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"Les petits riens ..." cumulent les observations et réflexions de Lewis Trondheim sur la vie quotidienne, dans ce qu'elle a de plus dérisoire et de plus absurde parfois. Souvent banales, parfois amusantes, ces pensées se lisent quelques fois avec le sourire au coin des lèvres mais l'ensemble reste la plupart du temps peu intéressant. Cette banalité se prolonge jusqu'au dessin, où même le trait minimaliste est moins travaillé que dans les fictions les plus connues de l'auteur.
Bref, ce type d'ouvrage autobiographique semi-humoristique n'est pas spécialement ma tasse de thé, alors que je suis pourtant ultra-fan en général du travail de Trondheim.
Ce « Bonheur inquiet » n’est ni meilleur ni pire que les précédents. C’est peut-être le principal problème de cette série : les tomes sont interchangeables car l’autofiction (plus que l’autobiographie) atteint vite ses limites. L’esprit général est sympa mais la recette est toujours la même et les tribulations égocentrées du sieur Trondheim ne sont pas toujours exaltantes. Néanmoins il reste un bon observateur et un dessinateur de talent. Certaines planches sont très belles.
Le contenu de ce 2° tome est rigoureusement comparable au premier. Trondheim poursuit son introspection à travers ce faux journal intime rempli des petits riens de son quotidien, de ses observations et questionnements existentiels complétement débiles, qui en plus d’être assez drôles et pertinents, dévoilent parfois des traits peu avenants de son caractère. Cette (pseudo)sincérité est assez surprenante. Dans quelle mesure son avatar dessiné est-il semblable à sa personne ? Lui seul le sait.
Il n’y a pas tromperie sur la marchandise, ce premier tome donne rapidement le ton : comme son titre l’indique, ce petit livre est rempli de riens, au pluriel. Trondheim nous y raconte sa vie d’auteur de BD jour après jour. On adhère ou pas à l’exercice, forcément nombriliste. Mais force est de constater qu’au-delà de sa petite personne, dépeinte comme toujours sous les traits d’une sorte de cacatoès, cela se révèle souvent intéressant, parfois drôle et teinté d’une autodérision inattendue quand il fait de ses angoisses et névroses le sujet de ses gags, en exposant ainsi son personnage aux jugements.
Cette série est assez inégale dans son ensemble, mais ce tome 8 est un excellent cru. L'auteur sait très bien rendre en une page ces moments du quotidien. Cette livraison possède une dimension quantique évoquée dans le titre. Et quand l'auteur se demande, après avoir évité de faire du bruit avec sa valise si ça rend le monde meilleur, la réponse est oui : l'harmonie de tous dans le grand ensemble quantique, c'est très important.
Grand amateur de ces petits riens qui font la vie, ce volume est quand même très creux, et son vide sidéral n'apporte pas grand chose. Expérience intéressante au début, ces recueils d'évocations d'événements quotidiens devraient être suspendus. Le tome de trop?
Septième tome des "Petits Riens"de Trondheim, et malgré notre enthousiasme vis à vis de cette compilation sympathique de commentaires pince-sans-rire et de mini-chroniques sur sa vie quotidienne, Lewis Trondheim semble ici arriver au bout de son rouleau : moins pertinent, moins amusant, pour tout dire moins intéressant que ces prédécesseurs, cet "Arbre en Furie" est une vraie déception. Sans doute Trondheim nous a-t-il déjà que trop familiarisés avec ses petites manies, ses peurs plus ou moins fondées, ses interrogations fondamentales sur la vie et sa perplexité "d'honnête homme" devant les rites et les machines de notre XXIème siècle, pour pouvoir encore nous surprendre ou même nous amuser. Du coup, le plus intéressant de ce septième tome réside dans les dessins précis de lieux ou de bâtiments effectués au cours des voyages de Trondheim, et c'est quand même un peu juste. Allons, Lewis, il est temps de passer à autre chose !
Le premier tome de l'excellente série des "Petits Riens", compilation d'un blog en BD narrant les "aventures" quotidiennes d'un Lewis Trondheim qui se prend visiblement la tête plus qu'à son tour, "la Malédiction du Parapluie" n'a peut être pas encore l'excellence formelle qui se développera peu à peu avec la maturation du "concept", et avec la croissante maîtrise de l'aquarelle dont témoignera Trondheim, mais il a sans doute sur ses successeurs l'avantage de la fraîcheur. L'empathie que crée Trondheim avec ses lecteurs est remarquable, et on se laisse rapidement séduire, et même parfois émouvoir, par ce regard pour le moins curieux que Trondheim jette sur le monde, sur les autres, sur la vie. Un regard jamais surplombant, jamais arrogant - Trondheim lui-même étant normalement la première victime du ridicule -, un regard qu'apprécieront surtout, il faut bien le dire, les plus paranoïaques et les plus hypocondriaques d'entre nous.
Au sixième tome des "Petits Riens", le lecteur aurait parfaitement le droit de se lasser de ces chroniques du "pas grand chose" que Trondheim nous offre avec une régularité que l'on imagine découlant du remplissage régulier de ses carnets de croquis qui l'accompagnent visiblement partout. Si ce n'est pas le cas, c'est évidemment parce que ces petites choses sont ce qui reste vraiment de nos vies, ou mieux encore, constituent notre essence, bien plus que les grands événements qui font les romans ou les films, ou les grands drames, heureusement rares dans la vie de l'homme occidental. Depuis quelque temps (on se souvient que le thème du cinquième tome était justement les voyages...), Trondheim pimente en outre le récit de sa vie de couple, de père et de "professionnel de la BD", par des instantanés de ses nombreux voyages autour du monde. Mais là aussi, il s'attache avant tout aux micro-détails, aux sensations ténues, offrant pourtant un faisceau de points de vue pertinents sur les pays visités (évidemment, on est plus touché quand on connaît soi même les pays visités : ici, quelques jolies pages sur Buenos Aires ou sur le Brésil enchanteront ceux qui vivent en Amérique du Sud ! On appréciera le soin croissant avec lequel Trondheim dessine des lieux, des oeuvres d'art, des objets, en de belles pages qui ponctuent allègrement ce nouveau carnet, qui est une parfaite réussite... comme toujours !
Des petits riens toujours aussi jouissif, et sans prétention, mais surtout des dessins croqués sur le vif très expressifs.
Addictif !
Bien sûr, ce cinquième tome des délicieux "Petits Riens" de Lewis Trondheim ravira avant tout ceux qui voyagent beaucoup, et en particulier ceux qui ont affronté les mêmes difficultés et vécu les mêmes surprises que lui dans certains pays où la différence culturelle est la plus forte. Reste que tout le monde sera à même d'apprécier l'humour décalé et modeste dont Trondheim fait preuve, sans jamais se placer dans une position arrogante ni même "surplombante" par rapport à ses sujets... Une tolérance drôlissime qui frôle d'ailleurs l'exploit dans certaines situations ! Et puis, comme toujours, il y a une vraie beauté esthétique dans ces petites planches joliment mises en couleurs, qui rend régulièrement la lecture de ce 5ème tome des inépuisables "Petits Riens" enchanteresse
De par son principe même (Trondheim tient son carnet de bord, transformant des situations quotidiennes, souvent anodines, parfois excentriques, en sortes de "BD-haïkus" drôles, voire parfois poétiques), "Les Petits Riens" verra son intérêt varier, très logiquement, en fonction des (micro- ou macro-) événements de la vie de son créateur. Dans "Mon Ombre au Loin", on est gâtés : entre voyages au bout de monde - ou juste à quelques centaines de kilomètres - toujours propices aux gags de la découverte décalée d'us et coutumes étrangères (depuis Voltaire, on sait quelle mine de gags, mais aussi de commentaires pertinents sur soi-même cela peut constituer !), et découverte d'inquiétants polypes dans la fosse nasale de cet incorrigible hypocondriaque qu'est Lewis Trondheim, il y a ici matière à rire (jaune, parfois, mais on aime ça)… Mais, qu'il decouvre la nuit Madrilène (oui !), les looks des habitants de San Francisco, l'le déficit de voyelle dans la langue tchèque ou de gros trucs de sang glaireux qui lui sortent du nez, Trondheim reste un dessinateur inspiré et un chroniqueur indispensable de nos propres angoisses et lâchetés.
Si "Le Bonheur Inquiet' nous enchante moins que les précédents carnets de Trondheim, est-ce parce que le procédé commence à s'user ? Qu'il y a tout simplement une limite au nombre de fois que l'on peut rire ou même sourire aux mêmes micro-événements racontés avec la même distante légèreté ? Ou bien que, tout simplement, les derniers mois de la vie de Lewis ont été moins riches de ces instants hypocondriaques et paranoïaques qui sont la matière de son journal intime / public ? Toujours formellement impeccable, voici un travail qui, à force de devenir "systématique", à force de se concentrer sur l'anecdotique, frôle l'insignifiance, et mériterait une pause. Allez, Lewis, si tu revenais à des oeuvres plus grand public, au lieu de continuer à te replier sur toi et ta petite vie au bonheur inquiet ?
Ces petits riens portent bien leur nom, comme il le dit Lewis ne peut rien contre les grands problèmes du monde, mais il peut observer ce qui se passe autour de lui. On comprend qu'il soit copain avec Larcenet, entre parano !
Bref ces petites histoires sans intérêt se laissent lire et finissent par amuser quand on se reconnait dans ces situations, surtout que la mise en image est assez réussi.
Je n'avais pas forcément suivi la seconde carrière de Trondheim, après sa rupture radicale et sa dépression (?), et la lecture de ce second tome de ses "Petits Riens" procure d'abord l'immense bonheur de retrouver à la fois un grand artiste - au talent graphique et narratif de plus en plus mûr et affirmé, certaines planches ici étant à mon humble avis formellement magnifiques - et une sorte d'ami, dont les idiosyncracies nous font sourire, mais nous rappellent finalement combien le monde - que nous prenons si souvent "at face value", comme disent les anglo-saxons - peut-être complexe et effrayant. Journal de bord d'un être humain confronté aux mêmes tracas de la vie quotidienne que nous, mais également aux pressions supplémentaires générées par le succès et la notoriété, "le Syndrome du Prisonnier" fait également profondément partie de cette culture ("punk" ou "DIY", au choix) qui encourage chacun d'entre nous à oser prendre en main la création artistique : ouvrir grand les yeux et plus grand encore son coeur, voici le secret, ici encore confirmé, d'un beau livre.
Début un peu lent mais lorsqu'on rentre dans le personnage de Lewis Trondheim on prend plaisir.
Les thèmes évoqués sont d'actualités, les aquarelles sont très réussies.
En résumé, très bien à condition de se laisser prendre au jeu.
les amateurs de lewis trondheim risquent fort d'être très déçus par cet ouvrage. C'est plat, insipide, une suite de mini-histoires qui rappel étrangement le blog de frantico mais sans l'humour et surtout sans le talent de ce dernier. On a vraiment l'impression que l'auteur a tenté de surfer sur la vague "frantico" mais sans y arriver le moindre instant.
Bref, très décevant. l'auteur est vraiment en perte d'inspiration et je reste courtois...