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Si la structure narrative n'est plus vraiment surprenante, il reste malgré tout des grandes qualités graphiques et des scènes d'actions très bien travaillées.
Niveau scénaristique, cela fait longtemps qu'on a plus des arcs narratifs construits sur plusieurs diptyques, ce qui donne une histoire qui ne nous surprend plus vraiment.
Évidemment, le côté chevalier blanc de l'aventurier milliardaire peut paraître un peu niais mais cela reste cohérent avec l'image qu'il véhicule depuis le début de la BD.
Pour conclure, un tome qui ne dénote pas, avec les qualités mais aussi les défauts qui ont fait la réputation de la série. La surprise en moins.
Depuis la passage à la périodicité biennale au changement de scénariste les éditions Dupuis semblent vouloir multiplier les recettes de leur poule aux œufs d’or puisque outre un troisième film (basé sur le diptyque Le prix de l’argent/La Loi du Dollar), ce sont trois éditions qui sont parues en fin d’année et s’accompagnent de pub pour des tirages luxe de Philippe Franck…
Le vingt-troisième tome avait paru comme un miracle pour Largo, un rafraichissement inattendu et l’illustration d’une maturité pour le nouveau couple créatif. Laissant Largo dans de beaux draps à 100 km de la Terre il faut reconnaître que le cliffhanger de ce double album n’aura pas fait l’effet escompté puisque défloré en introduction du premier volume il tombe d’autant plus à plat qu’Eric Giacometti tombe dans la facilité en se débarrassant totalement de toute recherche de complexité pour laisser les clefs à son (brillant) dessinateur pour résoudre le problème du héros. On ne va pas bouder son plaisir mais cette ouverture explosive (déjà vue au cinéma avouons-le) illustre l’ensemble d’un album qui va tutoyer les sommets de l’action en sa calant dans un scénario de blockbuster hollywoodien. On pourra trouver pire mais pour une série de cette qualité et après les efforts tortueux de l’ouverture on a le sentiment que le scénariste a encore du mal à gérer le format 2X46 pages.
Chacun place le curseur d’exigence où il veut sur les séries royales ; personnellement j’assume une tendresse mais j’attends le meilleur. Surtout, le comparatif avec les scripts de Van Hamme ne cesseront de se manifester. On savoure alors cet album comme un des tout meilleurs de l’ensemble de la série sur le plan de l’action, les auteurs enchaînant les séquences franchement impressionnantes! D’autant que les deux années de travail pour Franck ne semblent pas se passer à la piscine tant la qualité graphique et colorimétrique des planches brise les rétines, jusqu’à frôler le photoréalisme par moments, à se demander si le dessinateur ne travaille pas essentiellement sur photo retouchées. On alterne d’une chute libre depuis l’espace (moins ridicule que celle d’un certain Chevalier Noir…) avant de tutoyer Rambo dans les sublimes décors du Yosemite pour finir en baston d’hélicoptère après une fusillade choc. On aura rarement autant retenu son souffle sur les planches du milliardaire en blue-jeans! Mais ces plaisirs primaires ont une conséquence: outre une méchante absolument pas mystérieuse, le scénario expédie tous les tiroirs ouverts en une case en forçant un peu trop sur la pédale. Il en résulte un gros gâchis scénaristique, d’autant que le précédent diptyque avait fait de gros efforts pour ouvrir le background. Il restera au crédit de ce Centile d’or décevant toujours plus de personnages savoureux, des perspectives politiques intéressantes pour Largo et son groupe et donc un plaisir actionner indéniable. Je dirais donc la coupe de champagne à moitié pleine…
Lire sur le blog:
https://etagereimaginaire.wordpress.com/2024/01/04/largo-winch-24-le-centile-dor/
On est reparti pour une nouvelle aventure du célèbre milliardaire en blue jeans qui clos un diptyque basé autour d'une mine d'étain indonésienne. La thématique était de faire dans des activités plus éthiques ce qui est à la mode pour faire mieux passer les pilules amères du capitalisme.
Cependant, parfois, la réalité est plus compliquée que cela. Largo va s'en apercevoir à ses dépens avec l'exploitation d'enfants dans sa mine. Sauf que c'était un coup monté destiné à se séparer de cette activité permettant l'exploitation de puces électroniques permettant d'aller dans l'espace pour la conquête des étoiles.
Nous allons faire connaissance avec un autre milliardaire excentrique ayant une autre vision des choses à savoir Jarod Manskind. Cela rappelle les Elon Musk et autres milliardaires actuels voulant faire du tourisme spatial ou conquérir la planète Mars.
On apprendra dans ce tome qu'il y a dans le monde 2810 milliardaires. Les 100 milliardaires les plus fortunés font partie de ce qu'on appelle le centile d'or qui donne son titre à ce tome. Il est vrai qu'ils ne laisseront pas de trace dans l'histoire car personne ne se souviendra de leur nom à l'heure où la planète agonise.
Encore une fois, les femmes joueront soit le mauvais rôle ou bien un rôle de potiche afin d'assouvir les fantasmes sexuels de ce beau monde. Pour autant, Largo est là pour humaniser un peu tout cela. Les cascades sont dignes de « Mission impossible ». Cela en devient presque invraisemblables.
Evidemment, cela se laisse lire plutôt agréablement avec une fin qui ne surprendra personne.
Ce volume vient clôturer en beauté l'aventure débutée avec "la frontière de la nuit".
Et tout va vite dans cet album, voire trop vite pour un Largo Winch. A la lecture, je ne me suis pas ennuyé une seconde avec un scénario qui repose sur la finance(très peu) mais surtout sur des courses poursuites ,où l'humour reste tout de même présent.
En se frottant à une course effrénée aux technologies nouvelles, notre milliardaire ne rencontrera pas que des amis, et le lecteur devinera rapidement et un peu facilement qui tire les ficelles de ce complot.
Bien sûr Eric Giacometti (et Francq, qui co-signe le scénario) reste sur la continuité de Jean Van Hamme, en nous montrant quelques scènes osées avec Simon et ses conquêtes, ou encore en nous suggérant des amours saphiques .
Le dessin de Francq ne souffre d'aucun défaut pour peu que l'on s'habitue à ses femmes longitudinales et anorexiques !
Une intrigue qui va à cent à l'heure, qui se lit certes un peu vite, mais qui tient la route.
Le meilleur des quatre premiers tomes. Les retournements de situation s'enchaînent, et ça fait plaisir !
Oh Largo, Largo, qu'a-t-on de toi?...
Voici donc le troisième album scénarisé par Giacometti. Les deux premiers ne m'avaient pas tellement plu et celui-ci ne fait que renforcer mon opinion.
D'un Largo Winch, j'attends une intrigue politico-financière complexe, avec des manipulations tordues, des personnages hauts en couleur, des traîtres et des rebondissements, le tout s'articulant sur une des divisions/un(e) des président(e)s du groupe. Le genre de dyptique qu'il faut relire des dizaines de fois pour bien tout saisir comme c'était le cas avec le dyptique OPA.
A première vue, Giacometti ne semble pas vouloir faire dans la facilité. Sauf qu'à bien y regarder, ça vire au fourre-tout indigeste. Trop de rebondissements, trop de faux-suspense, trop personnages, qui ne sont pas pittoresques mais calqués sur l'actualité.
Des milliardaires russes bling-bling à la copie d'Elon Musk, on est bien loin du pittoresque d'un Monkey Ball ou du Doge de Venise.
Au lieu de recréer le monde de Largo, les auteurs se contentent de suivre l'actualité, la tendance du moment. De la copier dans ce qu'elle a, à mon sens, de moins intéressant.
Les réseaux sociaux, le high-tech envahissant, les influenceurs youtubes, les startups qui dépensent plus en stratégie marketing qu'en recherche, le tourisme spatial pour milliardaires, les couples faussement polyamoureux, l'humanitaire et le féminisme réduits à des slogans - pardon, des "hashtags"... Tout y passe.
Je veux bien que Largo s'adapte à son époque, mais pas la peine d'en faire des caisses.
Le Largo des années 90 n'envoyait pas des références constantes au dernier modèle de grand écran, aux voitures climatisées, aux chaussures de sports à la mode, au grunge, à la techno ou hélène et les garçons, non ?
Encore une fois ça ne sert à rien de reprendre un personnage si on ne lui crée pas son propre monde.
Or, les auteurs ne semblent pas décider à exploiter les personnages et tous les seconds rôles et intrigues secondaires créées par Van Hamme. Les divisions du groupe, les présidents nouveaux et anciens (Sullivan est-il seulement encore en vie ?), les personnages croisées par Largo, sa jeunesse dont on ne sait finalement pas grand-chose... Tout ça n'existe pas. Il se contentent de prendre une BD connue pour en faire un James Bond du pauvre. Parce que ça marche, parce que c'est dans l'air du temps. Espérons au moins qu'il ne donneront pas de super-pouvoirs à Largo.
En ce qui concerne les dessins, ils sont toujours aussi détaillés et techniques. Mais je trouve que Francq se lâche un peu trop. D'après une interview, il "corrige" les dialogues et "étoffe" les situations, ce qu'il n'aurait jamais fait avec les scénario clé en main de Van Hamme (à moins qu'il ne l'ait fait et que c'est pour ça que Van Hamme a stoppé leur collaboration ?). Je trouve pas que ce soit une réussite. Les onomatopées, les répliques, le gag du cochon...
De l'humour des débuts, certes pas très fin, on est carrément passé au burlesque tarte à la crème.
Entre ça et les points évoqués plus haut, je ne trouve plus d'intérêt à cette série.
En ce qui me concerne, le dernier bon Largo était "Mer Noire".
Suite directe du tome précédent, cette affaire d'OPA va trouver une résolution ici. Ce n'est pas toujours crédible, cette surenchère d'évènements et de retournements de situations, c'est un peu gros. Un mélange d'action et de business, avec toujours des gros bonnets pour tirer les ficelles de ce qu'on croyait être les "méchants". Cela reste une lecture plaisante, on a envie de savoir la suite à chaque page.
Dans ce tome, Largo prend pour de bon place à la tête du groupe W et bien évidement c'est parti pour des affaires de gros sous, conflits d'intérêt et complots divers. C'est distrayant à lire, quoique on ne comprenne pas tout à cette histoire d'OPA, enfin on comprend l'essentiel, c'est l'important. Suite au prochain tome ...
Tome 2, suite directe du tome précédent (les épisodes de cette série vont toujours par paire (tome 1 et 2, 3 et 4 etc). On apprend le fin mot du complot ourdi précédemment et on voit aussi quelques bribes de l'enfance de Largo. Une bonne lecture assez distrayante, le personnage de Largo et sa filiation avec Nero Winch sont crédibles.
Une Bd sur le jeune héritier du plus puissant et riche groupe économique au monde. Ces histoires de complots et sur complots dans toutes ces affaires de gros sous ne sont pas toujours très crédibles, c'est parfois un peu trop, mais Van Hamme sait raconter les histoires, et cela se lit avec intérêt.
Quoi qu'on en pense Largo reste toujours Largo et c'est toujours une réussite !
4 étoiles pour cet album, c'est un peu surcoté, mais à la sortie de sa lecture je me suis dit : "pourquoi j'ai attendu des mois pour le lire...?" et "je vais devoir attendre pour connaître la suite de ce diptyque".
Un scénario largo winchien mais bien huilé avec du suspens.
Quelle écriture ! Des actions qui s'enchaînent sur une ou deux planches (maximum 4 et demi avec l'introduction du commandant Veenstra) donnant rhythme et richesse à ce nouveau tome. Ces différents personnages nous apparaissent avec leurs forces et leurs faiblesses, leurs joies et leurs chagrins. Et puis, ça fait du bien de retrouver notre bon vieux Simon Ovronnaz ! À noter un personnage que j'ai bien aimé (et déjà vu au tome 19) : Jeffries, le chauffeur de Domenica Leone. J'espère que nous le reverrons par la suite...
"Largo Winch", c'est un magnifique mariage de dessins millimétrés et très précis, avec une palette de couleurs et d'effets par ordinateur sublimes. La preuve avec les tons de bleu-violet des pages 16 et 17, de la page 21 aussi, le marron-beige de la page 20, le bleu-turquoise des pages 27, 28 et 29. Enfin, quelles merveilles que les cases 2 (page 5), 4 (page 12), 8 (page 15), 10 (page 17), 1 (page 18), 8 et 9 (page 19), 5 (page 24), 3 et 4 (page 25), 1 (page 27), 5 (page page 28), 3 (page 37), 6 (page 42), 8 (page 43), 7 (page 45), 1 et 7 (page 48).
"Largo Winch" est l'oeuvre qui fait entrer la bande-dessinée dans le 21ème siècle :-)
Cette aventure, avec le tome 20 ("20 Secondes") est la meilleure histoire jusqu'ici de notre héros milliardaire. Vraiment, tout y est, y compris quelques nouveautés !
Les personnages de Domenica et Saïdée sont superbes, en particulier la belle italienne, glamour à souhait. Quant à l'intrigue dont la jeune libanaise est au centre, elle collait parfaitement à l'actualité de l'époque (et d'ailleurs toujours à celle actuelle). On voit les bulles de pensée introspective apparaître (me semble-t-il pour la première fois) chez Largo (case 5 page 33) et notre héros est le commentateur lui-même de son aventure et de l'auteur qui les créé, nous mettant nous-même lecteur au même statut que lui (case 8 page 39).
Les planches de Philippe Francq sont grandioses, merveilleuses. J'ai envie de les détacher de l'album et de les coller à mon mur, tels des tableaux de luxe ! Regardez ces couleurs que nous proposent Yoann Guillo et Philippe Francq : elles éblouissent les dessins. Voici ma sélection de cases à retenir : 1 et 6 (page 3), 3 (page4), 5 (page 8), 5 (page 9), 2 (page 16), 6 (page 24), 1 et 2 (page 26), 1 et 2 (page 28), 4 (page 29), 2 (page 30), 1 (page 32), 4 (page 38), 1 (page 42), 8 (page 43), 1-2-3 (page 44), 8 (page 45) et bien sur toute la page 48 !
1er épisode d’un dyptique (46 pages) que j’ai relu par curiosité récemment.
Toutes les cases sont tiquées: action, suspense, érotisme, dépaysement. Certains dialogues sont savoureux, le découpage est dynamique, logique. C’est bien fait, cela se lit d’une traite. Bref, une mécanique bien huilée, même si le scénario est cousu de fil blanc avec la rencontre ‘fortuite’ du grand concurrent TV, Ned Baker au début de l’album Mais par définition, Largo Winch, lui-même est un héros assez peu vraisemblable: un séducteur également gentleman incorruptible, mais qui ne peut résister à aider une jeune demoiselle en détresse. Bref, je peux laisser de la marge.
Point de départ - Au vu d’une vidéo d’une série TV en tournage où Simon joue la star (mal), Largo est alerté par son chef financier (Cochrane) par le coût énorme et le montage financier douteux d’une série TV réalisée par sa chaîne TV. En effet, le transfert de la moitié du budget au partenaire, Panatella, fait sur le comptes bancaire de ‘Shadow’ aux îles Caïmans permettrait au fisc americain de juger son groupe pour complicité d’évasion fiscale. De plus,l’auditrice Sarah Washington, a disparu depuis 5 jours. Et de façon surprenante, Simon est l’acteur principal dans cette série-nanar, ce qui est un peu cousu de fil blanc. Défis : retrouver Sarah, identifier le détenteur du compte ‘Shadow’, etc. Evidemment, à la fin de l’album, la situation ne peut être pire pour Largo et le deuxième album est d’autant plus attendu.
Ce que j’ai particulièrement apprécié:
-le découpage qui m’a impressionnée par sa maîtrise- cela coule et nous entraîne littéralement tout du long malgré un scénario très verbeux;
-les faire-valoir très humains de Largo: Cochrane, ‘lieutenant’ ridiculisé par les turbulences dans l’avion, et par les ‘attentions’ de Simon; Simon, l’ami gouailleur voyou-cambrioleur, arnaqué lui-même par les attraits de sa soit-disant carrière; et Freddy, le héros romantique par excellence avec sa cicatrice (victime devenue bourreau, mis au banc de la société et maintenant plein de remords; clin d’oeil à Albator?!? ;
-certains clins d’oeil marchent toujours: la BD qui scénarise le cinéma, l’ennemi qui promet un ‘second épisode’ beaucoup plus amusant, etc.
-le tourisme a été très agréable: le Golden Gate bridge; la ville de San Francisco et sa côte; Reno et ses salles de jeux; l’ouest américain entre San Francisco et Reno; le tournage d’un film avec ses cascadeurs, sa maquilleuse, etc.
Mais le contexte a changé
- la poursuite est vraiment pré-Internet mobile, ce qui par d’autres côtés est assez rafraîchissant. Au moins, leur position n’est pas ‘triangulée’ grâce aux données de leurs téléphones portables.
- certains clins d’oeil ne marchent plus – par exemple le nom du concurrent Ned Baker: qui se souvient de Ted Turner, le fondateur de CNN?
- j’espère que l’industrie du cinéma/TV a un peu changé depuis ‘me-too’.
Et surtout
- je lis maintenant des one-shots beaucoup plus longs et regarde des séries un épisode après l’autre: lire un seul épisode d’un dyptique de format traditionnel est devenu encore plus frustrant. Je comprends bien que pour Franck, un album par an est déjà énormément de travail. Peut-être devrait-il penser à travailler en tandem avec un autre dessinateur ou plusieurs?
- j’ai un faible pour Freddy et reste vraiment sur ma faim: j’aurais vraiment aimé en savoir plus sur sa vie. C’est certainement prévu dans un autre dyptique que j'ai dû louper.
- mais suis-je encore prête à acheter? pas vraiment. Je connais le format par coeur et n'ai plus de surprise. si j'ai du temps, une lecture rapide à la bibliothèque?!?
Encore un album très réussi de Largo Winch de Giacometti/Francq, bien découpé, histoire prenante, cliffhanger inattendu, contrées exotiques, défis technologiques et enjeux environnementaux.
Le seul soucis avec Largo, c'est qu'à force de faire son bon samaritain de premier de la classe, on préfèrerait presque Simon Ovronnaz... un peu comme on préférait Steve Warson à Michel Vaillant.
c'est avec plaisir que nous retrouvons toute la bande autour de Largo dans un contexte très dans l'air du temps, écologie, monde de l'espace.......l'album se lit d'une seule traite, presque trop vite! impatient donc de lire la suite! le dessin est toujours un régal, surtout celui des personnages féminins mises en valeurs! en accord avec Blondin la reprise de cette série est une réussite!
Bd attendue mais décevante
Dessin toujours superbe mais scénario qui se dilue dans des dialogues sans fin sur un sujet déjà très ingrat (la finance) occupant les 3/4de l’histoire.....
Allusion nunuche et invraisemblable au monde humanitaire
La série si intéressante au début s’épuise et à mon avis il va falloir passer à autre chose
La qualité graphique mérite mieux que ces scénarios très ambigus quant à la destination finale de l’entreprise.
On dérape sur le plus mauvais côté mercantile de la production.
Ou est Mr Van Hamm ?
19/11/2021
Le nouveau tandem Giacometti/Francq font entrer la série dans l'ère du 21ème siècle.
Après le ménage financier du diptyque précédent, Largo modernise le groupe W et se lance dans l'investissement de nouvelles technologies (aérospatial, télécommunication, ... ) tout en prenant conscience de l'importance de l'impact écologique sur notre très chére terre, ainsi que les droits de l'enfance qui sont bafoiés dans certains pays.
Cette nouvelle histoire est parfaitement encrée dans l'actualité en nous parlant de la course à l'espace par ces nouveaux riches, du mouvement Metoo, l'enjeu important des minerais rares qui constituent les batteries de nos smartphones et voitures électriques...
Le scénario fonctionne à merveille, et les auteurs prennent plaisir à mettre Largo dans des situations de plus en plus inextricables, et toujours avec cette petite pointe d'humour si caractéristique de cette série. Mais là pour le coup, on ne voit vraiment pas comment il va pouvoir s'en sortir ? Il faudra attendre le tome prochain mais je ne peux déjà plus patienter...
Le personnage de Largo Winch a été crée en 1973 par Jean Van Hamme. Il était sans doute temps de le faire évoluer ou du moins faire évoluer son business dans des secteurs plus innovants. Le voilà intéressé par la course des étoiles pour se débarrasser de son étiquette gardien de musée de la vieille économie.
C'est actuellement dans l'air du temps avec ses magnats de l'industrie qui rêve de voler dans l'espace. Je pense à Elon Musk à la tête de Space X, ou encore le patron d'Amazon Jeff Bezos première fortune mondiale sans oublier celui de Virgin à savoir Richard Branson qui a été le premier patron dans l'espace lors d'un vol hautement médiatisé dans cette course folle.
Voilà une aventure de Largo qui colle à l'actualité du tourisme spatial ce qui n'est pas pour déplaire aux lecteurs en mal de sensations fortes. Ce n'est plus désormais de la science-fiction mais bel et bien une réalité.
Il y a des thèmes comme l'éthique et la responsabilité sociale des entreprises en prenant en compte les enjeux écologiques et environementaux. Largo doit faire face à une crise majeure en Indonésie dans ses mines où l'on exploite des enfants. Comme il le fit, il possède le paradis et l'enfer et souhaite faire le bien autour de lui en utilisant son pouvoir économique. La mise en œuvre de ces principes n'est pas toujours évidente.
Cependant, la direction que prend cet album sur deux affaires séparées semble assez éloignée à première vue. On sait qu'il y a un lien qu'il nous tarde de découvrir dans le second tome. Cela se lit toujours avec un certain plaisir grâce à un découpage impeccable et à un récit aéré sans lourdeur. Le graphisme est toujours aussi avenant, clair et précis.
Bref, au final un nouveau tome plein de promesses à la frontière de la nuit !
Largo Winch poursuit avec réussite son évolution dans cette nouvelle aventure en plongeant ses lecteurs au coeur de l'actualité et les nouvelles technologies avec les enjeux financiers & environnementaux qui en découlent. Le duo Philippe Francq et Eric Giacometti confirme avec ce tome 23, hâte de lire la conclusion de ce nouveau dyptique.
Avec ce dernier opus, j'ai l'impression qu'Eric Giacometti s'est parfaitement accaparé le personnage de Largo Winch. On retrouve ici tout ce qui avait fait le succès de cette série : beaucoup d'humour, des répliques cinglantes, des retournements de situation, un soupçon de sexe , le tout reposant enfin sur un scénario simple qui prend de plein fouet l'actualité. Du mouvement #me too, aux préoccupations environnementales, au travail des enfants, en passant par le tourisme spatial et la concurrence entre les millionnaires dans ce domaine, cet album aborde tous les sujets, sans pour autant en faire une dénonciation trop appuyée ou caricaturale.
Bref, j'ai adoré l'intrigue de ce volume.
Le dessin de Philippe Franck est à la hauteur de ce que j'attendais, avec une mention spéciale pour le scène d'ouverture et la scène finale.
Un début de diptyque très prometteur.
On prend les même et on recommence (mais en moins bien au fil des tomes).
La conclusion de ce nouveau diptyque est décevante. Les mêmes ficelles de l’univers Winch sont ici utilisées, tout est vu et revu. Des explications complexes sur la finance pour justifier une action impossible, une ultime pirouette de fin que l'on sent venir de l'autre bout de la pièce et qui ne procure aucune surprise, bref on referme cette BD en regrettant la joie procurée par les 12 premiers tomes, cette joie qui maintenant laisse place à une impression constante de déjà vu et un sentiment que cette série ne devient plus qu'une machine à cash sans évolution, sans innovation... Largo Winch qui se fait donc rattraper par la triste réalité de la BD business : "étirer le plus possible tout ce qui fonctionne au risque de dénaturer l’œuvre dans sa globalité"...
Avis portant sur la série:
Cette célèbre BD typiquement commerciale explore le monde financier au travers un héritier hors du commun: jeune, beau et à qui tout réussit. Sa générosité et son humanisme vont être confrontés aux requins de la finance.
Jusqu’au 6ème tome, c’est réellement passionnant car on explore le monde financier dans tous ses états avec une intrigue qui allie business et action. Après, c’est un cran en dessous bien que les deux derniers volumes remontent un peu dans mon estime. En effet, le 7ème tome à savoir "la Forteresse de Makiling" paru en 1996 marquait une nouvelle direction pour la BD, laissant l'univers de la finance et de ses complots pour lui préférer des récits d'aventures exotiques.
Le scénariste Van Hamme s’essouffle ces dernières années dans l’exploitation commerciale à tout va. Le héros s’en tire toujours à la fin, cela devient presque énervant car archi conventionnelle. Il n'y a guère de psychologie propre à ce personnage très stéréotypé. C’est réellement dommage.
Cependant, bonne nouvelle : Van Hamme a très vite compris le message de ses lecteurs et il s'applique à nouveau à trouver des scénarios originaux. Il cisèle son découpage avec efficacité et dynamisme. Il n'y a aucun temps mort ou de scènes superflues. Peu de scénariste sont capables de produire un récit avec autant d'efficacité. C'est bien là l'ultime marque d'un auteur qui était d'emblée mon préféré.
Le fait qu’une BD soit commerciale ne me déplaît pas pour autant. Quand je lis un Largo Winch, je passe un bon moment de détente même s’il y a les ingrédients habituels du genre. Le plaisir de la lecture compte beaucoup dans mon appréciation personnelle.
Par ailleurs, ce "milliardaire en blue jeans" ne se contente pas d'être beau, riche et doué pour l'action: il est aussi décidé à se servir de sa fortune pour mettre en pratique ses convictions humanistes. Respect pour Mister Winch! Que dire également des personnages secondaires qui sont devenus un atout majeur pour la série: on suit avec une certaine délectation les frasques de Simon Ovronaz et on rigole toujours de l'attitude très conservatrice de Dwight E. Cochrane, le numéro 2 du groupe W.
Je dois avouer que cette série est de l'une qui m'a fait apprécier la bande dessinée en général. C'était pour moi une grande révélation à l'époque de sa découverte. J'ai quand même hésité à mettre la note Culte sur cette série tant décriée. Je franchis le pas afin d'être en accord avec moi-même. Bon, je réalise qu’avec une telle note pour une telle série, je vais basculer dans la catégorie des lecteurs « grand public » du genre populaire. Cependant, j’assume totalement mes choix étant prêt même à les revendiquer !
Le succès du film tiré de la bd prouve que cette série est bien au-dessus du lot, qu'elle a marqué toute une génération. Il faut dire que depuis sa création il y a plus de 20 ans, Largo Winch est devenu une série culte, un véritable phénomène éditorial appuyé par un solide accompagnement marketing à la sortie d’une nouveauté ou d’une adaptation audiovisuelle. Onze millions d'albums se sont vendus dans le monde. Les adaptations cinématographiques s'enchaînent entraînant une nouvelle notoriété à ce personnage à travers un public qui ne lira jamais une bd.
A noter que le scénariste Van Hamme a passé le relai totalement à partir du tome 21. Cela se ressent bien évidemment mais bon. Il est vrai que cela donne n'importe quoi au niveau du scénario puisque ce bon Largo compte faire revenir son siège fiscal aux USA afin de payer ses impôts comme tout bon citoyen. La crédibilité en prendra un sacré coût.
Fin d'un diptyque qui vaut avant tout par son dessin. La ville de Venise y est splendidement représentée par Franck.
Le scénario manque de cohérence et n'est pas du même niveau que les albums précédents. On le lit avec plaisir... Puis on l'oublie.
Ce 22e volume conclut le premier diptyque de l'ère post Van Hamme. La construction de ce diptyque est parfaitement fidèle à ce que pratiquait Van Hamme: un premier volume qui met l'intrigue en place, et un deuxième volume qui la dénoue. Il en résulte, comme presque à chaque fois, un 2e volet où s'enchaînent scènes d'actions et rebondissements.
Cet album clôt toutes les pistes ouvertes dans l’album précédent de manière fort classique. Rien de révolutionnaire, c'est plaisant à défaut d'être surprenant. En tout cas, c'est fidèle à l'esprit qu'avait insufflé Van Hamme à la série! Côté dessin, le même regret qu'au volume précédent: les top modèles blondes de Francq se ressemblent tellement qu'elles en deviennent difficiles à distinguer autrement que par leurs vêtements!!
Giacometti succédant à Van Hamme comme scénariste de Largo Winch, c'est peu de choses de dire qu'il était attendu au tournant.
De fait, depuis plusieurs tomes, la mécanique Largo Winch tournait un peu au ralenti, ronronnait tranquillement, en mode "pilotage automatique". Seul le dernier tome avait créé une certaine surprise, reléguant Winch à l'arrière plan de sa propre histoire. Giacometti avait donc le choix, sans qu'on puisse l'accuser de trahir le maître: soit continuer cette nouvelle inflexion et creuser la piste d'un Largo nouveau, soit revenir aux fondamentaux.
Ce nouvel opus est clairement un retour aux sources. Les personnages du diptyque précédent sont vite expédiés, et voilà Largo confronté à une bonne grosse machination financière façon "O.P.A.". On retrouve les scénarios documentés, nourris de l'actualité politico-économique du moment (les altermondialistes, le mouvement 99%, les opérations boursières automatiques, l'influence nouvelle de Twitter/Facebook), une approche que Van Hamme avait peu à peu délaissée. Quelques évolutions toutefois: l'ambiance de séduction légère, un brin misogyne, s'efface; Largo est plus sérieux, Simon effacé, quant à Silky Song, elle a carrément disparu. Autre différence, l'intrigue est moins foisonnante, le rythme un peu plus lent.
Côté dessin, aucune surprise, Francq est égal à lui-même, tant dans ses qualités (magnifiques décors!) que dans ses défauts (pourquoi ses blondes se ressemblent-elles toutes? Il y a trois personnages féminins que je peine à distinguer!).
Malgré ces quelques changements donc, Van Hamme ou pas, Largo reste Largo, et ce 21e opus est le meilleur depuis longtemps.
Le 20e et dernier Largo Winch scénarisé par Van Hamme est finalement assez… contrasté. Certes, on retrouve les ingrédients qui ont fait le succès de la série: intrigues complexes, action, jolies filles, séduction, gros sous… Mais cette fois l'intrigue est un peu molle, les histoires se terminent sans grand panache, c'est moins haletant qu'à l'accoutumée. En fait, on a l'ipression que ce n'est pas vraiment l'histoire qui importe ici. En effet, alors que la série peinait à se renouveler, recyclant album après album les mêmes poncifs, cet épisode est surprenant à plus d'un titre. Ce qui saute aux yeux, d'abord, c'est que Largo est complètement dépassé dans cette aventure! Il ne contrôle rien, il est balloté d'une case à l'autre et d'une page à la suivante, sans brio ni relief! Il n'est pas le héros de ce 20e volume, il en est le décor… En fait, ceux qui mènent cet épisode d'un bout à l'autre, ce sont… les femmes! Les nouvelles venues bien sûr (Naheen et le Commandant), et les anciennes aussi (Silky, Pennywinkle, sans oublier Leone). Les hommes, qui ont dominé de la tête et des épaules les 19 épisodes précédents sont ici falots, dominés, chahutés, manipulés: Largo, mais aussi et surtout Simon, Cochrane, et ême les méchants — l'imam, Reynolds…
Est-ce un clin d’œil volontaire de de la part de Van Hamme? A-t-il délibérément choisi de conclure son dernier scénario pour cette série, taxée (parfois à raison) de machisme, par la revanche des femmes? Et sur une note amère pour nos héros masculins, Largo, amoureux solitaire, Simon, rejeté par ses amis?…
Francq, en revanche, est égal à lui-même… lui peine à se détacher d'une certaine tendance machiste: ses femmes sont toutes, blondes ou brunes, uniformément calibrées comme des couvertures de magazines…
Un bon album au final… le plus atypique de la série!
Après un tome 18 franchement décevant, Van Hamme concocte une intrigue mêlant cette fois-ci espionnage industriel, terrorisme islamique et agents doubles (triples? quadruples? on s'y perd). C'est à nouveau efficace, à défaut de renouveler la série.
Le changement de format n'apporte pas grand chose, à part une augmentation de prix... et plus de place dans la bibliothèque!
Hmmmm… Fin peu inspiré de ce diptyque qui ramène Largo en Turquie , sur les pas de ses premières aventures. Une trame laborieuse et peu convaincante, des scènes d'action sans conviction et peu crédibles, un dénouement franchement rapide (pour ne pas dire bâclé)… Quant à la partie de l'intrigue qui suit les tribulations de Simon, déjà pas très enthousiasmante dans le premier tome, elle vire carrément au ridicule dans celui-ci: ce n'est pas drôle, c'est grotesque… Même le dessin de Francq n'échappe pas à la critique: la nouvelle Winch Tower qui apparait à la dernière page n'a pas grand chose à voir avec le même bâtiment à la page précédente!
De très loin le volume le plus faible depuis le début d'une série qui peine à se renouveler.
Nouvel album plaisant et sans surprise. Cette fois, Largo est confronté à des difficultés avec sa division marine marchande.
Quelques facilités scénaristiques (l'enquête de Simon en Suisse, la douanière turque qui tombe à point nommé...).
On reprend les mêmes ingrédients set on recommence. Pas révolutionnaire, mais plaisant.
Un album fort divertissant, malgré quelques approximations étonnantes de la part de van Hamme (par exemple, le système judiciaire de Hong-Kong étant indépendant de celui de la Chine populaire, une extradition de Largo vers la Chine n'est pas possible!).
Classique et efficace, mais sans surprise majeure.
Largo entre Saint-Tropez et Hong-Kong.
Une fois de plus le cahier des charges est rempli. Sans surprise, l'intrigue est pleine… de surprises! Ce nouveau tome ravira les aficionados et laissera les autres de marbre, tant la recette qui a fait le succès et les qualités de la série sont au rendez-vous — mais sans s'en écarter d'un iota.
Rien de nouveau sous le soleil de Largo Winch, donc, mais une nouvelle aventure où l'on retrouve notre héros, entouré de ses amis, confronté aux fantômes de son passé… et à de nouveaux méchants bien machiavéliques… comme il convient!
Fin de l'aventure débutée dans le tome précédent, "Le Prix de l'argent". Ce diptyque met en valeurs un certain nombre de personnages secondaires, dont la caricaturale Silky Song. Le cahier des charges est rempli: action, rebondissements, complots, sur fond de magouilles financières.
Rien à redire, c'est du solide.
Intéressant album, dans lequel Van Hamme, par l'intermédiaire de son héros, s'attaque aux dérives du capitalisme moderne. Une nouvelle fois l'intrigue est bien construite t maitrisée, on apprécie quelques variations dans le comportements des seconds rôles (Freddy et Simon). Quelques personnages secondaires originaux (l'aveugle) ou caricaturaux (l'asiatique championne d'arts martiaux).
Malgré ces poncifs, on s'amuse bien. Un bon cru.
De fait, Francq et Van Hamme assurent avec constance. On ne s'ennuie pas, les rebondissements et l'action abondent toujours.
Finit-on par se lasser? Où bien la série peine-t-elle à se renouveler?
Ça ronronne tranquillement, la surprise n'est plus vraiment là. Mais on ne s'ennuie pas!
Retour à une machination d'ordre financière. Désormais classique avec cette série, une intrigue rocambolesque et pleine de surprises. Largo et Simon évoluent cette fois dans le monde de la télévision, entre San Francisco et Reno, toujours entourés de demoiselles plus pulpeuses les unes que les autres.
Classique mais efficace.
Un Largo Winch qui se lit comme on regarde un James Bond: poursuite et fusillades, complots et jolies filles, retournements de situation improbables et bombes désamorcées à l'ultime seconde…
Du grand spectacle, magnifiquement illustré par la plume, toujours très cinématographique, de Francq.
Venise, du pétrole, des terroristes, un majordome d'élite… Largo Winch se retrouve à nouveau mêlé à un imbroglio des plus louches…
Bien que le rythme reste enlevé et le dessin de Francq irréprochable, on reste un peu sur notre faim, avec le sentiment que, finalement, il ne s'est pas passé grand chose… Mais comme on ne s'est pas ennuyé une minute, on attend la suite avec impatience!
Ce huitième tome permet de conclure l'histoire débutée lors du précédent; Largo Winch achève sa promenade en treillis dans la jungle birmane après de nouveaux rebondissements. Et encore une machination machiavélique de déjouée!
Francq se délecte au dessin, nous régalant une fois de plus de ses plans cinématographiques (plongées et contre-plongées vertigineuses, poses dynamiques, visages expressifs…).
Francq et Van Hamme au sommet de leur art.
Septième tome et première partie de la quatrième aventure de Largo Winch. Cette fois, adieu costards/cravates et machinations bancaires, et bienvenue dans la jungle birmane!
Van Hamme concocte ici une aventure somme toutes assez classique, mais tout à fait efficace, avec pléthore d'action. Philippe Francq est aussi à l'aide avec le vert de la jungle qu'avec le gris des buildings new new-yorkais, et s'en donne à cœur joie pour donner corps à d'exotiques beautés orientales.
Magnifique album.
"Dutch Connection" conclut (en beauté) l'histoire débutée dans le volume précédent, "H"; Largo Winch est aux prises avec un réseau de trafiquants d'héroïne implanté dans son propre groupe. De cascade en rebondissement, de coup d'éclat en morceau de bravoure, Van Hamme mène sa barque tambour battant sans laisser une seconde (une page?) de répit au lecteur.
Les dessins de Francq dont parfaitement adaptés pour traduire en images cette aventure capitaliste des temps modernes.
Une nouvelle fois, Largo Winch se retrouve empêtré dans une situation impossible. Van Hamme nous gâte avec une intrigue machiavélique, des rebondissements inattendus et une histoire sans temps mort, sur fond de trafic de drogue. Et, comme d'habitude, le scénario est solidement documenté, ce qui ne fait qu'augmenter sa crédibilité.
Une fois de plus, le dessin de Philippe Francq est à la hauteur.
Excellent premier volet pour ce troisième diptyque de la série.
Plus c'est gros, plus ça passe… Les multiples intrigues débutées dans le tome précédent, "O.P.A.", trouvent ici leur dénouement. C'est tellement ordu et brillant que l'on ne peut que fermer les yeux devant les artifices scénaristiques par lesquels le héros sans peur et sans reproche parvient toujours à s'en sortir in extremis avec panache. Van Hamme nous manipule et nous balade pour notre plus grand plaisir, secondé par le dessin irréprochable de Philippe Francq.
Un classique.
Impressionnant.
Van Hamme réussit à passionner le lecteur avec une histoire d'OPA... Qui l'eût cru possible??? L'intrigue, complexe, mène au moins 4 histoires de front dans le premier volet d'un diptyque encore plus prenant que le premier.
Le dessin de Francq pue l'argent facile (qui a dit que l'argent n'a pas d'odeur?) et le mauvais goût.
Une œuvre majeure du début des années 90.
Ce deuxième volume termine l'histoire commencée avec "L'Héritier". Il permet d'en savoir plus sur Largo et ses origines, et lève le voile sur les machinations dont il a été victime.
Van Hamme est au sommet de son art. Le rythme est haletant, les retournements de situation s'enchaînent, et le dessin de Francq, riche, précis, illustre à merveille cette aventure rocambolesque.
Très recommandé.
Dans ce premier volume de cette série à succès, on retrouve un peu tous les poncifs et clichés, ainsi que les tics propres à Van Hamme: un héros séduisant et séducteur, généreux et plein d'humour, doué pour à peu près tout, qui se retrouve dans des situations invraisemblables dont il parvient toujours à s'extraire. Mais comme c'est narré avec talent, fort bien dessiné par Francq, et pimenté par l'idée originale d'installer l'intrigue dans le monde des affaires, on ne peut que se laisser prendre au jeu.
Une série à suivre.
LARgood WINCH... De beaux dessins... Des mauvais desseins de méchants pas saints... Un scenario multi-vitaminé, fort comme un turc en Turquie... Et en fil rouge, un anonyme qui refuse de dérouler le tapis rouge à l'innocente relève ; le tout pimenté de beaucoup d'action(s) (cotées et non cotées en bourse), de suspence et d'une pincée d'erotisme.
J'ai attendu la sortie de ce second tome du diptyque pour livrer mon avis valant donc pour L'Etoile du Matin et les Voiles Ecarlates.
Reprendre le flambeau d'une série à succès est indéniablement un challenge relevé et nombreux sont ceux qui s'y sont heurtés sur d'autres grandes sagas (Blake et Mortimer, Blueberry...).
Personnellement ce que j'attends dans ces cas là est l'appropriation de la série, que l'on me présente et propose une vision, une patte scénaristique.
Ici j'ai eu l'impression d'un fourre-tout mêlant à la fois mouvements anti-capitalistes, dérives informatiques et d'intelligence artificielle, la haute finance pervertie, les vilains russes...etc.
Ce scénario est un condensé de chaînes d'informations en continue. Et c'est bien dommage. Car l'idée de relocalisation fiscale est intéressante et aurait gagnée à être plus développée en s'attardant -pour une fois- sur la psychologie et l'évolution de personnage de Largo.
Hélas on suit des péripéties assez prévisibles avec les rôles féminins classiques et éculés.
Je suis très déçu par ce dyptique car je pense qu'il pouvait réellement apporter quelque chose de neuf, une évolution du personnage en s'appuyant sur des enjeux mieux bâtis et faisant vraiment basculer Largo vers une dimension davantage travaillée au niveau de ses dilemmes et choix.
Pour la partie graphiques en revanche c'est plus qu'à la hauteur: je trouve ce cycle mieux travaillé que le précédent! Un très bon travail avec plusieurs mises en scènes et découpages très intéressants et dynamiques. Léger bémol comme certains avis précédents : un travail sur les visages féminins un peu trop uniformisé et pouvant prêter à confusion entre les personnages.
Ce n'est pas de la mauvaise bande-dessinée mais au regard du potentiel de la saga, du héros, des enjeux et du talent d'E.Giacometti, je pense que la marge de progrès est (très) importante.
Une fois le tome 22 lu, j’arrêterai de suivre la série. D’abord parce que la mécanique ne se renouvelle pas, c’est un peu toujours la même histoire, bien dessinée (même si je me mélange parfois les pinceaux avec certains visages), bien construite, mais tellement prévisible. Et puis, quitte à être pédagogue en matière de haute finance, ils pourraient s’éviter certains simplismes du genre « les méchants russes qui nous veulent du mal ».
Du bon et du moins bon...
A l'inverse du dernier diptyque, ça fait plaisir de retrouver Largo acteur de ses aventures avec les ingrédients classiques à la série.
Trop classiques peut-être! Des conspirateurs qui pensent pouvoir manipuler Largo... Un président du groupe corrompu qui y laisse sa vie... La belle de service qui finit dans le lit du playboy milliardaire...
On ne va pas réinventer le style mais on peut attendre d'un nouveau scénariste un vent de renouveau sur la série. Et le résultat est plutôt mitigé.
Le bon point incontestable est le vrai retour à la haute finance, un album ou on apprend des choses sur le fonctionnement des trust financiers comme le groupe W. C'est, entre autres, ce qui avait manqué aux derniers diptyques. Instructif...
Le mauvais point, c'est que comme d'habitude Largo est pris en chasse par toutes les autorités du pays sans la moindre présomption d'innocence (pourtant le type à des antécédents connus par les services secrets du monde entier épais comme le bottin téléphonique de la Chine). Pas très cohérent...
Dans l'ensemble c'est un bon cycle et le raccord avec le cycle précédent est intéressant (même si à peine développé).
Seul point noir niveau graphisme : la différence entre Ksenia et Natalia n'est pas claire. Le cliché de la blonde russe est tel qu'il est difficile de les dissocier dans le dessin et qu'il faut attendre longtemps dans la série pour bien les identifier...