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Pourquoi croyez-vous que mon avatar est GUS de Blain, hein ? D'après vous ? J'ai aimé cette BD ou pas ?
Sublime!
Si vous commenciez à trouver que les petites aventurettes des précédents tomes commençaient à sentir le réchauffé, eh bien ici vous allez être servis! Hormis la première petite histoire de l'album (la seule avec Gus d'ailleurs), tout le reste de l'album ne comporte qu'une seule longue histoire avec Clem et, dans une moindre mesure, Gratt.
C'est noir, c'est cruel, c'est drôle, c'est surprenant, et c'est écrit de manière magistrale. Dehors les histoires de fesses (enfin, de manière générale), bonjour la vie difficile, dangereuse et violente des criminels. En passant par les derniers (?) vols de banque de nos deux antihéros, à l'ouverture d'un magasin en ville, aux trafics d'armes et d'alcool de la fille de Clem et à ses poupées pendues, aux romans du Beau bandit qui font fureur, au peintre borgne à moitié fou, jusqu'aux chasses à l'homme d'hommes de loi, et j'en passe, ce quatrième tome de Gus est le meilleur qui ait été écrit jusqu'à maintenant.
Et avez-vous remarqué que Blain dessine certains personnages avec des visages plus réalistes que d'autres? C'est parce que ceux-là sont basés sur de vraies personnes! Le colonel Radl, par exemple, est clairement inspiré de l'acteur américain Robert Duvall (c'est évident!), qui a joué dans de nombreux films westerns, et le journaliste qui le suit, Silberman, est clairement basé sur un autre acteur américain aujourd'hui décédé, Gene Wilder!
Qui plus est, cet album est exempt de fautes de français! Alors je ne sais pas si c'est un réviseur chevronné qui a passé le texte en revue ou si c'est Blain qui écrit normalement sans fautes (j'en ai quand même trouvé une ou deux dans les précédents tomes), mais ça fait du bien aux yeux!
Christophe Blain est un génie de l'écriture, et ce quatrième tome de Gus est un chef-d’œuvre du 9e art.
Ce troisième Gus fait honneur au titre de la série : pas de Clem ni de Gratt à l'horizon, seulement Gus. Le début de l'album se passe avant le premier album, et ce sont encore des histoires de Q. Ça demeure bien écrit (et heureusement, parce que ce n'est pas le dessin de Blain qui va vous titiller de ce côté-là), mais ça commence à sentir le réchauffé.
Par contre, la dernière histoire de l'album, "Angie, Anita, Anton", vient sauver l'album et vaut le prix d'entrée à elle seule. Gus se fait engager pour défendre une ville de cow-boys, et les dialogues entre Gus et le petit Anton, par exemple, sont verveux. On a enfin un enjeu un peu plus sérieux (même si ça demeure de la comédie), et l'ensemble est merveilleux. Un prélude au tome 4? Je crois bien que oui!
Suite logique du premier album, ce deuxième tome continue sur la même lancée. L'histoire de Gus avec la dame de la banque et les romans qu'il prétend avoir écrits est très drôle. Par contre, le gros de l'album se concentre sur Clem et sa nouvelle amante, Gratt tenant le petit dernier rôle. On apprend d'ailleurs comment Clem a rencontré tout ce beau monde, y compris sa femme Ava. Pas nécessairement meilleur que le premier album, mais nos personnages commencent à être de plus en plus développés.
Gus, c'est l'inverse d'Isaac le pirate. Alors que les deux premiers tomes d'Isaac sont les meilleurs et qu'ensuite la série s'enlise et devient de moins en moins intéressante, les albums de Gus gardent le cap jusqu'au bout et deviennent peut-être même meilleurs!
Et c'est très bon en entrée de jeu! Certes, c'est peut-être légèrement décousu dans ce premier tome (quoique...), avec des petites histoires d'amourettes qui s'enchaînent, mais l'écriture de Blain est bel et bien au rendez-vous. Maîtrisée, drôle, réfléchie, perspicace -- un vrai petit bonheur de lecture. Et les histoires commenceront lentement à étoffer nos personnages pour former un tout cohérent et uniforme.
Détail : j'ai repéré un "repère" qui aurait dû être un "repaire", page 70. "Clem, tu ne m'as pas dit comment tu trouvais notre nouveau repère!" [sic]
Un vrai coup de coeur.
Blain profite de ce western pour se faire plaisir et développer son style personnel.
Niveau graphisme on en prend plein la vue : les dessins sont hyper dynamiques, réduits à l'essentiel : des silhouettes, du mouvement, des aplats de couleurs.
Les histoires ne sont pas forcément très originales, mais c'est exactement ce qu'on veut dans un western : de l'action et des grandes gueules. Et on est servi.
5/5 : cette série fait partie de ma bédéthèque idéale.
Western décalé, en dehors des codes du genre, Gus est une série drôle, dynamique au dessin d’une vivacité incroyable. J'ai raiment beaucoup aimé. Gus n’a rien du « lonesome cowboy », il n’est jamais très loin de ses meilleurs potes, Clem et Gratt, avec les lesquels il monte des coups plus ou moins foireux. Mais les trois hors-la-loi ont d’autres soucis que d’attaquer des banques et des diligences : ils sont très occupés par leurs conquêtes amoureuses. Loosers attachants, leurs aventures sont découpées en chapitres ce qui peut donner l’impression d’une histoire décousue. Passée la mise en place des personnages dans le premier tome, les trois autres albums sont plus cohérents. Et puis franchement, comment rater de telles couvertures !
J'adore les aventures de Gus et ses acolytes: les techniques de drague de Gus pour coucher avec les filles sont drôles. J'aime bien aussi les réflexions et les films que se fait Gus dans sa tête. Le personnage principal est un peu fêlé!
Le dessin est dynamique et les couleurs vives collent bien avec l'atmosphère brûlante des paysages. Ce western est original et drôle.
Ce 3ème tome est exclusivement centré sur Gus et fait la part belle au poker, aux conquêtes féminines et aux doutes liés à sa perte de dextérité. Un très bon album, où l'on s'attache un peu plus encore à la personnalité de notre bandit préféré...
Dans ce 2eme tome, l’’effet de surprise est passé et l’histoire est presque exclusivement centrée sur le personnage de Clem, ce qui offre sans doute un peu moins de possibilités qu’avec les 3 compères. Pourtant, on retrouve avec toujours autant de plaisir l’univers tendre et attachant de Christophe Blain.
Ce premier tome, où sont très rapidement mis en place le cadre et les personnages, est une vraie réussite. Les mini-histoires ne sont qu'un prétexte pour découvrir les aventures amoureuses de notre attachant trio de bandits... Christophe Blain maîtrise à la perfection le rythme et l'art de la séquence et son trait si particulier est toujours aussi agréable. On garde le sourire du début à la fin.
Quelle force graphique ce tome 4 ! C'est toujours aussi bon, tant pour le dessin (j'admire vraiment ce trait, on a l'impression que Blain est "facile", ça a un côté premier jet, quel dynamisme, quelle souplesse et quel mouvement suggéré) que pour le scénario (effectivement un peu plus noir que les précédents il me semble)
Avis pour les 4 tomes:
Attention....Une véritable pépite décalé dans ce monde de brutes où les outlaws sont sans foi ni loi!
Blain s'amuse avec ses personnages, braqueurs aux cœurs tendres. C'est plein d'humour et pétillant.
A-d-d-i-c-t-i-f!
10/10
Gus est une bd extraordinaire, et Happy Clem semble être la meilleure de la série. Elle paraît être plus travaillée aussi. Le ton est moins léger, même si parfois c'est franchement drôle. Il s'agit là quand même d'un véritable mélange entre un roman et un tableau. L'intrigue est déroutante, pleine de rebondissement et de couleurs, les personnages sont profonds et très attachants. Le cyclope de Clem est vraiment génial. C'est d'ailleurs le seul, je crois, de toute la série, qui semble avoir des remords ( alors qu'il continue de piller sans réussir à s'arrêter ), contrairement à Gus qui à l'air perdu ( mais on ne sait jamais avec lui ) et Gratt qui fait une chose impardonnable à Clem ( mais on peut comprendre). Et le dessin est parfaitement maîtrisé, comme la perspective des corps, qui est impressionnante tellement c'est réussi. On attends la suite avec impatience (J'espère ne pas attendre trop longtemps parce que le suspens est intolérable ).
Nous avons tant aimé "Gus (presque plus encore que le génial "Isaac le Pirate", c'est dire...), voilà près de 10 ans, que sa disparition nous a un peu laissé orphelins... Et même si Blain a indiscutablement fait du beau travail par ailleurs, c'est avec un immense soulagement que je suis tombé la semaine dernière sur une tête de gondole toute noire portant ce mot magique : "Gus"... Bon, "Gus" a changé, comme nous : moins romantique, moins "in love with love", moins décalée peut-être, la série de Blain a pris en corps, en poids et en envergure, comme l'ami Clem auquel ce nouveau tome est principalement consacré. Heureusement, les aventures de nos hors-la-loi favoris de ce côté des Dalton n'ont pas complètement perdu de leur divine légèreté... même si c'est quand même plus de la tristesse, voire un vague goût de désespoir qui nous reste au fond de la gorge à la fin de la centaine de pages foisonnantes de "Happy Clem". La vie bourgeoise a ses attraits, mais le vol de banques ses joies encore plus grandes, que cela soit en smoking et cape ou bâtons de dynamite à la main : mais à vouloir vivre à 40 ans comme à 25, se rend-on compte de l'exemple déplorable que l'on donne à sa petite fille (la pomme ne tombe jamais loin de l'arbre...), voire à sa femme, dont les fesses restent toujours aussi affolantes ? Et si, à la fin, comme dans les contes moraux, la Loi finissait par triompher ? Heureusement, on lira la suite dans "Rose" (dans 8 ans ?), et l'on croise les doigts pour que Blain ne nous fasse pas le coup du western crépusculaire la prochaine fois, après avoir repeint en noir dans "Happy Clem" sa chronique à l'eau de rose (justement).
Étonnant, ce quatrième tome de GUS. Je ne m'attendais pas à ça. Les personnages et l'ambiance ont sacrément évolué depuis les albums précédents. C'est moins léger, moins drôle, plus sombre, parfois flippant, mais ça reste toujours intéressant. Si la perte du côté humoristique ne me dérange pas plus que ça, c'est surtout l'absence de scènes de drague et des déboires des outlaws avec leurs plans culs respectifs qui m'a un peu déçu, ces scènes faisant tout l'attrait de la série selon moi.
Reste le dessin de Christophe Blain, toujours aussi fougueux et admirable (certains paysages sont grandioses).
Au final, un tome assez déroutant, avec une ambiance nouvelle. J'ai néanmoins été content de retrouver GUS, Clem et Gratt dans leurs nouvelles aventures.
Bon travail graphique de Blain, très en forme sur les trois premiers tomes de Gus.
Mais autant j’ai pu adorer Isaac, Hiram Lowatt, Quai d’Orsay ou même l’excellent Réducteur de vitesse, autant là je trouve que ça n’a pas grand intérêt…
C'est répétitif, ça ne va nulle part et l’ensemble m’a assez vite procuré un sentiment de lassitude.
Bon, elles pourraient être sympas ces aventures à base de plans cul, de cuites et de braquages... pourquoi pas… encore leur faudrait-il un minimum de cohérence parce que du coup, franchement, on s’en fout un peu.
Y consacrer 3 albums et 250 pages (!) en pensant que ça intéressera le lecteur me semble quand-même assez prétentieux..
Narration trop décousue, histoires trop inégales.
Je n'ai même pas lu la fin.
Je crois que je n'aimerai jamais que "Quai d'Orsay", du même auteur.
Ce premier tome est prenant mais les premières histoires sont un peu incohérentes et racontent au final quasiment toujours la même chose... Quant aux couleurs ,tout le monde en fait la louange mais elles sont assez atroces et font très "coloriage pour enfants" et les dessins sont assez bâclés mais c’est du Blain et le scénario est assez bien... Donc 14/20.
L'Ouest d'un point de vue inédit: aux habituels braquo, on joint les déboires amoureux et autres plans culs de trois "desperados". Un scénar solide sous forme de nouvelles, une technique super attrayante tous comme les couleurs... Le vrai renouveau du Western!
Troisième opus de la série, exclusivement dédié à GUS ce coup-ci. Aussi bon que les deux autres volumes. Un album mêlant efficacement parties de poker entre cow-boys, braquages de banques et scènes de drague ou parties de jambes en l'air entre outlaws et personnages de la gente féminine plus que séduisantes. Le tout sur un ton humoristique des plus appréciables.
Aussi marrant et innovant que le premier tome. Même si le héros GUS est un peu mis de côté dans cet album au profit de son acolyte Clem, on ne s'ennuie pas une seconde et du début à la fin, c'est avec le sourire aux lèvres qu'on suit les (més)aventures et déboires amoureux des 3 despérados GUS, Clem et Gratt.
Le style graphique est dans la lignée du premier opus : loufoque et caricatural.
A découvrir d'urgence pour ceux qui ne connaissent pas encore !
Succession de plusieurs mini-récits traitant d'histoires d'amitié, d'amour et de cul sur fond de western, GUS est à mon sens la BD la plus aboutie et la plus réjouissante de Christophe Blain.
Des personnages aux trognes pas possibles, un dessin "élastique" des plus expressifs, des couleurs vives et bien choisies, un ton drôle et résolument tourné vers la comédie ... GUS fait énormément rire, en même temps qu'il soulève, sans avoir l'air d'y toucher, quelques questions pertinentes au sujet par exemple de thèmes comme la fidélité (en amour comme en amitié).
Un "western" qui n'en est en fait pas un, mais une BD indispensable, drôle et rafraîchissante.
Après la (très très) légère déception du second tome de "Gus", on attendait avec impatience la suite des très conceptuelles aventures de notre cow boy favori : eh oui ! Gus est passé dans notre cœur devant Lucky Luke et Blueberry, et ceux qui ne nous comprendrons pas n'ont tout simplement pas lu "Ernest"… Car "Ernest" n'est ni plus ni moins que ce que Blain a fait de mieux à date - mieux encore que certains tomes transcendants de "Issac le Pirate", c'est dire ! Car la merveilleuse surprise de ce troisième tome, c'est que Blain réintroduit le "vrai" western - à mi-chemin entre Eastwood (l'improbable massacre au saloon final qui renvoie directement à la conclusion de "Impitoyable") et Walsh - sans pour autant délaisser la complexité des états d'âme de ses outlaws perdus face à leurs propres pulsions, comme face à ces femmes mystérieuses et fortes qu'ils n'arrivent jamais à vraiment comprendre. Le premier récit, "Ernest" est proprement vertigineux, adressant de manière aussi subtile que hilarante le décalage entre l'image "publique" d'un homme - ici, des outlaws, mais qu'importe… - et son propre sentiment d'imposture. Quant au troisième, "Angie, Anita, Anton", sans doute le western le plus "classique" de Blain (éleveurs de bétail contre paysans du coin, on est en territoire connu), il y souffle un mélange d'humour et de profonde dépression régulièrement balayé par le souffle de l'aventure : une GRANDE BD !
Le deuxième tome de l'étonnante nouvelle série de Christophe Blain, Gus, poursuit et étend le travail de sape et de reconstruction à la fois du western entrepris dans "Nathalie". Le poursuit car l'on retrouve ici inchangées les obsessions amoureuses de nos outlaws lubriques, dans des récits principalement centrés cette fois sur le beau personnage de Clem, déchiré - mais pas tant que cela - entre sa passion charnelle pour la fantasque Isabella, qui se photographie nue sur les mesas désolées du Nouveau Mexique, et sa fidélité pour son épouse, auteur de best sellers narrant ses propres aventures sexuelles. L'étend en faisant la part belle à ces nouveaux personnages féminins, tous plus complexes et plus déterminés que leurs amants fantasques et dépenaillés. Reste que l'effet de surprise s'est naturellement un peu émoussé, et qu'il manque dans "Beau Bandit" ces moments enchanteurs de suspension du temps où nos outlaws se laissaient doucement dériver au fil de parenthèses contemplatives. On attend le tome 3 avec impatience, en espérant que Blain nous emmène vers des narrations encore plus originales.
Avec "Gus", Christophe Blain poursuit son remarquable travail de modernisation des genres entrepris avec "Isaac le Pirate" : ses cow-boys évoquent sans doute le jeune Lucky Luke, mais leurs préoccupations sont avant tout celles de l'homme amoureux du XXIè siècle ! Relégués en "off", les attaques de banques, de trains et les duels au soleil, place aux doutes sur la fidélité de l'aimée, sur son propre pouvoir de séduction, voire sur sa puissance sexuelle. Blain crée ici un univers aussi familier - celui des codes éternels du western, mais aussi celui de notre psyché contemporaine - qu'étrange - leur rencontre inattendue. On attends la suite avec impatience, pour voir si ce "concept" audacieux peut vivre au delà de 80 pages...
Pour ce nouvel album Blain arrive à faire rebondire la série sans la dénaturer,
à faire évoluer la situation de base qu'était celle du premier tome de façon
habile.
On a ici un album principalement centré sur Clem, personnage très intéressant
tant pour sa personnalités que pour sa vie amoureuse/aventureuse. On reste
dans le même ton, les effets graphiques sont toujours aussi bons et on
partage les peines et les joies de Clem, tiraillé entre ses amours passionés et
sa vie de famille.
On peut néanmoins regretté que le côté "bande de potes" ne soit plus là,
même si ça reste très bon à lire. Ptit bémol quand même pour les quelques
pages de la fin où les textes explicatifs dans les encadrés prennent un peu
trop le pas sur la narration habituelle de Gus et la dénature un peu.
J'ai rarement vu des dessins aussi vivants, dynamiques, parlant, que ceux que
Blain nous sert dans cette BD. De chaque case se dégage un foisonement de
vie assez impressionant, avec un trait fluide, tout en courbes, naturel,
spontané, nerveux, et tout un tas d'effets graphiques qui nous font rentrer
sans difficulté dans cet album. Même constat pour les émotions, que Blain
retranscrit à merveille grâce à des procédés de son cru qui marchent
magnifiquement biens.
Niveau scénario, l'histoire tourne autour de trois potes hors-la-loi qui écument
diligences, trains et banques. Mais ces bandits-là pensent plus à leur
quéquette qu'à leurs dollars. On suit ainsi les manigances de Gus pour se
"faire des poules", l'amateurisme de Gratt en matière de flirt et les amours
passionés de Clem. Ici pas d'histoires à l'eau de rose ou exagérément
tragiques, on pourrait dire qu'il s'agit plutôt d'histoires d'amour pour mecs. On
passe ainsi du flirt à la cuite, de la nuit d'amour à la journée de vols, du mot
doux à la grossièreté.
Une vraie BD de potes séquencée en épisodes plus ou moins longs, avec un
trio attachant ou chacun à ses propres qualités et ses propres défauts. C'est
relâché, sans fard, l'écriture comme les dessins semblent assez instinctifs.
Très plaisant à lire.
Excellent ! Bon, j'adore les BD de Blain donc je partais avec des à prioris très positifs. Et pour le coup je suis pas déçu. Le dessin, par contre il faut aimer le trait de Blain, est vraiment top. Les couleurs de Walter ne sont pas en reste et certaines planches sont vraiment saisissantes avec, je trouve, de très beau jaunes.
Reste que c'est dans le scénario que la BD puise toute sa force. Le décor et la vie du Far West dénote totalement avec les états d'âmes de nos coeurs d'artichauts de héros. C'est d'autant plus comique que Gus et ses potes sont des cowboys, des vraies, à la Bouncer et cie. Mais bon, voilà, des qu'un jupon passe, leurs coeurs et leurs bites passent avant leurs colts !! Un comble ! Vivement la suite de ce Santa Barbara in the west...
Acheté par hasard, en passant (finalement c'est important la couverture), j'ai complètement accroché sur cette BD.
L'histoire se déroule dans le Far-West Américain. On y découvre trois bandits Gus, Clem et Gratt qui vivent de braquages, d'alcool et de filles. Au fil des pages on se rend compte qu'en fait, sous les airs de gros durs, ils sont à la recherche de l'amour et, pourquoi pas, d'un petit nid avec des rideaux et des tapis.