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Dans une variation dystopique du XXIe siècle où dominent l’intelligence artificielle et la technologie bionique, un samouraï, ou plus spécifiquement un rônin, se retrouve réincarné dans le corps d’un estropié et se lance à la poursuite du démon qui a tué son maitre des siècles auparavant (Ronin 1983, #1-6).
Premier récit de Frank Miller dont il est le créateur (à la différence de ses reprises de super-héros chez Marvel ou DC) et en tant qu’auteur complet, Ronin reprend des idées amorcées avec la création du personnage d’Elektra (un personnage taiseux, une femme forte, du combat au sabre) et préfigure un style graphique que l’on retrouvera, plus abouti, quelques années plus tard dans The Dark Knight Returns.
Difficile pour moi d’apprécier, plus de trente ans après sa publication et lorsque l’on n’a pas été lecteur de comics durant les années 80, l’apport véritable de cet album à son Art. La préface de son éditrice d’alors cite pêle-mêle le manga (assurément), la BD franco-belge, la qualité d’impression et de fabrication des comics ou encore la propriété des œuvres ou le droit d’auteur. Pour ma part, je retiendrais surtout une mise en page et un cadrage qui paraissent très étudiés, en tout cas plus inventifs et moins académiques que d’autres titres qui lui sont contemporains. Malgré quelques concepts abscons tel le "biocircuit", l’univers est bien développé, l’histoire progresse à bon rythme – il ne faut pas se fier aux 6 numéros, l’album compte plus de 300 pages – et la lecture est fluide et aisément compréhensible.
J’ai en revanche eu un peu de mal avec la partie graphique. Bien sûr, Miller est, en 1983, encore au début de sa carrière et le dessin n’a pas encore la radicalité de Sin City ou de 300. Mais autant je trouve innovants et réussis le découpage, le cadrage, les aplats de noir, l’esthétique de la violence ou la représentation de la technologie, autant le trait en lui-même, lorsqu’il s’agit parfois de dessiner des visages ou des scènes toutes simples, parait peu assuré voire tremblant. Aussi, la colorisation de Lynn Varley est franchement datée. Certes, les techniques de colorisation et d’impression de l’époque ont pu conduire à des résultats moins nuancés qu’ils ne le seraient aujourd’hui ; mais il s’agit ici manifestement d’un choix et ces couleurs sont par endroits si grossières et criardes qu’elles ne rendent pas service au dessin.
Connaissant l'univers de Frank Miller depuis peu, je me suis penché sur l'Absolute Ronin après avoir lu The Dark Knight Returns (que j'ai trouvé excellent) et Batman Année Un (un must!).
Je dois dire que Ronin est un cas à part. Comme beaucoup de premières oeuvres des grands auteurs, que ce soit en Comics ou dans d'autre domaines, les sentiments sont divisés.
Je comprends le rejet de certains pour les dessins. Cependant, il faut bien sûr se replonger dans une autre époque, remettre le récit et le design dans son contexte... Au moment ou Miller prends la plume, on est dans les années '80, des années un peu lasses pour l'industrie des comics. Pas de changement, ou peu jusqu'alors. On retrouve souvent les même têtes d'affiches lucratives et sûres. L'indépendant n'en est qu'à ses balbutiement face au rouleau compresseur de l'industrie du livre.
Ce projet audacieux fut à sa sortie un véritable boulet de canon, une révélation stylistique et scénaristique. Ne serait-ce que par ce récit si proche du manga, encore mal importé. Pour ma part, je trouve le graphisme (+récit) envoutant. Les couleurs de Lynn Varley chaudes et très expressives.
Du côté du scénario, on est entre le roman d'anticipation et la SF avec ce brin de folie que Miller ne cessera de distiller par la suite, et qui fait partie intégrante de son tallent. Une touche mystique qui m'a également séduite.
Si mon avis est entièrement subjectif, il faut je pense bien avouer que Ronin est une curiosité, une livre qu'il faut avoir parcouru. On aime ou on aime pas, mais c'est une marche importante dans l'histoire du récit indépendant.
Je le conseille à tous pour sa profondeur et son style graphique recherché. Personnellement, j'ai lu l'intégrale en une fois, sans arriver à m'en décrocher !
C'est un comics en six chapitres de 44 pages chacun écrit et dessiné par Frank Miller et mis en couleurs par sa femme Lynn Varley.
Miller a effectué ce travail dans un contexte bien précis.
En effet à partir de 1979/1980 il a pris en charge le destin du personnage de Daredevil pour Marvel, à cette époque Frank Miller était très jeune et débutait.
Il aura fait passer Daredevil en quelques dizaines d'épisodes du statut de gros ringard qui se vend pas à super héros de première classe qui truste les meilleures ventes.
D'emblée sa réputation et sa carrière explosent et Frank Miller est sollicité de toute part.
Il obtiendra de la part de DC comics des garanties de liberté artistique et financière (au niveau des royalties notamment) exceptionnellement avantageuses et jalonnera la défense des droits des auteurs face aux majors avec ses négociations.
Dans une liberté totale sans univers pré-existant à perpétuer, ni super-héros, ni code à respecter pour la première fois de sa carrière il choisira d'accoucher de Ronin.
L'histoire d'un samouraï ayant failli à défendre son maitre et traversant le temps pour perpétrer sa vengeance au 21ème siècle.
J'ai trouvé ça drôlement précurseur comme histoire pour l'époque, j'imagine que les romans de SF avaient déjà rebattus toutes les thématiques bien avant que Miller écrive la première ligne de son scénario en 1983 mais tout de même moi qui n'ai pas lu le moindre roman SF j'ai été impressionné.
C'est une œuvre qui ne se laisse pas accoster facilement, au début on capte pas grand chose, la narration saute du coq à l'âne et laisse un peu le lecteur dans une expectative qui dure plus longtemps que d'habitude à la lecture d'un comics.
Les dessins n'aident pas, Miller part en freestyle quelque chose de bien, il est dans son pré carré et entend faire les choses à sa manière, tant pis si c'est vite, (d'aucun diront bâclé mais ce n'est pas mon avis) si c'est cadré tout chelou, si les décors sont brouillons, il veut expérimenter et installer son lecteur dans un univers unique sans aucun code pour se raccrocher aux branches.
Un comics impressionniste en quelque sorte.
Maintenant ça a l'air moins exotique mais j'imagine la tronche du fan de Daredevil qu'a acheté ronin sur le nom de Miller en 1983, il devait vraiment penser qu'on se foutait de sa gueule.
Bref ça aborde relativement sommairement le Japon médiéval contrairement à ce qu'on pourrait attendre du titre pour se tourner vers un 21ème siècle new yorkais crasseux comme si Blade Runner avait été mélangé à Mad Max et que la première guerre mondiale y avait eu lieu à nouveau à grands coups de néo-gaz moutarde.
Il y est question d'intelligence artificielle, de la nature de la conscience, du manque, de la frustration, de l'amour, de la passion, de la tradition, de l'illusion, de l'honneur, de la cybernétique, du mysticisme, du capitalisme, de l'idéalisme et de la guerre (et j'en oublie surement).
Si on pouvait mettre dans un sac des films comme Akira, Terminator, Matrix, Furyo et Tetsuo secouer le tout et l'accomoder à la sauce "audace d'un jeune créateur talentueux à qui on a retiré la laisse et dit: va ou tu veux !" on obtiendrait quelque chose qui approcherait peut être de Ronin.
Mais il s'agit d'une œuvre qui a son identité propre.
La plupart des gens ne l'aiment pas, pas au premier contact en tout cas même et peut être surtout les fans de Miller.
Il est même commun d'en arrêter la lecture avant la fin et pourtant c'est bien dans la dernière partie que l'envergure de la chose est palpable.
Cette bd ne vous séduira pas, il y a peut être même des chances que vous regrettiez d'y avoir mis du temps et de l'argent car quelque part ce comics a aussi été fait pour vous cracher à la gueule et vous ouvrir le crâne d'un coup de sabre vers d'autres esthétiques, d'autres univers.
Panini nous le propose aujourd'hui dans une luxueuse édition Absolute qui rend justice au récit mais qui ne dispose pas d'assez de bonus pour justifier son prix de 65€, s'ils s'en étaient tenus au prix de 45€ encore on aurait pu parler mais là faut vraiment avoir des thunes.
Surtout que Ronin a été édité dans la collection Semic Books en 3 tomes au début des années 2000, ces 3 tomes sont trouvables sur le marché de l'occasion à un prix modique (du moins par rapport au cout de l'absolute). De plus il s'agit de la seule édition présentant la série en format comics original.
Et il existe également la première édition en français datant des années 80 dont Zenda s'était acquittée en 6 tomes grand format à l'époque, ceux là doivent valoir la peau du cul en occasion par contre.
C'est à mon sens le comics le plus vivant et le plus dense de Miller, il est comme un album des stooges lorsqu'ils avaient 20 balais.
Le commentaire vaut pour les tomes 3 à 6.
Les dessins de cette BD sont trop baclés pour faire sortir cette histoire du lot, et c'est bien dommage car le scénario valait la peine.
Finalement Mr MILLER est surtout efficace pour les comics moins pour les histoires plus traditionnelles.
5/10.
L'histoire est gachée par des dessins trop moches pour la rendre interressante; et pourtant le scénario tenait la route.
Franck Miller nous avait habitué à du très bon et il nous sert du passable.
Quel gachis!!
3/10.
Relecture d'un classique du maître Franck Miller.
L'histoire est intéressante mélangeant Japon médiévale et New York futuriste.
Mais les dessins ne sont pas à la hauteur pour un artiste de la classe de Miller; ils paraissent brouillon et viennent finalement alourdir l'histoire.
Dommage.
6/10.
Le dessin accroche difficilement au début, puis l'histoire devient tres prenante, à l'image de l'oeuvre de MILLER.
Si on aime cet auteur et bien que cette série ne ressemble en rien à Sin City et 300, à lire absolument.
Troisième et dernier volume de cette très bonne série qui prend le lecteur à contre pied. en effet ce que l'on pouvait immaginer depuis le début s'avère faux et l'explication de toute l'histoire est à la fois plus simple et plus complexe que ce qu'on pouvait imaginer. C'est en lisant la fin de cette série que l'on se rend vraiment compte de sa qualitée.
L'histoire devient plus prenante même si la série reste difficile à suivre avec le dessin très particulier de Frank Miller et les couleurs. Ceci dit on devient plus curieux de savoir la suite et la façon dont va se terminer cette histoire.
Début de série assez intéressant avec une intrigue plutôt bonne mais un dessin assez difficile qui m'a donné un peu de mal. J'ai d'ailleur eu assez de mal à accrocher. Maintenant il faut voir comment l'intrigue va évoluer mais il y a de quoi faire quelque chose de bon.