Bosc, Grand Prix de l'Humour Noir 1970, est né Jean-Maurice Bosc, à la maison de santé protestante de Nîmes (Gard). Il passe sa jeunesse dans la propriété familiale du mas de Causse à Aigues-Vives dans le Gard, et apprend à aimer la culture de la vigne, décidant très tôt d'en faire son métier. Jean Bosc fait ses études au lycée Dhuoda de Nîmes et empoche son C.A.P. de tourneur ajusteur. Pour Bosc, les années de guerre se divisent en trois parties : Le chantier de jeunesse; l'armée comme soldat (dans la première armée française) et son engagement au Viêt-Nam de 1945 à 1948. Bosc revient du Viêt-Nam les nerfs brisés et complétement affaibli. Il se rend très vite compte que jamais plus il ne pourra travailler la vigne et s'essaie au piano, puis au violon, avant de se jeter dans la recherche du personnage qui un jour le rendra célèbre... "Blaise, le Boscave". Le dessin d'humour a surgi dans sa vie et s'est imposé comme une évidence en quelques semaines seulement. Allez sur "j-m-bosc" pour découvrir les dessins d'humour avec lesquels Bosc est monté à Paris en novembre 1952, à la recherche de la réussite. Avant d' utiliser cette signature qui représente si bien son trait d'encre unique, Bosc avait signé "scob" et "jmbosc". En novembre 1952, Bosc est publié dans Paris-Match (n° 193). Il collaborera à cet hebdomadaire pendant 17 ans. Le succés de Bosc est instantané; il devient un des piliers du dessin d' humour en France avec Mose, Chaval et Sempé. Le dessin d'humour devient sa raison de vivre. Bosc, très silencieux, ne s'exprimera dorénavant qu'à travers son personnage. Pendant cette période, Bosc habite 5 avenue Foch, à Gournay sur Marne. La notoriété de Bosc est si rapide que, quelques mois plus tard, Simon & Schuster, éditeur Américain, publie ses dessins d'humour dans le livre : "Les meilleurs dessins de France", en 1953. Dés 1954, l'éditeur Suisse Allemand "Diogenes verlag" publie des dessins de Bosc avec d'autres dessinateurs humoristes (Cherchez la femme !). Le premier livre entièrement de Bosc sera publié en Allemagne par Buchheim Verlag en 1955 ; "Gloria Viktoria". Il faudra attendre 1956 pour voir arriver en France le premier livre fait entièrement de dessins d' humour de Bosc, publié chez Hazan : "Petits Riens". Bosc reçoit en janvier 1958 le prix Émile Cohl pour le film d'animation "Le Voyage en Boscavie", qu'il réalisa avec Claude Choublier et Jean Herman. Ce film était projeté en première partie du film de Jacques Tati "Les vacances de Monsieur Hulot". Ce film sera aussi primé à la biennale de Venise. Grand prix de l'humour du magasine "Lui" en 1965 pour son dessin "Mon château... Mon cul !" . En 1965, Bosc s'installe au premier étage de la résidence des Fleurs, 13 rue Sadi Carnot, à Antibes. Il a choisi cette ville pour son extraordinaire calme... même la campagne était trop bruyante pour lui. Il y restera jusqu'en 1973. En octobre 1970, Bosc reçoit le Grand Prix de l' Humour Noir Grandville pour son album "Je t'aime". En 1972, Bosc reçoit le grand prix de l'humour de la ville d' Avignon. Pendant 2 ans, Bosc, très affaibli par sa longue maladie (et surtout par les traitements de tous les docteurs qui se sont servis de lui comme d'un cobbaye) n'a plus travaillé. Il a donné une dernière interview en janvier 1973. Le 3 mai 1973, le dessinateur humoriste Bosc se donne la mort à Antibes. Il avait 49 ans.
Bosc, Grand Prix de l'Humour Noir 1970, est né Jean-Maurice Bosc, à la maison de santé protestante de Nîmes (Gard). Il passe sa jeunesse dans la propriété familiale du mas de Causse à Aigues-Vives dans le Gard, et apprend à aimer la culture de la vigne, décidant très tôt d'en faire son métier. Jean Bosc fait ses études au lycée Dhuoda de Nîmes et empoche son C.A.P. de tourneur ajusteur. Pour Bosc, les années de guerre se divisent en trois parties : Le chantier de jeunesse; l'armée comme soldat (dans la première armée française) et son engagement au Viêt-Nam de 1945 à 1948. Bosc revient du Viêt-Nam les nerfs brisés et complétement affaibli. Il se rend très vite compte que jamais plus il ne pourra travailler la vigne et s'essaie au piano, puis au violon, avant de se jeter dans la recherche du personnage qui un jour le rendra célèbre... "Blaise, le Boscave". Le dessin d'humour a surgi dans sa vie et s'est imposé comme une évidence en quelques semaines seulement. Allez sur "j-m-bosc" pour découvrir les dessins d'humour avec lesquels Bosc est monté à Paris en novembre 1952, à la recherche de la réussite. Avant d' utiliser cette signature qui représente si bien son trait d'encre unique, Bosc avait signé "scob" et "jmbosc". En novembre 1952, Bosc est publié dans Paris-Match (n° 193). Il collaborera à cet hebdomadaire pendant 17 ans. Le succés de Bosc est instantané; il devient un des piliers du dessin d' humour en France avec Mose, Chaval et Sempé. Le dessin d'humour devient sa raison de vivre. Bosc, très silencieux, ne s'exprimera dorénavant qu'à travers son personnage. Pendant cette période, Bosc habite 5 avenue Foch, à Gournay sur Marne. La notoriété de Bosc est si rapide que, quelques mois plus tard, Simon & Schuster, éditeur Américain, publie ses dessins d'humour dans le livre : "Les meilleurs dessins de France", en 1953. Dés 1954, l'éditeur Suisse Allemand "Diogenes verlag" publie des dessins de Bosc avec […]