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Le meilleur des "sans Lapinot" pour moi ! Déjà, l'album correspond à une histoire entière (et non plus à une succession de gags en une planche comme dans les tomes précédents), ce que je préfère. Et puis, comme dans les meilleurs albums de LAPINOT, Trondheim distille un élément fantastique dans le scénario qui rend l'histoire totalement improbable, et donc marrante (ici, Richard, atteint par la foudre, devient absolument irrésistible pour quiconque rentre en contact physique avec lui ... autant dire que l'histoire va très vite déraper !).
C'est amusant, joliment dessiné, il y a des retournements de situations et les réparties sont drôles ... bref, un très chouette album !
Bof ! Un "sans Lapinot" sans grande saveur. Les gags, les situations, les décors ... tout est redondant. La lecture s'avère de fait assez monotone. En bon "oubapien", Trondheim s'est fixé comme défi d'élaborer un album où chaque page correspond à un gag, avec parfois une idée qui s'étale sur plusieurs pages. L'idée est louable mais le résultat pas franchement transcendant.
Enfin!! Un bon album de Lapinot sans Lapinot! On a une véritable histoire propre au monde de Lapinot, ce n'est plus juste un regard humoristique sur le vrai monde.
J'ai beaucoup aimé cette histoire! Richard, Patrick et Félix misent 5 mille euros chacun pour savoir qui sera capable de ne plus être célibataire à la fin du week-end. Comme mentionné par Cellophane, toute l'histoire aurait pu tenir avec ça. Mais Trondheim rajoute un élément surnaturel de plus, celui où tous ceux qui touchent Richard deviennent complètement fous de lui.
Le scénario est bien écrit, avec de bonnes répliques, et l'histoire est drôle. On a l'impression de lire un Trondheim qui est en forme. On ne s'ennuie pas une seconde et on se demande où tout ça va mener. Par contre, j'aurais préféré que ça se termine différemment, pas avec cette histoire de présidents...
Le meilleur des Lapinot sans Lapinot, et un bon Lapinot tout court!
Très semblable au deuxième tome, sauf que cette fois, on est avec des personnages de Lapinot à 100 %. Surtout Patrick et Félix, en fait. L'histoire se concentre surtout sur les jeux vidéo et l'informatique de son époque (2001) : il est certain que les références ont vieilli.
La grosse différence entre ces albums et les Lapinot avec Lapinot, pour moi, réside dans le fait qu'ici c'est surtout l'auteur qui nous fait part de ses craintes sur la société contemporaine -- plutôt que de nous présenter une histoire propre à cet univers. Chaque page fait un gag, et certaines idées s'échelonnent sur quelques pages.
Mais, bof. Plusieurs gags se terminent de la même manière (wôhhh, l'autre), et il y a une certaine répétition qui dénote un manque d'originalité. Même le dernier gag de l'album est prévisible et manque tellement d'éclat qu'on a de la difficulté à croire que ça se termine là-dessus.
Je trouve ça très drôle, aussi, que Trondheim écrive Tetris avec un accent aigu (Tétris), alors que Pokémon sans accent (Pokemon)!
Il y a aussi cette conversation à la page 38 :
- Peut-être la décennie idéale était-elle celle de 1960? La croissance mais pas de maladie, pas de guerre...
- La liberté d'expression muselée.
La liberté d'expression était-elle muselée en 1960? Je me demande vraiment ce que Trondheim pense de notre liberté d'expression aujourd'hui en 2023. C'est sûr qu'en 2001, c'était plus libre qu'aujourd'hui en tout cas!
Ah, mais voilà! La bande de Lapinot est là! Euh... parfois! À mi-chemin entre un Lapinot sans Lapinot et des observations sur l'air du temps à l'instar du premier album, ici l'accent est mis sur tout ce qui a trait aux ordinateurs. L'avatar de Trondheim n'apparaît plus. On y retrouve Félix et Patrick assez souvent, et même Thierry et Richard à la fin. Ce sont eux qui rendent l'album plus intéressant. Il y a de bonnes histoires ici et là, mais l'ensemble est assez moyen.
Attention : PAS un Lapinot!
Bon, c'est sûr que ça s'appelle : "Les formidables aventures SANS Lapinot", mais on s'attendait à voir toute la bande, au moins! Finalement, non, c'est l'avatar de Trondheim qui bronche contre l'individualisme des gens. C'est pas mal tout. J'ai aimé les histoires qui mettaient en scène ses enfants, mais sinon je n'ai pas trouvé l'album très intéressant.
L'ancêtre des Petits riens de Lewis Trondheim, en quelque sorte.
Le premier tome a été écrit il y a plus de 10 ans et pourtant, tous les thèmes sont encore étrangement d'actualité (l'eurocratie, la pollution, la culture transgénique, le Tibet, l'égoïsme ambiant, notre société de consommation, les dangers physiques du téléphone portable, les mensonges des hommes politiques...). Cette bd n'a pas pris une ride bien au contraire !
C'est vrai : le dessin n'a rien d'exceptionnel mais les dialogues le sont véritablement ! J'aime cet humour fin avec un sens aigu de la répartie qui fait mouche. Jamais de vulgarité ! C'est vraiment sympathique et appréciable.
Je suis totalement tombé sous le charme philosophique de cette oeuvre. Je comprends désormais mieux l'engouement autour de ce scénariste hors paire qu'est Lewis Trondheim.
Il y a deux idées de bases qui sont intéressantes et amusantes, même si la première est moins traitée que la seconde…
La première, c’est ce pari de se trouver une copine en un week-end. Rien qu’avec ça, Trondheim aurait pu tenir un album. Il est d’ailleurs bien parti puisque les rencontres tiennent la première moitié de l’album.
Et puis d’un coup, cette idée passe au second plan pour une autre, qui aurait elle aussi pu tenir un album complet : le coup de foudre que provoque Richard quand on le touche…
Cette seconde idée commence en douceur et se développe tranquillement jusqu’au délire total.
Hélas, si j’ai été assez emballé par l’album (même si je n’ai pas bien saisi l’intérêt de cette histoire de pari qui disparaît au fur et à mesure), j’ai été déçu par la chute « hop et pis voilà ».
Dommage parce que j’étais bien emmené…
Cet opus est une suite de gags en une planche qui racontent une histoire sur l’album.
Le principe, s’il marche avec les Nombrils, m’a paru bancal ici. J’ai senti une « limite » à l’idée : il faut quelque chose de percutant sur une page mais qui tienne aussi sur la longueur.
Or, ni l’un ni l’autre de ces buts ne m’a paru atteint. Les gags ne fonctionnent pas toujours (pas souvent ?), avec des idées qui se traînent sur plusieurs cases pour arriver à une chute attendue et souvent basée sur le même principe de retournement de l’idée qu’on développe dans la planche.
L’histoire sur la globalité n’a pas d’intérêt majeur…
On est centré sur les deux protagonistes qui, je dois l’avouer, ne m’ont intéressé ni par leur caractère ni par leur envie de créer un jeu.
J’ai donc mollement tourné les pages, sans conviction, peu porté par les décors assez identiques sur tout l’album.
Diverses scènes, autour du thème de l’ordinateur, souvent en une page, rarement en deux ou plus.
Et du coup, ben évidemment, l’idée marche plus ou moins bien…
Certains gags sont cyniques à souhait ; d’autres sont un peu plat ou répétitifs…
Tout y passe, du langage geek à l’achat, des jeux au boulot, de façon presque exhaustive.
On sent que Trondheim s’amuse de la situation mais on a également l’impression que c’est une sorte de dissection systématique où il cherche plus tout ce qu’il y a à dire, méthodiquement, plutôt qu’avec passion ou envie…
Distrayant, voilà tout.
Bon…
Alors ben non, en fait…
Je m’étais déjà fait avoir avec le coup du parapluie…
Là, évidemment, j’ai pas cherché, je m’attendais à des aventures sans Lapinot mais avec le reste de la bande.
Il s’avère que ce sont les états d’âmes de Trondheim, ses réflexions sur la vie…
Et ça, ben j’en ai aussi, des réflexions sur la vie…
Trondheim est fort sympathique, a un humour cynique dans ses œuvres mais là, c’est à mon niveau, je peux réfléchir aussi bien que lui…
Ajoutons à ça que dès le départ, les cases sur 3 lignes au lieu de 4 m’ont désappointé et concluons que je n’ai pris aucun plaisir à lire ce livre…
(daté qui plus est puisqu’il prévoyait que personne n’utiliserait « Euro » comme terme mais reviendrait à « eurofranc, euromark », ce qui s’avère faux des années après)
On ne peut être que ravis que Trondheim, qui nous a enchanté pendant des années avec son merveilleux Lapinot, avant de l'éliminer sauvagement (un jour de déprime certainement) revienne à la BD "grand public" après une large parenthèse quasiment purement "indie". Le défi est néanmoins majeur : ni plus ni moins que ressusciter le "style Lapinot" sans Lapinot, autour de sa vieille bande de copains, désormais "conduits" par Richard ! On retrouve donc dans "Top Ouf" (mauvais titre…) l'essence de ce qu'on aimait chez Lapinot, cette vision douce amère des rapports humains et d'une vie quotidienne passablement déprimante, illuminée par un humour un peu absurde, et surtout une ou deux trouvailles "magiques", voir "fantastiques"… Sauf que "Top Ouf" fonctionne nettement moins bien, et se révèle moins drôle, moins poétique, moins touchant, moins délirant… mis à part dans sa toute dernière partie, parfaitement réjouissante (la scène de la boîte de nuit constitue un véritable "triomphe" de la manière Trondheim), et qui nous donne quand même l'espoir que la suite de ces "Formidables Aventures SANS Lapinot" retrouvent complètement la folle classe du passé. Reste que, et on le sait… "un être vous manque, et tout est dépeuplé"…
chronique parue ici : http://hulkestmort.canalblog.com
Après 6 ans d'absence, Lewis Trondheim revient sur sa série phare Lapinot, mais sans le principal intéressé. Lapinot n'est plus, mais ses amis sont toujours là. Et ils se lancent un défi : ils ont le week-end pour se trouver une copine, sous peine de perdre 5000 euros. Richard, Félix, Patrick et Vincent vont ainsi devoir faire des pieds et des mains pour ne pas perdre leur argent, mais il semble y avoir comme une anguille sous roche...
C'est avec le plus grand plaisir qu'on reprend contact avec cette attachante bande de potes. Et pourtant je n'ai pas pu m'empêcher d'être légèrement déçu. Et j'ai le sentiment que ça vient en partit des personnages. Tout d'abord l'absence de Lapinot dont les dialogues rationnels, moraux et fatalistes manquent comme contre-poids à ceux des autres protagonistes. Ensuite Richard, le génial Richard qui faisait toute la saveur de la série, est ici comme anesthésié, moins drôle, moins épicurien, plus réfléchit, plus mûr, et là on perd une véritable pépite. Félix et Patrick sont quant à eux assez fades, mais ça change pas vraiment d'avant (quoi que Félix était quand même assez marrant comme double de Richard). Reste néanmoins Vincent, obsessionnel compulsif des microbes et des bactéries, assez amusant dans sa froideur et son comportement anormal, mais dont le ressort comique peut devenir parfois assez répétitif. Au niveau du scénario lui-même ça m'a également semblé moins bon, les scènes n'ont plus vraiment cette saveur qu'elles avaient avant, ça s'enchaîne peut-être de façon trop logique, je n'sais pas. En tout cas on rit moins, il y a toujours des gags amusants mais ça m'a semblé moins drôle que les autres tomes.
Au final un album agréable à lire comme sait les faire Trondheim, mais plutôt faible comparé aux autres tomes de la série. Est-ce dû à l'absence combinée du Richard habituel et de Lapinot? du manque de personnages secondaires consistants? ou bien est-ce tout simplement Trondheim qui a perdu un peu de la magie de Lapinot, qui n'arrive plus à autant nous amuser qu'avant, à nous rendre les personnages attachants et leurs tranches de vie prenantes? aucune idée, mais ce Top Ouf donne en tout cas une impression de trop peu, en plus d'avoir un mauvais titre et une couverture assez ratée. Reste néanmoins des passages plutôt marrants et une fin assez émouvante.
Vous programmez? Vous jouez? Vous faites du traitement de texte? Vous naviguez? Vous avez un vieil ordinateur à la cave (ou au galetas, ça va aussi)? Vous possédez une bête machine à calculer? Une chose se rapprochant de la pascaline? Un boulier?
Alors ce livre est fait pour vous!
Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la vie des g33ks (geeks = informaticiens plus ou moins expérimentés, mais passionnés), surtout ceux de la trentaine!
À dévorer sans modération. Plusieurs fois, même.