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« Spawn, tome 9, confrontation » peut être considéré comme la superbe apothéose de la saga initiée par le génial Mc Farlane qui doit au final également beaucoup au style puissant et flamboyant de Capullo.
Le duo magique délaisse finalement l’intrigue policière autour des magouilles du patron de la CIA, et des courageuses actions isolées de sans grades comme les détectives Burke/Twitch, pour se focaliser vers le dénouement avec l’affrontement final entre les forces du Bien et du Mal.
Mais cette lutte qui pourrait sembler au premier abord binaire prend toute sa saveur dans le rôle ambivalent du Spawn, qui se référant au libre arbitre des vestiges de sa conscience humaine se rebelle contre son maitre et prend le parti de le combattre sans pour autant rallier le camps divin représenté lui aussi de manière plutôt limitée et fanatique.
Devenu un enjeu majeur dans la lutte, Spawn reçoit l’aide inattendu d’une troisième force, celle de la Nature qui pourrait représenter les religions païennes des temps antiques.
Nanti de telles responsabilités, le héros maudit dépasse sa conditions d’humain tourmenté ou de pion mal à l’aise pour accepter son rôle d’arbitre des forces surnaturelles.
Plus que ce superbe dénouement avec des combats légendaires « larger than life« , « Spawn, tome 9, confrontation » brille par la puissance des textes sombres et littéraire de Mc Farlane, qui confère à ce comic book pas comme les autre, le statut d’œuvre culte.
Plus d'informations sur ce lien :
https://lediscoursdharnois.blogspot.com/2024/02/spawn-tome-9-confrontation-todd-mc.html
en raison de l’apport de Holguin, « Spawn tome 8, confessions » remonte en flèche vers les sommets et se révèle purement haletant.
Le retour de Kincaid, l’ennemi le plus effrayant et vicieux de Spawn est bien sur pour beaucoup dans ce regain d’intérêt.
Le retrouver en agent du Mal œuvrant pour semer la mort et la folie sur Terre, est une idée assez géniale.
Derrière cette idée puissante, toutes les pièces du puzzle s’assemblent, les attachants Twitch et Burke deviennent les auxiliaires plus dociles du héros et même le puissant Wynn se trouve le jouet de cette mécanique implacable, ce qui accélère sa déchéance, le faisant passer à présent du statut de prédateur à proie.
Après une histoire aussi âpre, il est logique que Spawn s’émancipe et accepte sa nouvelle nature démoniaque, rejetant l’être humain qui était en lui.
Brisant les codes tel un James Dean carbonisé, Spawn s’évade, semant la confusion auprès des puissantes forces qui comptaient l’utiliser.
Un mot enfin sur l’écrivain Crone, qu’on devine comme un double de Mc Farlane et dont le rôle de narrateur permet de prendre un recul intéressant sur les événements.
Toujours est il qu’après neuf volume, Spawn tient admirablement la route, en sachant varier les intrigues en mixant astucieusement les ingrédients entre polar, surnaturel et drame personnel.
C’est assurément ce qui rend ce héros de comics si passionnant et le fait pour moi accéder au rang de chef d’œuvre.
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« Spawn, tome 7, crucifixion » élève sensiblement le niveau des aventures du guerrier maudit de l’enfer.
Le retour dans l’intrigue des Laurel et Hardy policiers est une véritable bouffée d’air frais et le lecteur est parfaitement ravi de voir ce sympathique et intègre duo se connecter cette fois directement avec le personnage principal de l’histoire.
L’abominable Wynn est cette fois temporairement mis en retrait, laissant Spawn faire face à une menace interne à son territoire qui vient le prendre en défaut alors qu’on le pensait en terrain conquis dans son fief des bas fond.
Plus que la lutte de pouvoir pour le contrôle des bas fond, Spawn découvre de nouvelles forces « vertes » d’une puissance inouïe et capables de s’interposer dans la lutte binaire entre Dieu et le Diable.
Cette nouvelle donnée et le succulent martyr végétal auquel il est soumis en guise d’éducation écologique à la dure introduise un nouveau ressort passionnant laissant en quelque sorte un droit de parole à des force élémentaires naturelles s’interposant entre les conceptions finalement assez humaine du Bien et du Mal.
Le registre émotionnel est également présent avec le superbe cadeau offert à une grand-mère aimante sacralisée par son petit fils, aussi diabolique soit il.
Enfin, l’excitation est à son comble lorsqu’on découvre l’aspect paranormal de Cyan…
Un très beau sursaut donc de Mac Farlane avec des dessins toujours splendides de Capullo.
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poursuivant sur de solides bases, « Spawn, tome 6, évolution » est un bon cru, même si Cy-gor n’apporte pas grand-chose à l’histoire si ce n’est une bonne scène d’action et même si la parenthèse avec les enfants tourne vite court devant l’incapacité du héros à prendre quelqu’un en charge.
Entre Wynn et Spawn, la situation s’enlise, chacun neutralisant l’autre à l’aide des ses propres moyens.
Le seul événement notable bien que non décisif est la victoire de Spawn sur le Violator, réputé être son pire ennemi voir son supérieur.
Mc Farlane maitrise donc son sujet sur des dessins toujours aussi soignés et flamboyant de Capullo.
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« Spawn, tome 5, rédemption » est pour moi en dessous de son prédécesseur car moins riche, intense et mouvementé.
L’intrigue se situe trop dans le surnaturel et le franchissement successif des cercles de l’enfer est pour le moins laborieux avec une débauche d’effets particulièrement gore donnant la nausée.
De plus, la rencontre pourtant prometteuse avec le charismatique Savage dragon accouche d’une intrigue ridicule, le musculeux extra terrestre refusant le combat et tournant en dérision les tourments pourtant bien réels de Spawn.
Du coté de l’intrigue policière tout se recentre autour de la maladie certes émouvante de Terry mais laissant bien en second plan les Wynn, Blake et Williams.
Au final, malgré la toujours bonne tenue des dessinateurs, ce cinquième opus de Spawn apparait plus comme un épisode attentiste préparant une nouvelle montée en puissance.
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« Spawn, tome 4, damnation » est d’un niveau tout aussi excellent que ses prédécesseurs.
L’intrigue est captivante, avec la progression de l’enquête du sympathique et attachant duo policier Twitch/Burke les Laurel et Hardy du NYPD luttant de toutes leurs forces contre la gangrène de la corruption et des manipulation en haut lieu.
Du coté de Spawn, les deux incartades reposantes dans le monde de l’enfance sont exceptionnelles de magie et de sensibilité, mais le registre de l’horreur pure est également abordé avec la folie de Curse et l’apparition de deux bizarrerie de la science dévoyée, l’inquiétant Streumon et le brutal Cy-gor.
Enfin, on ne peut qu’être ébloui par le style puissant, coloré et flamboyant de Capullo, Mc Farlane et Daniels qui magnifient les aventures du super héros paria.
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« Spawn, tome 3, réflexion » m’a moins séduit que les précédents.
Bien entendu les aventures du super héros maudit sont toujours de bonne qualité et puissamment mises en page, mais le récit moins tortueux et jouant sur moins de plans s’avère moins passionnant à suivre.
En proie à ses éternels doutes intérieurs, Spawn progresse laborieusement dans la connaissance de lui-même tout en affrontement sporadiquement des ennemis aux pouvoirs souvent trop supérieurs aux siens comme le play boy blond Sansker qui s’avère être un hideux monstre body buildé.
Une bon cru certes, mais légèrement décevant.
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« Spawn, tome 2, la malédiction » m’a replongé avec délice dans cette double atmosphère de surnaturel et de complexe polar à trois dimensions, celle du pouvoir secret et absolu symbolisé par Wynn, de celui plus rampant et corrompu du maffieux Twistelli et du dernier officiel de quelques policiers tenaces faisant ce qu’ils peuvent de Burke et Twitch.
Dans ce monde sombre parsemé de pièges mortels, Spawn évolue comme un poisson dans l’eau, oubliant ses propres problèmes le rongeant de l’intérieur (notamment son pacte de dupe avec Malebolgia) pour faire usage de ses pouvoirs afin d’aider ses proches qui le lui rendent parfois dans les situations plus désespérées.
Le scenario de Mac Farlane est solide, toujours très prenant avec de multiples rebondissements et de grandes scènes d’action.
Les dessins sont superbes, un véritable régal de couleurs et de puissance pure tout particulièrement lors de l’affrontement entre le tueur céleste et Spawn.
On en ressort revigoré, avec certes l’impression que même face aux pires arcanes du mal, une étincelle de bien et d’espoir parviendra toujours à émerger.
C’est à mon sens ce qui rend Spawn si touchant beaucoup plus que le coté beauf et relax du Hellboy des films.
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« Spawn : tome 1 : résurrection » ne déçoit pas en posant les premières briques d’un univers qui par la suite prendra une dimension supérieure en gagnant en complexité, en ramifications et en suspense.
Place donc ici au choc initial et à la découverte.
Les personnages se mettent peu à peu en place, Fitzgerald, le duo Burke/Twitch et même Wynn jouant des rôles pour l’instant assez secondaires.
Les stars du premier volume sont donc le Violator, clown obscène capable de se muer en démon gigantesque moissonneur de vie humaines, Overtkill pour son incroyable puissance de feu technologique et Kingcaid, représentatif des recoins les plus sombres de l’humanité.
A noter que ce dernier personnage est plus réussi dans la série d’animation ou son coté débonnaire, presque doux et rassurant augmente le sentiment de malaise qu’il véhicule.
Personnage torturé, choqué, à cheval entre vie et mort, à la fois fort et vulnérable,
tiraillé entre ses nouvelles responsabilités vis-à-vis du Mal et ses aspirations humaines encore vivaces, Spawn ne peut que séduire par sa dimension tragique.
Un mot sur le style remarquable de Mc Farlane, coloré, puissant et flamboyant.
A sa sortie, comme le dit Miller en guise d'épilogue, « Spawn » fut une révolution dans le monde du comic book.
Mc Farlane n’appartenait ni à Marvel ni à DC Comics, il créa donc un style nouveau, puissant et une nouvelle maison d’édition Image Comics.
Honneur lui soit donc rendu pour cette remarquable innovation.
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Tome qui se penche enfin plus sérieusement sur la nature démoniaque de Spawn. Après une épreuve ayant siphonnée une belle partie de ses pouvoirs et suite aux événements de Bloodfeud, Spawn doit affronter sa nature et son créateur. Un tome bien plus riche que les précédents qui pourtant étaient de haute facture.
On suit aussi les aventures, en parallèle de Sam & Twitch suite à leur éviction de la police et de comment ils fondent leur agence de Detective et leur première enquête. Un arc secondaire qui donne envie de se pencher sur la série.
A noter aussi la présence de deux épisodes crossover avec Savage Dragon lors du passage de Simmons dans les cercles infernaux. Un dytpique très sympa qui s'inscrit pleinement dans la continuité de la série Spawn (et à priori Savage Dragon aussi) et qui permet de découvrir le personnage qui est bien plus lumineux et fun que le personnage sombre et torturé qu'est Al Simmons.
Existe aussi un album intitule "de ténèbres et de sang" édite chez Semic album DL : nov 2000. ISBN 2-914082-29-0 (même histoire ,même couverture).
Débutant dans les comics et connaissant l'histoire du spawn que de loin (film entre autre), j'ai décidé de me lancer dans l'aventure.
Ce premier tome m'a laissé une impression plutôt mitigé. L'histoire est du déjà vu et revu 1000 fois ("héros" vendant son âme en échange de pouvoir pour se venger), le scénario est convenu comme le pitch de départ et le dessin n'est franchement pas extra ordinaire (par rapport à du darkness, witchblade, ou encore fathom). Les personnages secondaires sont peu nombreux et peu présent et aucuns n'est vraiment inoubliable.
En revanche, il y a parfois, de bonnes idées assez loufoque par ici et là, de la violence parfois à souhait (je m'en cache pas je suis fan) et le perso du spawn est parfois touchant.
A essayé
Clairement un travail de commande pour les maisons Image/Wildstorm.
Alan Moore prend les séries "phares" des deux maisons pour un crossover en 4 parties ,ça colle niveau scenario à l'esprit Image/Wildstorm de l'époque.
Donc pas de grand Alan Moore ici , mais ça se laisse lire , un petit comics pas prise de tête qui après un début un peu poussif , deviens intéressant .
L'intrigue repose sur le jeu temporel, assez sympa comme concept.
Quatre épisodes jusque là inédits, Moore au scénario, le parfum alléchant du crossover pour deux séries cultes d'Image (même si WildC.A.T.S. a été revendu par Lee et Choi à D.C.), il y avait de quoi se réjouir...
Je n'ai pourtant pas été convaincu.
Deux raisons majeures pour cette légère déception. D'une part le dessin, plutôt gauche, même s'il a le mérite de respecter le graphisme des deux séries. On est bien loin des McFarlane, Capullo, Haberlin ou même Daniel. Globalement, ça n'a pas très bien vieilli... D'autre part, il m'est apparu évident que Moore s'est retrouvé dans un carcan éditorial qui a grandement limité sa légendaire créativité.
Cette histoire de remontée dans le temps offre pourtant des moments cocasses : de nombreux personnages sont confrontés à leur moi futur, c'est même le postulat de départ puisque Spawn va contribuer à contrecarrer son propre destin sous l'impulsion des WildC.A.T.S. Mais le côté action/bastons, qui semble être un impératif, fait aussi que le récit est très linéaire.
L'issue est prévisible, mais elle reste bonne dans sa forme, bien que je sois persuadé que ceux qui ne connaissent pas la série régulière de Spawn n'y comprendront goutte...
Un album anecdotique, qui ne pourra séduire que ceux qui sont déjà acquis à la cause, et encore...
Saluons tout d'abord la performance artistique d'Ashley Wood dont le dessin, certe un peu difficile d'accès au premier abord, n'en est pas moins excellent. Il est bien dans le ton de l'histoire à la fois sombre et macabre.
Ensuite l'histoire ma fois également assez difficile d'acces mais essentiellement dans la seconde partie. Par contre la première partie se passant dans l'immeuble bâtit sur un cimetière indien est un véritable régal.
C'est à mon avis un album à ne pas manquer ne serais-ce que pour la performance artistique d'Ashley Wood.
Depuis sa création chez Image Comics en 1992, où il s'est imposé comme un personnage urbain, sombre et solitaire, mais surtout infernal et surnaturel, Spawn (ou Hellspawn) a acquis ses lettres de noblesse. Dans "De sang et d'ombres", il fait corps avec une histoire ambigue, entre vie et mort, passé et présent, à son image. Les occupants de l'immeuble vétuste, comme sorti de l'apocalypse, qui donne le ton du décor, redoutent-ils la présence d'un tueur en série, ou subissent-ils le mauvais sort de l'ancien cimetière indien qu'ils ont profané avec leur bâtisse? Histoire de sang et d'ombre, comme les peintures d'Ashley Wood, d'une splendeur macabre. Chaque planche est une oeuvre d'art. Un chef d'oeuvre, à lire d'urgence.