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Les récits autobiographiques recueillent tout mon intérêt car ils nous apportent généralement beaucoup de choses sur bien des aspects. Celui-ci contant l'envoie d'un jeune soldat en Europe à la fin de la seconde guerre mondiale avait tout pour me séduire.
Cependant, il ne se passe pas grand chose de réellement digne d'intérêts. Je passe encore sous silence les pillages commis par l'auteur dans l'Allemagne occupée ou le fait de détruire le mobilier d'un pauvre paysan en Normandie pour se réchauffer...
Bref, que des faits qui m'ont pas donné d'emblée une grande sympathie pour Alan, un soldat complètement perdu dans cette guerre qui le dépasse et ignare de tous les enjeux politiques. Ah oui, pour le victimiser, disons qu'il a échappé à un viol et a reçu une médaille pour avoir été maladroit en ne vérifiant pas si l'échelle était présente pour descendre d'une grange! Il n'y a pas eu un seul moment touchant alors que le contexte s'y prêtait. Bien sûr, on ne peut pas romancer + sa vie qu'elle ne l'a été pour faire plaisir au lecteur...
J'avoue que dans le genre autobiographique, j'ai été transporté par les oeuvres de Satrapi. Et même Delisle que je trouvais pourtant un peu fade sur Shenzhen a mieux réussi à capter toute mon attention. Pourtant la guerre d'Alan a certainement des qualités mais que je ne perçois pas tout simplement. Les auteurs que je viens de citer écrivent leur vie pour dénoncer un régime. D'autres encore comme Davodeau s'engage dans des chroniques sociales intéressantes. Plus récemment, j'ai découvert un auteur comme Jung qui nous conte son enfance d'enfant sud-coréen adopté dans Couleur de peau : miel. Il y a une vision claire et précise. Dans ce récit, outre le fait de dénoncer l'absurdité de la guerre (thème déjà très classique), je ne vois pas où l'auteur veut en venir.
Graphiquement, le minimalisme est de rigueur ce qui n'arrange rien à l'affaire. Oui, j'ai été un peu déçu de cette lecture car je m'attendais réellement à un immanquable. Cependant, je ne peux pas donner moins de 3 étoiles pour des raisons objectives.
Découvert les trois tomes de "la guerre d'Alan" à la bibliothèque.
1er tome excellent, l'ambiance des jeunes recrues américaines en formation dans un immense camp d'entrainement, et partant finalement pour une destination inconnue, on retrouve effectivement l'ambiance des séries de guerre genre "band of brohers".
Le second tome est aussi bon bien que déroutant avec cette attente des "bagages" pendant trois mois avant cette fausse guerre pour gagner du terrain, et l'ignorance du biffin de base sur ce qu'il fait et même où il est est très bien rendu. Et en plus Alan est un chic type plein d'humanité qui sait regarder les gens qu'il rencontre sans à priori.
Comme beaucoup j'ai trouvé le troisième tome un peu long et trop verbeux, un peu loin du sujet (la guerre) même s'il s'agit de savoir ce que sont devenus les personnes qu'Alan a rencontré pendant sa période militaire.
Mais au total cette bd très originale est un formidable moment d'humanité à ne pas manquer, merci aux médiathèque de m'avoir permis ce rattrapage.
Recueil de 3 volumes retraçant la vie d'un soldat étatsunien pendant la 2nde guerre mondiale en Europe. Edition géante, très belle mais peu agréable à lire, surtout au lit !
Graphisme varié, en noir et blanc, symbolique ou figuratif (photos retravaillées ?) Très soigné et très évocateur.
L'histoire est simple comme un journal intime. Les faits sont banals, pas de grande saga, pas de grosses batailles. Bien que ça reste du quotidien, je me suis laissé prendre par l'histoire et les 300 pages ne m'ont pas pesé du tout, au contraire. La fin est un peu décevante, somme toute, mais le reste du temps est si agréable qu'on l'oublie facilement.
Après 2 tomes de très grandes tenues, ce nouvel épisode de la vie d'Alan Cope par Emmanuel Guibert était attendu depuis longtemps. Pour rappel, Guibert et Cope s'étaient lié d'amitié il y a quelques années, passionné par la vie de cet américain Guibert avait décidé d'en faire une BD. Après la formation et la guerre (tome 1 et 2), nous retrouvons Alan démobilisé à tous les sens du terme : peu ou pas de boulot et errance géographico-philosophique. En fait, ce dernier (?) volume raconte tout le reste de la vie de Cope : son retour raté aux USA, ses rencontres importantes et son encrage définitif en Europe. Cope raconte à sa manière ses souvenirs et Guibert les transfigure de façon très subtil grâce à sa plume.
Ce troisième tome de la Guerre d'Alan est le plus faible de la série. D'un récit universel (la guerre, le soldat, l'apprentissage, le doute) on passe à une histoire plus personnelle; Cope face à ses choix et ses doutes. J'ai eu un peu de peine à me sentir totalement concerné par le parcours d'Alan. Il a eu des épisodes heureux, malheureux, il a fait des rencontres ordinaires et extraordinaires, il a évolué et s'est trouvé. Cope est toujours honnête et raconte sans fard les hauts et les bas de son existence. Une vie parmi des millions, intéressante parfois, ordinaire souvent.
Guibert a fait de son mieux pour retranscrire tous ces souvenirs mais on le sent un peu gêné aux entournures. Il aime beaucoup son "personnage" tant qu'il se ballade et se construit par les rencontres, cela donne de très belles pages fortes (forêt, montagne).Avec l'âge Cope ne bouge plus beaucoup et devient bavard, le résultat sont des pages surchargées de texte qui étouffent la narration délicate qui a fait la force des deux premiers volumes.
Tout n'est pas à jeter dans cette BD, et de loin ! Mais 120 pages pour 45 ans de vie, les deux premiers tomes (200 pages) se déroulent sur 3-4 ans, ce n'est pas assez, c'est trop condensé. Le système narratif basé sur l'anecdote ne fonctionne plus aussi bien.
La BD à au moins le mérite de totalement démystifier le quotidien des GI 's pendant la seconde guerre mondiale : beaucoup d'attente et d'ennui et le moment du combat venu l'instinct de survie qui reste le plus fort. Le côté pion ou jouet du destin est également parfaitement rendu par l'histoire de ce soldat parmi tant d'autres. Les personnages sont attachants, si proche de nous, avec leurs angoisses et leurs états d'âmes, pourtant plongé dans le grand bain de l'histoire avec un grand H. Bref, un récit passionnant, servi par un excellent dessin !
Après l’apprentissage d’Alan dans le premier tome, le voici qui débarque en France pour participer à la grande guerre. Première constatation: la guerre c’est bien plus relax que l’apprentissage: d’abord deux mois de congé car les armes et véhicules se sont perdus en chemin et puis un ennemi qui reste invisible.
Arrivé après le levé du rideau sur cette guerre, le peloton d’Alan croise le Continent d’Ouest en Est sans rencontrer l’ennemi et surtout sans vraiment connaître son but et sa destination finale. Cette petite balade absurde et désorganisée d’après-guerre montre comment des soldats parviennent à mourir au “combat” sans même rencontrer l’ennemi, comment Alan prend plaisir à voyager à travers l’Europe sur le compte du gouvernement américain et comment on parvient à se faire décorer malgré l’inactivité, l’ennui et l’absence de combat.
Un récit déroutant sur un peloton qui changea le cours de la guerre sans même y participer. Par contre pour suivre un cours de géographie c’est raté, car, comme tout bon américain, le type est incapable de nommer un nom de ville dans toute l’Europe qu’il a traversé.
On suit ici les sauts de mémoire d’un vétéran de la guerre: Alan Ingram Cope. Scrutant sa mémoire parfois défaillante, cet ancien G.I. nous raconte la préparation à la guerre et la formation du soldat Alan sur son sol natal avant de partir à la guerre.
Rien d’extraordinaire ne se passe, c’est tout simplement le récit honnête d’un type qui se voit former au combat avec quelques anecdotes comme toute personne ayant fait son service militaire pourrait vous raconter. Et pourtant on prend un réel plaisir à lire cette pré-aventure d’un type comme les autres qui un jour va partir au combat.
La guerre, la vraie. Rien a voir avec une histoire de guerre classique. Juste les souvenirs d'un vieil homme sur ses vingt ans passé sur les routes de France durant la fin de la guerre. Une suites d'annecdotes, qui pour moi en disent long sur l'etre humain.
Ca m'a fait penser à la façon qu'a mon grand père de raconter ses histoires. C'est du vécu et c'est important.
A lire aux altentours de ses vingts ans, c'est encore plus frappant.
toujours aussi bien, toujours aussi dur de dire que c'est une Bd ...
sinon si on devait donner un titre pour cet albulm ça serait la non guerre! Cet épisode de la guerre est très intéressant pour l'historienne qui dort en moi. En plus, on nous livre une histoire sans tabou avec une mention spéciale pour avoir parler du pillage!
assez étonnant de dire que c'est une Bd...je comprend presque le terme roman graphique en lisant ça... mais moi j'appelle ça un album illustré, comme pour les gamins sauf que là c'est pour les grands!
C'est band of Brothers sur papier... la même histoire où presque.. j'aime bien le genre donc j'ai aimé lire les souvenirs de jeune soldat d'Alan.... par contre le dessin qui se réduit souvent à des silouhettes m'aurait laissé complétement froide si cela n'avait pas été en sépia... et qui aide le lecteur à se projeter 60 ans en arriére...
j'ai du mal à dire que c'est une Bd mais je recommande vivement la lecture!