À son arrivée en Belgique, en 1947, quittant le Vésuve pour les terrils, Vittorio Leonardo fait une rencontre historique : Lucky Luke et Jolly Jumper, tous frais créés par Morris dans l’Almanach Spirou 47 ! Si dans les marges de ses cahiers on voit apparaître les caricatures de son instituteur, les ''belles feuilles'' sont plutôt remplies de têtes de Lucky Luke et de Jolly Jumper, de Topolino et de Paperino (alias Mickey et Donald..). Plus tard, après des montagnes d’études au fusain, de dessins d’après modèle, de peintures à l’huile, Vittorio Leonardo se tourne définitivement vers la bande dessinée, qu’il peaufine longtemps le soir, après avoir colorié toute la journée les planches de.. Lucky Luke, Gaston, des Schtroumpfs, Boule et Bill, Jerry Spring, Gil Jourdan, on en passe, mais pas des meilleures ! Un jour, en visite à l’atelier de gravure-coloriage, Morris lui-même s’arrête devant quelques gags épinglés sur un panneau, qui représentaient les confrères de Leonardo caricaturés par lui.. quelques minutes après, c’est l’échange d’adresses et le début d’une nouvelle ère pour Leonardo ! Aidé par Morris, mais aussi par Franquin, Peyo et Remacle, Leonardo présente en 1968 une histoire originale : Barbotine, qui lui vaut une entrée immédiate au journal de Spirou. Après la reprise de Hultrasson, la création de Superdog, de Bardolino, de divers scénarios (parmi lesquels une histoire de Boule et Bill pour Roba), Vittorio Leonardo entame avec bonheur, au sein de Lucky Productions, une série de gags de Rantanplan, publiés chaque semaine dans Télé Star depuis 1993, (Bêtisier 3, Bêtisier 5) gags auxquels sont venus s’ajouter les albums : Les Cerveaux, Bêtisier 4, puis Le Grand Voyage, tous les trois sur scénario de Bob de Groot.
Texte © Dargaud
À son arrivée en Belgique, en 1947, quittant le Vésuve pour les terrils, Vittorio Leonardo fait une rencontre historique : Lucky Luke et Jolly Jumper, tous frais créés par Morris dans l’Almanach Spirou 47 ! Si dans les marges de ses cahiers on voit apparaître les caricatures de son instituteur, les ''belles feuilles'' sont plutôt remplies de têtes de Lucky Luke et de Jolly Jumper, de Topolino et de Paperino (alias Mickey et Donald..). Plus tard, après des montagnes d’études au fusain, de dessins d’après modèle, de peintures à l’huile, Vittorio Leonardo se tourne définitivement vers la bande dessinée, qu’il peaufine longtemps le soir, après avoir colorié toute la journée les planches de.. Lucky Luke, Gaston, des Schtroumpfs, Boule et Bill, Jerry Spring, Gil Jourdan, on en passe, mais pas des meilleures ! Un jour, en visite à l’atelier de gravure-coloriage, Morris lui-même s’arrête devant quelques gags épinglés sur un panneau, qui représentaient les confrères de Leonardo caricaturés par lui.. quelques minutes après, c’est l’échange d’adresses et le début d’une nouvelle ère pour Leonardo ! Aidé par Morris, mais aussi par Franquin, Peyo et Remacle, Leonardo présente en 1968 une histoire originale : Barbotine, qui lui vaut une entrée immédiate au journal de Spirou. Après la reprise de Hultrasson, la création de Superdog, de Bardolino, de divers scénarios (parmi lesquels une histoire de Boule et Bill pour Roba), Vittorio Leonardo entame avec bonheur, au sein de Lucky Productions, une série de gags de Rantanplan, publiés chaque semaine dans Télé Star depuis 1993, (Bêtisier 3, Bêtisier 5) gags auxquels sont venus s’ajouter les albums : Les Cerveaux, Bêtisier 4, puis Le Grand Voyage, tous les trois sur scénario de Bob de Groot.
Texte © Dargaud