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Les derniers avis postés sur les albums de la série

    Pour poster un avis sur un album de cette série, rendez vous sur la page de l'album correspondand.

    Arkadi Le 01/05/2024 à 09:51:42

    Après une entrée en matière absolument géniale (entre Coney Island, Halloween et découverte macabre au travers d'un incident visuellement impactant) le déroulement qui suit est au hasard heureux des découvertes et explications trop verbeuses sur plusieurs planches. C'est dire: les bulles prennent plus de place que les images dans certaines planches alors que les auteurs sont d'abord talentueux dans la narration visuelle. Le méchant explique tout car le personnage principal n'a rien compris? Dieu que je déteste cette procédure narrative.

    Reste des personnages toujours aussi attachants comme le vendeur d'hamburger dans son boui-boui, des planches silencieuses qui racontent tant dans les émotions, et des petites scènes de vie qui sont bien agréables. On sourit même parfois.

    Dommage que la narration principale soit si fragile dans son évolution. Dommage surtout que ce soit le dernier opus d'une série qui, franchement, avait tout d'une (très) grande.

    Arkadi Le 28/04/2024 à 11:52:55

    Ici Lou Cale quitte New York pour les contrées sudistes de la ségrégation. Et bien sûr que, dès la première planche, on sait pertinemment ce qui va se passer avec le faux semblant de situation et ou veut nous mener les auteurs. Sauf qu'ils le font avec maestria. Les décors, les personnages, les paysages, les twists...tout est parfait jusqu'au final.

    Lou Cale, lui, déambule, déniche et photographie. Il est un personnage qui ne juge pas. Les actions menées par les protagonistes suffisent pour ne pas rajouter de la morale.

    Rien de nouveau évidemment mais gérer de main de maitre. C'est d'ailleurs et surtout les personnages qui font le meilleur de cet opus: leurs humanités atroces, leurs lâchetés pisseuses, leurs colères légitimes...puis il y a les grands espaces superbes qui se clôturent sur une quasi planche entière des lumières new yorkaises assez géniale. Puis, en tout dernier, il y a Billie Holiday et quelques mots de narration qui, poétiquement, ramène au réel, au palpable, à l'épiderme qui a tant brûlé...

    Un tome à lire absolument

    Arkadi Le 25/04/2024 à 23:21:41

    Découvrir le passé du personnage principal par le biais d'une rencontre opportune avec un ancien ami est assez conventionnel en écriture. Mais peu importe pourrais je dire si cela fonctionne et ici c'est le cas puisque nos artistes savent écrire...

    Les personnages toujours bien brossés, une structure narrative qui a du chien et de la pirouette, de l'action et de l'émotion et un dessin toujours à l'identique mais toujours aussi réussi.... Bref tout y est pour passer un agréable moment avec toujours ce petit truc en plus qui fait la différence au détour des planches....une émotion surprenante par ci à la lecture, un moment de glamour et beauté féminine par là et toujours... toujours, au travers d'une narration conventionnelle, une surprise, un petit twist qui donne de l'entrain. Bref du très bon

    Par contre, il faudra m'expliquer comment notre Lou pécho grave autant...Physiquement ce n'est pas un séducteur...Il est drôle certes mais le "mojo" chez lui, je le vois pas. Mais bon....à part ça...c'est du petit lait.

    Arkadi Le 14/04/2024 à 12:38:26

    Les années 40 sont visuellement superbes. Il faut aimer le style de Warn's et Raives, c'est sur. Le style est toujours le même: grands espaces et couleurs délavés, planches muettes et bulles archipleines. Peu ou pas d'actions mais toujours une lancinance psychologique...

    Ici ça fonctionne pleinement et il y a de l'action en prime.
    Sauf que, si le scénario complexe nous apporte son lot de surprises qui donne de la chair et de l'épaisseur à cet univers de ressentis mélancoliques et bourrés de déchirements, les situations sont tout de même bien capillotractés. Il y a du Deus ex machina à positionner les personnages secondaires dans certains lieux et situations. De plus, il est triste de ne pas mieux connaitre les 2 jeunes indiens desquels toute l'histoire se coordonne.
    Par contre, côté ambiance, c'est du grand art: New-York toujours mais aussi la réserve indienne.

    Bref on tourne autour du pot sans jamais vraiment puiser dedans, malgré une ambiance superbe. Dommage.

    Arkadi Le 14/04/2024 à 12:38:25

    Les années 40 sont visuellement superbes. Il faut aimer le style de Warn's et Raives, c'est sur. Le style est toujours le même: grands espaces et couleurs délavés, planches muettes et bulles archipleines. Peu ou pas d'actions mais toujours une lancinance psychologique...

    Ici ça fonctionne pleinement et il y a de l'action en prime.
    Sauf que, si le scénario complexe nous apporte son lot de surprises qui donne de la chair et de l'épaisseur à cet univers de ressentis mélancoliques et bourrés de déchirements, les situations sont tout de même bien capillotractés. Il y a du Deus ex machina à positionner les personnages secondaires dans certains lieux et situations. De plus, il est triste de ne pas mieux connaitre les 2 jeunes indiens desquels toute l'histoire se coordonne.
    Par contre, côté ambiance, c'est du grand art: New-York toujours mais aussi la réserve indienne.

    Bref on tourne autour du pot sans jamais vraiment puiser dedans, malgré une ambiance superbe. Dommage.

    Arkadi Le 03/04/2024 à 21:31:00

    Warn's (oui à l'époque ce n'était pas Warnauts mais Warn's, va comprendre Charles) et Raives travaillent à 4 mains sur tout: dessin et scénario ensemble. Ils sont plutôt dans le one-shot, le dyptique ou le roman graphique. Et souvent j'aime beaucoup, vraiment beaucoup.

    Mais, il y a un bail, ils avaient concocté une petite série pas piquer des vers ou il y a toutes les thèmes que j'aime: le New-York des années 40, les bas fonds, l'enquête policière d'un détective (ici un photographe) et des personnages brossés aux petits oignons.

    Et tout y est avec un peu de Dahlia noir en prime...c'est dire.
    Questions dessins pas de blême: c'est du Warnauts et Raives. Grand espace et belles planches en silence d'une ville qui s'expriment en couleurs chaudes et façades gigantesques. C'est beau. Et il y a les personnages: expressifs, superbes, chaloupés.
    Questions scénarios, il y a un peu de capillotracté sur la narration mais les personnages sont réussies, les résonnances entre eux fonctionnement bien.

    Et puis c'est plutôt drôle parfois, réjouissant aussi ce qui est rare dans ce genre de thématique. Mais il y aussi le spleen d'un personnage principal qui se veut joyeux devant les autres. Le final, lui, est vraiment pertinent. La nostalgie, la tristesse, le deuil dans un décor chaud et brulant, ensoleillé dans le sourire d'une femme morte.

    Une belle réussite

    Erik67 Le 04/09/2021 à 18:41:51

    Les aventures de Lou Cale dans le New-York des années 40 ne sont pas très palpitantes. On retrouve tous les poncifs du genre polar et l'ambiance de ces années incarnant le rêve américain.

    C'est caricatural à souhait et finalement très bancal dans son approche. On nous livre des portraits bien redondants. On a vite envie de refermer ces pages désuètes car elles n'apportent pas vraiment grand chose. Les différents épisodes sont aussi laborieux qu'un vieil épisode de Derrick. A réserver à ceux qui le veulent vraiment.

    LeTom1 Le 15/03/2021 à 15:57:02

    Tout la série est très bien raccontée et dessinée. A l'époque les couleurs ont été très fascinante, parce que on n'a pas été familier avec cet jeu avec le lumière et les ombres. Aujourd'hui c'est plus répandu, mais les albums anciens de Lou Cale sont toujours très agreables à regarder. Et à lire, néanmoins.
    Alors, c'est dommage que le réedition ait reduit le série en noir et blanc. Dans mon avis, Lou Cale méritait une réedition en grand format et avec les couleurs originaux...

    BESSAC Le 31/12/2013 à 01:29:25

    Magnifique, le dessin et le scénario, tout est bon. Une ambiance très bien rendue, il y a du dixie de Dufaux et Labiano en mieux. Une série à lire, Warnauts et Raives nous régalent et je recommande à ceux que l'amérique profonde et l'ambiance délétère du sud passionnent.

    6350frederic Le 26/12/2009 à 19:04:31

    On continue à suivre Lou dans " Chinatown " pour une enquete apres la rencontre d'un ancien ami Francais . Tout est du meme niveau que le preccedent : le dessin , le scenario tout ce qui faisait l'attrait de cette BD est encore là , " Les pêrles de Siam " est une perle du genre , on se lasse pas .

    6350frederic Le 26/12/2009 à 17:27:51

    La situation geo et temporelle nous amenent aux U.S.A. dans les annees 40 pour un duo photographe -flic ( Europeen - Sud Americain ) differents mais complementaires sontlivres à une enquete parmis les "Indiens" .Le dessin magnifique ( reconstitution de l'epoque d'une part et pêrsonnages d'autre part ) , le scenario sont a la hauteur et nous tiennent sans problemes en haleine

    voltaire Le 06/04/2008 à 14:21:08

    La nuit d'Halloween un veilleur de nuit poursuivant un plaisantin habillé en squelette glisse du quai et se retrouve à la baille. L'occasion de voir que deux cadavres, un homme et une femme, sont attachés par les pieds à un bloc de béton.
    Petit détail croustillant les deux corps ont été décapités, leur reconnaissance est donc compromise. Sauf que le cadavre de l'homme porte sur le haut du bras le tatouage d'un centaure. L'enquête peut donc commencer.

    Le chant du cygne d'une superbe série. A quand son retour ?

    voltaire Le 06/04/2008 à 14:13:57

    Cet étrange fruit est bien sûr une allusion directe à la grandissime chanson de Billie Holiday "Strange fruit" :
    Southern trees bear strange fruit,
    Blood on the leaves and blood on the root
    Black bodies swingin' in the southern breeze
    Stange fruit hanging' from the poplar trees

    Bref, on l'a compris, il va s'agir de racisme, de Deep South et de petits blancs miséreux, loin de la grande cité new-yorkaise.

    voltaire Le 06/04/2008 à 14:07:49

    Après la malheureuse déconfiture des Editions Miroir, Lou émigra vers les Humanoïdes Associés. Je trouve néanmoins que les albums précédents étaient plus soignés et mieux édités.

    Cette fois-ci tout commence par un incendie qui permet à lou de retrouver un ancien ami français rencontré à Paris en 1919. Cet ami s'est marié avec une jeune Indochinoise, Woon-Ha, laquelle va se retrouver bientôt veuve.

    Mais...

    voltaire Le 06/04/2008 à 14:01:12

    Nouvelle aventure et nouveau bijou.
    Cette fois-ci Juan et Lou sont sur la piste d'un assassin qui tel un indien a scalpé sa victime, une jeune femme.
    Du coup, Lou rôde dans le monde de la construction car cette industrie employait beaucoup d'Amérindiens pour la construction des gratte-ciels. Les Indiens sont, en effet, réputés pour ne pas subir le vertige (en tout cas les tribus du Nord-Est américain).

    La solution, on l'imagine, sera quand même plus complexe que cela.

    voltaire Le 06/04/2008 à 13:37:14

    Nous sommes en 1942 à New York. La guerre n'est pas encore (totalement) présente dans l'esprit de la population laquelle vaque à son quotidien.
    Lou Cale, photographe de presse, prend des clichés à sensation de meurtres et autres catastrophes; tandis que Juan Lopez Ruiz, cubain de la seconde génération, essaie de résoudre des enquêtes.

    Disons le tout net, cette série est une superbe réussite. Scénario et dessin sont au rendez-vous. L'apect nostalgique aussi, la reconstitution historique soignée, tout concourt à en faire une BD d'exception.

    Par ailleurs les héros de l'histoire sont atypiques dans cette Amérique blanche et sûre d'elle même. Juan est donc cubain d'origine marié à une noire. Quant à Lou Cale, Irlandais d'origine il est comme il se doit un zest alcolo, donc pas très glamour vu les standards américains d'alors.