Vous utilisez « Adblock » ou un autre logiciel qui bloque les zones publicitaires. Ces emplacements publicitaires sont une source de revenus indispensable à l'activité de notre site.
Depuis la création des site bdgest.com et bedetheque.com, nous nous sommes fait une règle de refuser tous les formats publicitaires dits "intrusifs". Notre conviction est qu'une publicité de qualité et bien intégrée dans le design du site sera beaucoup mieux perçue par nos visiteurs.
Pour continuer à apprécier notre contenu tout en gardant une bonne expérience de lecture, nous vous proposons soit :
- de validez dans votre logiciel Adblock votre acceptation de la visibilité des publicités sur nos sites.
Depuis la barre des modules vous pouvez désactiver AdBlock pour les domaine "bdgest.com" et "bedetheque.com".
- d'acquérir une licence BDGest.
En plus de vous permettre l'accès au logiciel BDGest\' Online pour gérer votre collection de bande dessinées, cette licence vous permet de naviguer sur le site sans aucune publicité.
Merci pour votre compréhension et soutien,
L'équipe BDGest
Pour poster un avis sur un album de cette série, rendez vous sur la page de l'album correspondand.
Il me tardait de découvrir ce fameux Kaboul Disco après avoir découvert cet auteur en lisant le magnifique Ainsi se tut Zarathoustra. Il faut dire que j'aime le style de cet auteur alsacien qui part à la découverte de l'Orient. En effet, cela regorge de tous ces petits détails intéressants à découvrir avec une bonne dose d'humour. L'auteur se présente comme un jeune insouciant sans domicile fixe qui a même failli rester coincé en Azerbaijan.
Avant l'Iran, ce fut donc la découverte de l'Afghanistan, un pays en proie à la guerre depuis quelques décennies à commencer par l'invasion soviétique en 1979. L'action se déroule en 2005 pendant que l'armée américaine part à la chasse aux talibans. Il dresse un regard plutôt ironique sur ce pays quand d'autres auteurs se livrent à un constat plus mesuré et finalement moins crédible. J'ai apprécié cette liberté de ton.
C'est une bd de reportage qui possède d'excellentes qualités. Le disco à Kaboul, c'est une véritable tuerie !
Très belle découverte que ce Kaboul Disco de Nicolas Wild. L'auteur mélange à merveille les anecdotes du quotidien de l'agence Zendagui et les informations historiques sur l'Afghanistan des années 2000. Toujours drôle, parfois tendu et souvent instructif, l'ensemble se dévore d'un trait!
Nicolas Wild est un auteur français de bandes dessinées. Pas le plus connu. Donc, co-location, difficulté à payer des loyers, etc. La première opportunité qui lui tombera sous la main, il n'hésitera pas à la saisir. C'est comme cela qu'il va se retrouver en Afghanistan... pour le travail!
Le pitch de cet album me fait penser en tout point à celui de Pyongyang de Guy Delisle. Le traitement du récit également. Pyongyang reste pour moi le meilleur des albums de Delisle. Ce dernier travaille et est donc actif dans le pays dans lequel il vit. Cela rend son récit d'autant plus pertinent que dans les albums suivants dans lesquels il suit le parcours professionnel de sa femme et est donc plus en touriste dans les pays où ils s'exilent. De plus, Delisle travaille en Corée du Nord, pays où on ne s'imagine pas vraiment qu'un expat puisse se retrouver. Kaboul Disco nous propose la même approche.
Nicolas Wild se retrouve en Afghanistan afin de réaliser une bande dessinée destinée pour enfants (mais pas que) pour expliquer ce qu'est la constitution afghane et ses grands principes (pas de travail des enfants, les enfants doivent aller à l'école,...). Un bien grand dessein pour les petits dessins (c'est pas beau ça?).
Dans son album, il va nous expliquer la vie en Afghanistan, un peu celles des Afghans, beaucoup celles des expats de la société pour laquelle il travaille ainsi que d'autres (Communauté Européenne,...). Son livre est en fait bourré d'anecdotes qui abordent les tracasseries et bizarreries auxquelles doivent faire face un expatrié européen en Afghanistan. Il va aussi aborder les personnalités particulières des trois patrons de l'entreprise pour laquelle il travaille.
J'ai été séduit par le récit et ai rigolé plus que d'accoutumée. Je trouve que dans le ton, Nicolas Wild est peut-être encore plus juste que Delisle. On sent qu'il s'agit de la même approche que celle du Québécois, mais toutefois avec sa touche personnelle. On n'assiste pas à une (pâle) copie des chroniques de Delisle. Je trouve par exemple que Wild utilise plus de texte que Delisle. Le style graphique de Wild est aussi extrêmement simplifié pour aller à directement à l'essentiel. Mais je ressens toutefois la capacité à Wild à avoir une palette graphique plus large. Certains décors sont très fouillés et montre que l'auteur en a sous la gâchette.
A certains moments, j'ai constaté que l'auteur utilise une page comme étant une saynète avec une chute qui arrive en bas de page et la page suivante qui commence une autre saynète. Bien loin d'être une approche mécanique et aseptisée, cela rend l'album vivant, plaisant et il est très difficile d'en décrocher.
Kaboul Disco est pour moi une très agréable surprise. Dans cet album aussi, peut-être Wild s'attache-t-il plus à décrire la vie des expats que celle des locaux (mais sans jamais prendre ces derniers de haut). Une très belle découverte à côté de laquelle il ne faudrait pas passer. Sur ce, je vais m'acheter le tome 2.
Le thème initial est intéressant (relater le quotidien d'expatriés en Afghanistan dans les années 2000), mais la lecture n'est hélas pas des plus passionnantes. L'humour de l'auteur est trop naïf et trop léger, il fait plus sourire qu'il ne fait rire aux éclats. Les différentes scènettes s'enchaînent sans vraiment de lien convaincant; on est en mode "journal de bord" plutôt rébarbatif. OK il est intéressant d'avoir le point de vue d'un français expatrié en Afghanistan pendant cette période trouble, mais de là à en faire toute une BD ...
Qui plus est le style graphique est minimaliste au possible, vraiment simpliste, dans le mauvais sens du terme. Je n'aime pas ce style "manga" enfantin. Mais bon, après, les goûts et les couleurs, hein ... Certains s'extasieront devant ce dessin épuré au possible, le trouvant en total accord avec les sujets abordés. Personnellement je n'accroche pas du tout.
Si l'album vaut pour se faire une opinion de ce qu'il se passait en Afghanistan à cette période-là, la réalisation est malheureusement très très moyenne.