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Il y a deux options critiques à la fin de la trilogie:
1- On reste médusé par l'ineptie finale, incrédule par tant d'intrigues non clôturées (jusqu'à la principale). Alors on file sur BDgest vérifier que la série n'est pas abandonnée. Et elle ne l'est pas. Alors on peste contre un auteur qui ne connaît pas son job à raconter des histoires. On lui colle quelques noms d'oiseaux au passage et puis on furète sur les réseaux pour connaitre l'avis d'autres et on reste ébaubie par tant de louanges. Et alors on passe ( peut être) à la seconde étape.
2- On réfléchit. Oui les 12 signes zodiacaux ont été poser dans chaque chapitre possédant une couleur spécifique. Oui Roosevelt nous offre un jeu de piste réflexif jusqu'à l'incompréhension. L'horloge est le symbole d'une vie. Une vie non rêvée. Le troisième tome narre la fin de vie. L'ïle. Avalon que nos héros rejoignent par la représentation des 3 formes de vie humaine, par le même ange en 3 anagrammes. Clôture-t-on les histoires lorsque la vie se tarit? Qu'est ce qui est le plus important la quête du Graal ou le Graal? Ce même Graal que personne jamais n'atteint durant une vie entière. Une fin de vie ou la résignation est la dernière énergie.
Les premiers chapitres narraient l'enfance dans cette dictature parentale ou la bienveillance est fait de couleurs et de lumière, sans savoir ni réflexion. Puis les chapitres suivant narrent la violence des émotions de l'adolescence et des chemins à prendre bon ou mauvais. Enfin la vie d'homme et les conséquences de ses actes et enfin la fin de vie, résiliente. Une vie qui se clôture sans rien clôturer.
Il y a donc deux choix possibles.:
1- Roosevelt est une feignasse. Sa trilogie est de la masturbation intellectuelle. Il est pas foutu de tenir ses trames et s'est pété les dents en se foutant de notre gueule.
2- Roosevelt est un génie. Sa trilogie est immersive, détonante d'ésotérisme avec une multiplicité de pistes afin que la réflexion du lecteur soit totale. Son jeu de piste, certes complexes, apporte des éléments majeurs à la pensée philosophique. Si Roosevelt les sème, il n'aide pas à l'arrosage et encore moins à la récolte. Tout est le fruit du travail du lecteur.
Au vue de ma note attribuée, vous savez quel est mon option. A vous maintenant de choisir après la lecture de cette trilogie qui détone littéralement dans l'œuvre de l'auteur.
4 nouveaux chapitres, 4 nouvelles heures. 4 nouveaux signes zodiacaux.
Dans le 5ème chapitre ( le lion), ce sont les préparatifs du voyage qui œuvre. Et les personnages retirent tout le savoir d'un coquillage pour en faire un véhicule afin de leurs permettre de voyage vers l'ouest. Là ou se trouve les réponses.
Dans le 6ème chapitre ( la vierge), ils échouent contre un mur immense et sont recueillis dans le verbiage et la connaissance saturée de présomption. Hélas, ces chants du savoir imbue causent la séparation. Et la nudité innocente de Vi se transforme elle aussi en prétention de marquise.
Dans le 7ème chapitre ( Balance), c'est les promesses qui seront non tenues, les cadeaux merveilleux qui ne dureront pas. D'ailleurs, c'est l'automne et les couleurs changent. Nos héros font semblant de trouver cela beau.
Dans le 8ème chapitre (le scorpion), c'est le retour à la réalité et la violence. La mort et la désillusion immédiate.
Roosevelt narre son propos aux travers de ses tableaux peints avant la rédaction de cette trilogie qui a l'apparence de la beauté mais qui s'enfonce petit à petit dans la désincarnation du mythe du savoir, dans la destruction du corps car ils ne sont plus en harmonie avec les émotions primaires.
La narration reste certes classique et le dessin, un brin naïf et peu détaillé, ne sert que le propos. Certes le cadrage est également très conforme aux cases des tintinophiles. Rien par là ne pousse à l'œuvre ambitieuse. Mais le montée crescendo vers le néant, vers la face viscéralement horrible de l'homme se ressent au fur et à mesure. Et il apparaît au tout dernier chapitre de ce tome dans la violence d'une exécution d'une jeune fille prisonnière (et qui le souhaite tant sa vie est décharnée) et dans l'avenir en cliffhanger de Vi.
on croit l'œuvre naïve. Il n'en est rien. Roosevelt sait gérer son propos, à sa manière indiscutablement différente et unique dans le 9ème art.
L'œuvre de Roosevelt est si atypique, L'univers de Juan Alberto plus encore. La trilogie de l'horloge est le premier caillou dans l'univers du Canard, double de l'auteur. Nous attendons le 4ème tome de Juanalberto, maitre de l'univers. Ici, on retrouve également Ian et Vi, qui seront les personnages principaux de "CE" , œuvres testamentaire de Roosevelt selon ses propres dires et ou apparait Juanalberto en personnage secondaire. On les reverra tous trois dans "la table de vénus" et "Juanalberto dessinateur".
Bref, ici apparaissent les personnages principaux, égéries et véritables doubles de l'auteur. D'ailleurs ( et est-ce une prémonition?) Roosevelt donne au visage du peintre aveugle le sien et se tue ( par meurtre ou suicide) dès le premier chapitre.
12 chapitres feront la charpente de la trilogie. les 4 premiers font le premier tome. 12 chapitres,, 12 signes du zodiaque, 12 heures dans une journée. Bélier, (le fauteuil), Taureau (les vases), gémeaux ( les orateurs), cancer ( la cueillette et le repas). 12 anges qui sont les acronymes (ou quasi) du même et unique ange.
Dans ce premier tome, il n'y a pas de dictature et on en parle. Ian, Vi et Juanalberto y vivent en plein dedans mais il y fait bon vivre. L'écriture, les dessins prohibés mais la vie est douce dans le monde des coquillages volants. Il y a les fêtes autour de la dernière œuvre du peintre (Roosevelt donc). Et il y a de la joie dans cette rareté. Il fait chaud, il fait doux. il fait bon vivre. Heureux les simples d'esprit.
Ce premier tome apporte une paisibilité tendre dans un monde merveilleux. Les dessins sont beaux et les personnages surannés et heureux. A part le premier tome, noir et déstructuré, les 3 autres chapitres ne sont qu'harmonie. Après la naissance ( Dans un endroit sombre, aveugle ou l'on n'entend que du verbiage incompréhensible) les 3 premiers temps de la vie sont colorés et joyeux ( l'enfance) ou les coquillages volent , ou le danger n'existe pas. Il y a dans ce premier tome, la sensation d'un agréable lecture et d'une construction d'univers mature.
Mais les tableaux qui ornent chaque chapitre sont, eux, d'une grande violence à la Dali ou dans l'univers du surréalisme. Mais Ian est en colère. On ne sait pourquoi alors que le peintre a parlé à nos trois protagonistes par le biais d'un rêve. Il faut partir à l'ouest. Pour trouver des réponses alors qu'ici personne ne s'en pose…
Vous l'aurez compris, rien chez Roosevelt n'est du déjà vu. Et la lecture se doit d'être intelligente car cela nous semble plutôt naïf et mal géré. Il n'en est rien . Roosevelt ne veut juste pas suivre les structures narratives communes.
J'ai failli arrêter ma lecture après le chapitre 1 tant j'avais une indigestion d'un charabia réellement pompeux. Puis, on fait la connaissance d'un personnage genre Donald Duck dans un paysage rappelant les toiles du grand peintre Dali où des coquillages flottent dans les airs. J'ai crû halluciner complètement !
Cependant, petit à petit, il s'est passé quelque chose au travers de cette lecture qui est comme une sorte de voyage initiatique dans un monde qui a perdu la connaissance de l'écriture. On a vite envie de percer le mystère de cette civilisation du futur baignée dans l'ignorance.
Je regrette également l'utilisation d'un dessin trop naïf pour ce type d'histoire très intéressante avec une grande dose de philosophie. Je conseille cependant vivement la lecture de ce qui peut être qualifié comme une oeuvre avant-gardiste ou du moins d'un type nouveau.
ceci est un avis sur la serie complete, pas seulement sur le tome 1
l'Horloge navigue entre plusieurs styles. ceux qui recherchent une histoire qui les fait rêver, voyager, qui les transporte en d'autres termes, ceux la y trouveront leur compte. ceux qui cherchent des personnages subtils, attachants, non manichéens et complexes seront ravis. les amateurs de bd qui ne prennent pas le lecteur pour un imbécile liront et reliront cette série.
l'horloge ne se dévoile pas a la première lecture, tout juste commence-t-on a creuser superficiellement, a accumuler des indices ténus qui nous aideront a comprendre cette histoire a tiroirs, composée de 12 chapitres. 12 chapitres pour 12 tableaux. 12 tableaux qui n'en font qu'un, l'Horloge, composée d'un cercle renfermant tout ce qui compose le cycle de la vie, le nécessaire a l'acquisition de la Connaissance, celle qu'Eve obtint grâce a la pomme du jardin d'Eden. d'ailleurs la religion est très importante, se faisant tailler un costard tout en n'étant pas reniée, tout du moins à mon sens.
Roosevelt ne nous impose pas sa vision des choses, il nous laisse le loisir, a travers son univers faits de lumière champêtre côtoyant l'obscurité urbaine, fait de personnages simples (mais pas simplistes) et naïfs se colletant a la perversion et a l'hypocrisie d'hommes et de femmes sans scrupules, il nous laisse le loisir donc de trouver nous même notre chemin dans le foisonnement de symboles que renferme ce livre, et d'y découvrir notre vérité. mais une chose est sure: la vie est un cercle, un éternel recommencement, une initiation perpétuelle, et Roosevelt signe là une oeuvre obsédante, qui me (pour)suivra longtemps.