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Dernier (et meilleur) album de la première période de cette série ou chaque épisode est une aventure singulière à la space opéra sur une planète singulière à la Star Trek.
Et tout y est!
D'abord, les décors sont superbes, les illustrations somptueuses et Mézières est devenu un grand maitre du 9ème art. Et puis, il y a la mise en page qui est moderne. La construction des itinéraires des héros est jubilatoire. Il y a même un moment drôle construit uniquement pas la mise ne page! Génial.
Ici, Christin s'amuse comme un petit fou à sa moquer du fachisme, du communisme et du spiritisme. Il égratigne avec humour les super héros de Stan Lee mais aussi la figure de l'oiseau chez Moebius. Et chaque pastiche autour de ces thèmes que Christin s'amuse à écorner est finiment décortiquer. Ce n'est pas gourmand mais c'est gourmet à souhait.
Et puis il y a les figures de Valérian et Laureline qui donnent un corps humaniste à ces nombreuses parodies savoureuses. Laureline demeure pour toujours celle qui veille à l'humain et à l'amour et Valérian, demeure un bon soldat au charisme malhabile et aux discours naïfs.
Le plaisir absolue de lecture de cet album est justement dans la finesse et la modestie du propos, les pastiches qui effleurent seulement et la beauté absolument des dessins.
Une oeuvre qui entre dans mon top 10.
Nous sommes désormais dans la période la plus débridée, la plus foisonnante d'imagination. Christin a l'imaginaire luxuriant d'idées iconoclastes et le bonheur de lecture est total car, oui, Christin raconte tellement différemment ses histoires. Il n'y a rien chez les autres qui ne ressemblent à du Christin.
Ici, contrairement aux précédents albums, on retourne sur ce qui est la terre aux 20ème siècle. Plein de Valérian meurent par pacson de 12 ( et ça fait à chaque fois quelque chose), Laureline tient la bride de l'aventure sans vraiment être aux choix des actions à mener (Comme à chaque fois d'ailleurs). Il y a aussi deux histoires d'amour au sein de la narration et les enjeux sont véritables.
Et il y a du loufoque aussi, du drôle et de l'espiègle dans cette histoire ou ça meurt beaucoup. Malgré la lourdeur des époques choisies, il y a comme toujours de la joie autour de nos agents. Et c'est ça aussi qui fait l'indéniable valeur ajouté de la série.
Mézières est, quant à lui, dans la maitrise absolue de ses pinceaux et de son art à illustrer superbement.
Tout est donc en place pour prendre son pied dans la lecture de ce nouvel opus.
Tout de suite, les pieds dans le plat: Avouons tout de même que la narration est planplan. Je résume: Valérian est enlevé avec un MacGuffin vivant, Laureline va à sa recherche et virevolte d'extraterrestres en extraterrestres pour le retrouver. Laureline n'aura aucune difficulté pour obtenir les informations car elle a un porte monnaie inépuisable. C'est facile. Et même que pas une fois il y aura du danger.
Par contre, ça fourmille d'inventivité ! Christin est une d'une imagination débordante dans la description de cette gare Montparnasse des étoiles et des peuples qui y logent. Et Mézières, qui doit mettre de l'illustration, dans cette imaginaire foisonnante, est un virtuose dans le sien d'imaginaire: celui du pinceau.
C'est riche. Débridée. Drôle parfois. Rythmée. Le voyage est d'une inventivité folle. Le monde de Christin et Mézières dans une merveilleuse maturité.
Le plaisir est total et immersif. Point central est un personnage à part entière, superbe, jusqu'à son épicentre.
Mais la narration, elle, est bien trop tranquille. C'est peut être pour ça que le film de Besson était moyen. Un film, tiré de cet album, fait de belles images, de belles énergies et un superbe univers....mais n'aide pas pour une bonne histoire.
D'abord la puissance du dessin qui nous immerge dans un monde sombre et luxuriant, lugubre et immense. Mézières est un illustrateur de génie qui raconte si bien l'atmosphère de ce peuple nouveau, cette planète nouvelle si superbement différente de celles des opus précédents. Rien que pour son dessin, son ancrage, ses cadrages, ses décors et ses mouvements, il faut lire "Les oiseaux du maitre".
Et puis il y a l'histoire...Christin raconte comme toujours un sujet politique au travers d'une histoire. Certes, l'histoire est passionnante et le propos politique est un peu candide à mon gout. Même si la dernière case de l'album (qui se clôt sur un big happy end comme toujours) propose une tonalité un tantinet inquiétante mais avant tout drôle et surtout très Pulp.
Donc Christin, ici, parle de tyrannie, d'oppression des peuples mais surtout de technique parfaites pour les opprimer. Il dit aussi que seul le fou, l'atypique, celui qui pense différemment de la masse peut être la seule solution à la libération des peuples. Il raconte que l'asservissement est d'abord une notion d'acceptation, de résiliation, de dévotion mais aussi de masochisme jouissif. Que seul ceux à la marge peuvent comprendre l'aliénisassions par le système. Et il appuie surtout l'idée que seul, on ne peut rien, mais à plusieurs on peut renverser un mythe ( et pouvoir le remplacer). Oui Christin raconte tout cela dans cet opus avec une sorte de naïveté, de candeur certes. L'histoire en effet est pleine de rebondissements, d'énergie. C'est d'abord un space opéra avant d'être un pamphlet.
Et puis c'est drôle! Le groupe de fou est savoureux de personnalités gaudriolesques. Entre Valérian et Laureline, les rapports sont plus en plus savoureux et riches. Que le regard de Laureline que porte celle-ci sur les discours de Valérian sont franchement drôle et tellement touchant!
Et puis, dans une case, on voit Laureline nue et de dos....Oui la case est totalement gratuite....Mais moi cette case là a construit mon adolescence....
Et bien ça y est, on y est....Mézières maitrisent ses plumes et son encre et Christin se libère de ses inspirations pour construire une histoire unique.
Et ça y est, on y est. Laureline et Valérian sont définis avec précisions, construits avec finesse. Valérian, le bon soldat obéissant mais plutôt dépressif à devoir obéir , un peu bête, m'as tu-vu et beau gosse. Un homme d'abord d'action, ensuite d'action et surtout d'action, amoureux de sa Laureline qui est comme son âme, son humanité. Et il y a Laureline, maternante et empathique, rebelle sans être révolutionnaire, intelligente et sachant poser les mots là ou ils doivent être poser. Et puis frivole aussi. Et ....amoureuse de son Valérian qui est comme ses racines, son corps bien que le sien soit superbe....
"Bienvenue sur Afloflol" (mouais... pour le titre) est une oeuvre unique. L'histoire l'est, la manière de la narrer l'est tout autant. Comme dans l'opus précèdent, Christin joue sur deux antinomies pour faire rire et réfléchir. Oui, entre philosophie et économie, travail organique et rituel millénaire, Christin se plait, dans la blague, à nous tendre l'histoire pour construire une piste d'intelligence. Car la lecture l'est, les enjeux, qui semblent secondaires et ne le sont pas, le sont aussi. Certes le final est encore un happy end un peu cabriolesque mais on pense évidemment, durant la lecture, au génocide des amérindiens.
Et Mézières est maitre désormais et définitivement de son art! Comment le prouver. Il suffit juste d'admirer le XB982 ( vaisseau de Laureline et Valérian) qui se nommera plus de la sorte plus tard dans la série car Christin se fiche de la technologie lorsqu'il raconte ses histoires. (Mais nous y reviendrons). Quel élégance ! Quel classe! Quel superbe! Le plus beau des vaisseaux à mes yeux de tout le space opéra mondial !
Et oui, j'ose (et tant pis si les fans de Star Wars me feront la peau plus tard, je suis un fou ! un héros! et je n'ai pas ma langue dans ma poche!!!!) le Faucon Millenium est tout pourri à côté de ce vaisseau divin de prestance! D'ailleurs il se dit que Lucas s'en aurait inspiré et puis pas qu'un peu. Il va falloir qu'il s'arrête le barbu à emprunter des trucs à Pierre. Et, d'ailleurs, t'inquiètes Jean-Claude, c'est toi qui a fait le plus beau!!!
Un monde, une civilisation, un peuple, une histoire....Voila comment pourrait se résumer les premiers albums de cette série.
Les meilleurs , selon moi.
Tout pareil que Gene Roddenberry, pour sa série Star Trek, Christin n'a pas le budget mais il a un atout dans sa manche : Mézières! Les dessins de l'artiste sont en toute maturité et rendent merveilleusement bien la faune et la flore, les peuples et leurs modes de vie. Extraordinaire ! Et ce n'est pas fini car Mézières va encore se bonifier au fur et à mesure des tomes.
Christin raconte une histoire entre matriarcat testostéroné et un patriarcat parfumée qui sont dans une guerre par habitude et vivant dans une planète creuse ( Dédicace à Mike Grell? ou plutôt à Edgard Rice Burroughs...) Christin pioche encore dans ses lectures Pulp. L'histoire est plutôt binaire mais nous permet, une nouvelle fois, de s'immerger totalement dans un monde qui se trouve dans une galaxie lointaine. Et puis, le début de l'histoire (le discours de Valérian sur différentes planètes) est hilarant!
Sincèrement et encore une fois dans la lecture, la civilisation est palpable, sa compréhension est totale et le dépaysement assuré. Et, les personnages de Laureline et Valérian commencent à se dessiner avec souplesse et précisions...
Le final du "Pays sans étoile" (Comme ce titre déchire aussi!) est un peu cousu de fil blanc. Mais, moi, j'aime aussi les Happy Ends! Ils sont tellement rare en science fiction.
Et puis Laureline est une esclave bien plus sexy que l'est Dame Leila dans Star Wars. Mais on t'en veut pas, Georges, d'avoir piquer l'idée pour ton film. Laureline est tellement superbe dans sa tenue que tu ne pouvais pas faire autrement. On dira que c'est comme un hommage, Georges, à Laureline et non pas un plagiat. ...
Mais, ça commence à faire beaucoup là....non?
Et " L'empire des mille planètes" ( il déchire pas non plus ce titre là???) enclenche une première saison d'albums ou Laureline et Valérian vont sur une planète et vivent une histoire qui permet à Christin de parler et d'être critique sur une thématique sociale de notre civilisation à nous. Comme dans la série "Star Trek" (1967) de Gene Roddenberry, en fait. Et c'est vraiment un nombre fou de chef d'œuvres que cette période là!
Ici, Christin commence son propos avec cette première phrase : " Dans une galaxie lointaine", place un peu partout des méchants Dark Vador (qui ont sous leurs casques des têtes toutes brulées), Fait prisonnier Valérian dans un rectangle de mousse comme Han Solo. Bon, l'album est paru en 1971 et "Un nouvel espoir" en 77. Donc, Lucas s'inspire de Valérian qui s'inspire de Gene ? Incroyable comme la SF d'hier était dans une telle effervescence!!!
Et ici on monte encore crescendo dans la maitrise de nos deux artistes. Christin raconte merveilleusement un empire faste et déliquescent. La narration est encore une fois envolée, dynamique. Et puis il y a l'ambiance de Syrthe, ses marchés florissants, son château et ses fêtes grandioses. Il y a des pluies qui glacent, des forêts tropicales ou des orages de pollen et de fleurs inondent des zones de chasse à bêtes géantes et d'une grande beauté! Et Mézières sublime tout ça par un crayon superbe. Même que Valérian n'a plus, alléluia, une tête de pois chiche.
Alors, la satire sociale est certes un tantinet conventionnelle de nos jours, mais en 71, elle osait carrément ! Surtout dans un journal de BD pour ado. Christin ne savait pas trop comment causer à ces ados dans l'album précédent? Désormais, il sait. Comme des adultes!
Mais, le bonheur vrai du livre est dans l'ambiance qui nous imprègne de bout en bout. On est à Syrthe, on déambule dans le marché, les rues et les bas fonds. Tout y est palpable. On ressent toutes les palpitations de cette civilisation par le biais de la lecture.
Alors, certes il y a un ou deux Deus ex machina quand pointe le bout du nez de la guilde des marchands, ce n'est pas bien grave: On est parti en congé en lisant cet album sur une autre planète.
"La cité des eaux mouvantes" (bon dieu que ce titre claque !!!!!) possède tellement de qualités et, c'est vrai, quelques défauts...
Le scénario de Christin est sans temps mort. Oh que ça bouge, ça envoie du pâté en actions qui déchirent sa race, ça ambiance postapocalyptique avec un tel fond pertinent et toujours d'actualité (L'oeuvre est de 70 et j'écris ces mots en 2024). Et, en même temps, il y a Jerry Lewis en "Docteur Jerry et Mister Love" (rigolo mais ridicule) qui invente des trucs à gogo, inventions qui permettent des facilités scénaristiques. Il y a des moments qui se veulent drôle mais qui sont enfantins à souhaits. Il faut dire que "Valérian" est publié dans Pilote, alors Christin ne sait pas comment leurs parler à ces ados abonnés. Et puis il y a des deus ex machina comme Laureline dans la cale du bateau et qui sauve (déjà) Valérian grâce à un nombre incroyables d'hasards heureux. Et puis il y a un Zombul, méchant et ridicule, qui veut tuer les héros, puis s'associer avec....
Du côté du dessin, Mézières est incroyable dans la visuel d'un New-York tropical et sous l'eau. Il est dantesque dans la rage bouillonnante des feux volcaniques. Il est génial dans cette Amérique de Far West. Question mouvements il dépote aussi. Et puis, pschitt, Valérian a toujours une tête de pois chiche ( moins que dans "Les mauvais rêves" mais quand même un peu) et les autres personnages (à part Laureline qui est déjà superbe depuis le début) ont aussi des têtes de légumes. Et puis il y a ces décors sous la terre plutôt vide et les vaisseaux spatio-temporels toujours en forme de suppositoire.
Mais, voila, en 70, cet album est annonciateur d'une nouvelle aire de la science fiction à la française...Les auteurs apprennent encore leurs travails mais ont une vision, une perspective. Et le lecteur saisit au travers de sa lecture tout le potentiel de la série.
Et voila pourquoi "La cité des eaux mouvantes" (mais que ce titre déchire !!!) est un classique. Certes assez daté pour le lecteur d'aujourd'hui mais qui a marqué d'une pierre blanche la SF des décennies 70, 80 et 90. Une des plus belles décennies en SF française.
Bon, c'est pas bon mais alors pas bon du tout.
Le dessin est aux fraises et le scénario dans le n'importe quoi. Le vaisseau spatio-temporel est un suppositoire, Valérian a une tête de pois chiche, Les décors sont inexistants. Et pis l'histoire est un mille feuille de croquignoles sans queue ni tête, que la narration par en quenouille à chaque rencontre entre personnages et chaque actions en place.
Et c'est l'album de la rencontre entre Valérian et Laureline et cette fameuse rencontre, c'est n'imp' ! et plus encore n'imp la raison pour laquelle Laureline suit Valérian dans le futur!
Sauf que...
C'est chouette de lire les débuts de deux (futurs) maitres de la BD. A l'époque on pouvait apprendre et produire en même temps. Et nous, lecteurs, on peut se régaler de voir l'évolution.
C'est quand même chouette de voir que Mézières, dans un dessin tout pété, puisse avoir des fulgurances superbes comme les monstres, les chevaux et la forêt noire à la Blanche neige et les sept nains.
C'est quand même chouette de voir Christin qui, déjà, prend des pistes sur les caractères de Valérian et Laureline ainsi que les thèmes qui feront la force de cette série.
Alors, bon, n'en voulons pas trop à cet album de jeunesse qui est une pochade, une curiosité sympathique. Mais il n'était pas nécessaire d'intégrer cette histoire à la série. Peu importe comme ce sont rencontré Valérian et Laureline.
Et Puis Laureline est déjà très belle....très très belle. et c'est la seule constance entre cet album et le dernier de la série : la beauté de Laureline.
Les auteurs avaient retrouvé la recette des huit fabuleux premiers tomes dans ce très bel album. C'est bien dommage qu'ils l'aient à nouveau perdue ensuite. Parmi les albums après le 8, je conseille uniquement celui-ci. Le seul qui fasse rêver comme les huit premiers.
C'est le premier album Valérian qui est moyen. Malheureusement, il y aura encore quelques bonnes idées par la suite, mais jamais les scénarios n'approcheront les sommets de la série.
Pour revenir à l'album, tout est un peu bâclé. D'une part le scénario manque d'imagination avec une critique facile de Hollywood et de la jet set et une trame qui se limite à une course-poursuite abusant de l'usage des régulateurs permettant de s'enfuir à tous les coups. D'autre part, le dessin n'est pas aussi réussi que d'habitude, l'encrage étant plus épais et avec des cases franchement ratées, surtout au niveau du personnage de Laureline (un comble !).
L'histoire se laisse lire néanmoins et les personnages sont toujours attachants, mais je ne prends pas plaisir à relire cet album contrairement à beaucoup d'autres.
Le thème de l'écologie est bien exploité et avec beaucoup d'humour.
La brouille entre Laureline et Valérian est truculente, avec un parti pris de Laureline pour les habitants d'Alfolol si débonnaires et fêtards.
Un excellent Valérian, probablement le meilleur ! C'est inventif avec de nombreuses espèces et le concept de Point central, ONU interplanétaire, est génial.
Le dessin est solide et très créatif, les personnages bien imaginés et attachants et le scénario mené sur un rythme rapide avec une histoire policière en trame de fond. Pour couronner le tout, c'est Laureline qui est vraiment la protagoniste principale de cette histoire, et ce pour la première fois de la série.
Un seul regret, peut-être, c'est que la fin arrive un peu rapidement.
C'est le premier album de la série qui joue autant sur la nostalgie. On revoit d'anciens personnages (la trinité d'Hypsis, Sun Rae et Shroeder de la Cité des eaux mouvantes, les héros de l'Équinoxe). Comme le diptyque "stations Châtelet et Brooklyn", il est question de la Terre et de multinationales. Il y a donc peu de nouveauté, si ce n'est un Satan récupéré au Point central.
J'ai trouvé l'album moyen par rapport à d'autres de cette série que j'aime beaucoup. Il y a moins d'imagination que dans les débuts (jusqu'au 15e voire 16e album) et on se rapproche de la fin de la série, qui ne fera plus vraiment découvrir de nouveaux mondes dorénavant.
C'est un album qui ravira surtout les fans ou les nostalgiques de cet univers.
Après les bon comentaires, je me suis lancé dans la lecture de ce diptyque et du suivant. J'en reviens très déçu : dessin OK, par contre j'ai trouvé le scénario décousu, insensé et difficile à comprendre.
Como se arruina, desnecessariamente, uma saga. A falta de imaginacao chega a ser aflitiva. :/ Para que entupir a "historia" com tanta personages posta ao calhas sem o minimo sentido ou logica? O que se ve aqui, comecou a surgir no 10 volume: metro de chatelet e chama-se preguica ou pura falta de imaginacao... enfim
Je vais être méchant : oser au départ le designer comme un nouvel album alors que c'est un simple résumé sans intérêt qui apporte rien . je suis fan de la série mais la c'est du grand n'importe quoi
J’ai toujours du mal à donner une note à peine moyenne sur une œuvre qualifiée d’immanquable. C’est d’ailleurs peut-être l’une des premières fois. Je vais expliquer les raisons en toute sincérité…
Je viens de découvrir cette série que je ne connaissais pas étant plus jeune. Pourtant, la science-fiction est mon genre de prédilection. Sur les 1100 bd environ que je possède dans ma modeste collection, la plus grosse partie sont des bandes dessinées de science fiction, le fantastique étant en seconde position.
Quand on a lu Acriboréa, Universal War One, Kookaburra et qu’on enchaîne sur Valérian ; cela fait réellement très mal tant le décalage paraît immense. Tout semble dépassé et même dans les tomes plus récents de cette vieille série qui fut précurseur du genre et qui mérite certainement le plus grand respect. Me forcer à aimer par nostalgie afin de suivre la majorité n’est absolument pas dans mon caractère.
Je suis quelquefois consterné par le fait qu’on peut descendre des séries plus actuelles en reprochant un manque de cohérence et magnifier des séries d’antan pourtant bourrés d’invraisemblances. Alors, je pourrais me replacer dans le contexte de l’époque et me dire, ah oui, cette série est d’anticipation. Ne juge t’on pas une série à un moment donné ? Si celle-ci a mal vieillie, faut-il alors la considérer comme un immanquable ? Je ne le pense pas et je le dis tout haut.
Pour autant, il ne faut quand même pas exagérer. La lecture n'a pas été aussi pénible que cela. Et puis, il semblerait qu'il y ait beaucoup de troublantes similitudes entre Valérian et la saga des Star War de Georges Lucas. Il est indéniable que dans le meilleur des cas cette série a été une grande source d'inspiration à de nombreux réalisateurs comme Luc Besson pour Le cinquième élément ou encore Alex Proyas pour son Dark City.
Bref, il ne faut pas oublier que Valérian a 40 ans d'existence et qu'il faut par conséquent en tenir compte. Tout ceci me pousse vers l'indulgence dans ma notation. Cela restera un immanquable pour la plupart des lecteurs même si cela ne l'est pas pour moi.
Retrouvailles nostalgiques avec le Valérian des tous premiers albums avec des histoires courtes qui se lisent avec plaisir. A réserver d'abord aux aficionados de la série.
Acheté hier et lu ce matin.
Lequel des deux (entre Christin et Mézières) avait le plus besoin d'une rentrée financière pour avoir forcé l'autre à commettre ce tome de trop ?
De brèves histoires de 4 ou 5 pages où défilent des personnages des précédentes histoires (colonel Tloc, le Schniarfeur, Albert, sans oublier les Shingouz).
Un défilement de personnages, la commémoration des anciens de la série. À fuir.
J'ai trop brièvement feuilleté l'album avant de l'acheter et j'ai cru qu'il s'agissait d'une seule histoire. Erreur.
12 € dépensés pour rien.
Je vais le mettre à 6 € sur eb...
Sur Simlane ne vivent plus que des vieillards. Le peuple est stérile et tous les cents équinoxes une nouvelle génération doit venir. Pour cela il faut partir à la conquête de Filène, l'île des enfants.
Mais plus personne n'a la force de le faire. Aussi est-il fait appel à plusieurs jeunes "compétiteurs" d'autres mondes pour conquérir Filène. Valérian représentera la Terre.
Un scénario encore très original où l'humour et la dérision sont omniprésents.
L'orphelin des astres est la suite directe des Otages de l'ultralum. Valérian et Laureline sont poursuivis par les malfrats du Quatuor Mortis qui tentent de récupérer le califon. Education et cinéma au programme de ce 17e opus. Le rythme ne faiblit pas, l'aventure est drôle et agréable.
Valérian et Laurine, devenus riches, se prélassent dans un paradis touristique. Mais ils se trouvent mêles à l’enlèvement du califon du richissime grand calife Iksaladam. De l'humour, de l'aventure, du rythme, une intrigue bien ficelée et des dessins bien maîtrisés. Un cocktail explosif !
Valérian et Laureline se retrouvent sur la planète Technorog dont les incroyables ressources sont pillées par des industries terriennes. Mais il s’avère que cette planète est en fait Argol, habitée, par des autochtones nomades. Nos agents spatio-temporels se retrouvent entre deux mondes que tout oppose ! Un album drôle et politique.
Les agents Valérian et Laureline voyage à travers le temps et l'espace pour traquer Xombul à New-York en 1986. A cette époque, la Terre vient de subir un terrible cataclysme. Pas de temps morts dans cette aventure de haute volée.
Valérian part à la poursuite de Xombul, supérintendant des rêves, au XIe siècle. Il y rencontre pour la première fois Laureline. Première aventure des agents spatio-temporel réédités en album. Les ingrédients du succès de la série sont déjà présents.
Dans cette histoire, il n’y a pas un Valerian, mais des dizaines. Ce sont des clones utilisés par une historienne et Laureline qui sont à la recherche d’une entité extraterrestre.
Afin de débusquer celle-ci, elles envoient les clones de Valerian dans diverses époques. Mais ceux-ci, invariablement, ne survivent pas à leurs aventures. Au grand dam de Laureline qui vit chaque mort comme celle du vrai Valerian.
Le dessin s’améliore d’album en album. Le scénario est bon même si on ne comprend pas très bien comment nos héros arrivent dans cette galère.
Le vaisseau de Valerian et Laureline s’abime sur une planète. Et ce n’est pas le seul, il s’agit d’un véritable cimetière de vaisseaux spatiaux. Ils sont attirés par une entité : Le Maître. Celui-ci a mis en esclavage toute population qui vit sur la planète. Il est aidé par une myriade « d’oiseaux-folie ». La population n’a que deux choix, servir le maître ou sombrer dans la folie. Cet album est vraiment très bon, n’hésitez pas à vous plonger dedans.
On parlait déjà des conséquences des modifications climatiques en 1970 (date de parution de l'album). New York est sous les eaux et proche d'une destruction totale. J'ai longtemps hésité à lire Valérian et j'ai eu tort. Ce premier album est plutôt bon. Quant aux dessins, ils sont d'une autre époques...
Excellent tome. Une histoire qui rappelle effectivement le 5ième élément.
L'humour en plus.
Du tout bon.
8/10.
On retrouve avec cet album le charme et l'humour qui jalonne la série. c'est drôle et plutôt imaginatif.
Du tout bon.
7/10
L'histoire part bien mais je trouve les scénario inachevé. En effet on se perd dans l'intrigue puis on revient sur Terre avant de nouveau s'égarer.
Un mauvais point.
3/10
Proprement indispensable.
Pour l'histoire tout d'abord bien racontée (comme toujours) et avec une pointe d'humour.
Mais surtout pour le final. Ah ce temps où l'on pouvait rire des religions sans froisser personne!!!
9/10
Un tome d(attente avant le grand final du numéro suivant.
On y rencontre quelques extraterrestres mais pour l'ensemble l'action se situe sur la Terre.
Le scénario est assez long à prendre d'où la note moins bonne que précédemment.
6/10.
Mêmes remarques qu'au tome précédent.
On reste sur Terre et une partie du mystère va être levée. Beaucoup d'autodérision dans ce volume avec en prime une Laureline toute de cuir vêtue.
8/10.
Retour aux sources et retour sur Terre pour notre héros.
Dans cet épisode on s'éloigne des considérations intergalactiques pour des problèmes plus près de notre quotidien. C'est plutôt bien amené et assez prenant.
La suite au tome suivant.
8/10.
Un ton nettement au dessous des tomes précédents.
Il y manque l'imagination et le zest d'autodérision si présent dans cette série.
6/10.
J'adore le sujet qui mélange clonage et voyage dans le temps. Certes les personnages gagneraient à être plus étoffés mais l'humour est très présent dans cette BD.
Excellent.
8/10.
Dans cet album nos héros se retrouvent dans un sorte d'ONU galactique où les races et les coutumes se multiplient. Mais reste un pont commun : l'argent!!!!
Ce trait d'humour est assez caractéristique de la série.
les dessins gagneraient à s'affiner.
Un bon album tout de même.
7/10.
Avec les "Oiseaux du Maître", on est pleinement dans la période faste de la saga "Valérian et Laureline" : Mézières maîtrise désormais son graphisme, et, c'est encore plus important, sa narration. Christin apporte des sujets - largement politiques, c'est le dada de Christin - qui, pour n'être pas toujours construits de manière parfaite, sont vraiment originaux et passionnants. En sus, il y a cette touche d'humour léger qui distingue cette série de toute les autres. Démarrant dans une ambiance assez classiquement Heroic-Fantasy, construit sur des dessins plus sombres et plus adultes que ceux des tomes précédents, 'les Oiseaux du Maître" se boucle en posant les grandes questions du pouvoir absolu et de son acceptation par l'être humain. Peut-être pas un livre parfait, certes, mais un livre passionnant.
Valérian et Laureline perdus dans le Grand Rien...
... et nous aussi, oserais-je ajouter, sans craindre la facilité ! Il y a plus de 30 ans, Valérian (sympathique abruti) et Laureline (intelligente et sexy) nous avaient entrainés à leur suite dans des aventures spatio-temporelles (si, si !) qui fleuraient bon les grandes idées de notre génération soixante-huitarde : on avait donc découvert que les galaxies était peuplées de dictateurs aussi corrompus que pitoyables, qu'un jour leurs peuples les renverseraient, mais surtout que la femme était tellement l'égale de l'homme qu'elle lui était bien supérieure. Et puis, Christin et Mézières nous avaient offert le premier "roulage de pelle" entre deux héros de BD pour enfants (sûr que Valérian lui avait mis la langue !). En 2007, Christin ne peut que constater que les jeunes chinoises font de redoutables CEOs redressant des industries à coup de délocalisations, ce qui, admettons-le, ne surprendra personne. Par contre, dans le Grand Rien, on ne nous entendra pas bailler d'ennui : en convoquant les personnages de maintes aventures précédentes dans un inventaire à la Prévert, en cherchant désespérément, non pas la Planète Terre volatilisée dans l'Espace-Temps, mais le fil d'une saga qui s'est depuis un jour égarée, Christin ne s'est pas aperçu qu'il ne nous raconte plus rien depuis longtemps...
Dans cette suite injustifiée et incohérente des "Otages de l'Ultralum", Valérian et Laureline errent sans but dans des aventures anodines, ce qui fait de cet album le plus faible de la série. Heureusement, le niveau remontera marginalement par la suite, mais il faut bien avouer que tant de j'menfoutisme de la part de Christin, qui ne se fatigue même pas à inventer la moindre histoire, et se contente de décliner des personnages ridicules, frôle l'inadmissible. Faut-il que nous ayons beaucoup aimé Valérian durant des années pour avoir pardonné !
Un grand classique de la SF : l'esclavage sur une planète abandonnée de tous.
Un bon tome quoique sans surprise.
6/10.
Un tome peu abouti où l'on aurait aimé une description plus précise de la vie sur Technorog.
Un tome qui ridiculise un peu Laureline, heureusement elle se reprend sur la fin.
Un tome au dessous assurément.
5/10.
Un classique de la SF que cet album où s'affrontent 2 cités que tout oppose. L'idée d'une planète creuse est excellente.
Les dessins ne sont pas au niveau comme dans toute la série.
6/10.
Le meilleur album de la série. Premier véritable voyage dans l'espace pour nos amis et ils nous font atteindre des sommets. Au delà des qualités graphiques et du génie de Mézières pour créer de univers, l'histoire et d'un intérêt et d'une profondeur jamais égalé dans la série. A lire et à relire sans retenue!
Un album riche en intérêt avec un scénario d'enfer, premier chef d'oeuvre de la série et loin d'être le dernier. De cette histoire va dépendre de celles de nombreux autres albums, un essentiel de par ses qualités mais de part son importance dans la totalité de l'oeuvre. De plus on a une ambiance post-apocalyptique du meilleur effet!
Le dernier chef d'oeuvre de la série! Sont les albums d'après sont bons, à aucun moment ils arriverons à le cheville de ce 15ème album. Un album dans la pure veine des premiers, mais qui donne un coup de jeune à la série. L'histoire est passionnante, profonde et avec des personnages fort en intérêt et en profondeur. Dessins au top, dans un univers cyber-punk du meilleur effet! Une merveille à lire sans hésitation!
Conclusion d'une série phare, conclusion de la bataille contre les Wolochs et conclusion de la recherche de la Terre. Tout ça en une cinquantaine de page, ça fait beaucoup! Une histoire forcément intéressante, surtout la fin, mais on lui reprochera quand même de partir dans beaucoup de direction à la fois avant sa dernière partie. Si les dernières pages sont excellentes, les autres sont seulement bonnes.
Niveau dessin la qualité est toujours au rendez-vous, quel univers de dingue Valérian!
Gentil, mignon, mais qui n'apporte vraiment rien à la série. Bon quand on les a tous on l'achète et on le garde par habitude. Bref l'album de trop!