Darell McClure est l'homme d'une seule série à succés qui conte la vie mélodramatique de la petite Annie Rooney et de son chien Zéro. Entré, en 1923, au King Features Syndicate comme apprenti dessinateur, Darell McClure y travaillera dans l'anonymat pendant cinq ans avant de réaliser sa propre série : Vanilla and the Villains sur un scénario de Harry Herschfield. Bien que paraissant dans plusieurs journaux américains, cette série ne remporte que peu de succès et disparaît au bout d'un an. Un an plus tard, en 1930, c'est avec aussi peu de succès qu'il récidive avec Hard-Hearted Hicky... et la même année, il reprend Little Annie Rooney. Une bande créée en 1927 dont il devient le quatrième dessinateur. Il trouvera enfin le succès et, jusqu'en 1966, il poursuivra cette longue série en en accentuant le caractère mélodramatique. En ayant, en 1934, une fois encore - et toujours aussi vainement - tenté sa chance avec une nouvelle création personnelle : Donnie. À la fin des années 60, il arrête la bande dessinée pour se consacrer à la peinture.
Texte © Bédés d'antan
Darell McClure est l'homme d'une seule série à succés qui conte la vie mélodramatique de la petite Annie Rooney et de son chien Zéro. Entré, en 1923, au King Features Syndicate comme apprenti dessinateur, Darell McClure y travaillera dans l'anonymat pendant cinq ans avant de réaliser sa propre série : Vanilla and the Villains sur un scénario de Harry Herschfield. Bien que paraissant dans plusieurs journaux américains, cette série ne remporte que peu de succès et disparaît au bout d'un an. Un an plus tard, en 1930, c'est avec aussi peu de succès qu'il récidive avec Hard-Hearted Hicky... et la même année, il reprend Little Annie Rooney. Une bande créée en 1927 dont il devient le quatrième dessinateur. Il trouvera enfin le succès et, jusqu'en 1966, il poursuivra cette longue série en en accentuant le caractère mélodramatique. En ayant, en 1934, une fois encore - et toujours aussi vainement - tenté sa chance avec une nouvelle création personnelle : Donnie. À la fin des années 60, il arrête la bande dessinée pour se consacrer à la peinture.
Texte © Bédés d'antan