Né le 18 décembre 1969 à Rennes, David Chauvel ne se prédestinait pas à la bande dessinée. Titulaire d'un Bac économie, il passe un BTS de commerce international, obtenu grâce à la mansuétude du jury. Peu enclin à ceindre cravate et costume pour trouver un emploi dans cette branche, il s'inscrit au chômage et dépense ses allocations en bandes dessinées, parmi lesquelles V pour Vendetta d'Alan Moore et David Lloyd. Une vocation nait : il sera scénariste ou rien du tout !! Aidé par Lucien Rollin, qu'il rencontre lors d'une séance de dédicaces, il se met à écrire dans son coin, avant d'aller rejoindre le studio «Atchoum» (qui compte dans ses rangs Fagès, Le Saëc, Bertho, Lereculey, Duval et Kerfriden...). Après quelques récits courts, il s'inspire d'une petite histoire dessinée par Erwan Fagès pour réaliser Black Mary, éditée par Glénat. Lucien Rollin le présente alors à Fred Simon, avec lequel il crée la série Rails. Puis viennent Les Enragés avec Erwan Le Saëc, suivi de Nuit Noire avec Jérôme Lereculey. Autant de séries qui le poussent à abandonner son emploi d'opérateur dans un centre informatique pour se consacrer entièrement à la bande dessinée. D'abord marqué par la «nouvelle vague britannique» (Moore, Gaiman, Milligan) et le polar très noir, il s'attache ensuite à élargir sa palette : avec Pedrosa pour Ring Circus, Boivin pour le Sabre et L’Epée, Lereculey pour Arthur et 7 Voleurs ou Lesaëc pour Mafia Story. Puis, la paternité aidant, il se met à l'écriture d'histoires pour les enfants, avec Popotka, dessiné par Fred Simon, dont le tome 3 a été alph'artisé en 2004, ou avec Octave, dessiné par Alfred, série plusieurs fois primée, ou encore avec l'adaptation du Magicien d'Oz, dessinée par Enrique Fernandez. À partir de 2006, il devient directeur de collection en parallèle de ses activités de scénariste et lance la série à succès 7. Aujourd'hui, il continue d'explorer des nouvelles voies, sur le plan éditorial, avec Paroles sans Papiers, Premières Fois et bientôt "Le Casse du Siècle", comme sur le plan scénaristique, avec une ambitieuse série de fantasy dessinée par Lereculey, et bien d’autres projets...
Texte © Delcourt
Né le 18 décembre 1969 à Rennes, David Chauvel ne se prédestinait pas à la bande dessinée. Titulaire d'un Bac économie, il passe un BTS de commerce international, obtenu grâce à la mansuétude du jury. Peu enclin à ceindre cravate et costume pour trouver un emploi dans cette branche, il s'inscrit au chômage et dépense ses allocations en bandes dessinées, parmi lesquelles V pour Vendetta d'Alan Moore et David Lloyd. Une vocation nait : il sera scénariste ou rien du tout !! Aidé par Lucien Rollin, qu'il rencontre lors d'une séance de dédicaces, il se met à écrire dans son coin, avant d'aller rejoindre le studio «Atchoum» (qui compte dans ses rangs Fagès, Le Saëc, Bertho, Lereculey, Duval et Kerfriden...). Après quelques récits courts, il s'inspire d'une petite histoire dessinée par Erwan Fagès pour réaliser Black Mary, éditée par Glénat. Lucien Rollin le présente alors à Fred Simon, avec lequel il crée la série Rails. Puis viennent Les Enragés avec Erwan Le Saëc, suivi de Nuit Noire avec Jérôme Lereculey. Autant de séries qui le poussent à abandonner son emploi d'opérateur dans un centre informatique pour se consacrer entièrement à la bande dessinée. D'abord marqué par la «nouvelle vague britannique» (Moore, Gaiman, Milligan) et le polar très noir, il s'attache ensuite à élargir sa palette : avec Pedrosa pour Ring Circus, Boivin pour le Sabre et L’Epée, Lereculey pour Arthur et 7 Voleurs ou Lesaëc pour Mafia Story. Puis, la paternité aidant, il se met à l'écriture d'histoires pour les enfants, avec Popotka, dessiné par Fred Simon, dont le tome 3 a été alph'artisé en 2004, ou avec Octave, dessiné par Alfred, série plusieurs fois primée, ou encore avec l'adaptation du Magicien d'Oz, dessinée par Enrique Fernandez. À partir de 2006, il devient directeur de collection en parallèle de ses activités de scénariste et lance la série à succès 7. Aujourd'hui, il continue d'explorer des nouvelles voies, sur le plan éditorial, avec Paroles sans Papiers, Premières Fois et bientôt "Le […]