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Certes, Marini dessine bien. Mais il aurait du faire appel à un bon scénariste. Album vide, sans intérêt. 17,00 euro pour une belle couverture, c'est cher payé.
Un tome de transition de bonne facture en attendant un dénouement que l'on espère à la hauteur de la série. Seul bémol : la qualité du détail de certaines cases notamment pour les visages qui a sensiblement baissé, dommage...
aussitôt acheté aussitôt lu tellement j'adore cette série que je préfère même à l'excellent Scorpion
mais il est vrai que j'apprécie particulièrement la Rome antique
avec ce tome nous sommes dans la vengeance de Falco face à Arminius et surtout dans la recherche de son fils sa seule raison de vivre mais les choses ne sont pas si "simples"
Marini cherche à coller à l'Histoire avec un grand H pour la trame général et c'est plutôt réussi le reste sort de son imagination mais reste assez crédible
coté graphisme les couleurs sont toujours aussi superbes mais coté dessin il y a une baisse au niveau des détails si l'on compare au 4 premiers tomes
c'est du moins mon humble avis
dans tous les cas vivement la suite
On attendait le revanche de Falco sur Arminius, et cela arrive doucement dans cet album. Le dessin est impeccable et pour ceux qui aiment les grandes planches afin des scènes de batailles ils vont être servis. Concernant le scénario, en une demi heure c'est lu! on peut donc le relire une seconde fois dans la foulée, mais nous n'avons pas grand chose à se mettre sous la dent, à moins que ce soit un album de transition avant la grande confrontation entre nos deux héros!
Les aigles de Rome sont sans conteste une de mes séries favorites et ceux depuis le début. J'adore cette histoire de frères ennemis que tout semble séparer car l'un des deux a des origines barbares alors que l'autre est un pur romain. Malgré leurs différences, leur rivalité inspire le respect.
C'est toujours un plaisir pour moi de retrouver la patte de l'italien d'Enrico Marini qui excelle véritablement dans son art. Il est pour moi l'un des meilleurs au monde et je pèse mes mots. Les planches sont réellement de toute merveille à l'image d'ailleurs d'une couverture assez épique et combative.
Ce tome est encore une réussite bien qu'au niveau de l'histoire, il ne se passera pas grand chose mis à part un enlèvement. On assister à une montée dans la tension qui oppose nos deux frères ennemis à savoir Arminius et Falco alors que Germanicus s'apprête à lancer sa campagne militaire contre la population germanique afin de laver l'affront de la défaite de Varus qui a perdu trois légions quelques années auparavant. Cela motive d'ailleurs à la recherche de ces fameux aigles de Rome, des enseignes ayant une valeur morale inestimable.
Il faut savoir que Germanicus, chef militaire très populaire, est considéré comme le potentiel successeur de l'empereur Tibère à Rome. Nous savons cependant que c'est un des fils de Germanicus à savoir Caligula qui lui succédera. Nous l’apercevons d'ailleurs dans un passage alors qu'il se révèle déjà en un enfant assez hargneux. On sait que son destin sera tragique.
Sinon, je suis un peu surpris du regain d'attention que cette série procure surtout parmi les plus jeunes lecteurs car elle fut très décriée dans le passé par les tenants de la vieille et classique bande dessinée se référant toujours aux mêmes maîtres. On a parlé d'un « sous-Murena » se laissant aller à des scènes de sexe assez futiles et racoleuses. Je n'ai jamais été de cet avis bien au contraire...
Je ne peux que constater que la série a pris de la maturité avec l'âge et qu'elle s'est grandement bonifiée afin de coller au plus près des événements historiques réels qui sont décrits avec une grande précision. Bref, l'exigence est devenue de mise.
La lecture des aigles de Rome procure plus que jamais un véritable plaisir grâce notamment à des personnages d'une grande profondeur dans leur complexité. Les amateurs d'histoire et d'antiquité seront conquis à l'image de la Germanie.
ATTENTION ! Avec ce tome 1, vous allez vous faire fatalement entraîner dans la série complet en 5 albums que je viens de relire d’une traite (oubliez le tome 6).
- le dessin et les couleurs sont juste magnifiques
- le scénario est sans doute un peu romancé mais historiquement exact et absolument passionnant
- la psychologie des personnages est suffisamment fouillée et juste pour les rendre chacun attachants ou détestables.
C’est de la très grande BD, vraiment !!!
Le dessin de Marini flatte la rétine . Le paysage méditerranéen, les corps sensuels, la bravoure et la souffrance, la trahison et le charnel, tout est clairement retranscrit, sans détour .
Le scénario se basant sur des faits historiques est un atout appréciable, mais est trop rapidement expédié . J'aurais aimé un développement plus détaillé sur la psychologie des personnages et des moeurs de l'époque .
L'anachronisme de l'écriture peut surprendre et désservir l'immersion du lecteur .
Il reste un bon album, et j'ai tout de même hâte de découvrir la suite des aventures de nos jeunes héros .
Terriblement déçu ! Les magnifiques graphismes des 5 premiers tomes sont devenus dans ce 6ème tome qqchose d'indigent, d'approximatif, sans détails, bref un travail d'amateur.
Cà sent le foutage de gueule à plein nez quand on a vu les cinq premiers opus. Le temps a passé depuis le dernier tome, et a fait des ravages !
Quant au scénario, rien de transcendant pour l'instant : bref, il aurait été mieux de s'abstenir que de sortir çà !
Magnifique série qui n'annonce que du bon si celà continue comme çà ! Les graphismes sont tout simplement magnifiques et sont pour beaucoup au succès de cette série. Le scénario tient la route, bref, tout celà n'annonce que du bon !
Bon.... que dire.... ??? je suis déçu. Au niveau dessin et style, cela ressemble à un premier album d'un début de carrière. Quant au scenario, que s'est-il passé entre la 1ere page et la 88eme ? Et pourquoi subitement introduire cette orgie de voluptueuses poitrines ? je n'ai rien contre, mais cela ne faisait pas partie du cadre dans les 5 précédents tomes.
Autant j'ai été ravi de retrouver l'album, autant le scénario comme le dessin ne m'ont pas emballé. J'ai trouvé le dessin moins abouti que les précédents tomes, notamment sur les détails. Le scénario ne décolle pas vraiment dans l'intrigue. On traine en longueur. Ca me rappelle une sorte d'albums de transitions pour relancer une nouvelle intrigue. Ca reste beau à voir mais par rapport à la qualité des tomes précédents, celui-ci peine à se distinguer. C'est un album sympa mais sans plus.
quel plaisir d'ouvrit cet album après autant d'attente.
comme pour les autres je l'ai lu d'une traite.
j'ai néanmoins eu la sensation que les dessins étaient un peu moins précis, moins détaillés.
au vu des commentaires je ne suis pas le seul à l'avoir remarqué.
peut être que Marini a atteint ses limites ou plutôt qu'il n'a plus besoin de l'excellence pour vendre.
néanmoins cet album est encore de très bonne facture bien qu'un cran en dessous des autres.
il a le mérite d'exister.
vivement la suite.
L'attente fut longue, six années à attendre la suite des aventures de nos personnages, comme pour Kaamelott et son film décale son intrigue d'une période similaire à notre attente irl et mêmes si certains personnages ne prennent pas une ride, probablement dut aux mixtures à base de sueur de gladiateurs dont ils s'enduisent, on peut dire, que l'intrigue, elle avance. Certes il y a de la violence comme toujours, le contraire serait étonnant, mais ce sont les intrigues politiques qui dominent à mon sens. Vu le carnage que fut le tome précédent, il était normal pour l'artiste de redéployer son univers, ses personnages et en quelque sorte nous repartons à zéro ou sûr de nouvelles bases plutôt. On voit que c'est un tome de transition et c'est à mon sens nécessaire vu l'attente qui fut la nôtre entre les précédents tomes et celui-ci.
Il est plaisant de voir qu'avec Marini, nous sommes loin des clichés de l'époque. César n'est plus, mais son successeur est déjà au centre des discussions si je puis le dire ainsi. Tibère est déjà au centre d'un complot et comme souvent à Rome, on sent que ça va partir en vrille rapidement, d'autant plus que les peuples barbares, les Germains, reviennent au centre des préoccupations de Rome, les Chérusques , une puissante nation germanique, est également au centre de l'attention de notre gladiateur masqué, Marcus. Le scénariste se fait plaisir, surprend les lecteurs, en tout cas arrive à me surprendre et surtout il me donne envie de me procurer les prochains tomes.
Les dessins n'étaient pas choquant, Marini adapte son style et même si les cases et notamment les personnages présents sont plus épurés, ça ne choque pas, ça reste beau et certaines cases donnent l'impression de voir un Péplum en version papier, bref, c'est cool et les hommes, comme les femmes, correspondent au fantasme qu'on peut se faire de cette époque, Marini le faisant à merveille avec ses pinceaux. Une réussite.
Le scénario a perdu son mordant. Le dessin est moins inspiré. On arrive à la fin de l'album en se demandant si l'intrigue a vraiment avancé...
J'ai évidemment relu les cinq premiers volumes avant d'entamer le sixième tome, vu le temps d'attente entre ces deux volumes...7 ans!
Depuis des années, je suis fan de Marini, depuis "l'étoile du désert' à "Rapaces(je sais ça date !) et même "Noir Burlesque" m'avait conquis, pourtant je note là, une baisse de la qualité du dessin, j'ai en effet du mal à retrouver ce qui faisait la particularité de Marini, à savoir un trait précis avec des décors fouillés
J'ai été étonné de découvrir un album de 84 pages, contre 62 habituellement, pourtant la lecture de ce dernier opus est assez rapide.
En effet; au vu de la lecture des albums précédents, j'ai la nette impression que Marini s'offre de plus grandes cases (le plus souvent sur 3 bandes) au mépris d'un scénario qui tend à faiblir.
Si on occulte les courses poursuites et les scènes de sexe, , il ne reste pas grand chose de cet album.
Bref, l'intrigue principale n'avance guère malgré les 84 pages de cet opus.
J'espère ne pas avoir attendre 7 ans pour connaitre la suite de cette aventure qui, malgré tout, me captive depuis 2007!
J'adore cette série depuis ses débuts en 2007 qui est réalisé par Enrico Marini, l'un de mes dessinateurs préférés et sans doute le plus doué de sa génération.
Il s'agit de raconter l'histoire de deux frères ennemis, l'un romain et l'autre d'origine germanique (otage chérusque romanisé) qui va faire trembler l'empire en anéantissant 3 légions romaines entières.
Il y a toujours autant de scènes de sexe assez racoleuses qui peuvent faire fuir les plus puritains mais c'est résolument adulte. Je ne boude jamais le plaisir des yeux devant de si jolies courbes. Bref, c'est certainement pour satisfaire un public averti.
On sait déjà que son trait de crayon est précis et vigoureux tout en sachant se montrer subtile si nécessaire. Certaines planches sont vraiment très belles. Les couleurs procurent une belle sensation qui participe pleinement à une réalisation somptueuse. Une brillante narration sans rupture qui procure le bonheur d'une lecture confortable.
Certes, cela introduit un niveau un peu romanesque dans une histoire de guerre assez bien reconstitué. Il est question aussi dans ce tome de la succession d'Auguste par Tibère qui n'est pas sans danger à cause des manipulations d'un certain Seianus, préfet du prétoire soit l'un des postes les plus importants de Rome après l'Empereur.
Certes, la comparaison avec Murena semble évidente mais le traitement est totalement différent pour une autre approche un peu plus divertissante. Beaucoup pensent que Murena est largement supérieur mais je ne suis pas de cet avis. Les intrigues de cour vont prendre petit à petit un peu plus de place dans le récit. Les passionnés de l'Antiquité romaine vont adorer.
Dans ce tome, nos deux héros sont devenus un peu plus mâture physiquement et mentalement. L'affrontement entre les deux mène à une tension très importante avec une vraie épaisseur. La thématique des frères ennemis n'est pas nouvelle mais ici, elle est brillamment constituée.
En ce qui me concerne, c'est une série qui frise la perfection aussi bien sur le plan scénaristique que graphique. Cependant, la lecture n'est pas à réserver à tout le monde car on peut y perdre son latin.
Bataille épique au fin fond des forêts, affrontement final entre faux-frères.
La plume aiguisée et les couleurs embrumées offrent à la saga une véritable atmosphère peplumesque.
Ce tome est certainement le meilleur de la série (sur les 5 premiers). C'est pourquoi il obtient 4* au lieu de 3.
Le dessin+mise en scène est toujours exceptionnel (mérite 5*) mais le scenario est toujours moyen (je détaille un peu dans la critique du tome 1). Néanmoins ce tome est un peu plus riche en développements, et développe bien le personnage principal romain. Les personnages secondaires ont beaucoup de relief.
Ma critique sur ce tome se porte sur la caractérisation du personnage principal germain (Arminius) que j'ai eu du mal à comprendre.
NB : à signaler pour les lecteurs sensibles, ce tome comporte une scène de viol. Elle s'intègre bien dans l'histoire et n'est pas trop longue ; en ce qui me concerne sa présence n'est donc pas une critique.
La note peut paraître sévère.
Le dessin est magnifique et s'il fallait le noter séparemment, il mérite assurément 5* (couleurs, expression des personnages, décors et les détails, en général). Cela inclue la mise en scène qui est claire et dynamique. Ma seule critique à ce sujet, vraiment arbitraire, serait les visages des 2 protanistes qui sont trop similaires et standards pour mon goût, surtout vu ce que le dessinateur est capable de faire.
Ce qui fait baisser la note, c'est le scénario (à lui seul, je mettrais 2* car j'apprécie le contexte historique). Dans l'ensemble, c'est intéressant : l'histoire de 2 frères ennemis, adaptée de la véritable histoire de Arminius. Mais les 2 personnages principaux ne me sont pas sympathiques. Leurs caractères sont assez bien définis mais j'aurais préféré avoir plus de scènes qui aident à comprendre la psycologie des personnages. Par ailleurs, il ne se passe pas grand chose dans ce tome.
Ceci étant, globalement, je passe tellement de temps à admirer les scènes que la faiblesse liée au scenario (et à certains dialogues) ne fait pas baisser la note outre mesure
Comme il a pu être signalé, il y a beaucoup de violence et d'érostime (scènes de sexe mais pas de porno à proprement parlé), ces scènes contribuent à un style narratif et à l'ambiance (ce qui rappelle la série TV Rome de HBO). Ce point va plutôt en faveur de la BD qui possède une véritable identité (et vise donc un public adulte).
Malgré tout un peu déçu!
Histoire librement inspirée de faits réels, de celle de Arminius, légende allemande qui fit subir sa pus grande défaite aux légions romaines.
Beaucoup de bons côté dans cette série:
une histoire étayée, un socle historique fouillé (les références à l'empire romain paraissent historiquement justes), un dessin très beau, certaines planches sont somptueuses, le scénario qui globalement tient la longueur du récit.
Alors pourquoi 3 étoiles?
J'ai malgré tout trouvé qu'il y avait une certaine facilité, un peu de style super héros, ce que je n'affectionne pas. Dans les combats, les deux héros sont systématiquement épargnés et trucident à tour d'épées. Bref j'ai trouvé que malgré le grand travail produit, toute cette aventure était un peu trop"facile" et que les ficelles étaient trop grosses. Mais j'ai bien conscience que ce n'est qu'un avis personnel.
Jeu de dupe en haute sphère. Les destins se croisent, les générations aussi. Annonciateur d’une conclusion que l’on imagine épique.
Tome résolument plus adulte, les masques tombent. L’enjeu se complexifie, la guerre s’annonce fratricide. En s’enfonçant dans les contrées germaniques, la série prend de l’épaisseur.
Au crépuscule de l’adolescence, la passion se mêle la fougue. Bientôt les aspirations personnelles coloniseront les têtes.
Une fraternité improbable qui éveille la curiosité. Parfois décalé de par son langage contemporain, le contexte historique semble pour autant justement dépeint. Ébauche prometteuse d’une grande promesse.
Avis portant sur la série:
Nous vivons une époque bien puritaine. Je ne trouve pas choquant qu'il y ait une bd plus B.N. et les sept petits adultes qui nous montre les moeurs d'une autre époque. Si je pouvais vivre à l'époque romaine, je ne dirai pas non. Mais bon, les combats de gladiateurs avec toute cette sauvagerie, cela donne quand même à réfléchir! Que les dialogues soient triviaux, cela fait partie de toute façon du langage militaire toute époque confondue. Le latin devait 'il être de rigueur?
Je classe Marini parmi mes meilleurs dessinateurs sinon le meilleur. Le fait qu'il réalise intégralement une bd ne me déplaît pas, au contraire! Je trouve qu'il ne s'en sort pas si mal comme scénariste car c'est parfaitement soigné et documenté même si cela n'égale pas le niveau atteint par Murena. On sait déjà que son trait de crayon est précis et vigoureux tout en sachant se montrer subtile si nécessaire. Certaines planches sont vraiment très belles. Les couleurs procurent une belle sensation qui participe pleinement à une réalisation somptueuse. Une brillante narration sans rupture qui procure le bonheur d'une lecture confortable.
C'est vrai que la thématique des frères ennemis dont les rapports deviennent amicaux à mesure que les épreuves se multiplient n'est pas nouvelle. Mais c'est si savamment orchestré ! On s'attache véritablement aux personnages dès le premier livre. Par ailleurs, pourquoi bouder le plaisir des yeux devant toutes ces très jolies courbes féminines. C'est de toute façon pour un public averti. :8
Le livre II ne fait confirmer que mon impression première. Il y a là tout ce que j'aime dans la bd et on ne peut renier sa nature par snobisme ou par suivisme. La qualité est au rendez-vous et on est véritablement immergé dans l'Histoire de Rome.
Le livre III se passe entièrement en Germanie et il nous fait découvrir une perspective assez intéressante des différentes tribus soumis à l'envahisseur romain. C'est également le tome où les deux frères vont emprunter des chemins différents et se combattre à nouveau pour notre plus grand plaisir.
Le livre IV confirme la trahison d'Arminius qui se révèle être un grand stratège. Le pauvre Marcus sera malmené. Pourtant, on arrive à comprendre les faits et geste de son rival. Ce tome sera particulièrement violent. Le sexe a pratiquement disparu. L'heure du combat a sonné. Marini maîtrise à merveille le cheminement au coeur de la bataille ainsi que la palette graphique. Bref, c'est encore un sans faute ! C'est incontestablement sa meilleure série !
Le livre V nous réserve encore une fois le meilleur au terme d'une grande bataille dans les forêts et les marécages de Germanie. Les légions romaines vont avoir fort à faire face aux tribus barbares. Il y a également un grand tournant dans le récit. Au début de la saga, il y avait deux héros bien distinct. Désormais, il n'y en a plus qu'un qui démarque nettement dans l'héroïsme et ce n'est pas forcément sur lui qu'on aurait misé au départ. Je profite également de ce cinquième tome pour faire passer cette série dans la catégorie culte. Il est clair que j'ai tout de suite aimé le récit. D'un point de vue subjectif, c'est le genre de bd que j'adore et qui me fait réconcilier avec cet art. C'est culte pour moi mais cela ne le sera pas forcément pour les autres lecteurs. Jusqu'à présent, je ne décernais cette note qu'avec également l'assentiment de la majorité comme on peut dire qu'Astérix est une série culte. J'ai envie de différencier cette série car je n'ai absolument rien à lui reprocher et elle me procure un plaisir de lecture maximale comme rarement atteint.
En résumé, une série qui frise la perfection aussi bien sur le plan scénaristique que graphique.
Note Dessin: 4.5/5 - Note Scénario: 4.5/5 - Note Globale: 4.5/5
ROMA
762 AB URBE CONDITA
(9 APR. J.-C.)
Marcus s'en revient de guerre et prend du bon temps chez Felicia, épouse de sénateur, pendant que son épouse légitime l'attend. Il n'aime pas sa femme. Il ne se sont pas choisis, c'est le résultat d'un mariage arrangé par leurs pères… Mais Silvia aime son mari malgré qu'il la repousse. Pour comprendre l'attitude de Marcus, il faut remonter cinq ans en arrière…
757 AB URBE CONDITA
(4 APR. J.-C.)
Marcus et Arminius assistent aux courses de chars lorsque le regard de Marcus croise celui d'une splendide jeune femme, Priscilla…
Critique :
Enrico Marini poursuit les aventures de Marcus et d'Arminius devenus de solides gaillards. Arminius ne prend pas beaucoup de place dans ce récit où Marcus, fou d'amour pour une femme promise en mariage à un autre, accumule les gaffes, toutes plus dangereuses les unes que les autres. Les descriptions de Rome et des campagnes militaires sont toujours aussi réussies, même si les batailles ne sont qu'esquissées et que le lecteur risque de s'égarer au milieu de tous les noms des protagonistes… En fait, l'essentiel n'est pas dans la grande histoire mais bien dans ce que devient Marcus.
Une fabuleuse série magnifiquement dessinée et mise en couleurs.
Petite cerise sur le gâteau, le glossaire en fin de volume pour nous éclairer quant à des termes utilisés dans le récit.
GERMANIA 745 AB URBE CONDITA
(9 AV. J.-C.)
Le général romain Drusus, qui sera le premier à porter le nom de Germanicus, remporte une victoire décisive sur les Chérusques. Il leur propose une alliance. Pour garantir cette alliance, des jeunes princes issus des familles les plus nobles sont remis aux Romains en guise d'otages.
ROMA 735 AB URBE CONDITA
(1 AV. J.-C.)
Titus Valerius Falco se voit confier par l'empereur Auguste une mission : éduquer un jeune otage, le prince chérusque Ermanamer, fils du prince chérusque Sigmar, allié de Rome. Titus Valerius va devoir en faire un citoyen romain digne de ce nom. L'empereur attribue à Ermanamer le nom romain de Gaius Julius Armenius. Ce dernier a déjà fait connaissance avec le fils de Titus Valerius, Marcus… Une belle bagarre a opposé les deux adolescents en plein palais impérial, jetant la honte sur Titus. Ce dernier, qui a « éduqué » beaucoup de légionnaires, décide de les « traiter en hommes » à partir de ce jour… Une éducation qui n'a rien de tendre et qui est à la mesure de la haine que se portent les deux jeunes gens…
Critique :
Soyons clairs : Ce n'est pas une bande dessinée pour enfants ! Si vous désirez offrir une BD à votre petit neveu passionné par la Rome antique pour son anniversaire, allez plutôt voir comment se porte Alix. Les Aigles de Rome est d'un réalisme fou : violence, injures, sexe, cruauté… Rien ne manque à l'appel pour recréer une ambiance crédible.
Avec cet album, vous allez suivre l'éducation de deux jeunes gens « de bonnes familles », un Romain et un Chérusque qui vont devoir partager pratiquement tous les moments de leur vie. C'est l'occasion de découvrir ce que pouvait être la vie à l'époque à Rome et en Germanie.
Enrico Marini est le fabuleux homme-orchestre qui a donné naissance à cette oeuvre puissante et réaliste. Il est à la fois le scénariste, le dessinateur et le coloriste des Aigles de Rome.
Le dernier tome nous amène à la bataille finale qui est très bien dessinée avec beaucoup des détails. Le final est tragique pour certains et triomphal pour d'autres. Je suis juste un peu déçu par le manque d'un "aftermath". J'espère qu'il y aura une suite afin de clarifier certains choses.
Ce tome est vraiment impressionnant et montre la supériorité d'Arminius face à Marcus: plus rusé, plus organisé, plus diplomate et probablement plus fort. J'ai bien aimé ce scénario et la tension qui y a eu entre les deux personnages. Je n'ai pas réussi a comprendre l'obsession de Marcus de faire tomber Arminius a tout prix, s'il avait accepté de se joindre a lui, il aurait eu énormément a gagner et il aurait pu commencer une nouvelle vie, mais bon il reste aveugle par son fanatisme envers Rome.
Ce volume nous montre un Arminius qui gagne plus en maturité et qui est non seulement plus organisé mais aussi plus diplomate dans sa stratégie d'atteindre ses objectifs. Marcus continue a être aveugle par son patriotisme, en ce qui concerne la politique de Rome et refuse de rétablir le lien avec Arminius. De mon point de vue, il n'a pas de stratégie, sa faiblesse pour Priscilla continue a jouer dans sa défaveur , et il ne semble réfléchir beaucoup ses actions. Le suspens monte de plus en plus après la dernière scène et même si je connais la fin, je veux voir la suite de ce scénario.
Un album centré sur un des deux personnages principales: Marcus Falco, qui prenne une série de décisions "stupides" après avoir tombé amoureux d'une fille. Ces décisions vont conduire a son humiliation et détruire la relation qui l'avait avec Arminius.
Beaucoup d'action et de sexe, et surtout encore plus de suspens pour la suite.
J'ai trouvé cet album captivant mais plein de clichés et exagérations. L'action se passe très vite dans ce premier volume, un scénario prévisible pour ceux qui connaissaient l'histoire de Rome. Le dessins sont biens, et mêmes si les dialogues sont médiocres, je me suis pas du tout ennuyé, j'avais même hâte de commencer le deuxième.
Cette fois on y est! Place à la bataille finale magnifiquement dessinée par Marini. Mention spéciale à la double planche exceptionnelle que l’on admire pendant de longues minutes. La violence est inévitable pour cette fin de cycle mais, une fois n’est pas coutume, la mise en abime finale est scenaristiquement très bien trouvée et ouvre laisse entrevoir la suite de la série.
Avec ce 4eme tome, les masques tombent et tout se met en place pour la confrontation finale à venir. Les planches sont toujours aussi superbes avec de nombreuses et magnifiques grandes cases. Côté scénario, on reste sur du classique et l’intrigue aurait mérité des rebondissements plus subtiles... Un album à admirer.
Avec ce troisième album, et l’arrivée en terres barbares, on entre clairement dans le cœur de l’intrigue et de la rivalité entre les deux frères. Le scénario gagne en épaisseur et il semble que le dessin soit encore plus soigné : la scène de l’embuscade contre les guerriers loups est absolument magnifique!
Cet album est progression par rapport au 1er tome, même si on retrouve beaucoup, mais alors vraiment beaucoup de sexe. Les dialogues s’ameliorent, la tension commence à monter et on a envie de connaître la suite de l’intrigue. C’est déjà pas mal!
Cet album est du pur Marini. C’est bien dessiné, très cinématographique, avec de la violence et surtout beaucoup de sexe. Seulement voilà, l’absence d’un vrai scénariste se fait cruellement ressentir, notamment au niveau des dialogues qui restent médiocres. Pourtant la rivalité entre les frères amis/ennemis n’est pas inintéressante...
Pour sa première série solo (dont le premier tome remonte à dix ans maintenant!), le grand Enrico Marini, toujours féru d'histoire, à mis la barre haut, voir très haut. Si l'on connaît son talent graphique depuis longtemps, l'aventure scénaristique était risquée: nombre de dessinateurs s'y sont cassé les dents, le travail de documentation historique est considérable tant visuellement que scénaristiquement ; enfin et surtout, la série a vu le jour alors que la grande série sur l'antiquité romaine, Murena avait déjà achevé son premier cycle et jouissait d'une renommée très grande notamment pour son sérieux historique. J'avais commencé la série et abandonné dès le premier tome, peu accroché par ce qui me semblait une intrigue cliché entre deux vrais-faux frères, dans un contexte historique déjà vu. Mal m'en a pris, Les Aigles de Rome tient très fièrement la comparaison avec Murena en assumant son identité propre.
Sur le plan matériel nous avons une pagination classique mais une intrigue très dense pourrait faire croire à des albums de 80 pages... Un court résumé des précédents tomes est inséré en début d'album et un glossaire des termes latins à la fin. L'intérieur de couverture comporte une très belle et très utile carte de l'Empire indiquant notamment les noms et localisations des nombreux peuples germains qui sont au cœur de l'intrigue. Tout bon donc côté fabrication éditoriale, si ce n'étaient les couvertures qui sont comme souvent chez Marini très peu inspirées et peu alléchantes. Vraiment dommage lorsque l'on compare à la qualité des dessins intérieurs qui sont d'un niveau rarement atteint par l'illustrateur italien.
Alors que la République touche à sa fin, un général romain se retrouve chargé d'élever son fils et le fils d'un chef germain emmené en "otage" comme signe de soumission à Rome. Alors que les deux fiers adolescents grandissent dans la culture romaine, ils vont se retrouver confrontés à leurs ambitions respectives mais surtout à leur identité de romains mais aussi des peuples conquis. Au travers de cette querelle de deux frères ce sont les prémices de la bataille de Teutobourg qui nous sont relatés, qui vit la plus grande défaite des légions romaines et l'arrêt quasi définitif de l'expansion de l'Empire en Europe.
Marini - Les Aigles de Rome - Tomes 1 à 3Les Aigles de Rome a été une vraie surprise pour moi. J'aime l'Histoire, je lis Marini depuis le premier Gipsy (et j'ai d'ailleurs fait une rétro sur la série), j'ai adoré la série TV Rome qui a permis ce genre de traitement réaliste dans les fictions... et pourtant quelque chose ne collait pas. Je me suis donc trompé et je considère désormais cette série comme l'une des meilleures productions du dessinateur, d'une maturité qu'aucune de ses autres séries (à part peut-être L'étoile du désert) ne possède!
D'abord le sérieux de la reconstruction donc, et sur ce point la comparaison est tout à fait pertinente avec Murena: dans les deux cas, un personnage historique (Arminius chez Marini, Néron chez Dufaux/Delaby) et son alter-ego fictif se croisent en amitié/concurrence. Murena prend la grande Histoire, Les aigles de Rome a l'intelligence de recentrer sur un événement précis et une série courte, ce qui évite de diluer l'intrigue sur de très nombreux volumes (Murena en est à 10 et ça commence à faire beaucoup...). Choix pertinent tant la quantité d'informations (termes latins, détails de la hiérarchie romaine ou des coutumes sociales, etc) est important, de même que les personnages dont nombreux sont dotés d'un vrai travail de caractérisation.
Ces personnages que je craignais très archétypaux lors de ma première tentative s'avèrent assez complexes et dotés de motivations cohérentes ; hormis Varus aucun n'est un gros méchant né pour être méchant, à l'inverse, le héros Marcus nous change du héros parfait à la Scorpion: ténébreux, impulsif mais aimant, il accumule les boulettes tout en étant d'un courage et d'une force exemplaires. Un héros faillible, contrairement à son frère Arminius, que rien ne semble pouvoir faire échouer alors qu'il se transforme progressivement en vrai antagoniste de Marcus. Tout au long de l'histoire on ne sait qui est réellement le héros de Marini, celui de la petite histoire familiale ou celui qui marquera l'Histoire de son nom...
Sur le plan graphique, si l'on a l'habitude de l'excellence, on atteint ici des sommets de reconstitution, que ce soit sur les costumes ou de multiples détails de décors militaires ou des intérieurs. Sachant tout dessiner, Marini est en outre un coloriste hors paire créant des atmosphères variées et évocatrice. Des visages des personnages aux paysage, tout est fin, subtile, précis et beau. Grande maîtrise des cadrages avec des plans dynamiques alors qu'il n'utilise pourtant aucune ligne de mouvement. Les séquences de bataille sont elles aussi impressionnantes de lisibilité et de style. Il est vraiment très fort! Alors il y a bien sur quelques tics graphiques comme les méchants qui sont souvent chauves, pâles et édentés ou la Germanie toujours couverte de brume et constellée d'arbres morts... Mais cela permet aussi une proximité avec le lecteur, une lisibilité qui n'est pas grossière non plus. Sur le plan documentaire comme sur le plan graphique, Les aigles de Rome peut assumer son statut de grande BD d'aventure historique, que personnellement je préfère donc à Murena.
Les BD de Marini se bonifient avec l'âge et le bonhomme prends des risques en changeant d'univers: après le volume 2 de son Batman il enchaîne avec un nouvel épisode du Scorpion (la série s'approche de la fin) et travaille actuellement sur un one-shot en mode roman noir. De quoi saliver...
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https://etagereimaginaire.wordpress.com/2018/05/02/les-aigles-de-rome
Série superbe.
Le dessin, les couleurs sont magnifiques comme toujours avec "Marini" inside ...
Le scénario tient la route.
De mon point de vue , du niveau de Blueberry, c'est peu dire.
J'attends le 6 avec impatience.
J'ai vraiment aimé ce deuxième tome. Les personnages prennent plus d'épaisseurs. Un graphisme toujours hallucinant et des belles femmes ! ;-)
Je vais vite me plonger dans les tomes suivants !
J'ai découvert cette série il y a quelques semaines. ça faisait un petit moment que je voulais m'y mettre. Et c'est chose faite ! Un bon album, qui nous plonge dans la Rome antique. Marini au top de sa forme ! Un bel album graphique. Le scénario est assez classique, mais se lit sans problème.
http://dcafeine.blogspot.be/2017/02/les-aigles-de-rome-livre-v-marini.html
Pour certain le Graal, pour d'autres une attente frénétique! Voici enfin venu le tome cinq de la saga Les Aigles de Rome, écrite, scénarisée et dessinée par le virtuose Enrico "Macias" Marini.
Enrico (à prononcer à l'italienne , avec les doigts , les mains aux ciels etc...Enricooooooo) qui , pour les moins féru d’entre-vous, à également dessiné les éponymes saga d'Olivier Varèse et Gipsy pour ne citer que quelques-un de ces succès, à franchement du talents.
Les Aigles de Rome c'est une pièce , genre théatre de Plaute, un gros péplum , qui nous transporte en pleine époque Romaine ,époque où la mini-jupe, la tresse et tutti quanti faisait fureur. Et c'est surtout aussi une histoire d’amitié et de fraternité brisée entre deux frères d'armes : Marcus , le beau romain au yeux enflammé, vivant par le cœur et qui n'a vocation que de servir l'Empire, et Arminius , le svelte germain aux yeux bleus, froid, calculateur et qui est rongé par l'ambition et sa folle revanche contre le joug romain. Folie destructrice qui plus est, les emmènera sur un territoire hostile où le drame n'en sera que plus imminent;
Car Arminius a réussi à fomenter sa révolution (oh le vilain) et à rallier la majorité des peuples germains sous ça bannière ; et le voilà fin près à abattre ces cartes afin de pourfendre les légions de Varius et infliger une cuisante humiliation à Rome et sa suprématie légendaire ... Marcus aura beau se débattre et essayer de se mettre en travers, l'épilogue semble inéluctable : La bataille de Teutobourg (ce n'est pas moi qui le dis mais les différents manuels d'histoire).
Graphiquement c'est magnifique, ça en est presque de la masturbation visuelle (franchement ça claque).
Que l'on observe chaque dessin à travers l’œil du néophyte où du fervent expert d'art, le travail de recherche historique et artistique se fait sentir sans compter la débauche graphique du plus bel effet. Bien entendu, toujours parsemé d'une joli fesse où d'un téton qui adoucira un peu la violence rude de l'époque (aaah l'amour). Le travail des couleurs n'est pas en reste et m'a personnellement fasciné car il joue ici un vrai rôle , et permet de ressentir spontanément les enjeux encours.
Néanmoins, malgré la trame de cette dualité fraternelle et la bataille elle-même qui en est la finalité du récit, l'épisode est scénaristique-ment en deçà des précédents voire même pauvre; se laissant facilement reposer sur les acquis installés lors des précédents opus. Ce 5e épisode n'apporte pas de réel rebondissement, d'intrigue, de dénouement , voire même d’intérêt au niveau des personnages , si ce n'est l'objectif d'installer la bataille qui arrive à grand pas. Si je devais caractériser cet épisode , je dirait : beau, basique, animal et sombre.
J'ai dis sombre ? Et oui , à chaque épisode l'on sent la noirceur et le voile de la mort arriver d'un pas lourd. Si j'osais faire un amalgame très (mais très) maladroit, je dirait que c'est un peu le Harry Potter de la robe la Harry Potter sauf que tout est vraiment différent y compris l'univers (quand je vous dis que c'est un Amalgame maladroit). Bref ici nous ne sommes pas en train de lire une satire d'Horace.
Au final , même si ce Livre V ne m'a pas arraché une once de larme , ce blockbuster de la bande dessiné à la Tortues Ninja (oui j'aime comparer l'improbable) plaira par son coté traîtrise, gloire et virilité comme un bon épisode de "gloire et beauté" ...Toi qui aime le bô dessin, une belle saga , la pilosité de l'auteur , une fresque historique, où la mini-jupette micro-fesse , voire même un peu de tout ? Ce drame péplum est pour toi !
C'est chez qui ? Dargaud, 64 pages supers , c'est bien torché et c'est kikoulol. Qui portera le dernier coup de glaive ?
Je viens de relire les quatre premiers volumes des "Aigles de Rome " avant de me lancer dans la lecture de ce cinquième opus.
Et bien, il faut avouer que cette série se bonifie avec le temps.
J'ai l'impression que Marini n'a écrit cette série que pour décrire cette bataille de Teutoburg (la double planche 46-47 en est la preuve),où se joue le destin des peuples mais surtout celui de deux frères ennemis à présent, Arminius qui redevient Ermanamer, et Marcus.Les scènes de combat sont magnifiquement bien dessinées , et j'en suis à regretter que cet opus n'ait pas bénéficié d'un tirage grand format noir et blanc, comme le précédent, pour apprécier encore plus le le trait d'Enrico Marini.
Cet épisode est violent mais Marini arrive tout de même à glisser quelques scènes de sexe dans ce flot de sang, on ne se refait pas!
Vivement le prochain volume.
Excellent !!!
Un 5ème opus qui détonne, des dessins resplendissants aux services de batailles haletantes où nos deux protagonistes basculent encore un peu plus dans la violence d'une guerre impitoyable.
Tout comme "Kurdy1207" lu un peu plus bas, je trouve moi aussi qu'avec Murena, Arelate et cette superbe série, l'antiquité Romaine se révèle sous sa plus belle toge ces dernières années en BD.
superbe, c'est le premier mot qui me vient à l'esprit après avoir fini cet album.
j'aime beaucoup cette série mais là je trouve que Marini c'est dépassé.
que ce soit pour le scénario et les dessins comme, et surtout, pour les couleurs.
seul l'attente, trop longue, pour le prochain tome me désespère.
Toujours aussi génial ! Que ce soit le dessin ou l’histoire, rien ne laisse indifférent. Le déchirement d’anciens amis que la guerre sépare à tout jamais est le fil rouge de l’histoire, mais le point d’orgue appartient à la bataille finale absolument grandiose, et la double page qui lui est entièrement consacrée est magnifique. De la bataille, Ermanamer sauvera Titus le fils de Marcus. Cela ouvre sans doute le scénario du prochain volume…
Entre Murena, Arelate et les Aigles de Rome, la BD consacrée aux romains est excellemment bien fournie. Dessinateurs et scénaristes, Merci !
Superbes dessins comme d'habitude. les scènes de combat sont magnifiquement détaillés. J'ai dévoré cet album d'une seule traite, vivement la suite car je suis resté quelque peu sur ma faim.
Je suis en total désaccord avec les détracteurs, je trouve ce premier opus captivant, agréable, respectant assez ce que l'on connait de cette période dépravée de la Rome antique. Certes Marini s'en sert bien, use de lupanars, de femmes faciles et d rapports virils entre les futurs guerriers, mais encore ? Il en était ainsi ! Mon seul reproche , déjà tant de fois cité dans les critiques précédentes n'ajoutera rien mais il est indispensable de le souligner, pourquoi l'auteur nous abreuve t-il de jurons aussi anachroniques ? Cela ne sert en rien l'histoire ... Mais qu'importe, une fois passé au dessus de cela, il reste le plaisir du dessin, de l'histoire avalée tambour battant. Le second opus est déjà à portée de ma main. Volume I à ne pas manquer.
Marini au dessin et au scénario, c’est un régal. Arminius est toujours aussi révolté, violent et ambitieux, quand Falco est fidèle et loyal à son idéal. Superbe série au dessin parfait.
http://lacasebd.overblog.com/2014/02/aigles4.html
« Touch me, touch me, I wanna feel your body » … oups pardon. Je ne sais vraiment pas pourquoi mais j’ai cette chanson qui me tournicote en tête sans vraiment savoir le pourquoi du comment, et ça c’est grave ! Sinon ça va ? Comment allez-vous ? Moi perso je suis complètement ratiboisé et mon rhume m’asticote sans cesse le peu de neurones qu’il me reste.
À ce propos, on se fait un petit contrôle surprise histoire de se réchauffer ? Hop on sort fissa son cahier Clairefontaine (oui vous savez le cahier avec la couverture glacée que même quand on fait tomber son café dessus ce n’est pas grave paske le liquide il glisse sans pénétrer). Vous vous souvenez du « Gipsy », du « Scorpion » et des « Aventures d’Olivier Varèse » ? Quel est leur point commun ? Hummmm ? Je vois déjà des mains qui se lèvent et d’autres avec des regards interrogateurs, on sèche ? C’est bien entendu le dessinateur Enrico Marini ! Et justement il vient de nous pondre une série bien en jupette et caleçon digne d’une saga en phase de maturation.
Ier siècle après JC (pas le rappeur américain, ça c’est Jay-Z), en plein règne sous l’empereur Auguste, l’Empire Romain s’étend inextricablement de l’Orient à l’Occident et rien ne semble pouvoir freiner cette avancée inexorable, même pas le petit peuple de Gauloises à moustache qui résiste vaillamment. Leur nouvelle victime après la Gaule ? La Germanie qui est maintenant sous le joug de l'Empire Romain mais qui est surtout avide de liberté et prête à se battre pour la reprendre.
C’est sous ces hospices on ne peut plus orageux que deux jeunes garçons, Arminius, jeune Germain fraichement intégré et le jeune Romain, Falco, vont grandir. Ensemble ils vont apprendre le maniement des armes, l’art de la guerre, la futilité de la vie, les plaisirs charnels et ses rancœurs. Mais leur destinée va vite les rattraper afin de mieux les tourmenter car la guerre gronde et Arminius et Falco sont appelés à jouer des rôles primordiaux.
Ce 4e opus va nous montrer un nouveau visage pour Arminius, celui d’un fin stratège meneur d’hommes qui réunira les peuplades germaines afin de les conduire vers LA révolution.
Comme vous l’aurez compris, « Les aigles de Rome » c’est avant tout une fresque romaine sur le soulèvement du peuple germain contre l’oppresseur du jour, j’ai nommé les Romains ; le tout, vu, raconté et vécu à travers le prisme des deux personnages clés : le Germain Arminius et le Romain Falco. Deux personnages, deux vies, une histoire. On suivra l’évolution de l’amitié entre nos deux amis/ennemis, leurs rivalités jusqu’à devenir frères/ennemis de sang.
L’auteur, Marini, est cette fois-ci seul aux commandes de la série, c’est-à-dire aussi bien au dessin qu’à la papote et ce, pas forcément pour le meilleur. Suivez-le guide, c’est par ici !
Graphiquement, Marini frappe fort, même très fort (aïe pas sur la tête) car le travail est vraiment superbe. Il n’y a pas à dire, c’est fichtrement bien dessiné, dynamique, coloré, vivant, même le découpage est là pour servir l’histoire ; à tel point que l’on a parfois l’impression d’avoir un découpage genre « hollywoodien ». Chaque épisode a un thème au niveau des couleurs et a son propre ton qui évoluera selon le récit. Visuellement on sent la recherche et la documentation avec une bonne pointe vers le détail. Évidemment le dessin de Marini est parfois racoleur et il nous balance quelques scènes érotiques de derrière les fagots qui choqueront les âmes les plus puritaines… mais qui va vraiment s’en plaindre ? (c’est mon côté pervers pépère qui parle)
Quant à l’histoire, Marini la maitrise et nous balance un scénario ma foi assez classique mais diablement solide qui a pêché lors des deux premiers épisodes (T1 essentiellement) par un langage hors du temps et des scènes « hot » un peu trop gratuites. Marini n’étant pas sourd à la critique, il a bien écouté les remarques et a corrigé cela dans les 3e et 4e tomes où l’on sent que l’excès est beaucoup plus « contrôlé »… un peu trop même puisque la désinvolture romaine se fait beaucoup moins sentir et les dialogues sont devenus beaucoup plus « techniques », on est presque inondé de termes romains. J’avoue qu’à la lecture du 4e tome, puisque c’est de celui-là qu’on cause, je regrettais presque mon je-m’en-foutisme au cours de latin. Mais oh-làààààààà, qu’à cela ne tienne il y a un glossaire à la fin du bouquin (si si) mais qui aurait mieux été au tout début (cela m’aurait évité une certaine frustration^^)
En dehors de cela, avec ce 4e tome on est bien loin de Rome et de ses fastes et on se les gèle grave dans les steppes humides des contrées germaines (mais qui est Germaine ?) ; bref une histoire sans aucun répit, sanguinaire, violente comme on aime.
À noter que l’intérêt réside dans la globalité de l’œuvre qui nous offre pour notre plus grand plaisir une vraie épaisseur et profondeur à la psychologie des personnages au fil des épisodes.
Au final, une œuvre qui est une incontestable réussite graphique, qui à chaque épisode prend de plus en plus de maturité et où l’on sent que Marini commence à vraiment maitriser tous les pans de l’histoire et notamment le dialogue. Malheureusement, l’équilibre n’est toujours pas présent à son grand dam.
Dans tous les cas, c’est avec un certain plaisir que Marini sait nous faire mariner (ok, je sors) et nous immerge dans cette histoire et cette vision sans concessions. Si vous aimez les belles histoires épiques, les bonnes batailles, les histoires de trahison et d’amour, cette histoire est pour vous mais attention, un certain effort sera à faire pour en profiter pleinement (en dehors de l’aspect visuel).
Marcus Falco arrivera t-il à relever la tête malgré toutes les embuches qui lui tombent dessus ? Arminius, qui accumule sans vergogne les succès, rendra t-il la liberté à son peuple opprimé ? À suivre dans les aventures des « Aigles de Rome ».
Sur ce, Alea Jacta est, morituri te salutam et Scrotum est (ou ouest) ! (j’en perds mon latin)