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J'apprécie beaucoup le coup de crayon de Gibrat et ses couleurs, notamment dans 'Matteo'. Ces éléments seront d'ailleurs bien les seuls dignes d'intérêt de ce 'one-shot' datant de 1996.
En effet, le scénario est un mélange fourre-tout d'anticipation/science-fiction au départ, avant de partir dans le conte, le fantastique et le symbolisme. Il y a des références plus ou moins appuyées (Pierrot le fou, Blanche-Neige) et les femmes sont légèrement vêtues afin de nous exposer leurs belles formes.
A l'issue de la lecture, il me reste un sentiment d'inachevé, l'impression tenace qu'il manquait des pages afin de davantage développer l'histoire, et qu'il manquait des transitions entre certaines planches.
Album retrouvé dans ma bibliothèque. Je l'avais oublié, y compris son existence.
L'éditeur écrit en 4ème de couverture qu'il a pris la décision d'éditer sur le synopsis. Je le crois car si le dessin est très beau, J. P. Gibrat joue "facile" et racoleur en dénudant les héroïnes, le scénario est très léger et pas assez fouillé.
Bref l'idée de départ était sympa mais faire beau et étrange ne suffit pas à faire quelque chose de grande qualité. , surtout si on compare avec ce que produit Boucq et Charyn.
Franchement, j'aime bien le dessin de Gibrat car les lignes de son trait sont d'une élégance rare. Cependant, au niveau du scénario, c'est un peu marée basse.
Il manque véritablement de la "cohérence" dans ce récit assez surréaliste. J'ai eu l'impression de lire plusieurs histoires tant le mélange de genre est différent avec des clins d'oeil à des personnages mythiques (la reine de Blanche Neige, Little Némo...). Au final, je trouve cela plutôt étrange même si la lecture n'a pas été des plus désagréables.
Je vais être indulgent dans ma notation car les dessins de Gibrat m'ont plû. Il est l'un des rares à pouvoir sublimer la femme dans toute son essence.
album déroutant mais intéressant.
C'est emprunt de poésie et de symbolisme;
ne chercher pas une histoire qui se tient du début jusqu'à la fin.
J'ai apprécié les dessins et la colorisation.
La 1ère lecture, voici une dizaine d'années, m'avait laissé sur ma faim, tant pour le scénario que le dessin.
Une 2nde lecture m'amène à réviser ce jugement, même si l'œuvre n'a pas la maturité des suivantes. De la fantaisie, voire un brin de folie, de la poésie, avec effectivement le sentiment qu'il manque quelques pages ici et là tant les transitions peuvent paraître rapides. Un dessin reconnaissable entre mille, mais là aussi certaines pages qui semblent plus esquissées que terminées.
Cette relecture avait pour objectif de décider si je gardais cet album ou non (je lui avais mis la moyenne...) : c'est décidé, je le conserve.
Sincerement j'avoue n'avoir rien compris à l'histoire même en essayant au 2ème et 3ème degré.
Le scénario post-apocalyptique réunit une sirène, un homme se transformant en singe en peluche, un nain (ou enfant) acteur déguisé en pierrot et la mort sous les traits d'une belle jeune fille.
C'est plein de symbolisme et de poésie mais il n'y a pas de lien entre tout ça.
Le dessin est à peine satisfaisant.
Bref on attendais autre chose de la part des auteurs, on frise içi le grand n'importe quoi.
Je n'ai pas du tout aimé.
1/10.
Les amateurs des deux derniers dyptiques de Jean-Pierre Gibrat parus aux éditions Dupuis pourront fort certainement apprécier le coup de crayon de ce dernier dans ce 1-Shot fantastique, fantaisiste et poétique.
Paru un an avant seulement avant le premier tome de "Le Sursis", qui a propulsé son auteur au sein des rares élus au niveau des artistes du neuvième art ayant le plus de convoitise pour leur travail, ce tome permet à ses lecteurs de découvrir en avant-première le style de dessin des jeunes demoiselles qui est fort omniprésent dans les efforts plus récents de Gibrat.
Toutefois, dans cette oeuvre, le dessin n'est pas tout. En effet, Daniel Pecqueur, connu principalement pour ses séries Golden City/Cup et Thomas Noland, nous livre ici un beau petit scénario au tempérament fluctuant au cours de l'album. Tantôt réaliste, tantôt à saveur d'anticipation fataliste, le tout se termine par une réalisation à forte teneur fantaisiste avec des touches poétiques. Un bémol reste cependant à signaler: le transit entre les séquences peut parfois être sec, ce qui laisse une impression que quelques pages de plus auraient facilement pu être intercalées entre les cases afin d'alimenter l'histoire d'une plus grande clarté.
Un livre a apprécier pour son côté rêveur et surtout pour le dessin de Gibrat, dans son édition originale avec un petit exlibris d'éditeur pour les collectionneurs, ou dans son édition plus récente, et moins dévastatrice sur le portefeuille!
Superbe récit poétique doublé de tout le génie graphique de Gibrat.
A lire absolument.