peut désormais le visiter. Il y a d'ailleurs dans les sous sols un hommage à cette aventure, lequel hommage n'est évidemment pas à la hauteur de cet album.
Le Paris des années 60 noyé sous la pluie et la neige. Un spectacle dantesque et envoûtant. On se souviendra longtemps de cette ligne de Sceaux croquée par Jacobs et plus vrai que nature.
On appréciera encore plus ces paysages de Buc et de Troussalet qui, il y a 20 ans encore, étaient conformes à ce qu'on pouvait voir dans l'album.
Un royal chef d'oeuvre !
Quand Jacobs s'attaque au mythe de l'Atlantide cela donne un nouveau chef d'oeuvre mâtiné de civilisation grecque et pré-colombienne.
On se souviendra longtemps de ces cavernes monstrueuses dans les Açores et du raffinement de la civilisation atlante, de la sagesse du Basileus et de la fourberie de Magon.
Un classique de chez classique !
Une belle enquête policière dans un Londres sublimé par le crayon de Jacobs.
On en redemande !
Quant à la couverture, c'est devenu un tel symbole qu'elle a été depuis reprise en hommage par tant et tant qu'on ne sait plus compter (dont entre autres par "Le Chat" et "Eddy Mitchell").
Pour mieux comprendre la puissance de cette histoire, j'invite les curieux à se procurer la version "disque" qui a depuis été reprise en CD. Ils découvriront alors une histoire qui est bigrement passionnante. Or l'on sait qu'il est plus difficile de capter une attention soutenue par la voix que par l'image.
Comme dans les deux cas, il s'agit exactement de la même histoire, c'est bien la preuve que Jacobs a su tisser une intrigue de premier ordre.
CQFD.
Par quelque bout qu'on prenne cet album, histoire, contexte historique, dessins, rebondissements, nous sommes au top.
Si ce n'est pas alors la définition du chef d'oeuvre, qu'est-ce ?
L'histoire est d'une force peu commune, le dessin l'est tout autant. On pourrait presque dire que c'est le meilleur cycle de la série, si les aventures de Blake et Mortimer ne comportaient pas d'autres incontestables chefs d'oeuvre.
On retrouve le style de dessin de Jacobs, celui qui perdurera jusqu'à SOS Météores et que garderont ses successeurs.
L'histoire est également plus conforme à ce que l'on apprécie chez Jacobs.
Au total ce Secret de l'Espadon reste quand même une oeuvre un peu à part dans l'univers de Blake et Mortimer.
Réédité tardivement par le Lombard, cet album ne pouvait que surprendre son lectorat d'alors.
1/ Tout commençait par la "fin du monde" alors que les albums suivants qui étaient déjà disponibles depuis longtemps ne mentionnait en rien cette 3ème guerre mondiale.
2/ le dessin n'était en rien celui auquel nous étions habitués chez Jacobs.
Du coup une grosse, très grosse déception.
Je crois que la note que j'ai mis reflète assez bien mon état d'esprit aprés l'avoir lu.
Un chef d'oeuvre tout simplement.
L'instrigue et l'atmosphère sont trés travaillées, et c'est un plaisir de lire une BD aussi... parfaite.
Evidemment je conseille à tous, amateur ou non du genre.
Dernier volume complet écrit par Jacobs, cette aventure reprend des trames présentes dans les albums précédents : la présence récurrente d’Olrik, cette fois “homme de main” d’une organisation qui le dépasse mais dont il restera la seule partie visible (le commandant auquel il s’adresse au début reste invisible) ; le détournement de Mortimer dans une affaire qui le dépasse, avec ses multiples poursuites et tentatives d’assassinat ; l’appel à un Blake invisible dans la première partie de l’histoire mais qui va se révéler déterminant pour la suite (cela rappelle un peu la Pyramide), les inventions et l’avant-garde technologique comme prétexte à l’histoire (à moins que l’histoire ne soit que le prétexte à la présentation de ces visions) avec en filigrane l’idée des conséquences positives ou funestes pour l’humanité que ces inventions peuvent avoir, etc. La base est donc une histoire de savants, classe à laquelle appartient Mortimer, dont les inventions extraordinaires sont l’objet d’une récupération par une puissance invisible et secrète dont le dessein ultime est de modifier l’ordre planétaire et millénaire. Derrière ses grandiloquences habituelles, Jacobs parvient à dresser une atmosphère tendue, à couper au couteau, et construire un récit qui se tient et un suspens efficace.
Je dois avouer avoir été deçu par cet album.
Rien de bien palpitant, une intrigue simpliste et longuette, à eviter
La marque jaune est pour beaucoup le meilleur Blake et Mortimer réalisé par E.P Jacobs. Grâce notamment à l'ambiance, l'atmosphère pluvieuse d'un hiver londonien se dégageant tout le long de l'album est hyper réaliste, et les décors (bâtiments, voitures...) qui nous aident à nous plonger dans l'histoire. L'enquête de Blake et Mortimer sur l'enlèvement de personnalités scientifiques londoniennes nous tient en haleine sur plus de 60 pages.
C'est le B&M indispensable!
Très bon scénario, basé sur un fond historique. Cela fait du bien de lire un Blake et Mortimer de temps en temps, par contre pour lire toute la série d'un coup il faut se lever tôt car une BD de Blake et Mortimer ne se lit pas en 5 minutes et quand on en lit plus de 2 de suite cela commence à fatiguer. A lire absolument donc, mais à petite dose!
Ah... sans doute l'histoire de BD la plus complète - et une des plus complexes - concernant l'Egypte... Véritable mythe de la bande dessinée, ce "Mystère de la Grande Pyramide" débute lorsque que l'égyptologue Ahmed Rassim Bey invite Mortimer à venir en Egypte. En effet, Ahmed aurait fait une découverte extraordinaire, en retrouvant un papyrus signé de Manéthon, le fameux historien dont les écrits auraient été perdus suite à l'incendie de la bibliothèque d'Alexandrie...
Bon, l'histoire serait bien trop longue à raconter ici donc on va passer à la critique !!! Ces deux BD sont dotée d'un scénario très recherché sur le plan scientifique et historique, avec de grandes énigmes, des très nombreux personnages toujours déroutants (enfin certains), du suspens, de l'action... Au niveau dessins, ça assure vraiment bien aussi !
Pour moi le meilleur B&M, un album que je ne me lasse pas de relire.
Jacobs est au summum tant au niveau du graphisme, de la créativité (refaire vivre le mythe de Platon), et du suspense.
On est bien loin ici d'une Atlantide édulcorée à la Disney.
Black et Mortimer découvrent donc l'atlantide, et doivent déjouer un complot qui ménace de la faire disparaître une seconde fois.
On retrouve bien sur Olrik qui lui aussi se retrouve entrainné bien malgré lui dans cette aventure. Bien entendu il s'adapte très vite pour rallier la cause des comploteurs...
Autre grand album de Jacobs, SOS Météores présente quelques particularités qui en font un album un peu à part dans sa production.
D'abord il ne se passe pas dans une contrée exotique mais dans la grande banlieue parisienne et donc est plus facilement identifiable pour le lecteur.
Ensuite l'histoire passionnante trouve son point culminant lors de la recherche d'un endroit précis par Mortimer et là, Jacobs a fait très fort en se basant sur des cartes réelles et en allant repérer les lieux sur place, au point qu'aujourd'hui encore, tout lecteur rêve de refaire cet itinéraire (voir à ce sujet le superbe site existant). C'est je pense une des raisons du succès de cette histoire.
Le mélange enquête policière-fantastique, qui a fait la marque de fabrique de Jacobs, est ici en plein centre de l'histoire, les scènes finales sont spectaculaires en contrepartie du milieu de l'album plutôt "touristique" et les personnages secondaires bien exploités et ce dans les deux camps.
Pour moi un des albums les plus intéressants de la série...
Peut-être un des albums les plus marquants de l'histoire de la BD, en tout cas il a laissé des traces dans la mémoire des lecteurs de l'époque.
Sa construction, son ambiance, ses personnages sans oublier le petit côté fantastique propre à Jacobs en font un must incontournable.
Si vous ne devez en lire qu'un...