Né à Brest un jour de rentrée pluvieuse en 1974, Florent Calvez commence sa prolifique carrière de dessinateur en griffonnant les pages de garde de ses Astérix, pour y ajouter de la couleur, soi-disant. Enfant calme et studieux, les yeux rivés vers les troubles paysages finistériens, il devient un solide gaillard qui, après un bac obtenu manifestement sur un malentendu, passe à l’est… en s’installant à Rennes. Laissant ses études d’arts plastiques poursuivre leur chemin toutes seules comme des grandes, et de petits boulots en poste de titulaire fonctionnaire classe C, il parcourait la vie, les cheveux au vent, qu’il porte longs. Les cheveux, pas le vent. Saisissant à pleines mains l’opportunité d’une ellipse temporelle salutaire, tant ces quelques années furent longues et ennuyeuses, il se lance à l’aube de ses trente ans dans la bande dessinée. En 2005, U-29, un premier album, sort en sous-marin aux éditions Akileos. C’est aux éditions Delcourt et avec une périodicité qui force le respect qu’il met en images et en 3 volumes Les aventures de Nelson Lobster qu’Eric Corbeyran a imaginées. Vint 2008, où il tente de rouler sans les petites roues, et de se lancer à pédales perdues sur le chemin caillouteux de la complétude, en assumant les rôles de scénariste, de dessinateur, de coloriste, de décorateur et de plombier-chauffagiste sur Reanimator. En 2009, il rencontre Fred Duval, Fred Blanchard et Jean-Pierre Pécau avec qui il mitonne les tomes brigadiers, tigresques et anarchistes 3 et 4 de la série Jour J. En 2011, en compagnie de Fred Duval, il fait monter sur les planches Sept Personnages, sous le regard bienveillant et moqueur de David Chauvel. En avril 2012, il publiera American Tragedy, l’histoire tragique (puisqu’on vous le dit) de Sacco et Vanzetti, qu’il s’est éperdu à faire vivre, puis mourir, tout seul comme un grand. Depuis 2014, il s’est installé encore plus à l’ouest du Pecos et joue de la cape et des épées, avec Mousquetaire.
Texte et photo © Éditions Casiers
Né à Brest un jour de rentrée pluvieuse en 1974, Florent Calvez commence sa prolifique carrière de dessinateur en griffonnant les pages de garde de ses Astérix, pour y ajouter de la couleur, soi-disant. Enfant calme et studieux, les yeux rivés vers les troubles paysages finistériens, il devient un solide gaillard qui, après un bac obtenu manifestement sur un malentendu, passe à l’est… en s’installant à Rennes. Laissant ses études d’arts plastiques poursuivre leur chemin toutes seules comme des grandes, et de petits boulots en poste de titulaire fonctionnaire classe C, il parcourait la vie, les cheveux au vent, qu’il porte longs. Les cheveux, pas le vent. Saisissant à pleines mains l’opportunité d’une ellipse temporelle salutaire, tant ces quelques années furent longues et ennuyeuses, il se lance à l’aube de ses trente ans dans la bande dessinée. En 2005, U-29, un premier album, sort en sous-marin aux éditions Akileos. C’est aux éditions Delcourt et avec une périodicité qui force le respect qu’il met en images et en 3 volumes Les aventures de Nelson Lobster qu’Eric Corbeyran a imaginées. Vint 2008, où il tente de rouler sans les petites roues, et de se lancer à pédales perdues sur le chemin caillouteux de la complétude, en assumant les rôles de scénariste, de dessinateur, de coloriste, de décorateur et de plombier-chauffagiste sur Reanimator. En 2009, il rencontre Fred Duval, Fred Blanchard et Jean-Pierre Pécau avec qui il mitonne les tomes brigadiers, tigresques et anarchistes 3 et 4 de la série Jour J. En 2011, en compagnie de Fred Duval, il fait monter sur les planches Sept Personnages, sous le regard bienveillant et moqueur de David Chauvel. En avril 2012, il publiera American Tragedy, l’histoire tragique (puisqu’on vous le dit) de Sacco et Vanzetti, qu’il s’est éperdu à faire vivre, puis mourir, tout seul comme un grand. Depuis 2014, il s’est installé encore plus à l’ouest du Pecos et joue de la cape et des épées, avec Mousquetaire.
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