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Quelle déception pour ce 3ème cycle des "7 Vies de l'Épervier" qui s'embourbe dans une histoire peu intéressante. Où est passé l'intensité du 1er cycle ? La force des personnages ? L'énergie et la volonté de fer d’Ariane ?
Le T1 revient sur l'axe narratif laissé au début du cycle 2 : à savoir la fille de Ariane, Ninon, abandonné dans un bois, cela reste d'assez bonne facture. Mais pour la suite, c'est un sacré bourbier sans une once d'action et de véritables retournements (T2), malgré les dessins et couleurs de Juillard sont toujours aussi appréciables. Et surtout pourquoi ce changement de dessinateur en plein milieu du cycle (T3) ? Je trouve ça dommage pour la série, car le dessin de Jovanovic est bien différent de l'univers de Juillard. Ce 3ème cycle est donc éloigné de l'idée de départ et de ce qui a fait le succès de la série, notamment avec les 7 premiers tomes (cycle 1), trop de longueurs, trop d'inactions, trop de personnages et peu d’intérêt est à allouer à ce 3ème cycle. En attendant le prochain (et le dernier ?) tome pour le clôturer.
L’une des plus belles séries historiques de la BD francophone, dont le premier cycle se termine avec ce 7ème album...
J’avoue que je ne connais pas très bien l’œuvre d’André Juillard (si ce n’est La machination Voronov, excellente reprise de Black et Mortimer ; par contre je ne crois pas avoir lu son Cahier Bleu, je m'en repentirai...) ni celle de Patrick Cothias (hormis sa non moins bouleversante série Orn). Il n’y avait dans la bibliothèque de mes parents qu’un seul album des 7 vies de l’épervier, celui-ci, que j’ai lu et relu à maintes reprises.
Et aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours été fasciné par la ligne claire d’André Juillard, celle de cet album en particulier, sûrement l’un des plus beau trait que la BD ait connue. J’aime ces duels au fleuret, sortis tout droit de vieux films de capes et d’épées, où les bretteurs s’expriment toujours poliment d’ailleurs... Ainsi que ces mascarades et autres carnavals, où les rôles sociaux sont ponctuellement inversés. Et que dire de ces corps nus... Marquant !
Patrick Cothias a su également trouver un bel équilibre dans son scénario, plein de tension et de surprises : entre les fantasmes du XVIIème siècle, mâtinés de rumeurs et d’ésotérisme, et un ancrage historique fort. Outre la grande théâtralité de la mise en scène (emprunté à la littérature de Shakespeare, d’Alfred Dumas ou du cinéma d’Orson Wells ou d’Ingmar Bergman) - qui a probablement dû inspiré un certain Alain Ayroles - on sent la profondeur de la documentation historique tout au long de la série, que ce soit au niveau de l'architecture ou des vêtements – pour ne pas dire des déguisements – par exemple. Les auteurs sont d’ailleurs connus pour leurs BD historiques.
Du tome 1 au tome 7 des Sept vies de l'épervier, on aura ainsi découvert la vie quotidienne des hommes et des femmes (au sort fort peu enviable à cette époque), la fin relative des guerres de religion (protestants vs catholiques ; on avait d’ailleurs pu sentir l’élan missionnaire du XVIIème siècle, avec ce combattant jésuite muni d’un katana, dans les actes précédents), la réaffirmation du pouvoir monarchique sous Henri IV (tolérance religieuse depuis l’édit de Nantes de 1598 ; popularité renouvelée du roi ; réaffirmation de ses prérogatives, comme la justice ou la guerre ; réactualisation du thème de l’âge d’or...), mais aussi les limites de son pouvoir (problèmes de succession récurrents ; tensions religieuses larvées ; propagandes et intrigues des uns et des autres...), les faiblesses de son régime (assassinats politiques, y compris visant le roi Henri IV ; minorité du roi Louis XIII ; période de régence avec Marie de Médicis ; recherche d’un bouc-émissaire à jeter en pâture au peuple lorsque tout va mal ; intrigues du frère du roi, Gaston d’Orléans, ainsi que d’autres nobles « malcontents » ; problèmes d’ingérence au sein de l’État ; enfin la pression fiscale ne cesse de pressuriser le petit peuple, le tiers-état...), ou encore la construction progressive d’un véritable État royal (continuité dynastique retrouvée ; invention du « crime de lèse-majesté » et de la punition terrible qui en découle, avec l’écartèlement de Ravaillac notamment ; professionnalisation d’hommes d’État comme le protestant Sully, puis le favori italien de la reine Concini ou son protégé le cardinal de Richelieu encore plus tard, dans le tome 7, qui savent établir de puissants réseaux de fidélité, notamment pour rembourser les dettes de l’État ; centralisation et fixation progressive de la cour à Paris, avant sa délocalisation à Versailles sous Louis XIV ; montée en puissance des robins, c’est-à-dire des bourgeois anoblis contre monnaie sonnante et trébuchante, ainsi que pour leur service rendu à l’État monarchique ; invention de la raison d’État sous Richelieu, qui confisque le pouvoir ; mais sacralisation aussi du roi et de l’État monarchique, que Louis XIII incarne en chair et en os ; contrôle et surveillance des nouvelles par Richelieu et ses créatures ; augmentation des dépenses du royaume...).
Néanmoins, l’Histoire sert avant tout ici de fil rouge, de cadre immersif pour les aventures d’Ariane de Troïl, du fameux Masquerouge et de leur oiseau fétiche.
...C’est alors que la dernière vie de l’épervier arrive à son terme, si soudain, si tragique.
L'une de mes 20 BD préférées, sur un peu plus de 3000 lues ... Chef d'Oeuvre. Merci Juillard et Cothias.
Une de mes premières bandes dessinées de cape et d'épée. Les dessins sont superbes. J'ai beaucoup aimé cette intrigue se déroulant sous les règnes d'Henri IV et Louis XIII. Complots, traitises, justiciers masqués, hérétiques, fanatiques, sorciers et sorcières plantent le décor de cette œuvre. Les personnages sont bien travaillés. L'histoire est attelante.
Cette intégrale numéro 1 correspond aux premiers albums de 1 à 7, le premier cycle publié jusqu'en 1991. Elle comprend à la fin une lettre de Gabriel de Troil à Ariane et au début un supplément de 16 pages de croquis et de dessins signés A. Juillard.
Les auteurs ont repris la série à partir de 2014 pour deux nouveaux cycles. Je n'ai pas continué, je suis resté sur la série originale.
Ariane de Troïl est née le même jour, quelque part en Auvergne, que le Dauphin du Roi en sa capitale parisienne. Rien ne les rapproche, mais leurs destins se trouveront liés par les hasards de l’Histoire.
Pour cette série qui fait partie des classiques de la bande dessinée à caractère historique, Patrick Cothias situe son intrigue dans la France du début du 17e siècle. En sept tomes, il compose une œuvre qui multiplie les protagonistes et il enchaîne les révélations, fait évoluer les personnages et leurs relations réciproques, décrit avec minutie le quotidien du palais et du peuple, forcément aux antipodes, pour aboutir à une scène finale qui compte parmi les plus poignantes du 9e Art.
André Juillard, maître du genre, offre des planches d’un classicisme inflexible, mais d’une très grande classe, rehaussées de couleurs tout en délicatesse.
Le second cycle (appelé "Deuxième époque") des "7 vies de l'épervier" marque un ralentissement dans le rythme de l'intrigue, dans un cadre plus posé et explicatif. Les dessins de Juillard sont tout aussi plaisants, plus ronds et colorés. Cependant, le manque d'inertie dans ce début de cycle ne permet pas de rentrer aussi intensément que son prédécesseur. Le thème autour de la culture indienne m’intéresse moins et perd en intérêt au fil des pages. Également, bon nombre de personnages atypiques et plaisants sont morts dans le cycle 1. Du coup, il faut réécrire la personnalité de nombreux nouveaux personnages et cela a tendance à ralentir le déroulé des actions qui en découlent. De même que les personnages sont moins atypiques dans l'ensemble. Le T3 marque une coupure dans le rythme et donne aux "7 vies de l’épervier" un esprit plus contemplatif que d'action, qui dénote mon intérêt premier pour la série, malgré des dessins extrêmement bien réussis. Le T4 conclu loyalement ce cycle mais cela n'égale pas non plus son cycle ainée. Malgré de beaux atouts, ce cycle 2 déçoit par son scénario trop tenu, un manque d'intensité et de surprise sur certains tomes. A lire tout de même pour continuer à découvrir la suite de l'univers complexe et plaisant des "7 vies de l’Épervier".
Le premier cycle sur 7 tomes des "7 vies de l'epervier" est audacieux et introduit en beauté la série. Tout d'abord dans le scénario qui relate des faits historiques, mais au delà, avec un récit d'aventure plein de rebondissements et de mouvements. De nombreux personnages campent avec une personnalité incroyable, ils en deviennent rapidement attachant ou parfaitement détestable. Le dessin de Juillard dessert complétement la narration avec un très beaux traits, de beaux plans d'actions et une précision dans le mouvement, l'anatomie humaine et animale. Franchement, peu de récit arrive à ce niveau d'exigence. Il faut tout de même souligner que certaines planches sont très bavardes, mais on se délecte d'un vieux français qui reste lisible et compréhensible. La violence, la brutalité, le mystique et la nudité parsèment la série, presque a croire que "Game of Throne" aurait pu y puiser son inspiration. Beaucoup de détails sont présents et font que c'est un vrai plaisir de parcourir ce premier cycle, en plus d'un découpage de case intéressant qui à plusieurs reprises, mêle différentes scènes entre les lieux et personnages, tel un feu d'artifice ; c'est étonnant de voir comment l'interprétation entre les cases reste fluide et compréhensible pour le lecteur. Il s'agit d'un vrai cour de cœur me concernant pour cette première partie.
Pour commencer il me faut avouer ma totale partialite. Cette serie a berce mon adolescence car j'etais abonne au magazine VECU des editions Glénat. Neanmoins les qualites de ces 7 opus sont intrinseques. Des les premieres pages le lecteur est transporte dans le recit. Monsieur Juillard est un dessinateur hors-pair et le scenariste Cothias, passionne d'Histoire, au faite de sa forme dans cette serie. La petite histoire s'imbrique dans la grande, et les deux sont absolument passionnantes. Les personnages, bons ou mechants, puissants ou miserables, presque tous charismatiques. La fin est culte.
Ni la suite, ni les nombreux derives de cette serie-mere n'arrivent a mon humble avis a sa cheville. Cette serie me semble incontournable.
Les barons Cothias et Juillard s'offrent un baroud d'honneur ensemble, alors ne ratons surtout pas ca!
Et bien si, c'est rate.
Ou est la verve des historiques " 7 vies "? Les personnages historiques ou fictionnels magnifiques ou ignobles, le vertige de l'epopee, la grandeur de l'histoire dans l'Histoire?
Ici on a une petite bataille de rue, un genre de petite course sans grand interet entre les differents protagonistes, la rencontre d'Ariane avec son fils ( soi disant anonyme mais on devine tout de suite qui c'est, ca en est ridicule ) sans emotion particuliere, et meme allez pour bien coller a l'air du temps une histoire d'amour homosexuelle.
Ah si seulement cette serie avait pris fin a " la marque du condor " tellememt reussie et meme culte!
D'abord le dessin. Quel maestria! Quels décors! quels détails! Quels précisions! Julliard est l'un de nos maitres du 9ème art et peut être que cette série est l'un de ses chefs d'œuvres. Sur une construction, somme toute classique et des gaufriers plutôt standard, on ressent bien que l'artiste a besoin de casser cette rigueur pour faire exploser son savoir génial sur le mouvement et la symbolique. Les passages de la vieille sont pour cela assez superbe. Cela manque encore un peu de maturité mais ça ne va pas tarder à être incroyable (Viendra bientôt d'ailleurs "Le cahier bleu" son chef d'œuvre).
Et du côté scénario, Cothias raconte la vie de deux enfants naissent le même jour: Louis 13 et Ariane. accouchement de mort glaciale et solitaire avec l'ultime geste d'amour maternel pour l'une et toute une palanquée de nobles à coté de l'âtre avec un papa qui ne cherche qu'à coucher pour l'autre. Cothias narre ensuite la société religieuse et de hiérarchie sur un parti-pris qui fait toutefois consensus chez les historiens. D'ailleurs Cothias ne raconte pas Henri 4 mais le vert galant qu'il était. Et il raconte bien. Il prend le temps. Il pose ses personnages. Tous avec un fond d'ésotérisme qui donne un caractère sacré à des histoires humaines.
Mais l'important est ailleurs. Cothias nous raconte Ariane et Louis 13. Il raconte leurs mentors, leurs recherches de valeur et l'évolution inéluctable de l'un et de l'autre. Un futur roi d'un côté (Henri 4 et Louis 13) et une future Zorro de l'autre ( Le premier puis la seconde).
Certes, l'histoire n'est pas encore posé. Cothias prend le temps. Tant mieux. C'est un bonheur.
Quel intérêt de prolonger la vie de ces supers personnages créés par Cothias/Julliard si c'est pour arriver en final à ce niveau de scénario qui perd son âme pour se convertir au nouveau climat de notre époque. Et donc, le brave couple Lenclos du début de cette saison s'avèrent être des monstres qui battaient et violaient la pauvre Manon (qui heureusement est très résiliente, bon sang ne saurait mentir). Et donc Gaston est un copain maintenant. Et donc JB est... Bon, je je vais pas spolier, mais très déçu que ça parte en couille comme cela
La question est: ou est passé Juillard? Jovanovic et Juillard ont un point commun: leur noms commencent par un "J". Mais à part cela le niveau de dessin n'est plus la. Le scenario est bizarre, un peu distopien, mais bon, cela ouvre un peu les horizons. Si Jovanovic s'applique et qu'il prend 2 ans pour faire le prochain volume cela sera sans doute ok. Sinon, dur dur. Dans l'absolu c'est une bd solide, mais en comparaison aux albums précédants c'est correct sans plus.
Les 7 vies sans Juillard, est-ce que ça a du sens ?
Outre un dessin décevant, mais on ne pouvait que s'y attendre, il semblerait que le scénario soit en panne lui aussi, lourd, vulgaire. Comme si Cothias était lui aussi orphelin.
Je ne pensais pas qu'on tomberait aussi bas.
Les 7 vies sans Juillard, est-ce que ça a du sens ? De l'intérêt? Vraiment?
Une grande déception que Dargaud est confié la succession à un dessinateur clairement pas au niveau. La succession d''un dessinateur comme André Juillard n'est pas chose aisée. La tentative de copie n'est pas réussie, on peine à reconnaître les personnages d'une page à l'autre, les proportions ne sont pas respectées, la lecture en devient difficile et l'intrigue en pâti.
Un goût amer au final, tant cette épopée, débutée il y a plus de quarante ans, a marquée mon parcours de lecteur.
histoire complexe, il faut lire evidement la collection en entier.
Que de bon souvenir cette collection ! super dessin et scènes très crues pour coller à la réalité de l'époque. La couverture fait référence au fameu passage de la mise à mort du charbonnier mis à nu dans la neige par le conte dont on ne se lasse pas ! A voir !
Cela ne va plus... C'est lourd et assez ennuyeux. Probablement le dernier album que j'achète de cette sèrie.
Très déçu par cet album...
Des longueurs au début puis une fin d'album bâclée !
Bref, les auteurs auraient peut être du arrêter au 2eme cycle.
La maîtrise narrative est impressionnante. Les auteurs jouent avec la grande histoire en y mêlant leurs personnages fictifs. La série se dévore de bout en bout même si l’univers est sombre et dur, au point de nous envoyer au tapis à plusieurs reprise avant le K.O. final.
Super une fin incroyable comme je n'ai jamais vue.
Une série à lire absolument.
Bon ben maintenant je m'envole pour plume au vents.
Deux histoires racontées en parallèle se croisent et finissent par se rencontrer : celle d’une jeune Auvergnate, Ariane de Troïl et de sa famille, et celle d’Henri IV, roi de France.
L’histoire se déroule au XVIIe siècle, à la fin du règne d’Henri IV, présenté ici en bon vivant, paillard, aimant les femmes et la bonne chair. C’est drôle ! Le Paris du Grand siècle dans lequel se déroule une partie de l’histoire est superbement dessiné. On s’immerge dans l’ambiance de l’époque et dans les intrigues du pouvoir aux multiples rebondissements.
Fille d’un seigneur local, Ariane vit en Auvergne. Drôle de coïncidence, elle est née le même jour que le fils d’Henri IV, le futur Louis XIII. N’ayant pas froid aux yeux, la jeune fille parcourt la campagne à cheval. Un jour, elle rencontre un chevalier masqué et va se lier d’amitié avec ce mystérieux justicier. Un hasard ? Pas certain. Entre ces deux mondes, une vieille femme accompagnée de ses éperviers joue le rôle de sorcière et de voyante, et donne un côté ésotérique qui s’intègre très bien dans le récit. J’avais lu cette série, il y a longtemps. Je viens de la relire. Elle a un peu vieilli mais les dialogues sont toujours d’une grande finesse et les dessins qui perdent de leur raideur au fil des albums restent très bons. La reconstitution de Paris est particulièrement réussie. Cette série est vraiment une très bonne histoire de capes et d’épées qui au-delà du récit romanesque nous laisse entrevoir la vie des villes et des campagnes au XVIIe siècle.
Je me souviens vaguement de la bd par contre je rappelle très bien du gueux qu'on met nu poursuivis par une meute de chiens et que l'on tue...les 3 cases de sa mort sont gravée dans ma tète je n'avais jamais vu ça avant....près de 36 ans après je relis cet album.
je n'vais pas dire ce que j'ai vu comme moi d'autres l'on vu et d'autres les verront.
Que de bons souvenir des 7 vies de l'épervier.
Scenario 4,5/5
Dessin/4/5
Pour ma part j'ai accroché le scenario est super bien fait une histoire comme je les aime bien ficelée avec un dessin pas si mal que ça pour un premier tonne.
Julliard prendra encore de la bouteille dans quelques années...mais ça tout le monde le sait.
C’est le « must » de la Bd historique devenu un classique du genre. J’ai adoré la conclusion de ce récit épique. En effet, elle est tout d’abord peu conventionnelle et ensuite très bien emmenée : un des meilleurs dénouements assurément qu'il m'ait été donné de lire.
Les dessins sont crus comme l’époque l’était. L’action se situe dans la France du XVIIème siècle qui se remet des guerres de religion. Une Bd de très grande qualité tant au niveau historique qu’au niveau de la maîtrise du scénario. Les autres œuvres de Cothias n’ont jamais pu égaler le niveau atteint par ce récit hors norme. La suite de cette aventure a été des plus décevantes avec une véritable magie qui s’est brisée.
Cette bd a une côte particulière car elle a été un des piliers de la bd adulte actuelle. Elle a inventé de nouveaux codes dont de nombreuses œuvres ultérieures se sont inspirées. Bref, ce fut une œuvre fondatrice d’un genre historique qui a fait la joie de la collection « Vécu » chez Glénat. Je n’ai jamais trop été inspiré par les séries dérivées comme « Masquerouge » ou « Ninon secrète » qui ne sont jamais arrivé à égaler la puissance évocatrice des 7 vies de l’épervier.
Il est clair que de jeunes lecteurs qui découvrent subitement cette série et qui la décrient ne peuvent pas ressentir tout le chemin parcouru depuis. Ce fut l’une de mes premières lectures d’adulte et je me rappelle avoir littéralement adoré malgré les difficultés de lecture de certains passages. C’est le genre de bd où il faut s’accrocher pour ensuite pouvoir ressentir du plaisir.
Note Dessin : 4/5 – Note Scénario : 4.5/5 – Note Globale : 4.25/5
Une série en 7 parties (tout au moins la série principale) sans temps mort et qui tire parti de l'histoire de Henri IV et Louis XIII pour ajouter des épisodes teintés d'ésotérisme et des combats de cape et d'épées. Le dessin est beau, même si les couleurs du 1er et dans une moindre mesure du 2nd ont mal vieilli.
Bien que cette série ait marquée les années 80 et 90 et est un classique des BD historiques, je ne mets pas la note maximale. J'ai trouvé que les 7 parties ne répondaient pas finalement à toutes les intrigues lancées : les 6 et 7e vies de l'épervier ne sont finalement jamais évoquées, le rôle du maître des oiseaux et de la sorcière est parfois maladroit (celle-ci disparaît subitement dans les 2 dernière parties).
J'aime bien ce second cycle qui nous amène aux Amériques. Les dessins et les couleurs sont très jolis: regardez la couverture de l'album!
J'ai lu plusieurs fois la série, et j'ai appris à mieux l'apprécier à chaque nouvelle lecture.
Cet album tout comme la série entière sont très biens.
Charmant la mentalité des auteurs dans cet épisode : le viol de l'héroïne adolescente y est est présenté comme pas plus traumatisant qu'un baiser volé ou une main aux fesses.... au point que (dans le T.7) la victime fera de son agresseur sont amant au motif qu'il a un gros sex.
Lamentable !
La suite tant attendue.
On abandonne l'intermède en dent de scie au Québec pour revenir aux sources. Une suite vraiment très sombre et intéressante.
'Quinze ans après' est le tome 12 de la BD 'les 7 vies de l’épervier'. Mais en fait c'est le tome 50 (ou à peu près , je n'ai pas compté). Car les personnages principaux ont engendré (c'est le cas de le dire) tout une suite de série de BD s'inscrivant chronologiquement entre le tome 1 et ce tome 12 (même parfois avant le tome 1 ou après ce tome 12) et apportant beaucoup à ce tronc principal (donc les 7 vies + plumes + ce tome 12).
Certes on peut lire les 11 premiers tomes maintenant définis comme tels (je pense qu'il faut aussi lire les 7 tomes de 'coeur brulé' qui se passent entre le tome 7 et le le tome 8 - aka tome 1 de Plume au vent) pour bien apprécier ce dernier tome.
En outre il peut presque se lire de manière indépendante. En effet le dessin, classique, est superbe et l'histoire, bien découpée, sans être exceptionnelle est correcte.
Mais selon moi un lecteur appréciera vraiment ce tome en lisant avant l'essentiel de la saga les 7 vies de l'épervier.
Les 7 tomes appelés historiquement (avant la passage du marketing) 'les sept vies de l'épervier' sont à mon avis une BD exceptionnelle et la saga des 50 tomes une bd historique majeure.
Donc un bon album mais surtout une super série (je mets un 4/5 passionné pour cet album).
Cette édition est magnifique. Non seulement c'est l'intégrale deux 2 séries de M. André Juillard au dessin (avec un trait magnifique) et Patrick Cothias au scénario (très riche, toujours précis et détaillé) mais le bouquin en lui même est superbe.
Un must pour les amateurs de BD...
Critique pour l'ensemble de la série (et ses suites et préquels) :
Fresque familiale et historique (petite et grande Histoire).
De l'action, de l'amour, de l'humour...
Des personnages travaillés.
J'adore !!!
Certes l'histoire est classique et ne renouvelle pas le genre, certes Ariane 15 ans après est toujours aussi jeune, ce qui est moins le cas de Germain, mais tel quel on retrouve avec plaisir nos protagonistes, et surtout les dessins si agréables â lire de Juillard.
Allez, rien de nouveau mais ne boudons pas notre plaisir de les retrouver.
bof, je suis déçu, effectivement ça va vite et à la fois on l'impression qu'il ne se passe rien de nouveau, sinon qu'on repasse les plats,les mêmes méchants, re viol en réunion (on avait pas besoin des images à mon avis),
vengeance...dans le même cadre du début de l'histoire, ça ne se termine pas mais on ne sait pas si ça va continuer (on suppose que oui mais dans quelle direction?)
Bien sûr techniquement c'est toujours aussi bien fait mais au niveau scenario, ça ne prend pas
Si le scénario n'est pas extraordinaire mais très correct tout de même, le travail de Juillard lui est fabuleux: découpage fluide, dessin d'une grande précision (architecture sublime), couleurs parfaites bref un travail d'orfèvre !!!
C'est donc avec un grand bonheur que l'on retrouve les personnages et l'ambiance de cette magnifique saga.
L'action va vite. Très. Trop? ça défile, pas vraiment de suspense, un sentiment de bâclé. Heureusement le dessin reste toujours aussi prenant, agréable, nous faisant rentrer dans l'époque avec efficacité et nous laissant le plaisir sans retenue de retrouver nos personnages devenus favoris. Je ne regrette pas d'avoir acheté, même si je suis bien conscient de l'usure du scénario, d'une certaine facilité à ce niveau. A suivre ???
Dernier épisode de cette fabuleuse série. Le scénario, tel un puzzle, s'est construit au fur et à mesure des albums pour parvenir à un point culminant dans cet ouvrage final.
Avec Muréna, c'est une des séries historiques les plus réussie
Toujours des dessins magnifiques et un scénario en béton.
Le réalisme de la série est époustouflant. Chaque détail est dessiné avec une rigueur historique assez rare en BD.
La qualité de l'oeuvre est constante, ce qui est également rare.
Cet album amorce un virage dans la série. Un des personnage veut changer sa destinée, mais chaque épervier a son destin et nous ne saurons la fin que dans le dernier album. Passionnant!
Les dessins sont de toutes beautés, ils nous font revivre cette époque avec brio.
Des détails historiques de grande justesse, une histoire mêlant amour, ésotérisme et aventures, l'histoire est construite de main de maître.
Les dessins sont sublimes. On se régale
Des magnifiques dessins, un scénario très original font de cette BD un petit chef d'oeuvre.
L'histoire est palpitante . Difficile de lacher la série avant la fin.
Un scénario mêlant plusieurs histoires mais ayant tous le même fil rouge.
Le procédé est parfaitement possédé. On arrive à se retrouver malgré la complexité de l'intrigue. Surprenant§
Les dessins sont magnifiques.
Le règne d'Henri IV sert de décor à cette magnifique épopée. Le scénario se met en place tout doucement mais reste toujours fluide et logique. Les dessins de Juilard sont magnifiques. Le tout dans un respect du détail historique.
Série formidable.
Je me rappelle les aventures de Masquerouge dans mes vieux Pif.
Là c'est du lourd, passionnant, avec un final "Ouch"
Personnages attachants, histoire sans fioriture.
Bien plus intéressant que la suite plus dispensable.
J'ai eu du mal à m'y faire, notamment les deux premiers tomes. L'histoire se met en place, puis ensuite cela devient vraiment excellent. J'accroche plus bizarrement au personnage d'henry IV qu'aux nombreux autres personnages. Le dessin est classique, mais est d'une précision historique. L'histoire est un mélange habile d'histoire et de fantastique, celui ci restant discret ce qui n'est pas pour me déplaire. Par contre, pour un classique de la bd historique, j'ai été surpris de la violence de certaines scènes qui je pense montrent la cru-auté de l'époque, et par le coté extrèmement réaliste de certaines scènes. A ne surtout pas mettre dans les mains d'enfants, ni même de jeunes adolescents.
Que dire ? Tout a été dis sur ce chef d'oeuvre de la bd, tout y est somptueux: le
dessin, le mélange fiction/faits historiques, le scénario qui nous tiens et nous
boulverse jusqu'a la derniere case, et cette petite touche de surnaturel. un
immense classique indémodable. A posseder absolument.
Une série époustouflante, mêlant mystère (voir mysticisme) et Histoire. Les personnages ont une contenance, le scénario nous tient en haleine du début à la fin, sans défaillir : impossible d'en détacher les yeux à partir du cinquième tome.
Si, comme moi, vous avez apprécié le personnage de la vieille femme, tentez le Troisième testament, pour une ambiance tout aussi dérangeante sur fond de religion.
Une belle histoire que nous raconte là Cothias.
D'une part le dessin est bien réalisé, de l'autre le scénario convient bien à se style.
Hormis lesz faits historiques, se que par dessus tout j'ai apprécié dans cette série, c'est le coté fantastique de la vieille dame, ainsi que l'intervention de l'épervier.
C'est classique mais c'est tellement bien fait. Je ne connaissais pas du tout ce classique de la BD des années 80 et était plutôt réticent à la lire ! Déjà parce que la BD historique c'est pas forcément mon truc , ensuite parce que je trouve que certains dessins des 80's ont tellement mal vieilli que ça me coupe toute envie de lire une BD jusqu'au bout.
Et là, très heureuse surprise, déjà le dessin est très bien je trouve et ensuite le scénar, alternant histoire, avec un grand H, et fantastique tient toujours la route, sans jamais faire dans la surrenchère et en gardant les pieds dans une France en pleine mutation très convaincante ! L'histoire, aux méandres tourmentés mais toujours compréhensible, nous fait rencontrer les grands de cette époque, parfois en tant que personnages centraux, parfois seulement comme un clin d'oeil. Mais toujours les protagonistes, qu'elle que soit leur puissance, semblent les jouets d'un destin cruel et inéluctable. Bref, il faut lire ce classique passionnant de part en part...
Peu de série font vibrer comme celle-là. Peu importe quel genre de B.D. on
peut aimer, "Les 7 Vies de l'Epervier" transcende les styles, explose les
clivages. Universel!!! La toile de fond historique maculée par cette fiction de
haute volée charmera à coup sûr les adeptes de Dumas.
Dernier acte, drame final ? Tout semble terminé dans la noirceur la plus absolue car pour Cothias les histoires se terminent forcément mal.
Mais on sait qu'en fait l'histoire n'est pas fini et qu'il y aura de nouveaux rebondissement dans le cycle "Plume aux vents".
Et que toutes les séries parallèles enrichiront le mythe de façon plutôt convaincante.
Cela amoindrit un petit peu la force de la série mère telle que lu à l'époque quand on pensait la fin définitive, mais cela n'en reste pas moins un sommet de la bande dessinée historique.
Le destin s'accomplit, le Roi devient roi, Ariane devient adulte, et le drame se joue.
C'est le tome le plus tragique, le plus fort de la série avec toujours la perfection des dessins et des descriptions de l'époque.