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== Avis pour les 4 tomes ==
Chef-d’œuvre! Patrick Mallet crée une présuite (prequel) d'une richesse incroyable. Il y avait longtemps qu'une BD ne m'avait pas autant absorbé.
Je dois d'abord dire que le roman d'Herman Melville, Moby Dick, est l'un des romans classiques de la littérature les plus ennuyeux qui soient. Les parties qui concernent les personnages sont superbes, mais 80 % du roman est consacré à décrire les baleines, les différents types de travaux qu'il faut accomplir à bord, les harpons, l'huile, etc. Si Moby Dick vous intéresse, je conseille vivement une version abrégée du roman.
Achab, qui nous dépeint la jeunesse de ce capitaine notoire et comment il est devenu l'enragé assoiffé de vengeance qu'on connaîtra, est absolument magnifique. Patrick Mallet est un grand amoureux de l’œuvre originale, et ça paraît. Mallet doit concevoir une grande partie du scénario en inventant les origines des histoires du roman pour expliquer certains épisodes (c'est le concept d'une présuite), et c'est très réussi.
D'ailleurs, on ressent toute la lourdeur, la solitude et le silence que ces gens d'une autre époque devaient endurer lorsque quelqu'un s'engageait sur un baleinier. Les hommes quittaient leur chez-soi un an, deux ans, voire plus, avant de revenir à terre. Il disaient au revoir à leurs pères et mères, leurs frères et sœurs, leurs femmes, leurs enfants, pour Dieu sait combien de temps. Et certains d'entre eux ne revenaient jamais. C'est d'une tristesse absolue que Mallet réussit à nous faire ressentir avec brio.
Patrick Mallet dépeint aussi l'époque d'un ton neutre. Il ne la regarde pas de haut, ne la réécrit pas pour plaire au public moderne, ne passe pas de commentaires peu subtils sur les travers de l'époque. C'est ce qui, en partie, fait la force du récit selon moi. Trop d'auteurs de pacotille ne peuvent s'empêcher de critiquer une époque qu'ils n'ont pas connue, alors que dans cent ans c'en sera d'autres après nous qui se moqueront de nous. Bref, le contexte historique d'Achab est réaliste et non partisan, et je lève mon chapeau à l'auteur pour cet accomplissement.
J'ai vu certains avis qui se plaignaient du dessin, mais je ne l'ai pas trouvé désagréable. Ce n'est pas un dessin extraordinaire, je vous l'accorde, mais il demeure coloré, plaisant, et ça n'a pas gêné ma lecture : je l'ai même trouvé plutôt bien.
Ma plus grande déception provient du fait que l'histoire se termine juste avant le début du roman. Mallet écrit en fin de quatrième album : "Pour ceux d'entre vous qui voudraient poursuivre l'aventure et connaître le destin d'Achab, Elie, Ismaël, Quiequeg et Fedallah, il ne vous reste plus qu'à vous plonger dans la lecture de ce formidable et passionnant roman." Même si Moby Dick était le plus grand roman de tous les temps, je crois qu'il y a peu de chances pour qu'une majorité de lecteurs se lancent dans sa lecture. J'aurais vraiment aimé que Mallet poursuive l'aventure en réécrivant Moby Dick à sa manière, toujours du point de vue d'Achab, par exemple.
Quoi qu'il en soit, Achab est l'une des meilleures BD que j'ai lues depuis longtemps, qui nous présente un scénario sans faille et qui fait vivre de réelles émotions -- une véritable cale d'huile bien remplie!
J'ai été très agréablement surpris par cette série qui traite de la genêse du fameux Moby Dick, le cachalot blanc. C'est vrai qu'on connait généralement l'histoire de long en large. Je ne m'étais pas précipité pour lire cette bd. J'avais peur d'une enième version infantile.
Or, en l'espèce, c'est une toute autre version beaucoup plus mature qui nous est apporté par l'auteur. C'est vrai que ce dernier prend son temps pour mettre tous les éléments en place. J'ai littéralement adoré cette aventure maritime. C'est de loin la meilleure version qui m'ait été donné de lire du fameux roman de Melville.
On commence par découvrir un Achab jeune et revanchard qui a perdu ses parents et qui vit chez une tante très sévère. Le contexte historique est d'ailleurs parfaitement reconstitué avec un puritanisme de bon aloi. Puis, petit à petit, le jeune garçon va grandir et va devenir le fameux commandant rongé par la haine que nous connaissons tous. Bref, il s'agit d'un préquelle de Moby Dick.
Le dessin est agréable, de même que la lecture grâce à un découpage et une mise en scène assez dynamique. On ne s'ennuiera pas une seule seconde. Il y a une puissance et une grandeur qui se dégagent de cette série qu'il faut absolument découvrir. C'est véritablement magistral !
J’ai emprunté un peu par hasard cette série en médiathèque, attiré par le thème.
Un prequel de Moby Dick, pourquoi pas ? L’idée était bonne d’autant que le chef d’œuvre de Melville s’y prête à merveille.
Donc, le scenario exploitant opportunément la richesse originelle du roman ne s’en sort pas trop mal. Mais le dessin… (heu, comment dire ça gentiment ?) m’a laissé assez incrédule. Avec tout le respect que je dois à Patrick Mallet, je constate qu’apparemment il ne sait pas dessiner un être humain ! Ses visages et ses mains sont particulièrement grotesques. A ce stade, ce n’est même pas une question de style mais de niveau. On sent bien qu’il est sincère et qu'il y a un gros boulot derrière, mais son dessin est si faible qu’il transforme chaque personnage en pantin rigide et laid, aux expressions outrancières, figées, sans regard ni mouvement… Même les belles couleurs de Laurence Croix ne sauvent pas son trait du naufrage ! J’ai rarement vu ça en 25 ans de lecture de BD… Du coup, à lire mais comme une curiosité.
Depuis plusieurs décennies, Moby Dick nargue Achad Hawthorne. Et même si en ce jour de novembre 1845, ce dernier pense avoir définitivement terrassé le diabolique cachalot blanc, le cours des choses en décidera autrement...
En créant un prologue au fameux roman de Melville, Patrick Mallet s’attaquait un monument de la littérature Nord américaine. Cependant, force est de constater que l’exercice est (plutôt) réussi et que ce jeune dessinateur illustre avec talent un pan de l’histoire maritime de cette fin du XIXème siècle.
Si le graphisme et l’abondance des dialogues peuvent dérouter, il y a dans cette série (et plus particulièrement dans le dernier album) une intensité et une densité qui traduisent parfaitement une époque mais également (et surtout !) l’état d’esprit d’un marin dont les obsessions lui firent accomplir ce que peu d’hommes eurent osé entreprendre mais également, perdre le sens commun de la réalité et des siens.
Avec de 4ème et dernier album, Patrick Mallet clos prématurément une série pleine de qualités… dommage !
Au fil des années et des épreuves, la traque (et la mort) de Moby Dick devient une obsession pour le jeune capitaine Achab.
En choisissant d’alterner les séquences de narrations directes et indirectes, Patrick Mallet donne rythme et humanité à son récit et permet au lecteur de partager les doutes et les angoisses des personnages mais d'être aussi le témoin privilégier de cette inexorable plongée vers les grands fonds de la folie.
A lire.
Avec « Nantucket » et « Premières campagnes », nous abordons un pan de la vie du Capitaine Achab que le roman d’Herman Melville laisse dans l’ombre : son enfance. Ainsi, au fil des pages, nous découvrons les événements qui façonneront la vie du jeune homme et le lieront, à jamais, au mythique Moby Dick.
Un tel choix en matière de scénario n’est pas sans risque surtout face à une telle œuvre mais il faut reconnaître que l’exercice est réussi.
Patrick Mallet raconte avec simplicité et authenticité, la vie austère de ces hommes et femmes vivant au rythme des campagnes de chasse à la baleine. Bien que peu réaliste, son graphisme apporte une réelle humanité aux personnages et le scénario - ainsi que la mise en couleurs - savent rendre compte, à la fois, de la dureté et de l’apprêté de la vie de ces marins mais également de l’angoissante attente de ceux et celles restés à terre !
Au delà de l’histoire du jeune Achad, Patrick Mallet nous raconte celle d’une île et d’une épopée où certains risquaient leur vie pour quelques barils d’une précieuse huile.
A lire…