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Une BD, le Japon, les vins de Bourgogne et du Bordelais mis à l’honneur, que pouvais-je espérer de plus ? Tout ce que j'aime se trouvait réuni en une série de 44 tomes dans ce manga japonais.
Les descriptions des vins sont tellement imagées, tellement bien faites, quelle imagination de la part des auteurs pour décrire ces nectars savamment choisis.
Une quête sur le vin, avec un héros qui a un don pour le goût, mais aucune théorie et un anti-héros qui a l’expérience, la pratique et sait tout sur les vins. Chacun, par son instinct et sa sensibilité, va devoir découvrir les douze apôtres du vin. J’ai vraiment adoré cette quête principale qui s'enchevêtre avec d'autres petites histoires sur la famille, les amours perdus, le business ou encore l'amitié. Vraiment super.
Les dessins sont quant à eux magnifiques. Quel don pour mettre en valeur les scènes de décantation, les angles de vues sur les bouteilles, mais surtout, l'illustration de la description des vins est juste incroyable. J'aime beaucoup aussi le style, en réduisant la taille des personnages à leur plus simple expression, faisant mettre en valeur un sentiment fort.
Excellente BD.
Avis sur la série (aussi!)
Décidément j'aime le vin et me croyais bon public, mais à consommer avec une extrême modération.
L'aspect pédagogique est plutôt intéressant, par contre le scénario improbable, les rebondissements saugrenus, les personnages avec des cervelles et des réactions dignes de poissons rouges (et c'est peut être faire affront aux poissons rouges, qu'ils me pardonnent).
Bref tout cela c'était trop, j'ai peiné dès le 1er épisode et abandonné au 3ème.
Avis portant sur la série:
Incroyable ce manga japonais, qui s'empare de l'œnologie comme thème principal pour nous faire découvrir les saveurs des plus prestigieux vins du monde qui sont français : Bordeaux et Bourgogne en tête. Il y a un véritable travail de recherche de la part des deux auteurs, Tadashi Agi et Shu Okimoto, puisqu'on nous livre également dans le glossaire de précieux renseignements sur les appellations des vins et sur les meilleures récoltes. Il paraît que grâce à ce manga qui connait un véritable succès en Asie, les Sud-Coréens se bousculeraient dans les bars à vins !
Cependant, ce manga va plus loin qu'un cours sur la production vinicole ainsi que les millésimes en nous proposant une histoire de rivalité familiale assez passionnante. Le héros commence son parcours en étant dégoûté par le vin car son père l'a initié d'une façon peu orthodoxe depuis son plus jeune âge, ce qui a fini par le rebuter. Néanmoins, à la mort de son père, il est obligé de gagner un concours de dégustation pour conserver son héritage. Bref, un véritable défi pour celui qui éprouve une aversion pour le vin !
On va donc suivre la progression de ce jeune homme dans le milieu vinicole qui devra faire ses preuves pour devenir à son tour un expert en œnologie. Au travers de cet affrontement, le scénario conduit le lecteur dans une découverte de l’univers du vin, son langage, ses particularités, ses traditions. On s'intéresse également au parcours des différents personnages au cours de leur existence. Sous des apparences parfois anodines et rigolotes, cette bd recèle d'une très grande profondeur d'âme.
A l'efficacité du scénario s'ajoute un dessin réaliste et soigné comme il se doit. On tombe vite sous le charme. C'est vrai que les auteurs ont réussi à nous faire partager leur passion. Sitôt le premier tome lu, on n'a qu'une envie : déboucher une bouteille d'un grand cru, le servir dans une carafe à décanter et l'apprécier. "Les Gouttes de Dieu" sont à consommer sans modération !
Les tomes se succèdent et le plaisir est toujours présent grâce à sa remarquable construction notamment dans l'évolution psychologique des personnages. C'est une série qu'on n'a pas envie de ranger dans sa cave ! Et puis, grosse surprise : cette série a été nominée pour la catégorie "essentiel" au festival d'Angoulême 2009. Cela traduit un signal fort alors qu'on connaît l'aversion du festival pour la norme manga.
La série dépasse d'ailleurs en France les 400.000 exemplaires vendus. Elle fait des nouveaux adeptes chaque mois grâce à une certaine renommée. Le milieu de l'œnologie l'a reconnue comme un des meilleurs ouvrages qui n'a rien à envier avec des livres purement techniques. Il y a quelque chose de magique avec un pareil titre qui va au delà d'un public traditionnel de connaisseurs. Il est vrai que je possède moi-même l'intégralité des tomes. Je suis quand même content que cela va s'arrêter avec le tome 44. Je n'aime pas trop les mangas longs. Mais bon, j'ai fais une exception afin de découvrir le monde fascinant des vins.
Note Dessin: 4.25/5 - Note Scénario: 4.25/5 - Note Globale: 4.25/5
Album de transition, en attendant le huitième apôtre, avec la fin des aventures médocaines et un défi pour les bières Taiyo. La première partie est bien sûr plus intéressante car elle nous plonge au cœur de la relation inter-générationnelle entre Shizuku et son père. Un manga original et de grande qualité.
Shizuku Kanzaki part à Bordeaux sur les traces de son père pour découvrir la genèse de sa passion. Il court son propre marathon du Médoc et découvre les incontournables de la rive gauche. Beaucoup de vins dégustés dans ce 24e opus, où les descriptions oniriques de Shizuku se mêlent à nos souvenirs. Un album à la fois invraisemblable et exceptionnel.
La résolution du septième apôtre est au programme du 23e tome des Gouttes de Dieu. Après un volume centré sur Issei Tomine et les vins californiens, nous suivons Shizuku Kanzaki et Miyabi Shinohara en Australie. La relation père-fils est toujours au centre des dégustations et des interrogations de Shizuku. Un manga toujours aussi intéressant.
Vingt-deuxième tome et lecture du septième apôtre, qui semble issu des vins du nouveau monde. Issei Tomine se concentre sur les Etats-Unis et la Napa valley tandis que Shizuku mise sur l'Australie. Toujours beaucoup de bouteilles mythiques pour une saga désaltérante !
Direction la rive droite de Bordeaux pour sauver le chef Kawarage. Au programme, Saint-Emilion, Pomerol et quelques appellations moins connues. Un 21e tome marqué par la quasi absence d'Issei Tomine. Un album de transition en attendant le 7e apôtre. Reste le plaisir de la lecture et une furieuse envie de déguster un verre !
La poésie, l'espace, la solitude au centre du vingtième tome des Gouttes de dieu, principalement consacré à la résolution du sixième apôtre. En fin de volume, un défi interne au département vin pour sauver la place du chef Kawarage. Un album qui permet d'en savoir un peu plus sur Issei Tomine via les relations avec sa mère. Au programme des dégustations, surtout des vins italiens.
Au programme du dix-neuvième tome, le Food and Wine où comment attirer les clients en misant sur les cinq sens et la lecture du sixième apôtre, plus mystérieux que jamais. Un album de transition qui évoque surtout les vins italiens.
Dix-huitième tome et découverte du cinquième apôtre. Après la cuisine coréenne, Shizuku s'attaque au difficile mariage entre la cuisine chinoise et le vin. Après un début sous haute tension, la pression descend avec des histoires plus simples. Mais le plaisir est toujours là !
Un des meilleurs tomes de la série, la quête du cinquième apôtre a pour objet la montagne et le dépassement de soi. Shiziku et Tomine se sentent obligés de prendre tous les risques et d'escalader le mont Cervin dans les Alpes suisses. L'intrigue tient en haleine jusqu'au bout et les dessins sont magnifiques.
Au programme de seizième tome, l'alliance momentanée d'Issei et Shizuku pour identifier les vins d'une cave et la recherche du cinquième apôtre avec la montagne en toile de fond. Toujours beaucoup de plaisir à lire ce manga avec ou sans Pape-Clément !
Au programme du quinzième tome des Gouttes de Dieu, la résolution du quatrième apôtre sur le premier amour et une énigme policière autour d'un vol de bouteilles où Shizuku et Tomine s'allient pour découvrir le coupable. Toujours beaucoup de plaisir à lire ce manga entre un Cos d'Estournel 2003 et un Margaux 1900 !
(6/10: assez bien)
Voici un thème original, et un beau défi : comment faire découvrir le monde du vin, à travers le manga? Et en sus, pour le lectorat japonais!
Dans ce 1ier tome, on sent la difficulté à équilibrer l'histoire, pour qu'elle ne soit pas qu'un prétexte aux explications œnologiques. Après un démarrage assez long, c'est plutôt réussi! J’espère simplement que le personnage du méchant gagnera en épaisseur dans les prochains tomes.
Côté œnologique, les auteurs abordent les bases (arômes, cépages, etc), mais il y a aussi beaucoup de name-dropping à mon gout (Mont-Pérat, Mouton-Rothschild, Romanée-Conti, Henry Bayer, etc).
Enfin, le dessin sert bien le propos, simple et beau, rien à redire!
Un seule thème pour ce quatorzième tome qui tourne autour de la musique et du premier amour. Beaucoup de souvenirs et moins de dégustations mais toujours beaucoup de plaisir et de rêve dans la lecture de ce manga.
Treizième épisode. Fin de l'énigme du mariage impossible entre la cuisine coréenne trop épicée et le vin puis lecture du quatrième apôtre. Changement salutaire avec cette escale en Corée qui a permis de rencontrer de nouvelles têtes. Ce manga est un régal pour les amateurs de vins.
Petite pause après la découverte du troisième apôtre. La première partie du manga est centrée sur Issei Tomine et Loulan et la deuxième sur la cuisine sud-coréenne et son impossible mariage avec du vin. Un album de transition, agréable à lire.
La vallée du Rhône à l'honneur pour la difficile découverte du troisième apôtre. Un bel album sur la nostalgie, l'enfance et la vieillesse.
Dixième tome consacré à la recherche du troisième apôtre. Au programme, nostalgie et vieilles vignes. Un album sympathique mais qui manque de surprise.
Un album de transition entre le 2e et le 3e apôtre. Deux petits défis, une bouteille pour convaincre le nouveau stagiaire qui refuse de boire du vin et une autre pour convaincre un père obsédé par la pureté de race et le mono cépage. La 2e histoire est un peu tirée par les cheveux mais la lecture du manga est toujours agréable.
Au programme de ce huitième tome des Gouttes de dieu, une intrigue policière autour d'une bouteille de vin et d'une lettre de menace. Pendant ce temps Issei se perd dans le désert de Taklamakan. Au final, la clé du deuxième apôtre. Un excellent manga sur le monde du vin.
Septième tome des Goutes de Dieu, accès sur la nostalgie. Au programme, des Bordeaux capables de concurrencer les cinq premiers crus classés et l'énoncé de l'énigme du deuxième apôtre. Un manga toujours aussi prenant.
Sixième opus de la saga des Gouttes de Dieu. Petite pause après la découverte du premier apôtre et dégustation des cinq premiers crus classés de Bordeaux. Un tome de transition très agréable à lire.
Cinquième épisode de la saga des Gouttes de Dieu. Au programme la recherche du premier apôtre qui se confond avec un tableau peint par une jeune femme amnésique. Les dessins sont toujours superbes et mettent en valeur une vision fantasmée du vin. Excellent manga !
Fin du matche France-Italie et début de la recherche du premier apôtre. Les dessins sont magnifiques et ce manga donne envie de boire du vin et de lire la suite...
Troisième volume de la saga des Gouttes de Dieu. Au programme, des vins à marier avec un menu pour un restaurant et un match France-Italie. Un ton en dessous des deux premiers épisodes mais toujours beaucoup de plaisir à lire et une terrible envie de déguster !
Un duel entre deux génies du vin autour d'un héritage sous la forme d'une cave mythique. Un manga qui permet de découvrir le monde du vin de façon à la fois pédagogique mais aussi onirique. Difficile de ne pas boire un verre en lisant !
Shizuku Kanzaki doit affronter un frère adoptif et découvrir douze vins exceptionnels, les gouttes de dieu pour obtenir l'héritage de père. Un manga pour découvrir le monde du vin et en particulier les crus français. Les dessins sont très précis, l'intrigue prenante et le soucis pédagogique constant. Une vraie réussite !
Oh my god....
Que je bois du vin et que je suis transporté dans de jolies prairies ou montagnes où de gentils petits oiseaux qui gazouillent, ou alors j'entends de belles musiques... Mon dieu... après deux bouteilles, je veux bien, mais juste un verre...
J'ai abandonné après un tome...
Le dessin reste quant à lui très réussi, mais ne sauve pas ce "truc".
"Les Gouttes de Dieu" continuent leur parcours "en montagnes russes" : après le plaisir que nous avait donné un tome 15 original, ce 16ème volume constitue, il faut bien l'avouer, une assez grosse déception : d'abord, le pari posé en fin de tome précédent - identifier des vins ayant perdu leurs étiquettes - est bel et bien bâclé et ne débouche, curieusement, sur rien de concluant ! Ensuite, si l'on sourit un moment devant les relations amoureuses croisées qui semblent se lier entre les protagonistes, le "lancement" de l'énigme du cinquième apôtre oriente "les Gouttes de Dieu" de manière assez inattendue - et peu convaincante, pour le moment - vers l'alpinisme et le vertige des sommets. Bon, on veut bien, mais on a quand même l'impression que Tadashi Agi va chercher de plus en plus loin ses paraboles sur le pouvoir du vin… A suivre donc, dans le 17ème tome.
Après la conclusion de la recherche du 4ème apôtre, fort élégante d'ailleurs - à chacun sa perception de ce qu'est un "premier amour" -, ce quatorzième tome des "Gouttes de Dieu" se poursuit avec les désormais habituels épisodes qui permettent d'enseigner / expliquer certains aspects de la "culture du vin" de manière non didactique : nous avons droit cette fois à un chapitre sentimental qui reprend le thème du vin comme vecteur de messages et de sentiment au sein du couple, mais cette fois de manière tellement exagérée que ça en devient presque risible, puis à un excellent chapitre "policier" - une nouveauté pour ce manga - où il s'agit de débusquer un coupable sur la base de sa connaissance du vin, chapitre fort réussi. A noter aussi la conclusion très "humaniste", très japonaise en fait, qui fait du pardon et de la réparation la meilleur finalité possible de la découverte d'un criminel.
Un tome "standard" que ce 14ème du cru ! La recherche du 4ème apôtre se traduit par un double voyage sentimental dans le passé des deux frères ennemis, pour retrouver les sensations oubliées d'un premier amour : un peu cucul quand même, même si le registre décliné dans les deux cas est celui de la désillusion et de la dégradation des souvenirs et des sensations. D'un autre côté, les scénaristes nous refont le coup de l'antagonisme / la fusion des cultures japonaise et française, rien de nouveau donc, même si le travail proposé sur les plats de cette "fusion" est ma foi intéressant : on voit comment chacun peut interpréter à sa manière, en fonction de sa culture une même expérience gustative. Enfin, on soulignera le parallèle établi dans ce tome entre la discipline musicale et celle de l'oenologie, qui culmine dans la très belle scène de "libération" de l'orchestre de jazz de rues. A suivre...
Après le petit sommet de la série qu'avait constitué le Tome 12, ce treizième volume des "Gouttes de Dieu" marque - logiquement - le pas. Si l'on est - techniquement - heureux d'apprendre comment accompagner les plats les plus épicés (et je vais tester les propositions de Tadashi Agi, c'est certain !), l'épisode "coréen" manque singulièrement d'enjeux, alors qu'il y avait là le potentiel de faire monter la pression dramatique (la première rencontre - troublante - entre Shizuku et Loulan, l'attraction ressentie par Mi-Hee), au point qu'on se demande un peu pourquoi Agi n'ouvre pas plus la porte au mélodrame... Quant à la seconde partie de ce volume, il s'agit de la transition habituelle qui lance la recherche d'un nouvel apôtre, recherche qui sera cette fois consacrée au souvenir du "premier amour", associé par ailleurs à la musique, soit un thème passionnant qui laisse bien présager du tome 14.
Après le désenchantement des deux précédents volumes, ce 10ème tome du manga oenologique "les Gouttes de Dieu" nous rassérène un peu : comme quoi, la fratrie Agi devrait bel et bien se concentrer sur son intrigue principale, la recherche des 12 apôtres... On apprécie particulièrement le concept très ambitieux qui sera au coeur de la recherche du troisième apôtre, disons pour simplifier le lien entre un vin et un souvenir "chaleureux" dont il s'agit de matérialiser l'essence à travers les éléments qui constituent le "terroir" d'un vin (qu'est-ce qui fait qu'un vin peut donner une impression humaine et rassurante ?). Ceci dit, s'il est intellectuellement assez vertigineux de rechercher des indices dans le vieillissement des plans de vigne et leur impact sur le vin produit (un chapitre techniquement passionnant comme on en manquait depuis un certain temps), ou dans les odeurs rassurantes de pâtisseries au chocolat, j'ai quand même l'impression que la recherche de tels concepts risque de nous éloigner de plus en plus d'une construction crédible de l'enquête de nos oenologues japonais préférés. Agi frère et soeur, il faudrait quand même voir à ne pas trop tirer sur la corde de notre crédulité !
La recherche du 3eme apôtre est l'occasion de l'épisode le plus "extrême" sans doute à date des "Gouttes de Dieu", l'oenologie faisant ici plus que frôler le fantastique : le vin comme déclencheur de souvenirs perdus ou comme libération de traumas enfouis, Agi et Okimoto nous ont déjà "fait le coup"... mais cette fois, ils "poussent le bouchon" un peu plus loin (un peu trop loin peut-être ?)... Le résultat, c'est bien sûr que le mélodrame gagne en intensité - au delà de la rivalité entre deux génies de l'oenologie, le lien entre les deux frères se matérialise lors d'une conclusion assez superbe de l'épisode -, mais aussi qu'Agi confère finalement au vin des capacités quasiment magiques qui font quand même sourire. Je me demande si les innombrables fans japonais du manga ne sont pas au final déçus lorsqu'ils confrontent leur propre expérience, inévitablement triviale, de la dégustation avec l'univers fantasmagorique que décrit "les Gouttes de Dieu".
Le douzième tome des "Gouttes de Dieu" commence superbement par une histoire presque parfaite : un beau mélodrame, avec un suspense tendu, avec de vrais méchants (et si ce qui manquait aux "Gouttes de Dieu", c'était tout simplement des "méchants" ?), ou plutôt de vraies méchantes, et même une conclusion sensuelle et ambigüe étonnamment adulte, voire cynique, qui tranche avec l'atmosphère mi pédagogique, mi onirique du manga. Dommage qu'après ces premières 100 pages excellentes, on retrouve le train-train habituel, devenu vraiment routinier, des défis œnologiques à résoudre, défis qui manquent singulièrement d'enjeux.
Puisqu'on n'est pas encore entré dans le vif du sujet de la recherche du ·"troisième apôtre" (et il y en a 12, est-ce que cela veut dire qu'on va friser la cinquantaine de tomes avec les "Gouttes de Dieu" ?), on voit dans ce neuvième volume nos héros venir une fois de plus à la rescousse de pauvres âmes dont les problèmes familiaux ou émotionnels ne sauraient être résolus que grâce au vin : sans être particulièrement cynique, il y a un moment où l'on n'y croit plus trop, surtout quand le syndrome vaguement nazi de l'obsession de la pureté raciale d'un personnage (français...) se trouve comme par miracle effacé par la dégustation d'un bon Bourgogne...! A force de baguenauder autour de son sujet et de chercher des scénarios de plus en plus alambiqués (hihihi...) pour expliquer et matérialiser les notions essentiellement abstraites liées à la "science" du vin, Agi nous fatigue. On aime nettement plus la première partie de ce livre, qui voit notre héros retourner vers son enfance pour y chercher les sources de sa névrose. Bref, au final, un neuvième volume irrégulier, ce qui fait qu'on attend avec impatience le dixième, qui devrait voir la tension remonter.
Et si, à force de vouloir augmenter la complexité de ses énigmes oenologiques, Agi commençait à dépasser les bornes dans ce tome 8 pour le moins outrancier ? Quand l'un des adversaires cherche la purification par la souffrance dans un désert chinois (et y trouve l'amour), l'autre joue les Hercule Poirot face à une seconde énigme redondante dont on saisit mal le lien avec le sujet principal du livre, l'identification du 2e apôtre à partir du mystère éternel de Mona Lisa. Au final, trop, c'est trop : on n'y croit plus, et du coup, on se désintéresse de l'artificialité trop grande du récit, devenu aussi spectaculaire que vain. Espérons un retour à plus de subtilité au Tome 9 !
Quelle superbe manière de répondre aux doutes qui m'avaient envahis à la lecture du 6ème volume des "Gouttes de Dieu" que ce septième tome qui se révèle un pur enchantement, et dans lequel Agi laisse libre cours à ses instincts romantiques les plus irrésistibles… Suis-je donc une pure midinette pour verser tant de larmes devant ces récits d'histoires d'amour contrariées, ou de frustrations profondes que la vie a infligées, et que le vin, miraculeusement, va soigner, résoudre ? Ou bien, plus certainement, Agi ne touche-t-il pas, au delà du didactisme efficace de ses "Gouttes de Dieu", la raison fondamentale de l'existence de tout art (et le vin est un art, au delà de la technique et de l'industrie, aucun doute dans l'esprit de Agi ni dans le mien…) : ouvrir notre coeur et notre âme à la beauté de la vie ?
Est-ce une certaine lassitude qui s'empare de nous après le premier millier de pages ? Est-ce plutôt réellement "un coup de barre" de Tadashi Agi qui peine - et on le comprend - à renouveler son concept de départ ? Toujours est-il que ce sixième tome de la saga oenologue des "Gouttes de Dieu" nous enthousiasme et nous charme moins que les précédents : entre la répétition systématique de l'illustration visuelle (éblouissante certes) des sensations apportées par les vins dégustés (personnellement, je tique un peu sur l'assimilation du Château Margaux à la Reine Cléopâtre, mais je suppose que, vu du Japon…) et le relatif manque d'intérêt du nouveau défi relevé par Shizuku (prouver à un snob qu'il n'y a pas que la "marque" du vin qui compte, une question pertinente il est vrai dans les pays où la culture du vin n'est pas encore établie…), on patauge un peu dans la banalité ici. Et ce n'est pas la résolution de la première énigme - il en reste 12, ouuufffouuufff ! - qui nous rassure sur notre capacité à poursuivre un tel marathon...
Étonnant 5ème volume des "Gouttes de Dieu", qui pousse le principe essentiel de la série, soit faire "fictionner" la capacité des meilleurs œnologues de "matérialiser" visuellement les sensations olfactives et gustatives engendrées par un vin, un cran plus loin : avec cette histoire d'amnésique dont un vin constitue l'ancrage mémoriel, Agi et Okimoto franchissent allègrement la barrière du fantastique romantique - un peu "niais" sans doute, mais notre goût et pour le vin et pour le mélodrame nous aide à passer outre certains clichés. Et ce d'autant que la conclusion nous ramène vers une vision beaucoup plus austère, japonaise dirons-nous, de l'amour : cette épouse au chevet de son mari dans le coma dans une chambre d'hôpital dénudée, bien loin des sous-bois romantiques du monde "imaginaire" des grands vins français, nous suggère d'ailleurs que nos héros œnologues vivent largement dans un univers fantasmatique où leur passion leur dissimule la dure réalité (on peut d'ailleurs tiquer sur la figure fantaisiste du SDF qui possède des caisses de Chambolle Musigny enterrées dans un jardin public !). Une piste à creuser pour la suite ? Pas sûr...
Dans le 4ème tome des "Gouttes de Dieu", nous apprenons à oublier nos préjugés quant à la "marque" d'un vin (ce qui offre à Agi et Okimoto l'occasion de nous offrir LE pic d'émotion du livre autour d'une réconciliation familiale), puis nous assistons - enfin - au fameux duel entre vins bon marché français et italiens, nous offrant une conclusion logique (pour les "connaisseurs") mais maligne et ludique. Et enfin, enfin après ces longs préliminaires de 3 tomes, le duel au sommet autour de l'identification des "12 apôtres et des gouttes de Dieu" commence... Et très fort, avec un superbe "cliffhanger" qui prouve que Agi maitrise aussi - outre la connaissance du vin - l'art du manga. Nul doute que nous le suivrons dans ce périple brillant qu'on espère le plus interminable possible - voici une énigme dont on n'attend pas la résolution ! - en compagnie de toutes ces belles femmes et ces images enchanteresses que Okimoto invente pour matérialiser l'enchantement du vin.
Peut-être plus passionnant encore que les deux premiers tomes des "Gouttes de Dieu", ce troisième volume voit Agi nous éduquer de manière particulièrement pointue sur les alliances - les "mariages" plutôt - entre vins et plats, et sur l'art et la manière de composer l'accompagnement en vins d'un repas complexe, d'une façon qui, je dois l'avouer, dépasse largement ce que j'ai pu lire sur le sujet dans maints ouvrages techniques français : et c'est tout bonnement bluffant… à condition qu'on s'intéresse à ce genre de choses, cela va sans dire, car sinon, on risque fort de s'endormir sur le livre ! Du côté plus classiquement ludique, Agi et Okimoto pimentent ce premier récit de scènes mélodramatiques classiques du plus bel effet, ce qui fait qu'on nage en plein bonheur. Ensuite, les trois derniers chapitres se dispersent un peu, et nous font attendre avec impatience le duel vins français contre vins italiens, tant il me semble que Agi soulève ici une question fondamentale : la capacité des vins français à offrir du plaisir dans des gammes de prix basses… A suivre, donc...
Après un premier tome particulièrement séduisant, on était en droit de se demander comment Agi et Okimoto pouvaient tenir leurs lecteurs en haleine, tout en continuant à "les éduquer" sur les mystères du vin : ce second volume dessine plus clairement le projet derrière les "Gouttes de Dieu", en développant un certain nombre d'intrigues secondaires, et en multipliant les rencontres avec de nouveaux personnages - non centraux au récit - mais dont la destinée est influencée par le vin, la connaissance ou plutôt la méconnaissance qu'ils en ont. On appréciera particulièrement les notes très mélodramatiques de certaine aventure amoureuse, qui se conjuguent bien avec l'envol d'un grand Bourgogne, et le débat - qui est une vraie question pour les amateurs de vins - sur la capacité des vins français à se mesurer à leurs rivaux du monde entier (ici, les vins italiens) dès qu'on souhaite rester dans des niveaux de prix abordables. A consommer sans modération, donc…
Quelle drôle d'idée que ce manga didactique, visant à éduquer le Japonais moyen au vaste sujet des vins, non ? Le Français arrogant en nous peut même facilement se sentir vaguement condescendant sur le sujet. Sauf que Agi et Okimoto placent d'emblée la barre très haut en dissertant brillamment sur le Romanée-Conti, éveillant d'emblée l'intérêt de n'importe quel passionné, de quelque nationalité qu'il soit. Force est donc de reconnaître qu'on dévorera (non, fausse image, qu'on dégustera) les 200 et quelques pages de ce premier tome, passionnés par les très pertinentes informations techniques (certaines discutables, mais le vin est aussi une question d'opinion, et un peu de mauvaise foi passionnée est toujours bienvenue) comme par le scénario construit autour de cette découverte organisée de l'univers des grands vins, certes un peu "alambiqué" (hi hi) mais non dénué de résonances émotionnelles. Pour le moment, "Les Gouttes de Dieu" est une belle réussite, avec de vrais moments de grâce quand il s'agit par exemple d'évoquer visuellement les sensations provoquées par un grand vin.
cette manie qu'ont les japonais de toucher à tout et n'importe quoi pour faire vendre...sauf que là ils réussissent parfaitement leur coup en trouvant le parfait mariage entre une intrigue sur 2 frères qui se disputent l'héritage de leur père ( le titre du manga !!), des dessins bien foutu et classe, pas mal d'humour, et une certaine érudition sur le vin qui donne vraiment envie d'y gouter.( encore plus pour quelqu'un comme moi qui n'est pas du tout un amateur de vin!!)
On s'attend quand meme plutot à ce qu'il y ait bien plus de BD française sur le vin n France, ben non, il faut l'attendre des japonais ce qui est un comble quand meme...
Bref un très bon cru qui ravira toutes les papilles endormies.