Vous utilisez « Adblock » ou un autre logiciel qui bloque les zones publicitaires. Ces emplacements publicitaires sont une source de revenus indispensable à l'activité de notre site.
Depuis la création des site bdgest.com et bedetheque.com, nous nous sommes fait une règle de refuser tous les formats publicitaires dits "intrusifs". Notre conviction est qu'une publicité de qualité et bien intégrée dans le design du site sera beaucoup mieux perçue par nos visiteurs.
Pour continuer à apprécier notre contenu tout en gardant une bonne expérience de lecture, nous vous proposons soit :
- de validez dans votre logiciel Adblock votre acceptation de la visibilité des publicités sur nos sites.
Depuis la barre des modules vous pouvez désactiver AdBlock pour les domaine "bdgest.com" et "bedetheque.com".
- d'acquérir une licence BDGest.
En plus de vous permettre l'accès au logiciel BDGest\' Online pour gérer votre collection de bande dessinées, cette licence vous permet de naviguer sur le site sans aucune publicité.
Merci pour votre compréhension et soutien,
L'équipe BDGest
Pour poster un avis sur un album de cette série, rendez vous sur la page de l'album correspondand.
Peu de surprises avec ce nième album du tandem Loustal / Paringaux : le dessin stylisé de Loustal est toujours magnifiquement efficace, en particulier grâce au traitement sublime des couleurs, tandis que Paringaux anime "la voix off" de ce récit "manchettien" de ses mots un peu précieux mais indéniablement musicaux. D'où vient alors cette légère déception qui nous saisit lorsqu'on referme "le Sang des Voyous" ? Peut-être de la noirceur extrême, un peu caricaturale, d'une histoire certes magistralement classique (on sait que la relecture post-moderne des grands thèmes classiques est le fond de commerce de Paringaux et Loustal..) mais un tantinet chargée en violence et en notations sordides. Mais aussi de cette absence notable de pauses, de respiration, d'effet de suspension qui sont ce que les autres oeuvres du tandem ont toujours eu de mieux. En poussant un peu trop loin le curseur vers la noirceur absolue, "le Sang des Voyous" frôle la caricature et perd de la profondeur, de l'humanité : il lui manque une âme, soit une chose qu'on n'aurait jamais pensé écrire à propos d'un livre de Loustal et Paringaux.
Y a pas à dire, elle en jette sévère cette BD!
On y suit le périple sanguinaire d'un tueur à gages malade en phase terminale, bien décider à régler ses comptes avant de mourir.
Faut s'accrocher car c'est noir, violent, dur et sans concessions. Tout y est triste mais j'ai apprécié la lecture.
A savoir aussi, qu'il n'y a pratiquement aucun dialogue, la voix off étant omniprésente mais impossible de lâcher avant la fin.
Les dessins ne sont pas ce que je préfère mais ça passe bien pour ce style d'écriture.
Niveau ambiance, on est très proche de Melville, Verneuil, Scorsese,...
A lire pour les amateurs de polar glacial!
Polar plutôt violent, "Le Sang des Voyous" est donc la dernière collaboration en date entre Jacques de Loustal et Philippe Paringaux. Loustal que j'ai rencontré lors de l'édition 2006 du Festival de Solliès-Ville m'avait confié que "Le Sang des Voyous" était sa bande dessinée la plus noire. Et bien, je confirme. Sans vouloir plagier l'un de nos chanteurs bien connus : "Noir c'est noir, il n'y a plus d'espoir...".
L'histoire scénarisée par Philippe Paringaux nous raconte la dérive sanglante d’un tueur à gage moribond à la recherche de sa fille perdue de vue nombre d'années auparavant. Au cours de son périple, il n'hésitera pas à solder quelques ardoises laissées en suspend. La narration de ce thriller est assez particulière. Les dialogues sont réduits au minimum tandis que des encadrés de textes viennent plonger le lecteur dans l'esprit et les sensations du personnage central. L'atmosphère glauque distillée tout au long des planches de l'album s'en trouve ainsi renforcée.
Coté dessins, je ne suis pas de prime abord un grand fan de ce style graphique, aussi il m'a fallu un moment avant de m'y faire. Loustal a choisi d'illustrer le récit par un trait plutôt dur et froid à l'image de son "héros". Les décors sont très épurés, parfois sommaires, même si certains plans de paysages m'ont réellement emballé, notamment grâce à une mise en couleur des plus réussies.
Une bande dessinée qui vous captivera jusqu’à son terme.
audiard, verneuil, simenon, grangier ..... une histoire et un dessin du tonerre
Un polar correct, servi par un scénario relativement bien construit (le manque de dialogues est à déplorer car on se lasse vite de la "voix-off" qui rythme cet opus). Le graphisme de Loustal (je ne suis pas fan) n'est pas très adapté à la noirceur du récit. Ledit graphisme manque peut-être de caractère et de profondeur. C'est dommage, car il gâche ce one-shot, qui aurait pû être somptueux.