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Les derniers avis postés sur les albums de la série

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    Erik67 Le 14/11/2020 à 10:31:54

    C’est un titre assez bizarre mais qu’on comprendra par la suite en lisant ce manga. Il part d’un constat assez intéressant un peu à la manière du fameux film de Luc Besson à savoir Lucy. On sait qu’on n’utilise que 10% des capacités de notre cerveau. Que se passerait-il si on pouvait augmenter ce pourcentage ?

    Malheureusement, la réponse choisie par l’auteur s’écarte des normes traditionnelles pour tomber dans le paranormal. Il y a également cet homme qui se laisse assez facilement trouer le cerveau pour 700000 yens. Cette trépanation n’est guère crédible mais passons. Il est vrai que la mise en scène est très satisfaisante. On est pris par ce récit d’autant que le graphisme est plutôt agréable.

    Au final, une série étrange assez sympathique dans l’ensemble mais qui souffre tout de même d’incohérences et d’une grande difficulté de compréhension. C’est assez souvent dérangeant mais cette audace pourra plaire aux plus courageux.

    zanzibar Le 03/09/2007 à 13:21:52

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    Homunculus T7
    De Hidéo Yamamoto

    La couverture de ce tome 7 est éloquente ! Nous aurons à faire à un face à face ( Dualiste ?) entre le nouveau moi et l’ancien moi de notre héros Mr Nakoshi. Mais surtout il est particulièrement intéressant de constater que notre héros emportait avec lui une part intime des personnes avec lesquelles il s’était querellé…

    Avant de commencer, on peut revenir sur « l’homonculus sensoriel », et la manière dont le docteur les a présenté. Les homunculus sensoriel changent, disons se modifient, d’une société à l’autre, d’un entourage familial à l’autre. Il est facile à partir de là de savoir quelle forme il prend en fonction des gestes sociaux. On embrasse pas n’importe qui sur la bouche, on ne fait pas une poignée de avec n’importe qui, et la grosseur de la tete ( du cerveau !) en dit long sur la prédominance de cet organe sur les autres…Dois-je rappeler que nous éprouvons des signes sociaux par le corps ? D’ou les fameuses fausses surprises comme les rencontres ou l'amour. On en vient à la suite. De quelle manière notre héros voit-il les homunculus ? De façon instantanée, comme une photo ou un flash immortalisant immédiatement la personne. Sauf qu’à partir de là, on ne se pose plus la question de l’historicité de la personne concernée. Sauf quelques flashs éculés clivant les zones d’ombres. Par là l’auteur affirme une vision stéréotypé de la personne. Bref l’homunculus est à double tranchant, mais le fait que notre héros conserve des « signes » de ses rencontres ( le bras, et la jambe) suffisent à espérer une ébauche de récit de notre héros.

    C’est au travers d’un vieillard que notre héros a ruiné autrefois que l’on verra poindre ce récit, mais aussi de la culpabilité. ( Il faut dire que les montagnes de chiffres et de pourcentage ont tendance à engourdir psychiquement !) C’est là que l’on tient la grosse réussite du titre dans l’utilisation des 3 grosses poutres de nos civilisations du nord c’est –à dire les mythes les plus imposants qui répondent très souvent d’une manière archaique : l’argent, la performance ( une boite de 700 milliards !), la technologie ( les esclaves mécaniques !). Ils sont aussi présents dans d’autres titres mais ils sont rarement utilisés de cette manière là, ou la prédiction de notre héros autrefois cynique se produit réellement parce qu’un énorme morceaux de notre société vit en autarcie comme en proie en une boulimie étrange, comme clivée et rejetant toute personne qui n’accroît plus les mythes. Finalement la réussite est là ou on ne l’attend pas dans ce titre ! Elle réside dans le traitement du vieux devenu marginal mais c’est encore trop photographique pour proposer un récit digne de ce nom.

    Tout cela pour en revenir au rendez-vous entre le docteur, et notre SDF Mr Nakoshi dans un bar.
    On peut s’arreter sur le thème de la suggestion que l’on rencontre très souvent comme un pseudo raisonnement psychanalytique, exemple : si vous etes en plein « mal-etre » aujourd’hui, c’est parce que dans votre petite enfance vous avez été battu(e), ou violé(e)et qu’il suffit de le dire, de parler pour que ça aille mieux( il y a le meme genre de raisonnement pour la carence affective !). C’est assez amusant parce que ça marche jusqu'à la fois suivante.
    La tete que fait notre docteur quand il découvre que la trépanation fut vraiment faite est vraiment très drole ( pas sur que ce soit le but de l’auteur, mais moi je l’ai trouvé très drole !).
    Malheureusement notre héros souhaite à tout prix se défaire de son nouveau don, et je crains que le titre ne reste qu’à l’état théorique ou d’ébauche d’un récit palpitant et d’une brillante critique de notre société de consommation ( terme à la mode !)

    Ce tome 7 était parfait pour faire un bilan, et malheureusement, on a la fâcheuse impression que l’auteur n’a pas laissé son titre murir, ou qu’il n’a pas la sensibilité nécessaire, ou l’intelligence de sortir des clichés un peu facile et gras des discours normo-moral. Dommage terriblement dommage.
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    zanzibar Le 29/06/2007 à 10:54:45

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    Homunculus T 5&6
    De Hidéo Yamamoto

    Les précédents tomes avaient quelque chose du cours pompeusement magistral. On commençait à se dire que malgré le travail important effectué, il manquait cette prise de risque et de distance qui aurait permis aux lecteurs de faire passer le placebo. Malheureusement ( comme il arrive très souvent !), on s’est gavé en cachette de psychotrope ce qui a faussé le résultat.

    Dans une société ou l’idolâtrie froidement compétitive des diplômes et de l’argent va de paire avec des discours platement pieux : « Nous sommes tous égaux, nous avons le choix,… ». Quels moyens restent-ils pour palier la négligence des adultes qui considèrent très hâtivement (ça tranquillise !) qu’un enfant angélique est un enfant sage ( au bord de la dépression !) ? Evidemment, différents modes d’expressions vont etre trouvé pour palier le vide qui les entoure, comme la jeune Yukari qui en proie en une mélancolie noire s’ouvre les veines et/ou saute dans le « vide » ( depuis sa chambre !). On voit naître des évènements à hauts risques, voire à très hauts risques devenant instantanément des identifiants personnels activant un semblant de fierté contrebalançant l’immédiateté lourdaude des discours ultra-sécuritaire de nos politiciens, et des palabres moraux des parents. Un monde joyeusement sans aucun sens ou la douleur amorce un semblant de vie, d’existence ; ou la mythomanie : « les grands thèmes de notre existence » s’écroule pour faire place au réel sordide ; et ou les actes autocentrés deviennent la règle. Une forme d’angoisse latente à la recherche du bonheur ! A partir de là, on comprend la métaphore informatique durant le viol( cf T3 !). Là ou ça pose problème, c’est que tout système social algébrique donne une impression d’universalité, mais est aussi un puissant narcotique. La marginalisation de notre héros, Mr Nakoshi, qui cherche de nouveau rituel pour sortir de l’angoisse de la solitude est dangereuse car il faut peu de chose pour la paumer.

    Plus on avance dans le titre, et de plus en plus, il devient « un shoot de saynètes » laissant les personnages secondaires sur le bord du chemin, par là-meme l’auteur donne l’impression que tout est réglé. L’auteur tentera de s’en sortir, un peu inconsciemment, par une rébellion soudaine de la pression sociale et familiale d’un viol extrêmement ambigu qui n’ouvre sur aucune porte ( meme pas sur du vide- c’est dire !), si ce n ‘est sur des discours stéréotypés : « Jefais ce que je veux avec mon corps » ( mais bien sur !). Mais au final ce n’est pas très concluant. Que le psychisme de notre héros soit perçu comme une mezzanine ( pourquoi pas !), mais l’auteur de débine dans des flottements dès que les lecteurs souhaitent des précisions. Etrangement, cela donne une allusion aux auto-stoppeurs qui attendent patiemment que quelqu’un veuille bien les amener à leur destination, mais comme il n’y a ni autoroute, ni voiture…
    C’est au cours du petit déjeuner avec les SDF que notre héros livre ( enfin !) son cynisme sur la hiérarchie pécuniaire, dont il faisait partie, poussant l’un des convive à bout. Mr Nakoshi se retrouvera, comme précédemment lorsqu’il était dans l’océan, sur le dos à mater le ciel. Un ciel dépourvu d’architecture glaciale. L’auteur cherche-t-il à isoler, à perdre son héros dans la nature ? La naiveté flagrante de cette belle planche à clou, mais aussi de la croyance en la naturalisation de l’humain pourrait etre interpréter un peu hativement par des activistes extremistes. A contrario d’autres nous parleraient de l’animalité des humains pour s’empresser de les massacrer.

    Ce sont bien des questions fondamentalement douloureuses que pose l’auteur( toujours sans humour, malheureusement !), et ce meme si il ne précise pas sa pensée. Une ébauche de réponses aux problèmes élémentaires répondrait d’une manière enfantine :
    « Oui, l’humain est une composante du monde des vivants. Oui l’humain est par nature un etre de culture. Et re-Oui, l’humain est le seul animal capable d’échapper à la condition animale. » Il a suffit de le poser simplement pour qu’il devienne extrêmement compliqué.
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    zanzibar Le 18/06/2007 à 17:41:20

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    Homunculus T 3&4
    De Hidéo Yamamoto

    Un flot de lecteur fortement déçu de la suite des évènements, lors des tomes 3 et 4, ont considéré un peu hâtivement qu’il ne s’y passait rien. Est-ce le cas ?
    Mais revenons au titre proprement dit. Il ne m’a pas fallu aller loin dans ce 3 eme tome pour rencontrer « l’homunculus sensoriel ». Mais surtout, on avait compris que voir le récit intime des gens autour de lui, c'est à dire le cœur, poussait notre héros vers un élan d’humanisme. Par là-meme le jeune docteur passait au second plan ( le discours social !) pour mettre en proue l’imagination de notre héros marginal Mr Nakoshi. ( N’oublions pas que les « homunculus sensoriel » sont issues de processus créatifs rigoureux comme le fut une fameuse théorie Darwinienne !)

    L’interet de ces 2 tomes réside, premièrement, dans l’utilisation des faits réels de notre jeune docteur pour proposer des interprétations sur des exemples qui sont légions : « le petit garçon, la parvenue, l’employé, la jeune fille,…( En fonction de l’interprétation, les faits réels vont prendre un sens, là encore en fonction de l’interprète, qui formeront la chimère ; voilà pourquoi ce n’est pas parce que l’on est des centaines ou des milliers à voir le meme événement qu’on le voit mieux !) Tout cela pour en venir à la perception et à l’imperçu structurant l’artifice au fur et à mesure de notre récit, et vu la plasticité du cortex humain cette perception est constamment modifiable donc non-stable. C’est trop facile d’en faire une pensée dualiste ( conscience/inconscience !) et fixe, composée de pourcentage…Et c’est sur cette évidente fausseté matinée du stéréotype de la paix intérieur que le récit continuera. Par contre, le fait, que le corps délivre énormément d’information imperçu est véridique car le corps est avant tout social, créateur de l’alentour et /ou ambiance qui influera sur le comportement du voisin. ( mais de là à parler de trahison, il y a un pas…) Bref, notre jeune conclura son analyse sur : « C’est un animal répugnant ». A cet instant précis, ces quelques mots façonneront la suite du récit et du comportement de notre jeune héros. Ou pour le dire mieux la vie humaine est perçue comme un corps capable de produire un monde virtuel, et de le vivre en l’éprouvant réellement. Bref, en un seul terme l’ensorcellement. ( On retrouvera cet ensorcellement plus tard avec le coté droit et gauche ! !)

    Petit intermède sur la nausée animale et le dégout qu’éprouve notre héros dans les toilettes, puis légèrement plus tard lors de la vision du médecin ( un toutou avec sur un écriteau marqué « Etat » autour du cou !) à la clinique d’Aono 2F. ( une légère déstabilisation est perceptible par le lecteur, on verra si l’auteur continu dans ce sens !)
    L’incident de la clinique n’est d’ailleurs pas particulier mais bien global, dans un monde sédentarisé à outrance, et d’un immobilisme ( morbide ! et) contraignant, il est extremement difficile de modifier son statut, une fois que l’on entre dans ce genre de batiment. En fait, c’est très souvent un porteur sain affectivement qui met le doigt sur l’engrenage d’une pathologie sociale d’ou l’étonnement de Nakoshi de ne voir aucune distorsion.
    Petit à petit, les propos du jeune docteur se précise dans la bouche de notre héros lorsqu’ils entrent dans le magasin Sailorblue : « Qu’est-ce qui peut me brancher chez ces pisseuses ?, « ça des humains, des marchandises sans plus ! »( Le genre de phrase qui peut conduire au viol dans une civilisation qui a embrouillé les interdits.)
    Ce que Mr Nakoshi va y voir n’a à partir de là aucune importance que ce soit un schtroumpf ou le diable de tasmani…meme si ils jettent leur dévolu sur le numéro/ signe 1775. Notre jeune docteur aura, juste après, une charmante métaphore sur la délinquance des ados. ( le sucre !)

    Par la suite nos héros suivront discrètement cette jeune lycéenne, l’ex numéro 1775, dans un supermarché de quartier ou le vol prendra le sens d’un plaisir sexuel méfiant, mais aussi une forme de libération par rapport à la pression familiale et sociale.( la fameuse réussite dans la vie qui massacre froidement et en silence !) Et c’est là, que l’on en vient à l’angoisse du doigt de notre aquarium ambulant ( composé de 80 % d’eau j’imagine !), ou pour créer une forme de plénitude momentanée face à l’angoisse émotionnelle, la jeune lycéenne sortira la phrase psychologique par essence : « je suis moi ». On peut ensuite cerner qu’un trop plein de signe peut etre un monstre d’angoisse émotionnel, d’ou le passage ou la mère fait éprouver une vive émotion à sa fille sur le pas de la porte qui la détruit totalement. Mais la mère qui vient juste de l’éparpiller la reconstruit selon sa vision de mère….Ce que recherche finalement cette jeune lycéenne, ce n’est pas de faire l’amour, mais bien de partir à l’aventure ( le désordre qui fait si peur !) avec la première personne qui se présentera !

    Lentement la crainte, la peur, l’incompréhension, pousseront notre héros au passage à l’acte ( interdit ? !) allégeant son esprit momentanément ( Rappelons que sans peur nous resterions au lit toute la journée !). Mais aussi la lobotomie du présent ( jouir sans faire de mal !), sa tyrannie cognitive, sa succession de bien etre dépourvue de sens fera bientôt place à la souffrance, à la culpabilité du passé, ( le ou les Flash si il y en !), à l’angoisse qui poussera notre héros à retisser des liens sociaux ( autre que le doc !). Un processus de redécouverte de la saveur existentielle périlleux, de l’avenir par une bradypepsie du paradoxe psychique, le tout sans homélie ( bravo ! !), mais sans humour ( dommage ! !)…
    Au final, c’est bien la question de l’illusion qui est posée ( Quelle sera sa réponse ? Et a quelle planche à clou notre héros se raccrochera-t-il ?), car on ne peut voir que ce que l’on a appris à voir… ( exemples : les pièges univoque des thématiques !)
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    zanzibar Le 12/06/2007 à 17:07:59

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    Homunculus

    T1 & 2
    De Hidéo Yamamoto

    En lisant le titre, un vieux réflexe m’a fait me demander si on y retrouverait, à un moment ou à un autre le classique « Homonculus sensoriel » très cher à nos Neuropsychiatriques, et à nos neurochirurgistes, ainsi que toutes les maladies qui s’y rattachent. Bref, en usant d’un contexte contemporain notre auteur aurait de quoi en faire un titre passionnant. Alors est-ce le cas ?

    Dès le départ, l’auteur nous présente des personnages déjà adulte, et donc tot ou tard nous aurons droit à un bon vieux Flash back de derrière les fagots…On remarque très vite, tout de meme, les rituels désangoissants de la voiture, de la position du fœtus, mais aussi du suçage du pouce. Pourquoi, alors, notre héros ne suce-t-il pas son pouce lorsque sa voiture part à la fourrière ? Allez savoir ? Mais il le fera une fois qu’il sera à l’hotel en train de dormir. Il est interessant de voir que le récit intime de la personne reprend le dessus lorsqu’elle n’est plus sous la pression sociale, mais malgré ça il y a trop d’interaction pour se limiter dans une conduite théoriquement claire, le discours social étant moins perceptible dans une chambre d'hotel. C’est par l’intermédiaire d’un jeune chirurgien ultra-riche que notre héros va petit à petit découvrir « un autre monde ». Mais quel besoin y avait-il pour donner autant de crédibilité, et de poids social à l’homunculus ? Le héros aurait très bien pu s’ouvrir le lobe préfrontal ( lieu caractérisé en neuro-machin par l’empathie humaine !) lors d’une bagarre, ou autre…Ca fausse véritablement l’interet du titre, ou la pression, la cohérence, et la crédibilité sociale tentera à tous les coups de reprendre le dessus sur l’imaginaire.

    Et c’est ce qu’il va se passer avec le chef des Yakusa, ou pour obtenir une « paix intérieure » commune, si ça c’est pas un discours social, ils vont chacun faire revenir une blessure enfantine à la conscience. C’est là que le titre est brillant parce que l’on entend trop souvent que nos blessures et/ou traumatismes d’enfances ne sont pas réparables ( genre : « après ce qu’il vient de se passer, ou ce qu’elle vient de vivre, votre vie est foutue ! »), ils vont traiter leur psychisme mutuellement pour enfin régler ce problème antérieur dans le présent ( le contexte étant différent, et l’interprétation étant, elle aussi, différente ça ne donne pas les memes résultats !). Mais ce n’est pas parce que l’on règle tel problème, tel jour que ça y est c’est fini, et qu’ il n’y en aura pas un autre plus tard, d’ou l’impression mitigée, à mon sens par rapport à l’auteur, de laisser là ( fin du second tome !), le Yakuza, et de continuer sans lui derrière….
    Meme si l’homonculus, cela se remarque facilement, a un but thérapeutique entre deux, voire plusieurs personnes, notre héros ne sera jamais au bout de ses peines, car il sera toujours pris dans les tourbillons des représentations( la sienne, et celle des autres !).

    Ces 2 premiers tomes augurent des évènements interessants, si le titre poursuit sur sa lancée, avec un dessin toujours aussi réussit, on pourra faire de ce titre un incontournable rapidement. Bref meme si je suis un peu mitigé sur une ou 2 choses, le titre tient parfaitement ses promesses, et je suis curieux de voir ( force oculaire institutionnelle ! ) la suite des pérégrinations contemporaines de monsieur Nakoshi qui pour le moment donne l’impression d’avoir été, mais d’etre toujours ( meme si c’est moins perceptible !) un froid calculateur, mais qui tout doucement, et par l’intermédiaire de son nouveau don, s’humanise…
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    Marion N Le 01/06/2007 à 10:11:08

    Un volume en demi-teinte et qui souffre de la narration traînant trop longueur de l'auteur.
    Ceux qui trouvaient la 2ème partie du tome 5 "crade" et "gore" pourront en dire autant de la première moitié de celui-ci.
    La scène entre Yukari et Nakoshi se poursuit avec force sang, coups et violence. Leur expérience commune semble pourtant libérer la jeune fille. Le reste du manga montre Nakoshi déterminé à affronter son passé et s'évère, de fait, plus intéressante (et moins destabilisante).

    soyo07 Le 03/05/2007 à 17:07:25

    Un grand bof ! Comme dans la plupart des mangas, les suites d'images s'enchevêtrent et donnent au lecteur une impression confuse qui nuit au scénario pourtant original ! Il faut tourner quinze pages pour entrevoir une action qui ne dure que 2 secondes et demi, c'est d'un lassant ! On est loin mais alors très loin des Tanigushi ! Mais il paraît qu'il existe bien pire alors je vais poursuivre mon initiation aux mangas !

    scalp Le 12/04/2006 à 15:43:06

    Un premier tome vraiment interressant avec un dessin de qualité ( tres detaillé ) et un scenario surprenant et captivant, l'intrigue est rudement bien mené.

    Space Korrigan Le 04/02/2006 à 15:11:08

    Très bon seinen manga, dans la lignée de Monster ou 20th Century Boys. Le dessin est particulièrement réussi, notament les visages des personnages. Côté scénario, on notera un bel effort sur la psychologie des personnages, ainsi que sur l’ambiance générale du récit. Je le recommande chaudement aux amateurs d’étrange.