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Le tueur est l'une de mes séries préférées car j'aime le ton et cette vision du monde assez cynique qui transmet des vérités. Je voulais voir si avec Cyclopes, les auteurs renouvelaient leur exploit d'anticonformisme. Ce n'est malheureusement pas le cas. Cette série a d'ailleurs eu beaucoup moins de succès que le tueur car le public ne s'est pas trompé.
Cependant, c'est une série de science-fiction assez intéressante par les thèmes développés. La télé-réalité qui se donne en spectacle pour aller toujours plus loin pour accomplir son record d'audimat et de course effrénée à l'argent.
Il est vrai que de tous temps les jeux ont passionné les masses pendant que quelques-uns en tiraient profit. Lorsque cela devient des jeux de guerre, c'est un peu plus préoccupant. La série anticipe ce que pourra être notre réalité si on ne met pas des barrières.
Pour le reste, l'histoire se suit mais sans réelle passion avec des séquences bavardes qui succèdent à des scènes d'action plus soutenues. La fin de l'histoire sera d'ailleurs explosive.
Un changement de dessinateur est toujours difficile à encaisser. Mais faire réaliser la couverture par le précédent dessinateur -sous couvert d'homogénéité?- s'apparente à de la tromperie.
Même le scénario s'essouffle. Dommage.
Excellente suite dans le même registre que la série "reality show".
Dommage que le héros fasse un peu trop propre et sans défaut majeur.
Sinon rien à redire.
7/10.
L'idée de cette télé-réalité dans le milieu militaire est excellente. Mais plus encore c'est la personnalité du héros à la fois trop idéaliste et profondément humain.
Puis on a droit à une histoire "ordinaire" de scandale politico-financier.
Les illustrations (dessins et couleurs) sont sublimes comme dans la série "le tueur".
A suivre sans modération.
8/10.
Plus de trois ans après le second tome, nous voici enfin en présence du troisième opus de la série "Cyclopes". Pour l'occasion, les éditions Casterman nous proposent un changement de format afin de donner une nouvelle chance à cette série au succès commercial moins affirmé que celui du Tueur, pourtant réalisé par les mêmes auteurs. Lors de la précédente aventure, nous avions laissé Douglas Pistoia avec de nombreuses questions sur l'aspect éthique de sa mission auprès de la Multicorp Security Inc. Gagnée par le doute, l'équipe des Cyclopes se rapproche secrètement de personnes opposées à la guerre-spectacle avec l'espoir d'y voir plus clair dans les sombres manipulations orchestrées par la compagnie qui les emploie.
Coté scénario, la médiatisation décrite par Matz trouve une nouvelle fois ses fondements dans l'actualité récente des conflits internationaux, ainsi que dans celle des diverses émissions de téléréalité. Le cocktail reste le même : record d’audimat et course à l'argent. L'histoire avance lentement avec la remise en cause du système établi par la Multicorp, ainsi que la rébellion de l'équipe des Cyclopes. Nous serons toutefois obligés d'attendre le quatrième et dernier tome afin de connaitre le dénouement de l'intrigue. A ce propos, le scénariste Matz nous promet une bonne surprise.
Aux dessins, Gael De Meyere succède à Jacamon qui avait réalisé les deux tomes précédents. Malgré un trait encore perfectible, il convient de saluer le gros travail de ce jeune dessinateur qui a réussi à s'aproprier le graphisme peu commun de Jacamon. Cette démarche appréciable permet de ne pas dérouter les lecteurs de la première heure à l'occasion de cette transition. Nul doute que nous le reverrons bientôt sur d'autres séries. Coté couleurs, j'aurai aimé retrouver des teintes un peu plus soutenues pour mettre le dessin plus en valeur...
Au final, "Cyclopes" reste une série plaisante qui mérite le détour.
Ce deuxième volet confirme et renforce l'impression de manipulation de l'argent et de l'image. Le héro PISTOIA, commence à se poser des questions au moment où sa vie de couple commence à battre de l'aile. On bascule petit à petit dans une sorte de thriller politique avec l'entrée en scène du journaliste FUENTES. Les dessins et les couleurs servent admirablement l'histoire.
Cette BD, je l'ai découverte par hazard et ce fut le coup de foudre. Certes le principe du jeu télévisé est archi usé, mais l'approche qui en est faite me semble originale car subtile. Les personnages sont attachants et prennent de la consistance. L'univers superficiel créé par l'argent et la manipulation médiatique cache une réalité politique où l'homme est un objet que l'on jette ou que l'on tue pour les besoins de l'audimat. Puissant ! Je me précipite de ce pas chez mon libraire pour acheter le tome 2. A bientôt.
Dans ce deuxième volet de la série « Cyclopes », les aventures de Douglas Pistoia continuent tambour battant. Entre scènes de conflit et tranches de vie du "Héros", Matz enfonce le clou de ce reality show au vitriol. Le scénariste peaufine ce qui ressemble à une vision cynique de la société de consommation dans laquelle les schémas comportementaux sont décidés au sein des conseils d'administration de multinationales.
Certains acteurs sont pourtant tentés de résister à ces plans bien établis. Puisant dans l'actualité récente, Matz dénonce également les dérives de la guerre médiatique et de la désinformation qui peut en découler. Pour ce faire, il introduit un nouveau personnage, journaliste fouineur, déterminé à faire la lumière sur les dessous troubles des relations entre les diverses instances dirigeantes. Il sera aidé en cela par une prise de conscience du héros, lequel n'est finalement pas aussi superficiel qu'il veut bien le laisser paraître. Leur entreprise réussira-t-elle ? Réponse peut-être au prochain album...
Coté dessins, j'apprécie réellement le trait efficace de Jacamon aussi bien pour les visages des protagonistes que pour les décors. La mise en page est une nouvelle fois impeccable, renforcée par les couleurs et jeux de lumières qui posent l'ambiance. Une réussite.
"Cyclopes" est donc la nouvelle série conçue par le tandem Jacamon/Matz. Inutile de préciser qu'après le très réussi "Le tueur", ces deux auteurs étaient attendus au tournant par leurs nombreux fans. Disons le immédiatement, "La Recrue" constitue un excellent premier opus de cette histoire prometteuse.
Une fois n'est pas coutume, je commencerai ma chronique par le dessin de cette album. Luc Jacamon nous démontre une nouvelle fois toute sa maîtrise : le découpage efficace des premières planches donne le ton de cet ouvrage de science fiction politique. Globalement, le trait est toujours aussi intéressant, dans un style fort et caractéristique. Une réussite. La colorisation informatique me semble plus sombre que celle de "Le tueur", vraisemblablement à l'image de ce futur guère engageant dépeint par le scénariste.
Concernant l'histoire, je n'ai pu m'empêcher de songer à "Reality Show" (Morvan/Porcel) en cours de lecture : une société privée chargée de maintenir l'ordre public, une diffusion télévisée des plus lucrative, un héros courageux mais encore un peu lisse... Néanmoins, Matz paraît traiter son sujet avec plus d'ambition car ce sont ici les dérives supposées de l'ONU en matière de sécurité mondiale qui sont montrées du doigt. Malgré quelques facilités scénaristiques, l'ensemble est de belle facture et laisse augurer une suite des plus réjouissante.
Cet album laisse présager le meilleur dans ce style de BD aventure - soldat d'élite - magouille politico-financière.
Le scénario n'entre pas bêtement les 2 pieds dans le plats dans une histoire de gue-guerre classique, mais met en place des données intéressantes pour la suite. A la fin de sa lecture, le lecteur ne peut que vouloir savoir où vont les auteurs de la déjà cultissisme BD "le tueur". Le dessin est sur la même longueur d'onde que pour la série précedement citée, avec un emploi intelligent des couleurs.
A suivre...
L’ONU n’a plus les moyens financiers suffisants pour continuer à envoyer des troupes afin de maintenir la paix lors de conflits. Ils décident alors de privatiser les missions militaires et de s’attribuer les services d’une armée privée fournie par la société Multicorps Security Inc.
De son côté, Douglas Pistoia est désespérément à la recherche d’un emploi et parvient à se faire engager par la société Multicorps Security Inc. Il sort vite du lot parmi les nouveaux candidats et devient un des soldats vedettes de cette guerre retransmise en direct par cette même société privée qui compte bien faire des gros bénéfices via la diffusion télé.
Après le succès du duo Matz et Jacamon dans le genre polar avec l’excellente série « Le Tueur », ils s’attaquent ici à la science fiction dans un futur qui semble extrêmement proche. Les dérives actuelles de notre société sont clairement à la base de ce scénario qui fait penser à la Star Academy, mais avec des mercenaires au lieu de « chanteurs ». Des types qui ne savent pas encore se battre, sont sélectionnés sur base de l’audimat qu’ils pourraient générés. Ils sont ensuite envoyés dans des combats retransmis en direct et sont plus ou moins sacrifiés sur base de leur cote de popularité. Cette télé réalité où des illustres inconnus deviennent des vedettes en très peu de temps sans pour autant avoir le profil de l’emploi résulte en l’ascension médiatique extrêmement rapide de Douglas Pistoia. Est-ce vraiment de la science-fiction où la suite logique des travers de notre monde actuel qui retransmet déjà bien vite les images de ses guerres et vit au rythme de la télé réalité ?
Au dessin on retrouve le trait efficace de Jacamon avec certains personnages qui ont un petit côté familier avec ceux du « Tueur ». C’est très bien fait et on a vraiment l’impression de suivre l’émission télé en question.
Seule petit hic pour ma part, c’est le fait de faire croire au lecteur qu’un type qui a eu les meilleures cotes à l’université, qui a été un sportif quasi professionnel et qui a en plus un look d’enfer, ne peut pas se permettre de refuser un job qui ne l’attire pas trop car il ne trouve rien d’autre.
Dans la lignée du tueur.
Très bonne analyse psychologique du personnage central et peinture non conformiste de la société à venir.
Le dessin est sympa, bien que j'ai un peu de mal avec ces bulles, mais vous me direz que c'est un détail.
L'histoire est palpitante et le rythme est soutenu. A noter un soin particulier apporté au traitemement de second rôles attachants.
Originalité aussi du découpage de l'histoire. Les flashs back s'enchaînent avec une clarté claire.
Bref : de la bonne BD. A lire, c'est sûr !
J'avais adoré la série "Le tueur" et comme beaucouo j'attendais beaucoup du fameux duo Matz/Jacamon. Un 1er tome de Cyclope qui s'avère en fait une pure mise en situation. On est donc sur sa faim évidemment. Mais cela manque aussi d'originalité, car le coté "jeu de la mort -real TV" est vieux d'au moins 20 ans (Le film avec Hoffman, "Running man", "Marche où crêve"). Ici, on a des mercenaires mandaté par l'ONU et à la solde d'une compagnie privé qui compte bien faire des gros bénefs via la rediffusion Tv. C'est une Star ac trash en fait !!! bah c'est trop "réaliste" avec la vie d'aujourd'hui pour être vraiment visionnaire... Et la psychologie du héros est forcément moins poussé que celle du tueurs. On s'attache moins... A suivre donc !