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Ponzio et Marazano. Le duo prolifique et inspiré pour accoucher d'œuvres atypiques, que cela soit en terme de scénario dont la narration est généralement bien alambiquée, ou encore en terme de visuel rotoscopique qui s'approche du roman-photo hyperréaliste.
Genetiks™ est une œuvre qui met les pieds dans les dérives de la manipulation du génome humain, empruntant aux polars paranoïaque à la De Palma, aux ambiances étranges à la David Lynch/Cronenberg, à la narration complexe d'un Nolan et à la dénonciation du système à la "Matrix". Les allers/retours et autres ellipses font perdre le "héros" au même titre que le lecteur dans ce dédale où l'intrigue se complexifie pour finalement mieux révéler sa chute cruelle et cynique.
Avec un peu de recul, certaines péripéties sont assez capillotractées et les personnages sont au départ de véritables clichés sur patte, je pense notamment au méchant dirigeant du labo pharmaceutique qui se prend pour un dieu. Il faut quand même saluer l'effort des auteurs pour l'œuvre dans globalité, même si cela aurait pu être plus allégé (il y a quelques répétitions).
Une bande-dessinée qui résonne étrangement avec l'actualité au regard des richissimes "lobbies" pharmaceutiques, tel que Pfizer et autres marchands de vaccins mortels, qui n'ont jamais autant prospéré et influencé des décisions majeurs et autres politichiens à coup de millions. Pour finir, comme l'écrivait si bien Rabelais: "Science sans conscience n'est que ruine de l'âme".
Plongé au cœur d'une affaire teintée d'espionnage industriel et d'activisme militant autour du sujet controversé des recherches génétiques, Thomas voit sa vie de petit chercheur biologiste totalement bouleversée et, au-delà même, remise en cause.
La science est un des domaines qui enflamme le plus l'imagination des auteurs de fiction. Extrapoler sur les évolutions de nos connaissances et leurs applications concrètes est le fondement même de la science-fiction. Dans ce genre sont pourtant inclues des œuvres qui, sans juger de leur qualité, n'ont pas d'ancrage dans le savoir. En littérature comme en bande dessinée la catégorie est même majoritairement composée de productions ne répondant pas à ce principe… C'est donc un plaisir réel et rare de lire un album qui s'attache au postulat originel. L'intérêt de GENETIKS™ est d'apporter autant de divertissement que de matière à réflexion.
Il est indéniable que l'accroissement des connaissances humaines et le contrôle qu'elles permettent façonnent nos sociétés. Les perspectives de la bio-ingénieurie nourrissent ainsi les espoirs et les fantasmes, la défiance et la peur. La génétique s'accompagne d'une cohorte de
mythes sur lesquels s'appuie habilement le scénario de MARAZANO. Il n'y a pas là de grande nouveauté mais le traitement du sujet est original, amenant petit à petit le lecteur à saisir les enjeux de ce qui se trame. Entre élisions subtilement amenées et contre-champs prenant de plus en plus d'importance, la réalité s'insinue doucement, induisant une lecture fluide et soutenue.
Même si je ne me suis pas extasié sur les planches ou sur quelques cases en particulier, le dessin de PONZIO est efficace et sert parfaitement le récit. Le trait me paraît quelque fois trop photographique et certaines expressions faciales peut-être trop appuyées, mais rien qui m'ai rebuté.
GENETIKS™ est donc un très bon de moment de lecture, de ceux qui se prolongent par les réflexions, les interrogations et l'envie d'approfondir le sujet qu'il fait naître.
Ça faisait longtemps que je n’avais pas lu la suite, quatre ans environ et ce que je pressentais dans le deuxième volume s’est bien déroulé dans le troisième.
L’histoire est sympa, même si c’est du déjà vu en ce qui me concerne. C’est une histoire d’anticipation pour moi, où la génétique pourrait résoudre beaucoup de chose dans le futur ou bien créer quelques problèmes comme dans ce récit ici présent. J’ai pris l’intégral qui est de bonne qualité, sinon j’aime beaucoup le travail de Marazano à l’écriture et de Ponzio au dessin, on a l’impression que Ponzio travaille sur des photos. J'ai bien aimé.
Je suis devenu un grand fan de l'univers distillé par Ponzio/Marazano. J'ai donc décidé de compléter ma collection du binôme d'auteur avec Genetiks. Le dessin est toujours aussi formidable: hyperréaliste, avec un gros travail sur les noirs, les contrastes, dans un certain style clair obscur. Il rend très bien l'histoire et l'atmosphère oppressante. Personnellement, j'adore.
Le fonds de l'histoire est un mélange entre Polar, manipulations biotechnologiques et navigation entre illusions et la réalité. cela a des airs de Matrix ou The Island sans pouvoir fondamentalement être comparé à ces films. En fait, c'est l'histoire d'un clône qui est une banque d'organe, parmi de nombreux autres clones maintenus dans un état permanent d'hébétement, de béatitude et d'insconscience. Leurs organes sont prélevés en continue et se régénèrent. Se faisant, un des clones grâce à l'habituation de son organisme aux psychotropes prend progressivement conscience de son état et commence à se construire une identité et une histoire grâce aux indiscrétions, aux intervenants qui s'affairent autour de lui.
La trame de l'histoire est donc cette reconstruction de l'histoire de Genetiks et de ses manipulations, ainsi que d'une histoire, celle du héros qui intègre ou essaye d'intégrer tous les évènements qui subit, dont il est la victime, tout au long de sa vie in vitro dont on ne sait si elle a duré 10, 100 ou 500 ans. Il est alors un ingénieur de Genetiks qui est victime d'haluccinations, qui sont en fait des réminiscences de sa vie in vitro.
Il faut cependant souligner que l'histoire complète fait 300 planches, ce qui est long pour l'idée de base du scénario telle que je viens de la décrire. 150 planches, voire 200 maximum, auraient été suffisantes. Le fait de diluer et réaliser que l'on assiste à une vie illusoire et à la "scénarisation" par le personnage principal finit par tirer un peu trop sur la corde. une meilleure articulation entre les évènements de sa vie in vitro et de sa vie imaginée et reconstruite aurait ainsi pu être trouvée, certains rebondissement apparaîssent peu compréhensibles voir incohérents avec l'histoire générale. Mais surtout l'histoire est à rallonge.
C'est une histoire gachée de SF, qui se lit bien, et que les fans de Ponzio/Marazano, dont je fais parti, pourront apprécier . Marazano a quand même gâché ce qui étaiit une idée fondamentalement très bonne.
Cette série est trés bien menée au niveau du scénario, basé sur le théme des mutations génétiques. Pour les dessins, certains peuvent aimer, d'autres non, car c'est sûr qu'ils ne laissent pas indifférents. Pour ma part, j'ai eu un peu de mal à accrocher, je trouve les visages trop figés, trop statiques. Mais bon, question de goût.
Dans l'ensemble, j'ai passé un bon moment, série avec de l'action, de l'intrigue et quelques interrogations....
Jusqu’où l’Homme ira pour s’assurer de l’Immortalité quitte à en perdre le sens des réalités ?
Ce dernier tome de "Genetiks" clos un triptyque déroutant. Au-delà d’un graphisme, véritable concentré technologique, au particularisme tranché, ce dernier opus doit se lire dans la continuité des deux autres tant la trame en est complexe, à la limite parfois de la confusion.
Faux-semblants troublants, illusions déchues, situations métaphoriques sont le lot de ce scénario qui surprend, interroge et laisse finalement quelque peu dubitatif !
Une série à part …
Le dessin est fidèle aux tomes précédents, on aimera plus ou moins en fonction des goûts (perso je suis neutre).
Je n'ai guère accroché avec le dénouement de l'histoire. Au fil des tomes, les auteurs se sont embarqués dans des rebondissements qui complexifient le récit. Une fois le troisième tome fermé, mon esprit cartésien s'est dit que certains évènements n'avaient pas assez été expliqués et que d'autres ne lui convenaient pas totalement.
Bref, une série originale, qui démarre fort mais qui ne satisfait pas totalement.
Jusqu’à ce niveau de l’histoire, je ne comprends pas tout mais je pressens que cela se terminera un peu comme dans Vanilla sky ou comme dans Matrix. Le héro travaille dans une entreprise de recherche qui vient de découvrir le codage du génome humain mais sur L’ADN de ce héro et sans son consentement en plus. La société va proposer au héro qu’il devienne ça propriété par le biais d’un contrat et à partir de là, les problèmes vont commencer. Je trouve l’histoire sympa, on a très envi de découvrir la suite même si c’est parfois un peu tiré par les cheveux. Les dessins sont beaux, il me semble qu’ils sont créés à partir de photos. A découvrir !
la nouvelle serie des auteurs 'du complexe du shimpanze", qui un fois de plus nous scotch au poteau!! une multinationnale de la genetique reussi a dechiffrer le genome humain, celui qui lui a procuré son adn lui appartient desormais, mais il n est pas un docile petit mouton!! entre reve et realité cette serie nous narre ce qui pourrait bien nous arriver dans quelques decenies !! scenario cathastrophe ou premonition comme savent si bien le faire nos chers auteurs de bd ?? seul l avenir nous le dira. Le graphisme presque photographique peut rebuter au debut mais ne vous y trompez pas il colle magnifiquement avec l histoire, ca vaut le coup d oeil !!!
Il est vrai que cet album procure un sentiment "addiction" qui fait qu'on ne peut le
lâcher en cours de route. On dirait qu'on lit un film, ce qui est assez bien. On
dirait vraiment que les dessins ont été créés à partir de réelles photographies. Le
sujet est intéressant.
Là, où ça m'a cependant déplu et fait décrocher, c'est que le scénario est un
mélange de plusieurs films où le réel côtoie l'imaginaire: La Matrice, Vanilla Sky,
The tirtheenth floor et Dark city. Le suspense était bon jusqu'à ce qu'on découvre
où on veut nous mener. Là, je dois avouer que ça a dégonflé ma balloune de
plaisir. C'était très bien parti. Cependant, plusieurs questions demeurent sans
réponse; une chance que si on a vu tous les films pré-haut cités, on sera en
mesure de trouver des réponses qui nous conviennent.
Tout était pourtant bien ficelé avant que ça devienne du déjà "trop" vu et
qu'apparaissent soudainement les fils blancs de la couture...
Pondre un album qui parle de manipulation génétique n'est, à notre époque, plus un gage d'originalité, mais les 2 auteurs, par leur travail au niveau de l'ambiance et par l'épaisseur qu'ils arrivent à donner aux personnages font oublier haut la main toute critique. Au terme de l'album (que j'ai lu d'un traite jusque tard dans la soirée parce que j'étais accroc), on se dit en effet qu'on n'est pas face à des personnages archétypaux (des caricatures, quoi), mais on a fait la rencontre de vrais personnages avec une vraie épaisseur. Thomas Hale est plus que le "héros", c'est le gars intelligent mais à l'irresponsabilité suffisamment crasse pour qu'on aie envie de lui mettre une baigne. Soit. Je ne suis pas là pour parler de tous les personnages.
Reste Ponzio qui effectue un parcours sans faute et qui réussi très bien à rendre les ambiances oppressantes (Les remerciements adressés à Lynch et Cronenberg par les auteurs ne sont pas usurpés). Sa technique mi-photo retravaillée mi-dessin convient parfaitement à l'ambiance recherchée et empêche la bande dessinée de tomber dans la fadeur des "petits mickeys" qui auraient rendu banal un album qui semble ici indispensable.