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J'ai apprécié cette romance sur fond historique.
Les dessins sont plutôt chouettes mais je ne suis pas grand amateur du trait de taille unique, il donne un sentiment d'un outil numérique n'est pas maîtrisé.
La colorisation est plutôt réussie, pour une fois l'utilisation du sépia est pleinement justifiée.
Par contre, je ne suis pas certain de vouloir lire la suite, le personnage principal manque vraiment d'attrait et d'intérêt, s'il se laisse aller ainsi tout au long de la série ça risque d'être un p'tit peu long.
Laissons parler l'un de mes auteurs prefere, Tardi, en personne: " De l'architecture teutonne aux interieurs de brasseries bondes, des Panzer aux Mp38, de la Pologne a Berlin sous les bombes, tout est a sa place." On ne pouvait rever un meilleur resume pour cette serie.
Neanmoins ce premier album souffre de deux defauts: le premier, le ton est trop litteraire, pas assez spontane a mon gout, du fait de la personnalite romantique du protagoniste principal certes, mais du coup cela ressemble presque a l'adaptation d'un livre de Fred Uhlman en BD et confere un aspect un peu mievre au tout. Le deuxieme, si le dessin a beaucoup de charme globalement, les visages, eux, se ressemblent trop et il est parfois difficile de savoir qui est qui.
Une belle série qui s'achéve , dommage que nous ayons attendu si longtemps entre le 7eme et 8 eme tome !
Martin balloté par l'histoire ( malgré lui ) et toujours ses pensées vers Katarina , un personnage touchant par sa sensibilité et son humanisme ....Une trés belle histoire si bien racontée et imaginée par Richelle et Beuriot ...mériterait presque un film !!!
Belle fin pour une série qui aura tiré en longueur.
Mais pas sûr que ça valait le coup d'attendre, comme dit le dicton. De qui se moque t'on? Malgré la qualité et l'originalité de cette série (et l'effort pour sortir rapidement le dernier tome), c'est décidé et désolé: je boycotte ces auteurs.
C'est le tout dernier tome d'une série commencée en 1997 soit il y a 26 ans déjà ! On a parfois attendu de nombreuses années entre chaque tome. A l'époque, c'était la série historique la plus aboutie avant d'être galvaudé par d'autres qui ont suivi abondamment par la suite. Elle faisait l'objet d'une série novatrice qui a d'ailleurs été salué d'éloges par les plus grands noms de la BD (Tardi, Jean-Louis Tripp, Yslaire).
Evidemment, la documentation est impeccable au niveau des détails historiques pour bien encrer ce récit. Ce dernier tome clos la Seconde Guerre Mondiale dans une Allemagne complètement détruite et occupée par les Alliés qui entament un processus de dénazification à travers des procès retentissants.
On se rend compte que les vrais coupables vont échapper au peine en payant de faux témoignages alors que le pauvre bougre du coin qui n'a plus à manger écopera de peines lourdes de prison pour une simple pensée. On se rend compte de toute cette injustice par un système implacable.
Amours fragiles a été une série qui joue sur une espèce d'habileté à démontrer les vrais visages de ces allemands et c'est bien plus complexe que cela n'en n'a l'air. Il n'y a pas le bien et le mal d'un côté. Notre héros Martin a d'ailleurs traversé cette période en étant un soldat allemand mais sans être un partisan nazi bien au contraire.
C'est l'aventure sentimentale qui prend également le pas. Et là encore, il ne va pas finir dans les bras de l'amour de sa vie comme on aurait pu l'espérer. La vie est souvent différente dans la réalité. Oui, l'amour est fragile comme l'indique si justement le titre de cette série.
Pour le reste, je dirais que j'ai rarement lu une BD historique de cette qualité car elle est d'une profonde humanité. Le message final nous indique qu'il faut toujours se méfier de la tournure des événements en Europe car la guerre n'est jamais loin.
Fin d’une superbe série … excellent du début à la fin …
Richelle connaît bien la nature humaine et surtout a le don pour nous la montrer … merci à lui …
Le dessin est parfait, précis, détaillé, comme d'habitude.
Mon "coup de gueule" vient du délai depuis le précédent opus, en cela je rejoins totalement l'avis de @Erik67.
Du coup, j'ai mis une vingtaine de pages à bien m'installer dans l'album. Ce n'est pas respectueux du lecteur qui est aussi Client.
La fin tombe un peu comme un cheveu sur la soupe. Elle annonce, j'imagine, le Tome 9 prévu heureusement pour bientôt et dont j'aimerais bien qu'il soit le dernier pour éviter que la série s'éternise.
Cela faisait longtemps que j'attendais, et cette suite est réussie cela valait le coup de patienter, merci Messieurs Richelle et Beuriot
Un peu moins dense, mais toujours aussi fin et élégant.
Quelle belle idée d’avoir repris cette superbe série.
J'ai acheté le premier tome il y a plus de 22 ans. Cela fait plus de 8 ans soit presque une décennie qu'on attendait ce tome 8. J'espère que je pourrais connaître la fin de ce récit de mon vivant.
J'avoue que je n'aime pas trop quand les auteurs abandonnent des séries pour y revenir de manière très irrégulière. J'aime les parutions rapides où l'on peut découvrir toute une histoire finie, d'un seul bloc. Fort heureusement, ces dernières années, la tendance est plutôt comme cela en témoigne par exemple des titres comme « les 5 Terres ».
J'avais été attiré au départ par cette série qui était très méticuleuse et rigoureuse quant à la description des événements historiques. Il faut dire que depuis, il y a une belle quantité de BD historique explorant le sujet foisonnant de la Seconde Guerre Mondiale. Oui, j'apprécie toujours la fresque historique associée avec un côté chronique sociale.
On avait quitté notre héros allemand Martin Mahner en mauvaise posture lors du dernier tome puisqu'il était en fuite après l'attentat manqué contre le Führer. On assiste désormais à la chute du Troisième Reich pris en tenaille à l'Ouest par les anglo-américain et à l'Est par les soviétiques.
Notre héros se cache pour échapper à la Gestapo. Il retrouve Hilde avec qui il a une liaison. Cependant, cette dernière ne transigera pas pour faire tomber un éminent beau-frère procureur qui a condamné beaucoup de gens pour antinazisme. Elle a sans aucun doute raison mais cela va marquer une rupture avec Marin qui a décidément trop bon cœur.
A noter un épisode qui sera évoqué : celui du bombardement allié sur la ville de Dresde qui fera plus de 40.000 morts et qui aura surtout pour effet de ressouder la population allemande autour d'Hitler et sa clique à un moment critique. Les bombardements massifs sur des populations civiles peuvent produire un résultat non attendu. Et puis, c'est un point de l'Histoire qui ne figurait curieusement pas au programme. Les atrocités ont parfois été des deux côtés. Cette BD nous permet d'avoir le point de vue allemand ce qui n'est pas plus mal.
La narration est juste et fluide, la lecture est plaisante et aisée. Cerise sur le gâteau, j'ai aimé également le dessin sobre et assuré. Les têtes de nazi sont d'ailleurs vraiment hideuses...
En conclusion, cette chronique historique se double d’un regard sociologique et psychologique d’une très belle maturité. Amours fragiles est d’un rare raffinement que certains amateurs d’histoire apprécieront autant que moi. On verra également sur le dos de couverture que certains des plus grands auteurs ne tarissent pas d'éloge sur cette série. Citons Tardi, Jean-Louis Tripp et Bernard Yslaire. Ce sont quand même de belles références. Et je ne leur donne pas tort bien au contraire !
Très belle série … c’est attachant, dense, équilibré, de la matière, bien écrit, scénario impeccable, etc …
Bref, c’est excellent … de mon humble point de vue !
Plus de nouvelles … dommage !
Avis portant sur la série:
Amours fragiles retrace l’histoire sentimentale d’un jeune homme timide dans l’Allemagne de l’entre-deux-guerres avec la montée du nazisme et de ses insidieuses privations progressives des libertés.
J'ai beaucoup aimé le premier tome dont l'action se passe en 1933 au moment même de l'accession d'Hitler à la chancellerie. Le propos politique est d'ailleurs fort bien amené. Il y a des scènes traitées avec une grande finesse et objectivité bien que située dans une période parmi les plus sombres de l’histoire contemporaine. Cependant, j’ai eu un peu de mal à reconnaître certains personnages d’une case à l’autre car ils se ressemblent étrangement.
Le second tome nous emmène à Paris en 1939 peu avant l'entrée en guerre. On fait la connaissance de nouveaux personnages qui se sont exilés d'Allemagne. On se dit également que notre héros reste un éternel étudiant alors que 5 ans ont passé depuis. Il faut reconnaître que ce tome est un cran en-dessous du premier qui nous avait tant séduits.
Le troisième tome confirme tout le bien que je pense de cette série indispensable ! Le trait graphique va en s'améliorant. La puissance émotionnelle du récit également ! Il y a un véritable nouveau souffle sur cette série. Le parti pris des auteurs est celui de se concentrer non plus sur notre héros Martin et son amoureuse Katarina mais sur un personnage secondaire du second tome avec un retour en Allemagne alors que la guerre fait rage. Il s'agit surtout de montrer la résistance des allemands à l'intérieur face à ce régime dictatorial.
Le quatrième tome voit l'action se situer dans la France occupée qui va suivre la même politique d'oppression vis à vis des populations d'origine juive. J'aurais juste un gros bémol pour indiquer que je n'aime pas que dans une bulle de dialogue, il y ait des mots qui soit trancher à la ligne d'après comme coupé en deux (ex: vend-re). Ce n'est pas très beau esthétiquement. J'ai même été choqué par le procédé digne d'amateurisme car il y a franchement de quoi mieux faire. Par ailleurs, ce tome se situe chronologiquement avant les faits se produisant dans le volume précédent. On a de quoi se perdre un peu d'autant que dès le premier volume, il y avait des sauts en avant dans l'histoire.
Le cinquième tome traite entièrement de la résistance en France durant l'année 1943. On voit mal ce que Katarina, une allemande d'origine vient faire là d'autant qu'elle a été introduite par un homme qu'elle n'aimait pas. Ce n'est pas très crédible. L'action paraît confuse à de nombreux moments d'autant que certains personnages ont des noms de code. Bref, on s'y perd véritablement. La saga perd un peu de sa fraîcheur pour coller totalement à l'Histoire. On aurait aimé suivre les aventures plus personnelles de notre couple vedette.
Le sixième tome sera sans doute celui de la maturité pour notre héros Martin Mahner qui découvre les exactions commises par la Wehrmacht en Russie. L'armée rouge progresse dans sa reconquête des terres ukréniennes et les nazis reculent. On est en 1943 c'est à dire au tournant de la Seconde Guerre Mondiale. Bref, il y a une prise de conscience et l'on sent que le passage à l'acte c'est à dire dans la résistence n'est pas loin. Par contre, les amours sont oubliés car c'est la guerre. J'aime toujours autant cette saga dont chaque épisode est particulièrement soigné.
Maintenant, cette romance des amours un peu réfréné entre Martin et Katarina pourra faire fuir les lecteurs qui exigent un peu plus de passion. Le titre est pourtant évocateur : ces amours là sont fragiles ! On suit cette série plutôt pour la fresque historique et son côté chronique sociale.
L’authenticité du propos fait que le lecteur est totalement submergé dans cette période de l’histoire qu’il peut ainsi mieux comprendre sans l’avoir vécu. C’est quand même extraordinaire qu’une bd puisse arriver à ce résultat. Il faut dire que l’auteur mène un travail de longue haleine et qu’il se passe quelquefois 5 ans entre deux tomes.
La chronique historique se double d’un regard sociologique et psychologique d’une très belle maturité. Amours fragiles est d’un rare raffinement que certains amateurs d’histoire apprécieront autant que moi.
Note Dessin : 3.75/5 – Note Scénario : 4.25/5 – Note Globale : 4/5
1944, la dégradation de la situation militaire s'accélère pour l'Allemagne. Martin revenu blessé du front de l'est s'engage dans un complot de l'armée pour assassiner Hitler et renverser le régime nazi en détournant le plan Walkyrie. L'expérience des atrocités en Ukraine a fait basculer le jeune homme. Jusque là, Martin n'adhérait pas au régime mais avait fait son devoir. Même l'engagement de Katarina dans la résistance française ne lui avait pas fait franchir le pas. Lors de ce nouveau combat, Martin connaîtra de nouveau l'amour ( avec Hilda) mais les amours sont fragiles dans les années 30-40... Encore un superbe album de Philippe Richelle et Jean-Michel Beuriot. Vivement la suite !
Mi-1943, Stalingrad est tombée, les armées allemandes reculent sous la pression de l'Armée rouge, le moral flanche sauf chez les plus extrémistes. Martin est envoyé sur le front de l'Est en Ukraine malgré ses tentatives pour l'éviter. Le héros va pouvoir découvrir les horreurs commises par ses compatriotes.
Encore une fois, les auteurs dénoncent les méfaits du nazisme, les massacres, la collusion entre les nazis et la Wehrmacht, ceux qui ne veulent pas voir ou pas savoir, l'abdication de l'individu face au fanatisme, la collaboration de certains Ukrainiens ... mais ils montrent aussi ceux qui résistent, soit passivement comme Madame Lytchenko, soit comme Martin ou même Stefan qui en paieront le prix fort.
Cette série se révèle d'album en album comme une immense dénonciation. L'amour est toujours là mais il ténu dans ces moments de monstruosités. Une superbe bd.
Fin 1942, les Alliés débarquent en Afrique du Nord, les armées allemandes envahissent la zone libre. Katarina s'engage activement dans la résistance lyonnaise et découvre l'envers du décor : patriotisme, courage, héroïsme mais aussi lutte de pouvoir, trahisons, assassinats...
Le suspense est au rendez-vous et l'on s'attend à voir la Gestapo à tout moment. On suit les efforts de Londres pour structurer les mouvements de résistance de la zone sud et ses premiers échecs. Les noms de code ont été modifiés et la chronologie rendue floue mais on peut reconnaître le Général Delestraint (chef de l'Armée secrète), Jean Moulin (chef du CNR), un ancien président, etc..
Les auteurs en profitent pour dénoncer la collaboration de certains, le détournement des fonds de la résistance à des fins personnelles par d'autres, la lutte de pouvoir entre les mouvements de la Résistance et le Général de Gaulle... Ils donnent également leur version sur l'identité de celui qui a livré le Général Delestraint ou Jean Moulin à Klaus Barbie en juin 1943.
Un album fort qui revient sur cette page sombre mais aussi glorieuse de notre histoire et qui confirme le haut niveau de la série.
Mais qu'est-ce qu'elle est plaisante à lire, cette série !
c'est bien écrit, bien dessiné, hyper réaliste et l'auteur ne prend pas ses lecteurs pour des idiots.
un vrai roman adapté en BD, qui redonne toutes ses lettres de noblesse à la BD.
Un chef d'oeuvre en construction.
Si je devais trouver un défaut à cette série, c'est le titre ("amours fragiles") qui sonne comme un poisson dans un arbre, par rapport au contenu de la BD !
quelle drôle d'idée de l'avoir appelé ainsi...
Fin 1940, l'armée allemande occupe Paris. Martin retrouve enfin Katarina mais leur relation se cantonne toujours à de l'amitié, au grand désarroi du jeune homme. La situation des juifs ne cesse de se dégrader au fil des mesures discriminatoires prises par l'administration française. Katarina, forte de son expérience de l' Allemagne nazie, décide de dissimuler à tout prix sa judéité tout en tentant d'ouvrir les yeux de son oncle trop confiant avant qu'il ne soit trop tard. Un très bon album sur cette période sombre.
Martin va devoir prendre parti, mais rien n'étant simple, il va falloir encore se dérober. On est de nouveau en pleine référence historique avec l'évocation de l'attentat contre Hitler vu du terrain. On sent bien la complexité de l'époque entre fanatisme, aveuglement et veulerie.
Une très bonne série, mais que l'amour est loin !
1943, les revers de la Wehrmacht sur le front de l'est et les bombardements des villes allemandes par l'aviation alliée commencent à ébranler la confiance de la population dans le régime nazi. A travers le personnage de Maria, les auteurs nous dépeignent la société d'une petite ville provinciale de Rhénanie-Palatinat en proie à ces doutes. Les consciences se réveillent mais elles seront impitoyablement écrasées. Un scénario subtil, un dessin superbe, des personnages attachants et courageux, une tension qui monte en puissance jusqu'au dénouement tragique. Bref une grande réussite qui m'a fait penser au romand 1984 de G. Orwell.
L'histoire d'amour contrariée entre Martin Mahner et Katarina se poursuit à Paris fin 1938 dans le milieu des émigrés allemands. Coincée entre le nazisme et le communisme, la frêle lumière de la démocratie libérale allemande s'éteint à travers la pitoyable galerie d'expatriés présentée par les auteurs. La société française de l'époque est également égratignée par la dénonciation de l'emprise de l'extrême droite et se sa police . La deuxième guerre mondiale peut commencer.
Un superbe album passionnant que j'ai lu d'une traite malgré ses 86 pages. Ce premier album se concentre sur l'éveil amoureux du héros principal, Martin Mahner, un jeune étudiant dans l'Allemagne fin 1932-début 1933. La montée d'Hitler et de ses idées dans la république de Weimar en crise est très bien rendue. Tout d'abord sourde, l'emprise des nazis sur la société allemande se fait de plus en plus présente au fil des pages jusqu'à bouleverser le destin du héros.
Le récit de Philippe Richelle est très bien maîtrisé pour une période troublée pas évidente à traiter. Les personnages ont une finesse psychologique rarement vue dans la bd. J'ai apprécié que Kurt soit finalement châtié pour son geste. Le dessin de Jean-Michel Beuriot est original et épatant, très immersif que ce soit dans l'architecture, les vêtements, les coupes de cheveux... Vivement la suite.
Martin se retrouve en Ukraine, et vit la vie des troupes d'occupation avant la débâcle. Récit toujours très sensible très bien mis en image, où les amours sont plus que fragiles, impossibles !
Excellente série ! Le récit est particulièrement efficace et se laisse dévorer de bout en bout même si avouons-le, il a quand même un petit air de déja vu (ce ne sont pas les livres sur le thème qui manquent dans la production de bd). Peu importe, la série garde la capacité à nous plonger dans la grande Histoire, à la rencontre de ces hommes et ces femmes qui ont dit non au régime de Vichy et au nazisme. Mention particulière aux dessins de Beuriot qui participent grandement à cette reconstitution historique.
Suite de la chronique de la vie croisée de français et allemands autour de la dernière guerre mondiale. Ce récit se concentre sur un épisode sombre de la résistance à Lyon et s'inspire beaucoup de faits réels. On retrouve l'ambiance du film 'l'armée des ombres", signe de qualité à défaut d'originalité.
Un récit classique donc qui se laisse lire et qui est très bien servi par le dessin clair de Beuriot.
Mais du coup nos héros principaux sont un peu laissé de côté et on aimerait bien que leur fragile amour avance un peu.
Katarina vit à Paris où elle cache sa judéité, ce qui contrarie son oncle qui fier de son passé d'ancien combattant, joue le jeu des autorités jusqu'à se faire spolier.
Et plus le temps passe et plus en ce début de guerre la pression monte.
En s'attachant à la vie quotidienne de Catherine et ses proches, on est plus dans la chronique historique que dans le roman que laisse imaginer le titre et les tomes précédents. Et le tragique de l'époque prend le pas, ce qui fait qu'on ne retrouve pas tout à fait l'ambiance qui faisait le charme de cette série.
A suivre pour voir si on le retrouvera au tome suivant.
L'approche de l'Histoire à travers les yeux d'hommes et femmes l'ayant vécu avec en toile de fond l'amour, tel est le pari.. réussi de cette série et de ce tome. Martin et Maria sont repartis en allemagne et malgré une relation amoureuse à Paris ne se sont pas revus. Mais la période n'est pas facile, la délation règne flattant les bas instincts et chacun peut se venger de son voisin. En 1943, le système allemand est aux abois et actionne ses relais de délateurs pour renforcer sa répression. La résistance n'est pas l'apanage des pays occupés et nos héros en feront les frais, pour certains ! Les planches sont toujours aussi réussies et restent très agréables à lire malgré la difficulté du sujet...
Cette chronique qui décrit la montée du nazisme est subtilement construite. Après la vision à l'intérieur de l'Allemagne dans le tome 1, nous visitons Paris en 1938 pour y rejoindre Martin venu en France pour passer entre autre une thèse de doctorat. Les pages décrivent de façon passionnante la vie à cette époque à travers la vision qu'en avaient les émigrés allemands. Martin y fait la connaissance de Henry et de Maria un couple, un couple de compatriotes qui se désagrège au fil des pages. La plume est acérée et dépeint sans complaisance l'administration française n'hésitant pas pas à recourir au chantage pour arrêter... Quelques trotskistes !
Amours fragiles situe l'action pendant la montée du nazisme en allemagne. Le quotidien des allemands qui se dégrade est parfaitement décrit. Hitler pose ses pions de façon méthodique, efficace et inodore. La haine du juif sert d'exutoire et entraine progressivement une grande majorité d'allemands "contraints" de se montrer civiques sous peine de représailles. C'est dans ce contexte délétère que Martin promène ses 20 ans et ses amours contrariés. Après un démarrage que j'ai trouvé poussif, le scénario donne libre court à un récit qui s'anime et finit par nous captiver. Le deuxième volume devra capitaliser sur cette dynamique...
L'album quitte momentanément Martin pour se focaliser sur son ancienne compagne, Maria.
C'est toute la vie civile de l'Allemagne durant la guerre qui est synthétisée ici.
Avec ses lachetés, ses compromissions mis aussi et surtout sa résistance à l'oppression. Nous découvrons ainsi le quotidien de ceux qui risquaient leur vie pour réveiller la conscience allemande.
Au delà de cet aspect, l'album est aussi l'occasion de poursuivre -sur un tempo différent- ces "Amours Fragiles". Nous avons droit aussi à notre dose de suspens (seront-ils pris ou pas ?) et à la cruauté de ces tranches de vies où tout peut basculer à partir d'un rien.
Prétextant ses études, Martin quitte l'Allemagne nazie pour la France.
A Paris, il retrouve tous ceux qui ont préféré fuir le régime. Ses relations avec Katarina, devenue depuis Catherine, s'espacent.
Il est le témoin attentif de la lente destruction du couple que forment Maria et Henry pour finir par devenir le compagnon de la même Maria.
Cet album, moins vigoureux que le premier, met l'accent sur cette période de débine dans des milieux étrangers qui n'ont pas le droit de travailler, qui ne sont pas vraiment appréciés des Français, qui n'ont d'autres ressources que de compter chaque sous.
Arrive la guerre et donc après quelques drames le retour de Martin dans la mère patrie.
Ce premier album d'une série fut en fait pendant longtemps un one shot.
Il décrit à travers une famille typique (?) d'Allemands et d'amis du héros, la lente et inexorable montée du nazisme.
Les sentiments de Martin vis à vis de Katarina apporte une dimension amoureuse (cachée) à l'histoire. Mais l'essentiel, à mes yeux en tout cas, est ailleurs. Nous sommes dans une version rationnelle du Rhinocéros de Ionesco qui, lui, avait préféré l'absurde.
Quoiqu'il en soit une chose est bien sure, Philippe Richelle est déjà un scénariste qui compte et ce n'est sans pas fini.
On retourne en Allemagne qui a envahie la Russie, la population commence à se poser des questions sur le régime, et une résistance timide s'organise. Mais la répression est féroce.
On suit Maria, secrétaire d'un médecin, dans sa vie quotidienne, toujours avec cette ambiance faussement tranquille qui reflète la réalité de l'époque en Allemagne qu'on connait peu en France.
Fin poignante qui donne tout son sens au récit très bien raconté et mis en dessin.
On peut dire que ce troisième tome tient toutes ses promesses, même si on s'éloigne ici du personnage principal (Martin) pour s'intéresser à Maria, retournée comme lui en Allemagne. L'histoire aborde un thème rarement évoqué en BD : la résistance durant la seconde guerre mondiale, non pas en France mais bien en Allemagne ; ces résistants impitoyablement poursuivis par le régime nazi... "Amours fragiles", c'est un scénario remarquablement construit, des dialogues qui sonnent juste, un dessin réaliste et élégant et, surtout, une histoire touchante, voire émouvante par moments. Du grand art.
Martin est partie à Paris sous prétexte de ses études et vit au milieu des réfugiés allemands, il a retrouvé Katarina mais n'arrive toujours pas avancer dans sa relation avec elle.
Toujours cette ambiance aigre douce d'avant guerre en arrière plan des soucis de la vie quotidienne, on est toujours pris par cette histoire qui n'est pas très gai mais qu'on imagine être représentative de la vie de l'époque. En tout cas on a envie de lire la suite.
Chronique de la vie en Allemagne juste avant la 2ème guerre mondiale, l'ambiance est très bien rendu. Les amours contrariés du personnage principal nous touche même si on aimerait que l'histoire avance un peu plus vite.
Les dessins se Beuriot sont intéressants et illustrent bien l'histoire une fois qu'on est habitué.
J'attendais la suite avec impatience, et je n'ai pas été déçu.
Une BD intelligente tant pour le scénario que pour le dessin !!!
C'est vrai que Amours Fragiles peut être considérée comme de la bd historique. Personnellement, cela me gène un peu car même si on ne peut pas nier les faits, un des points marquants reste avant tout la relation humaine et amoureuse qui unit les deux héros principaux.
Le scénario de Philippe Richelle est vraiment très réussi. Le ton est juste et la narration très efficace.
En résumé, dans une Allemagne aux portes du nazisme, on nous fait partager la rencontre amicale puis amoureuse d'un garçon timide et une jeune fille fraîchement installée en face de chez lui. Vous allez me dire que cela n'a rien d'extraordinaire. Et pourtant, j'ai trouvé cette histoire terriblement passionnante car à travers cette liaison, nous sommes témoins de la montée du parti national-socialiste, ce fléau qui sera à la base de plusieurs complots, accusations injustifiées et discours antisémites malheureusement déjà bien présents à cette époque. Tout cela nous aide à mieux comprendre les doutes et les incertitudes du peuple allemand.
Bien sûr, vivre cet amour au grand jour ne va pas être chose facile pour nos deux tourtereaux surtout que la conjoncture de ce pays en cette période agitée n'est pas là pour arranger les choses.
Les personnages sont décrits avec beaucoup de pudeur et l'ambiance morose du moment est affichée sans ménagement. Le scénariste s'est sûrement bien documenté pour élaborer son récit et pour cela, son travail mérite franchement que l'on s'y attarde.
Le dessin de Jean-Michel Beuriot est assez original. Son trait est relativement classique mais il a sû y intégrer une touche personnelle qui lui donne beaucoup de charme. Les personnages sont dessinés avec finesse et les ambiances de rues sont plutôt bien rendues. Les couleurs sont, elles, dans les tons pastels, ce qui donne à l'album un aspect plutôt terne mais qui colle très bien avec l'histoire.
Amours fragiles est une bd très réussie sur une période très sombre de notre passé. Intelligemment écrit, il s'y dégage amour, pudeur et engagement. A conseiller, d'urgence !!!