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Le thème du suicide traité sous l'angle du genre fantastique de tradition japonaise. On pense à "Spirale", manga dans lequel la détresse mentale est aussi présentée comme un envoutement, ou une maladie contagieuse. A chaque instant, la mort des personnages semble être la seule fin possible, inéluctable.
La fatalité du scénario, avec la mort des personnages, rend ce court récit assez prévisible et linéaire. L'originalité vient du mélange entre tradition fantastique, et modernité des réseaux sociaux.
Graphiquement, l'auteur propose un dessin très sage. Le dessin est le support du récit, mais il ne sert pas à en amplifier l'horreur, ou multiplier les angles de vue. En réalité, l'auteur parait s'être attaché à livrer un point de vue détaché et objectif, comme un rapport de police.
Phénomène ô combien fréquent au Japon, le suicide collectif, et tout particulièrement d'adolescents, laisse perplexe. Comment cela se fait-il qu'au sein d'une société aussi riche que le Japon des jeunes à l'avenir apparemment souriant décident de mettre fin à leur jour ?
Cette manga, bien qu'elle laisse présager d'une explixation surnaturelle au phénomène (une malédiction du même genre que celle que l'on peut voir dans The Ring), énonce clairement le problème : dans un monde où l'individu a de nombreux moyens de communiquer (dont l'Internet, composante majeure du récit), il est néanmoins courant, très courant de se retrouver complètement seul. Pourquoi ? Parce que dans une société individualiste qu'a engendré la modernité, l'individu doit assumer seul sa propre liberté, et n'a aucun groupe de référence auquel confier un peu de sa liberté en l'échance de certitudes et de chaleur humaine. C'est cette incompatibilité entre une vie solidaire et les normes de la société moderne qui pousse ces individus au suicide. Dans Le Cercle du Suicide, le groupe est lui-même fondé sur cette incompatibilité, de fait, le suicide en est le confiteor.
Le dessin est clair, expressif et assez agréable à lire, d'une violence et d'un réalisme parfois gênant voire insoutenable (il s'agit plus de maturité à mon goût, mais cela dépend des sensibilités de chacun).
Au final, une oeuvre intéressante qui ne manque pas de déranger et d'émouvoir. Que demande-t-on de plus ?