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Le seul album de la série que je possède.
Il se lit sans difficultés en "one shot", avec j'imagine une part de mystère que la lecture des autres doit sans doute combler.
Une première partie en noir et blanc est tout à fait splendide.
La seconde partie en couleur est malheureusement entachée par l'édition dont les couleurs sont parfois légèrement décalées.
Les sociétés reinventées sont pour moi le plus merveilleux à lire dans la SF.
Les frères Schuiten ont parfaitement réussi leur oeuvre, tant sur le scenario que sur le graphisme.
( Il ya aussi une cinquième édition p.v.p. 55f dans le mélange )
C’est sans limite déroutant quand on peut à peine lire dans Français mais l’art en vaut toujours la peine !
C’est sans limite déroutant quand on peut à peine lire dans Français mais l’art en vaut toujours la peine !
Les univers de Schuiten sont toujours aussi fascinants. Il y a véritablement une construction géométrique comme dans Les Cités obscures. Les dessins paraissent réellement de toute beauté.
Ce premier tome des terres creuses est constitué de 4 nouvelles différentes sans aucun lien entre elle. La première s'intitule comme carapace ce qui a donné le titre de l'album. J'ai trouvé qu'il y avait des idées vraiment géniales comme une nouvelle façon de faire l'amour dans un monde dévasté au milieu de ces petits insectes mystérieux.
La seconde nouvelle "la débandade" est réalisée tout en aquarelle ce qui tranche singulièrement avec la précédente d'un point de vue graphique. On voit que les gens et les objets flottent dans l'air comme s'il y avait une espèce d'attraction totalement différente. Les images sont presque des gravures directement inspirées des tableaux du génial peintre Dali.
La troisième nouvelle "crevasse" ressemble à un déjeuner sur herbe pour fêter un mariage. La nature entière semble être un lit pour les jeunes mariés qui vont subir quelques frayeurs souterraines. C'est une expérience presque sensuelle d'un autre monde.
Echantillon est la plus courte des nouvelles. Un cavalier qu'on dirait provenir du Moyen-Age est projeté dans une autre dimension en tombant dans un grand vide...
Et enfin, la dernière nouvelle le tailleur de brune nous plonge dans une ville régit par un système écologique perfectionné et visionnaire. Cependant, il s'agit de lutter non seulement contre ses propres sentiments pour une femme mais également contre la nature avec cette brume mystérieuse.
Bref, on parcourt cette bd comme un rêve éveillé dans un monde merveilleux.
Zara est le second volume de la saga "terre creuse". Le graphisme et la construction même de l'oeuvre semble être complètement différente du premier opus. On commence par le journal personnel d'une jeune femme s'appelant Olive. On découvrira le pourquoi d'une marche toujours forcé en avant. Olive refuse cet inéluctable et va rester pour comprendre en abandonnant les siens. J'admire l'idée même de l'explication donnée par l'auteur.
Puis, on enchainera sur une aventure toute en couleur où on retrouvera une bd classique sur la forme. La magie des images qu'on a encore en mémoire semble s'estomper. C'est au profit d'une histoire plus élaborée sur le monde des terres creuses où l'on retrouvera le personnage d'Olive tout en faisant connaissance avec Nelle. Des liens très subtils vont surgir. On arrive à une espèce de construction d'ensemble sur cet étrange univers.
Nogegon est le troisième volume des terres creuses. Nous avons là une histoire totalement indépendante. Visiblement, Nelle est à la recherche d'Olive : c'est le postulat de départ. On se demande quand même ce qui s'est passé pour en arriver là même si on peut aisément le deviner. Bref, il semble manquer une certaine cohérence dans les faits. J'ai pas trop aimé cette construction du scénario.
On va retrouver le monde du tailleur de pierre comme pour marquer une espèce de lien avec le premier volume de cette saga fantastique. Cependant, les dessins ne semblent plus avoir la même force visuelle. Même au niveau du scénario, cela va se terminer un peu sans queue ni tête. Ce volume ne semble pas apporter quelque chose. C'est celui que j'ai le moins préféré de la saga. Y aura-t-il une suite comme la fin le laisse entrevoir ? J'aimerais bien.
J'avoue également que je suis totalement passé à côté de l'aspect symétrique des planches. J'avais pourtant remarqué que quelque chose clochait dans la numérotation des pages. Bref, il faut être extrêmement attentif pour voir ce genre de détail. Je n'avais pas lu les précédents avis qui m'auraient mis sur la piste. Je suis reparti pour une relecture !
Bon, ceci explique peut-être l'insipidité de l'histoire. A force de vouloir construire quelque chose de mathématique, le récit en souffre incontestablement.
Etonnant. Cet album est un palindrome, il se lit de la 1ere page jusqu'au milieu où a lieu la symétrie et où se font face les planches 36 et 36', puis on continue à lire la 2e moitié comme le miroir de la 1ere. Et TOUT répond à cette symétrie: les couvertures, les scènes, le texte, les thèmes, et même la couleur... Bref, un exercice de style qui vaut à lui seul le détour!
Je découvre un peu Luc et François Schuiten. J'aime la science fiction. Cette bande dessinée est très originale mais le scénario me plait moins. J'ai passé un agréable moment.
Second album de la série “les terres creuses” à laquelle il donne, rétrospectivement, son nom en étant lui-même renommé Zara. Il succède ainsi, dans cette série, à Carapaces.
Zara est le nom d’une planète sur laquelle (dans laquelle) nous pénétrons après un très brillant prologue. Il existe en réalité deux terres creuses dans cet album, précisément celle du prologue, une terre dans laquelle la population marche sans fin au bas de l’intérieur de la terre pour toujours rester à l’horizontale (cela suppose une attraction terrestre située sous ce “bas” et qui ne varie pas malgré la rotation évidente de cette terre), puis celle du récit proprement dit, où l’héroïne du prologue, Olive, se rend sans l’avoir voulu en étant transportée par des être mi-oiseaux mi-éphémères. Cette seconde terre est tout aussi étrange : la population de femmes aux moeurs saphiques - on apprend plus loin qu’elles ont adopté le comportement d’un insecte qui rappelle évidemment la mante religieuse - y vit entre deux parois, la croute et le “coeur”, très proches l’une de l’autre et qui vont dans un sens contraire. Ce monde est un monde vertical et sans hommes, en opposition au monde d’Olive qui est plutôt horizontal (bien qu’en réalité rond) et avec des hommes.
Difficile de décrire tout cela...