Ochazukenori est un pseudonyme. On peut le traduire ainsi « ocha » thé, « zuke » trempé et « nori » feuille d'algue séchée. En fait ce nom est un plat de riz dans lequel on ajoute du thé vert et des algues séchées. D'autres ingrédients complètent le tout. Ochazukenori est donc un auteur dont la seule apparence physique connue est le dessin d'un homme avec des lunettes dont le crane décalotté est, en fait, un bol contenant un plat appelé Ochazukenori. Cela ne l'a pas empêché de naître sain de corps et d'esprit un 12 avril 1960 à Kawasaki. Comme toujours, il a beaucoup dessiné étant petit et réalisé des fanzines avec ses copains. Fils unique, il lui faudra promettre à papa et à maman de leur faire parvenir une somme d'argent mensuel pour être autorisé à se lancer dans la carrière de mangaka, en préservant l'harmonie familiale. C´était ça ou reprendre la quincaillerie du papa. Adulte et autonome, il du quand même dessiner des mangas lolicon pour commencer à tenir sa promesse. Ah oui, le manga lolicon c'est des histoires avec plein de gamines en uniforme de collégiennes avec jupette et chaussettes (ah, le bleu marine !) dont on peut admirer les culottes à longueur de mouvements et de planches. Difficile à comprendre pour l'homme blanc mais ce genre permet une régulation de la pédophilie en purgeant les testicules des candidats à cette déviance, d'une énergie qui pourrait leur monter au cerveau. Pas très catho mais efficace selon les statistiques. Se faisant remarquer, Ochazukenori pu très vite abandonné le coton pour l´horreur. Ochazukenori deviendra rapidement un auteur culte chez les amateurs de mangas cauchemardesques. Spécialisé dans les histoires courtes car, selon lui, ce format permet de rendre plus efficaces ses scénarios, il a publié de nombreux recueils qui ont influencé d'autres auteurs de mangas mais aussi des romanciers et de nombreux metteurs en scène de la nouvelle tendance du cinéma fantastique japonais. Le film Ring lui doit un peu de son succès international. Au Japon, on le sait. Le fantastique de Ochazukenori est inspiré de l'observation de l'environnement humain de l'auteur et de l'attention qu'il porte à l'actualité. Son imagination suffirait mais comme il le dit lui-même ses histoires attirent les adolescents et à cet age tout n'est pas corrompu dans l'esprit. L'auteur se plait donc à jouer avec les nerfs et les peurs de ses lecteurs en faisant basculer le réel, notre environnement. Une façon d'entretenir un bon sens à l´égard des autres et de soi en jouant avec des messages positifs emballés comme une entrecôte dégoulinantes. Bien que les histoires de Ochazukenori soient remplies de cadavres sanguinolents, d'un attirail surréaliste pour crever des yeux, découper vivant le petit frère et faire de la concurrence à des tortionnaires professionnels, l'auteur a des préoccupations plus innocente que son univers. Paradoxalement, Ochazukenori est finalement horriblement généreux. Donc quand il a finit d´'œuvrer pour sa production officielle, Ochazunori dessine des mangas différent pour un cercle de proches. Peut-être prépare-t-il aussi la réalisation de son rêve, pouvoir entreprendre une longue histoire d'horreur Ah ! oui, il réalise aussi des films fantastiques qu'on ne trouve que dans le réseau des boutiques de location de K7 vidéo et DVD. Ochazukenori a choisi ce pseudonyme car son nom de famille est d'une grande banalité. On s´en doutait.
Texte © Akata-Delcourt
Ochazukenori est un pseudonyme. On peut le traduire ainsi « ocha » thé, « zuke » trempé et « nori » feuille d'algue séchée. En fait ce nom est un plat de riz dans lequel on ajoute du thé vert et des algues séchées. D'autres ingrédients complètent le tout. Ochazukenori est donc un auteur dont la seule apparence physique connue est le dessin d'un homme avec des lunettes dont le crane décalotté est, en fait, un bol contenant un plat appelé Ochazukenori. Cela ne l'a pas empêché de naître sain de corps et d'esprit un 12 avril 1960 à Kawasaki. Comme toujours, il a beaucoup dessiné étant petit et réalisé des fanzines avec ses copains. Fils unique, il lui faudra promettre à papa et à maman de leur faire parvenir une somme d'argent mensuel pour être autorisé à se lancer dans la carrière de mangaka, en préservant l'harmonie familiale. C´était ça ou reprendre la quincaillerie du papa. Adulte et autonome, il du quand même dessiner des mangas lolicon pour commencer à tenir sa promesse. Ah oui, le manga lolicon c'est des histoires avec plein de gamines en uniforme de collégiennes avec jupette et chaussettes (ah, le bleu marine !) dont on peut admirer les culottes à longueur de mouvements et de planches. Difficile à comprendre pour l'homme blanc mais ce genre permet une régulation de la pédophilie en purgeant les testicules des candidats à cette déviance, d'une énergie qui pourrait leur monter au cerveau. Pas très catho mais efficace selon les statistiques. Se faisant remarquer, Ochazukenori pu très vite abandonné le coton pour l´horreur. Ochazukenori deviendra rapidement un auteur culte chez les amateurs de mangas cauchemardesques. Spécialisé dans les histoires courtes car, selon lui, ce format permet de rendre plus efficaces ses scénarios, il a publié de nombreux recueils qui ont influencé d'autres auteurs de mangas mais aussi des romanciers et de nombreux metteurs en scène de la nouvelle tendance du cinéma fantastique japonais. Le film Ring lui doit un peu de son succès international. […]