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Ce 3° volume des aventures du Maire Mitchell Hundred est placé sous le signe de l'opposition entre réalité et fiction. Escroquerie, surnaturel, mensonge, mythomanie, idéal et rêve s'opposent à la vérité, la science, la réalité, les concessions et le pragmatisme. Le premier récit retrace le conflit entre la Mairie de New-York et les bonimenteurs et autres charlatans de la voyance. A travers l'incrédulité d'un homme qui parle aux machines sur les dons d'une femme qui prétend voir l'avenir, Mitchell Hundred est confronté à ses propres préjugés. C'est l'occasion pour Vaughan de nous en apprendre un peu plus sur la mentalité et la personnalité de son personnage, traumatisé par le "11 septembre" et prêt à faire des choix politiques fermes et difficiles. Le scénariste nous montre aussi qu'au-delà de son refus des normes et des conventions, Hundred possède un coté sombre aux réactions imprévisibles. Cet approfondissement de la personnalité de l'Illustre Machine donne tout son sel à ce Stand Alone.
Les 3 épisodes suivants confrontent l'Illustre Machine à la retraite à un usurpateur qui se dit la création de l'ancien héros devenu Maire. Retenu par une prise d'otage et un forcené mythomane dans une cour de justice, Mitchell doit compter sur ses amis, dont Ray, dont nous faisons la connaissance. Cet avocat, auquel Vaughan et Harris donnent l'apparence d'un journaliste du Daily Planet bien connu, partage avec son ami d'enfance la passion d'un mythe et d'un idéal qui a fait naitre la vocation de l'Illustre Machine. Galvaudés par des méthodes expéditives, les rêves et les héros de l'enfance sont ainsi trahis, tout autant que les idéaux qui s'effritent au contact de la dure réalité du monde adulte.
Perdu entre les mensonges et les compromissions, Mitchell décide de quitter New-York pour retrouver celle qui a fait de lui ce qu'il est : sa mère. Cette confrontation douloureuse lui donnera une nouvelle leçon sur le mensonge. Trahi par les machines elles-mêmes, Mitchell en tirera une nouvelle maturité et une vision plus acérée de la complexité des relations humaines.
Au delà de l'illustration de ces principes, Ce volume d'Ex Machina est aussi l'occasion de retrouver les péripéties, l'humour et la galerie de personnages qui gravitent autour de Mitchell Hundred. Le Maire de la Grosse Pomme porte le lourd fardeau de son alter-ego victime d'un idéal simpliste. En ne confondant plus la fiction d'un comics avec la réalité sociale et individuelle de l'homme qui ne se répare pas ni ne se commande aussi bien qu'un mécanisme quelconque, Mitchell devient en quelque sorte une ex-machine qui accepte enfin l'irrationalité courante de l'être humain.
Ex Machina est une série qui ne séduit pas forcément à la première lecture mais gagne à être relue à tête reposée pour en goûter la saveur. La version française reste, hélas, bien pauvre dans ses médiocres choix de langages.
Bien que L. BELINGARD soit toujours fâchée avec les négations, donnant parfois l'impression de lire des dialogues de demeurés, j'ai craqué pour ce volume 2 des aventures du maire Mitchell Hundred qui se débat cette fois avec le système scolaire, l'homosexualité et les rapports entre presse et politique. Accessoirement, d'étranges inscriptions en lien avec l'origine de ses pouvoirs fleurissent sur les murs de la ville qu'un sérial-killer transforme en boucherie.
Vaughan continue de naviguer entre le présent et le passé, nous dévoilant les origines et les exploits du héros tout autant que la parcours politique de l'élu. L'atmosphère de l'histoire, entre Spin City et X Files, est toujours très bien rendue mais, nonobstant un nombre certain de planches hard-gores et certaines considérations sur l'urophilie, l'éjac faciale et l'amour des animaux et des jet-packs, je suis resté étonnamment sur ma faim, mais avec l'envie d'avancer dans le récit. Si le but est de faire naître l'impatience du lecteur, Vaughan atteint bien son objectif. La vie privée du héros prend un nouveau tournant et les thèmes politiques abordés ne peuvent qu'encourager la réflexion. Ne reste plus qu'à attendre le volume 3!
Une curiosité pour finir : un étrange duo de demoiselles dans le métro m'a fait penser à Sophie Bangs et son ami Stacia, dans Prométhéa d'Alan Moore et J.H. Williams III... hommage des auteurs ou simple obsession de ma part?
Brian K. Vaughan, déjà auteur des "Fugitifs", de "Y, le dernier homme" et de "Pride of Baghdad" fait encore une fois montre de tout son talent en nous entraînant dans un monde uchronique dans lequel une des Twin Towers est restée debout après le 11 septembre 2001.
Mitchell Hundred, son sauveur, ancien super-héros sous le nom de Ex Machina, est devenu Maire de New-York grâce à cet exploit. La série nous entraîne dans les méandres de son mandat de 4 ans, entre arcanes de la politique et flashbacks sur la vie et les hauts faits trépidants de la carrière de super-héros d'Ex Machina, l’homme qui commande aux machines.
Ces cents premiers jours en 5 épisodes nous permettent de découvrir les origines du super-héros et l’entourage du maire confronté à un scandale artistique et une série d’attentats. Vaughan nous entraîne dans le sillage d’un homme politique hors normes, au franc parler rare en ce milieu, qui lutte avec autant d’âpreté pour garder son indépendance face au chantage et à la corruption qu’en affrontant le crime sous la combinaison du super-héros. Loin de glorifier l’initiative individuelle et irresponsable du vigilant, Vaughan tend à nous montrer toute la complexité du monde et la valeureuse ténacité de l’humain parfois impuissant qui s’implique en politique comme on passe à l’âge adulte en quittant dans la douleur l’univers manichéen de l’enfance. Ex Machina nous parle de çà et de beaucoup d’autres choses : de l’art, de l’idéal, de la vieillesse, de la responsabilité, de l’indépendance, du libre choix, du destin et de l’échec... un régal de maturité et d'intelligence mâtiné d'humour et d'action.
En bonus, l’édition Panini nous permet de découvrir la technique de travail de Tony Harris, le dessinateur, qui se base sur des photos de ses proches pour donner à la série un style réaliste très éloigné des surhommes colorés et bodybuildés, et parfaitement en phase avec le scénario de Vaughan.
La première et onéreuse édition en français chez Editions USA avait soulevé une vague de reproches concernant la traduction de Teshi Bharucha, édition qui se permettait même de se tromper en couverture dans le nom du scénariste !!! Cette fois, Laurence Bélingard, qui avait déjà exécuté sommairement "Pride of Bagdhad", est à la traduction pour le compte de Panini. Il n’y a vraiment pas de quoi se vanter. Fautes de syntaxe contre fautes d’orthographe, le choix vous appartient...
Excellente série qui a le mérite de mélanger la vie politique, la SF, et la vie de tout un chaqun sur fond d'évenements dramatiques aprés les attentats du 11 Septembre.
Dans un monde où aujourd'hui il n'est quasiment plus question de croire en l'avenir, cette série redonne l'espoir de lendemain meilleur et de montrer que l'homme n'est pas aussi individualiste que l'on pourrait le penser.
L'avis qui suit est uniquement basé sur la lecture du 1er tome "les cent premiers jours"
Un super héros préfère raccrocher son costume et se lancer à la conquête de la mairie de New York, la politique étant un moyen bien plus efficace à ses yeux que des super pouvoirs pour faire le bien.
ce comics est plus une relecture qu'une réinvention du mythe du super héros. Tout l'intérêt réside dans le dilemme "politique/super pouvoirs". On peut y trouver un grand intérêt au fil de la lecture de ce tome, ou comme moi, considérer que la narration de ce dilemme reste superficielle et sans grande surprise.
Mais à chacun son analyse !
Excellent scénario qui ré-invente encore une fois le super-héros ! Un super héros qui abandonne ses pouvoirs pour entrer en politique ! A ne pas manquer !