Philippe Gillain, dit Philip, fils de Jijé (Joseph Gillain) a été le scénariste occasionnel de deux séries de son père publiées chez Dupuis : Jean Valhardi et Jerry Spring. Alors que son nom est explicitement associé, dans le journal Spirou et sur la page de titre des albums, aux premiers Valhardi auquel il collabore, Philip n’est crédité comme scénariste de Jerry Spring qu'à partir de La Fille du canyon. Peut-être est-ce parce que Jijé modifiait assez peu les intrigues que lui soumettait Philip pour Valhardi, alors qu'il adaptait plus librement les idées que son fils lui proposait pour Jerry Spring. Voici comment se sont passés les débuts de leur collaboration : « À l’époque, j’avais seize-dix-sept ans et j’étais au lycée de Montgeron. Un jour, j’ai dit à mon père que j’aimerais bien lui écrire un scénario. J’imaginais que tout était improvisé, mais mon père m’a détrompé. Il fallait suivre des règles strictes : “Tu dois commencer par faire un synopsis général et connaître la fin de l’histoire. Ensuite, il faut créer un mystère, un crescendo et, enfin, une révélation.” C’est comme ça que je me suis lancé dans le scénario du Mauvais Œil ! Au départ, je pensais décrire en détail chaque case, mais mon père m’a demandé de lui raconter la trame générale, puis les scènes au fur et à mesure, parfois même au-dessus de son épaule pendant qu’il dessinait ! Il lui arrivait de me dire : “Ça, c’est mauvais, je vais changer !” Il pouvait être très interventionniste. Chaque soir, en rentrant du lycée, je découvrais le travail de la journée. »
Texte © Wikipédia
Philippe Gillain, dit Philip, fils de Jijé (Joseph Gillain) a été le scénariste occasionnel de deux séries de son père publiées chez Dupuis : Jean Valhardi et Jerry Spring. Alors que son nom est explicitement associé, dans le journal Spirou et sur la page de titre des albums, aux premiers Valhardi auquel il collabore, Philip n’est crédité comme scénariste de Jerry Spring qu'à partir de La Fille du canyon. Peut-être est-ce parce que Jijé modifiait assez peu les intrigues que lui soumettait Philip pour Valhardi, alors qu'il adaptait plus librement les idées que son fils lui proposait pour Jerry Spring. Voici comment se sont passés les débuts de leur collaboration : « À l’époque, j’avais seize-dix-sept ans et j’étais au lycée de Montgeron. Un jour, j’ai dit à mon père que j’aimerais bien lui écrire un scénario. J’imaginais que tout était improvisé, mais mon père m’a détrompé. Il fallait suivre des règles strictes : “Tu dois commencer par faire un synopsis général et connaître la fin de l’histoire. Ensuite, il faut créer un mystère, un crescendo et, enfin, une révélation.” C’est comme ça que je me suis lancé dans le scénario du Mauvais Œil ! Au départ, je pensais décrire en détail chaque case, mais mon père m’a demandé de lui raconter la trame générale, puis les scènes au fur et à mesure, parfois même au-dessus de son épaule pendant qu’il dessinait ! Il lui arrivait de me dire : “Ça, c’est mauvais, je vais changer !” Il pouvait être très interventionniste. Chaque soir, en rentrant du lycée, je découvrais le travail de la journée. »
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