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Bienvenue à Espoir résonne comme un message qu'il ne faut surtout pas prendre au premier degré. Il y a certes l'espérance de devenir plus riche en jouant au poker ou en misant sur des combats de chiens féroces. Cependant, la réalité est tout autre. C'est un trou perdu dans le Kansas profond où les jeunes filles peu farouches essayent de fuir avec le premier venu.
J'ai bien aimé cette atmosphère à la fois glauque et sans concession. Pour autant, la fin un peu abrupte ne m'a pas convenu. Cependant, à y réfléchir de près, cela ne pouvait être autrement.
Hope va nous laisser un goût amer. C'est sordide à souhait pour rappeler que l'Amérique profonde n'est pas un eldorado. Pour cela, il faut bien attirer les touristes: welcome to Hope !
Une série noire classique mais efficace
Voilà, tout est dans le titre.
Une BD qui se sert de tous les codes de la série noire.Les ingrédients sont connus : une ville perdue au coeur de l'Amérique avec une population pour le moins attardée qui vit pratiquement en autarcie et dirigée par quelques despotes locaux; quelques brutes et autres dégénérés, des bimbos en shorts moulants et tee-shirt plus remplis que leur vie et dont la vacuité de leur existence les pousse à se montrer très accueillantes; le loser de service qui pense que la chance est en train de tourner et que son heure est venue; l'étranger de passage (compte tenu de la mentalité du bled, une personne qui n'est pas de la ville), joueur de poker itinérant qui pense se refaire chez les péquenots.
Vous arrosez le tout de propension à sortir des armes à feu, de cynisme, de désespoir, de magouilles et vous obtenez un cocktail bien glauque et gluant.
Le scénariste adopte une narration au travers de deux voix off (celle de l'étranger et du loser) ce qui peut apparaître comme une solution de facilité mais s'avère finalement bien maîtrisée et propice à l'installation de l'atmosphère. Ce choix de narration donne un récit vivant même si la deuxième partie (correspondant au deuxième tome) est un peu lente. Les destins des deux protagonistes vont finir par se croiser pour donner un final qui s'accélère et offre de nombreux rebondissements.
Le dessin réaliste ne s'embarrasse pas trop des détails et privilégie l'efficacité pour rendre l'atmosphère décrite par le scénariste. Les personnages sont expressifs, le cadrage approprié et le tout bénéficie d'un très bon jeu sur la lumière. On pourra lui reprocher quelques dérapages au niveau des proportions des personnages et quelques scènes un peu "baclées" mais rien de dérangeant pour le ressenti général.
Au final un belle série noire qui, si elle ne révolutionne pas le genre, offre son lot de tension et de suspense qui devrait ravir les amateurs du genre.
Critique acide d'une Amérique profonde à lire aussi bien au premier qu'au deuxième degré.
Excellent polar avec de "vrais" personnages ni tout blanc ni tout noir.
Une réussite.
7/10.
Une fin de cycle réussie. Tout se dénoue comme dans un roman noir, personne ne gagne vraiment même si la plupart des méchants se détruisent mutuellement. L'ambiance est bien rendue par des planches aux dessins précis et aux couleurs adaptées. L'affrontement entre le shérif et Bronco en est la belle démonstration. Scott est un joueur dans l'âme, mais associé à Cody le looser, sa main gagnante va le lâcher et lui faire rater sa dernière mise, l'argent et l'amour, un comble pour un cow-boy ! Le panneau "You are leaving Hope" en est comme le symbole.
Fin de la trilogie, les méchants sont punis mais les gentils (?) ne s'en sortent pas mieux ! On est forcément moins surpris que pour le premier tome et la fin est plus conforme au classiques des polars bien noirs, mais le dessin est toujours raccord avec l'ambiance et correspond au mythe du far-west contemporain.
Au total cette série tient ses promesses et mérite un très bon classement dans la hiérarchie des bd contemporaines.
Le 2 tient les promesses du 1, les faibles croient toujours qu'ils vont s'en sortir, mais un nouveau coup du sort leur tombe dessus.
Toujours aussi bien raconté et dessiné, on attend la conclusion avec impatiente.
Très noir, très dur, très bien dessiné, à ne pas lire par temps de cafard, mais une bd qui tient en haleine.
Les filles sont un peu trop belles et les méchants un peu trop affreux pour être réalistes, mais c'est ce qui laisse un peu d'espoir après avoir lu, ouf ça ne peut pas être la réalité !
Autant comme le tome 1 m'avait laissé dubitatif, autant comme la somme des côtés m'a séduit. Les personnages ont pris de l'épaisseur et le scénario nous emmène en laisse dans ce voyage qui broie du noir. On sent que rien de bon ne peut arriver car à Hope, tout est brutal et sans pitié comme ces combats de chiens dont la violence est érigée en passe temps le samedi soir...
«Satisfait ou remboursé», «coup de cœur», «indispensable» ... il y a des libraires passionnés par le neuvième art qui ont le courage de tenter de diriger les achats de leurs clients vers certains albums et cela malgré des goûts et des couleurs qui varient souvent énormément d’un lecteur à un autre. Pour ma part, le libraire peut garder mon pognon car cet album « coup de cœur » est bel et bien déjà un indispensable parmi mes achats de 2006.
Déjà, il y a cette couverture bien sombre, qui attire immédiatement l’attention quand on balaye du regard les (trop) nombreuses nouveautés étalées dans les librairies. Une couverture bien sombre tout comme le contenu de ce polar judicieusement noir.
Une narration qui vous cueille dès la première page, vous prend aux tripes et ne vous lâche plus avant la fin. Une voix off qui, tout comme dans d’autres chef-d’oeuvres du genre, tels que "Sin City" ou "Berceuse assassine", vous emmène au cœur du résonnement des personnages. Une narration qui va nous permettre de suivre la descente aux enfers des deux protagonistes de cette trilogie : Scott, le joueur de poker et Cody, le garagiste.
Une histoire pourtant assez simple, basée sur deux histoires parallèles, où l’on va accompagner tour à tour ces deux individus, en passant habilement d’une histoire à l’autre. Un rythme excellent, un suspens que l’on devine encore plus grand sur la page suivante et qui nous emmène crescendo vers la dernière page.
Comme décor, un petit bled perdu au fond du Kansas répondant au nom de «Hope», car la plupart des habitants y vivent dans l’espoir de pouvoir un jour quitter ce patelin paumé. Une seule route où personne ne passe, motels crasseux, petits bars mal éclairés et enfumés, une ambiance du fin fond des States, décor propice au développant de ce thriller sombre qui emmène lentement ses lecteurs vers l’abomination et l’horreur qui se cache derrière ce décor typiquement américain.
Le graphisme précis et très clair pourrait être un peu plus sombre afin de contribuer un petit peu plus visuellement à l’ambiance glauque et malsaine installée principalement par la narration et l’histoire. Mais, même si le dessin n’installe pas cette ambiance glauque dans chaque case comme il le fait brillamment sur la couverture, il la suit très bien et contribue à la lisibilité excellente de cet album.
Bref, le meilleur début de triptyque depuis "Berceuse assassine" dans le genre polar noir !
Lu aujourd'hui, du Jim Thompson en BD : du bien noir comme il faut, des personnages irrécupérables. Dans ce genre, cette BD est une belle réussite tant au niveau narration qu'au niveau dessin.
Je conseille aux amateurs.
Je n'ai aimé ni les dessins, ni les couleurs. Les personnages me semblent figés dans des stéréotypes et le scénario ressemble trop à une mauvaise série noire. Attendons le second volet pour voir...éventuellement.