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Ces trois tomes ont l'épaisseur narrative d'un vrai roman. Prague de 1950 à 1991, la vie sous le joug soviétique avec ses diverses périodes y compris le "coup de Prague" et le "printemps de Prague". Sur 40 ans Giardino nous fait ressentir par un jeune homme, Jonas Fink, et ses relations, un groupe d'intellectuels, le poids d'une société verrouillée, pesante qui détruit les êtres et les familles.
L'histoire est bien structurée, de façon chronologique. Elle est dense, l'apprentissage politique accompagne la naissance des émois amoureux. Les personnages sont riches et multiples ce qui confère au récit une grande épaisseur. Quelques exemple, le vieux libraire de Prague M. Pinkel est un modèle de "second rôle" qui par son existence, ses réflexions apporte beaucoup de distanciation sur ce qui arrive, Fuong étudiante en médecine vietnamienne accroit la dimension internationale et pondère le mythe de l'occident synonyme de liberté...
D'un point de vue graphisme, ici nous sommes en pleine ligne claire, la mise en page est sobre. Tout cela convient parfaitement à un récit précis et une histoire très structurée.
Pour le moment, je n'avais guère apprécié les oeuvres de Giardino. Celle-ci m'a agréablement surpris à plus d'un titre.
Nous sommes à la fin des années 50 dans la Tchécoslovaquie où règne un véritable climat de terreur stalinienne. Le simple fait de posséder un roman de Kafka vous entraîne immédiatement dans les goulags pour une peine d'une vingtaine d'années; cependant généralement on ne s'en sort pas vivant! J'ai retrouvé l'ambiance d'un film allemand que j'avais particulièrement apprécié à savoir La vie des autres.
Le père de Jonas est arrêté brutalement par la police politique. Jonas, du haut de ses 13 ans, va vivre avec sa mère une véritable précarité qui va l'amener à quitter l'Ecole où il est pourtant un brillant élève. On éprouve un véritable sentiment d'injustice face à cette descente aux enfers d'une famille normale et sans histoire écrasée sous le joug de l'impitoyable machine communiste.
On va suivre son parcours dans l'enfance (tome 1) puis l'apprentissage (tome 2). L'action s'arrête à un grand moment de paroxysme. On attend la suite depuis plus de 10 ans ce qui peut paraître regrettable pour le lecteur qui reste scotché sur une telle fin. Je conseillerais l'achat bien entendu quand l'auteur terminera son oeuvre. Que dire sinon que c'est un chef d'oeuvre savamment orchestré.
Un cran en dessous des 2 premiers tomes, avec quelques facilités scénaristiques et une fin un peu baclée, mais malgré tout une lecture qui reste très agréable, avec un dessin inimitable et une atmosphère comme seul Giardino sait les restituer. Mais quel dommage d'avoir cet album dans une édition aussi médiocre (et pourquoi au format poche tant qu'à faire !)
Un récit agréable à lire qui témoigne doublement du passé communiste de la Tchécoslovaquie et d'un age révolu de la BD franco-belge.
Le scénario se présente comme une fresque riche et bien rythmée qui narre l'histoire du personnage principal Jonas Fink. Aucune surprise dans le récit mais c'est bien écrit et on se prend à suivre l'histoire de Jonas.
Giardino dessine merveilleusement bien et c'est une des raisons qui font la qualité de cet album.
Lecture intéressante. L'histoire de la violence communiste de la vie de tous les jours dans l'ancien bloc de l'est. Une violence qui s'exerce de facon très lente, presque douce mais qui broie les etres implacablement. L'histoire aussi des petites résistances de chacun, insignifiantes mais qui finissent par avoir raison ensembles de l'ogre rouge.
Un bel ouvrage attendu depuis 20 ans !
Mais pourquoi cette édition ridicule et économique en petit format ??
...alors que les premiers tomes étaient imprimés superbement.
Casterman n'a pas rendu hommage au travail colossal de l'auteur avec cette édition au rabais. Dommage ! Certains intérêts économiques ont du primer...
C'est une pépite ! Une merveille ! La qualité du récit est à la mesure de l'attente. Vingt ans de patience pour pouvoir la lire cette suite. Cette attente imposée au lecteur lui permet de ressentir celle que vivent les personnages. Probablement ma meilleure lecture BD sur les dix dernières années.
"L'attente" aurait pu être le titre de la trilogie de Jonas Fink. Le maestro Giardino aura pris au mot le destin de son héros puisqu'il mit vingt ans pour nous en conter la fin: l'attente du retour du père, emprisonné pour "activité contre-révolutionnaire", l'attente de Tatjana, l'amour originel forcée de rejoindre sa Russie natale après avoir approché de trop près le damné Jonas, l'attente avant le retour au pays. Une attente peut engendrer une déception pour le héros, c'est loin d'être le cas pour le lecteur. On l'aura compris, le temps que ce soit dans l'histoire ou dans l'art de Giardino ne s'écoule pas de la même vitesse que pour ses contemporains. A l'instar de Jonas, libraire travaillant en blouse, on perçoit un auteur, artisan au sens noble du terme, refractaire à la BDAO ( Bande dessinée assistée par ordinateur). En comparaison à la musique, on pourrait qualifier cet ultime tome, cette arlésienne, d'oeuvre analogique. Vingt ans séparent cet album du précédent et pourtant, c'est comme si le temps s'était arrété sur la table à dessin de Vittorio. A contrario, le temps et les idées de Jonas et de ses amis fleurissent trop rapidement à l'aune d'un régime communiste enkysté. Ils en paieront tous le prix à différents degrés. Celui qui aurait pu payé un peu plus, c'est le lecteur qui, malgré le chef d'oeuvre, voit le prix de son attente se diluer dans une édition casterman médiocre, indigne des deux premiers tomes (dont les couvertures et l'histoire nous hanteront longtemps). Tout le monde ne peut pas être au rendez-vous.
Un superbe deuxième album de Vittorio Giardino. Dans la Prague des années 50, on suit les premiers émois du jeune Jonas Fink. Le dessin est toujours aussi maîtrisé, au service d'un scénario intelligent qui continue à dénoncer l'emprise du système totalitaire en vigueur derrière le rideau de fer.
Prague, années 1950-1951
Le docteur Fink est arrêté par la police sans motif. Sa femme et son jeune fils , Jonas, vont devoir apprendre à survivre dans une Tchécoslovaquie totalitaire. Vittorio Giardino nous livre une critique toute en subtilité du régime de terreur qui régnait de l'autre côté du mur. Un superbe album.
Deuxième volet des aventures de Jonas Fink. Cette fois ci, Jonas a grandi, il a 17 ans, et il tombe amoureux de Tatiana, la fille d'un diplomate russe en poste à Prague. Cet amour partagé n'en aura pas moins une fin tragique.
A la hauteur du 1er tome. Une somptuosité ! Un 3ème et dernier livre est promis depuis plus de 10 ans mais toujours rien. Très regrettable !
En tout cas, cet album est encore un chef d'oeuvre !
Nous sommes à la fin de 1950 quand Jonas Fink, jeune tchèque de 13 ans, voit son père arrêté pour une raison inconnue. Ce milieu "bourgeois" et cultivé représente l'antithèse de cette nouvelle Tchécoslovaqui communiste. Commence alors pour la mère de Jonas une série de brimade qui amène la famille du confort à la précarité. Jonas lui même n'est pas épargné. Ses camarades d'école qui se détournent progressivement de lui, ses études qui sont interrompues par manque de place dans les collège, ...
Cette histoire, magnifique, n'en est pas vraiment une. Il s'agit d'une suite de tableaux cruels qui s'enchassent dans le combat de la véritable mère courage qu'est celle de Jonas. Dans cette décente aux enfers, où on la voit progressivement vieillir de pages en pages, il n'abandonne pas, n'abandonne jamais. Elle écrit lettre sur lettre pour savoir ce qu'est devenu son mari, se heurte au mutisme et aux menaces de l'administration.
Un livre magnifique et désepérant mais totalement fidèle à ce qu'a pu être la vie de plusieurs intellectuels pas suffisamment souple derrière le rideau de fer.