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Les 2 premiers sont magistraux (et auraient dû rester les seuls de cette "série".) Olivier Ledroit est au summum de son talent. Quelle virtuosité dans son graphisme, les couleurs directes et sa mise en page.
L'histoire est fantastique au propre comme au figuré et sa mise en scène est un véritable storyboard. J'ai toujours pensé qu'il y avait tout pour en faire un film, que tout était là!
A lire/connaître absolument.
Les 2 premiers sont magistraux (et auraient dû rester les seuls de cette "série".) Olivier Ledroit est au summum de son talent. Quelle virtuosité dans son graphisme, les couleurs directes et sa mise en page.
L'histoire est fantastique au propre comme au figuré et sa mise en scène est un véritable storyboard. J'ai toujours pensé qu'il y avait tout pour en faire un film, que tout était là!
A lire/connaître absolument.
Alors que le premier tome distillait une histoire mi-polar mi-fantastique qui aurait pu être intéressante dans le New-York de la grande dépression, voilà que le scénario commence à dérailler dans le second chapitre qui se clôt tant bien que mal.
Mais alors le 3ème opus va rajouter aux légendes indiennes, un peu de chinoiserie comme pour compliquer l'ensemble déjà pas homogène. Le scénario va alors totalement dérailler. Le héros qui donne son nom à la série, outre le fait qu'il n'était pas charismatique, est mort, dans tous les sens du terme.
Je pense que cette bd pouvait très bien s'arrêter au second tome. La suite apparaît comme illégitime. Je ne suis pas allergique aux histoires de démons. Mais j'ai préféré nettement la série «Mille Visages» dans le même genre. La conclusion du dernier tome m'a totalement achevé : c'est d'un grand guignolesque jusque-là jamais atteint.
Bref, la série pâtit véritablement d'un sérieux manque de lisibilité. Je serai toutefois un peu indulgent dans ma note car le dessin est très réussi notamment pour les deux premiers tomes signé Ledroit. L'enchaînement des cases fait preuve d'une particulière audace qui souligne un grand esthétisme. C'est dommage car le scénario pose réellement problème.
Je n'accroche pas . Les 2 premiers tomes m'avaient bien plus mais a tout est moins bien : les dessins et l'histoire ne sont pas au même niveau , je me suis plutôt ennuyé , j'accroche pas
New-York, période de la Prohibition. Alors que les gangs s’affrontent pour le contrôle de la ville, des meurtres atrocement sanglants sont perpétrés. La fille d’un antiquaire autrefois assassiné se retrouve au centre d’une poursuite qui va voir s’affronter différentes visions de la réalité et dont d’étranges indiens arrivés de leur Nevada pourraient avoir la clé.
Paru il y a 24 ans alors que Ledroit venait de clôturer sa participation aux Chroniques de la Lune noire (dont il continuera à réaliser les superbes couvertures jusqu’à aujourd’hui), Xoco lui permettait de partir dans un registre à la fois plus réaliste (des crimes pendant la Prohibition) et collant à son univers noir et gothique en illustrant une histoire fortement inspirée de l’univers de HP Lovecraft. Certainement sa meilleure œuvre (tant graphique que scénaristique), le double album adopte une technique en peinture directe (son premier il me semble) et aux traits beaucoup plus sérieux que ses albums d’Heroïc-Fantasy. Le film Seven, sorti en même temps que le second volume Notre seigneur l’écorché adoptait une esthétique très proche: une ville sombre, poisseuse, humide où la lumière semble fuir. le lien entre les deux ne s’arrête pas là car la mise en scène de la BD est extrêmement cinématographique, avec travelings, zooms et dézooms, textes hors-champ etc. L’esthétique art-déco irradie des décors très fouillés et surtout, Ledroit développe ce qui a fait sa marche de fabrique: la destruction de pages par un savant jeu de cases rompant totalement avec les codes de la narration franco-belge et entièrement fusionnées avec ses nécessités graphiques. L’inspiration vient probablement du Manga puisque même Sin City de Frank Miller (qui a lui aussi révolutionné la construction des planches) sort à peu près en même temps.
Thomas Mosdi n’est sans doute pas pour rien dans cette évolution plus cadrée de l’art de Ledroit, puisqu’il avait produit le scénario de la première série de Guillaume Sorel, également très teintée de Lovecraft (l’Ile des morts) et très travaillée en matière de découpage. Toutes les autres BD d’Olivier Ledroit ont le gros défaut d’être basées sur des scénarios de jeu de rôle, sans grande ambition, laissant libre court à la furie des pinceaux de l’illustrateur. Xoco est d’abord une histoire sur le voile des réalités, des démons d’entre les mondes et des pouvoirs des esprits (les chamans navajo). Une histoire solide, à la progression construite et laissant la place aux séquences dialoguées, aux atmosphères (dès l’intérieur de couverture un rapport de police nous immerge dans l’histoire). Probablement que Ledroit s’amuse plus en envoyant des légions de millions de dragons se fracasser sur des murailles titanesques… mais ses albums en pâtissent. Ainsi hormis la fin apocalyptique et très noire, la plus grande partie du récit est une enquête policière relativement classique. Ça reste sombre, violent, mais c’est de la très bonne BD, de l’excellent scénario: en clair, un film sur papier.
J’hésite souvent à penser qu’Olivier Ledroit gâche son talent et ne choisit pas vraiment les bons scénaristes qui le bousculeront… Sa tentative de scénario sur le très bon Les irradiés (jamais poursuivi faute de succès) m’incite à penser que cela aurait pu l’amener à diversifier ses histoires et sa technique. Il y a plein de raisons de ne pas aimer les BD de Ledroit, malgré des planches objectivement magnifiques… Si vous êtes de ceux-ci, lisez Les deux tomes de Xoco et savourez un artiste ambitieux, travailleur, exigeant.
A lire sur le blog:
https://etagereimaginaire.wordpress.com/2018/02/09/xocco/
Le scénario n’est pas si simple et peut-être mal exploité par la mise en scène, car une fois arrivée à la fin du 1er cycle, on a compris les grandes lignes mais pas forcement les détails.
A un moment donné, l’illustrateur et le narrateur racontent une situation dans le passé, et pendant le récit, une scène dans le présent est illustrée (je crois), c’est où une voiture renverse un homme et est poursuivit par la police. Et bien je trouve qu’à ce moment là, c’est très confus.
Aussi, la fin de ce premier cycle est très dur à comprendre, on a du mal à distinguer quels personnages sont en train de mourir (pour certains ça va).
En gros c’est parfois très brouillon. Le découpage n’est pas si top que ça selon moi mais on comprend quand même.
Bon, après le dessin est sublime, Ledroit est très bon sauf peut-être parfois dans certaines mises en scène. Je ne continuerai pas l’histoire car je la trouve déjà très brouillonne.
Thriller fantastique dans le New York des années 30. Un scénario qui tient la route et porté par un dessin magnifique de Monsieur Ledroit. Superbe.
Je viens de recevoir une des plus grandes claques de ma vie (si courte soit elle), en matiere de BD, j'ai rarement lu quelque chose d'aussi abouti tant sur le fond que sur la forme.
Je m'explique :
Tout d'abord, d'un point de vu graphique, je dois dire que c'est exceptionnel, du très grand travail, le talent de Ledroit atteint son paroxysme de perfection, tant au niveau du dessin que des couleurs ( ce n'est pas rien quand on connait la qualité du bonhomme), l'atmosphère rendu est absolument génial.
Dans le découpage des planches, là non plus rien à dire, tout s'enchaine parfaitement, on a l'impression de voir un film, un très bon film.
Au niveau du scénario, comment dire, parfait aussi, le choix de construire cette histoire sur deux tomes est un excellent choix car il oblige l'auteur à etre conscis, à développer l'intrigue tout en laissant une part de mystère, et surtout à ne pas partir dans un trip qui pourrait dénaturer l'oeuvre ( comme c'est trop souvent le cas dans ce genre d'histoire).
Bref un excellent premier cycle, que dis-je un model du genre que tout BDphile se doit d'avoir lu, si ce n'est de posséder.
Les premières planches de cet album sont absolument géniales, découpées avec un audace incroyable et une maîtrise peut-être encore inégalée. La mise en pages du premier meurtre est absolument fantastique, le mariage de la couleur et de la narration graphique en fait un véritable chef d'oeuvre. Ledroit a pris son temps, il n'y a pas un défaut, l'ambiance est poisseuse à souhait, ces premières planches devraient finir au louvre.
Après on commence à sentir les contraintes éditoriales... Malgré cela (et c'est peu dire) Ledroit s'en tire habilement et nous offre encore quelques passages d'anthologie...
A posséder dans sa bibliothèque, rayon chef d'oeuvre.
Le premier cycle est à lire ne serait-ce que pour la virtuosité au dessin de Ledroit. C'est tout bonnement bluffant. L'ambiance rendue nous plonge dans ce New York crasseux, puant et flippant du début du XXème siècle. D'emblée on n'est pas à l'aise, la couleur nous glacent malgré une prédominance du rouge et du jaune, c'est dire ! Le découpage très cinématographique rend la lecture pas si évidente que ça. D'autant plus qu'il faut suivre le dessin de prêt pour comprendre l'histoire concoctée par Mosdi. En somme, il faut découvrir cet album pour le dessin, c'est un régal.
Comparé au premier cycle, c'est certainement une immense déception! Je ne vois vraiment pas pourquoi Mosdi a voulu faire une suite. D'autant plus que le scénario de ce deuxieme volet est bien inférieur à celui du premier. Et les dessins de Palma, s'ils présentent d'indéniables qualités (les monstres et les scénes de combat sont très belles, sans parler du passage où est expliquée la légende des signes chinois), ont toutefois des défauts plus que fragants (visages pas toujours réussis et les intérieurs des batiments sont vraiment laids). De toute manière, il n'atteint pas, loin s'en faut, la maestria du Maitre du fantastique en BD (Ledroit, pour ceux qui n'ont pas suivi...).
Le premier cycle de Xoco est une petite merveille. Si le scénario de Mosdi est parfois un peu trop complexe, il n'en est pas moins passionnant. Et les dessins de Ledroit atteignent des sommets en matière d'ambiance lugubre et oppressante. Les éléments fantastiques qui jalonnent ce récit sont merveilleux et les mots finissent par me manquer. Vraiment indispensable, surtout pour le fan de Ledroit que je suis.