De son vrai nom Dominique Vallet, Alexis est né en 1946 à Boulogne sur Seine. Tout en poursuivant d'assez loin des études artistiques, il réalise, à partir de 1965, des illustrations, des couvertures et des dessins humoristiques. Il collabore à une revue de Karaté et Judo, ainsi qu’à Planète. De 1966 à 1968, il publie dans le journal Lui des dessins humoristiques en couleurs. Puis, il entre à Pilote où René Goscinny accepte de publier sa première bande dessinée en 6 pages : Le Peuple des étoiles. Il commence alors à collaborer régulièrement à Pilote dans les pages d'actualités avec Reiser, Goscinny, Gébé, Lob, Gotlib, Chakir, Fred etc. De 1970 à 1974, il dessine des parodies de romans et de films sur les scénarios de Gotlib : les sept histoires réalisées feront l'objet de deux albums : Cinémastock tomes I à II, parus chez Dargaud, et qui feront l’objet d’une intégrale en 2005. Parallèlement, il commence à réaliser plusieurs histoires sorties d'un véritable creuset d'humour et de fantastique : Trou de mémoire, Le Dernier bus, Rencontre, Taquineries, Un sale boulot, ainsi que deux autres nouvelles : Happy end et On ne peut pas tout avoir, qui paraissent en deux albums : Avatars et Coquecigrues et Fantaisies solitaires, aux éditions Fluide Glacial. En 1975, il devient le complice de Gotlib dans plusieurs histoires courtes, mais savoureusement scabreuses, parues dans Fluide Glacial, puis en album, comme La Publicité dans la joie, satire de la publicité et de la société de consommation. La même année, Alexis s’essaye à la science-fiction dans Métal Hurlant, où il dessine Les Aventures d'Yrris sur un scénario de Philippe Druillet. Puis il s’oriente vers une parodie de western, sur les récits de Lauzier (Al Crane et Le Retour d'Al Crane), parues entre 1976 et 1977, chez Dargaud. L’une de ses autres séries majeures est Dans la joie jusqu’au cou, sur un scénario de Gotlib, parue en 1978 aux éditions Fluide Glacial. Auteur prolifique, il dessine également une série sur un scénario de O'Clann : Corsaire Julien parue dans Pif Gadget en 1976. Et dès l’année suivante, assume la reprise de Superdupont, super-héros chauvin et franco-français, qui fut initié à la base par Jacques Lob et Gotlib. Il meurt d’une rupture d’anévrisme le 7 septembre 1977, alors qu’il avait réalisé 16 planches d'une histoire fantastique et post-apocalyptique écrite par Lob : Le Transperce-neige, qui sera achevée, bien des années plus tard, par Jean-Marc Rochette.
Texte et photo © Dargaud
De son vrai nom Dominique Vallet, Alexis est né en 1946 à Boulogne sur Seine. Tout en poursuivant d'assez loin des études artistiques, il réalise, à partir de 1965, des illustrations, des couvertures et des dessins humoristiques. Il collabore à une revue de Karaté et Judo, ainsi qu’à Planète. De 1966 à 1968, il publie dans le journal Lui des dessins humoristiques en couleurs. Puis, il entre à Pilote où René Goscinny accepte de publier sa première bande dessinée en 6 pages : Le Peuple des étoiles. Il commence alors à collaborer régulièrement à Pilote dans les pages d'actualités avec Reiser, Goscinny, Gébé, Lob, Gotlib, Chakir, Fred etc. De 1970 à 1974, il dessine des parodies de romans et de films sur les scénarios de Gotlib : les sept histoires réalisées feront l'objet de deux albums : Cinémastock tomes I à II, parus chez Dargaud, et qui feront l’objet d’une intégrale en 2005. Parallèlement, il commence à réaliser plusieurs histoires sorties d'un véritable creuset d'humour et de fantastique : Trou de mémoire, Le Dernier bus, Rencontre, Taquineries, Un sale boulot, ainsi que deux autres nouvelles : Happy end et On ne peut pas tout avoir, qui paraissent en deux albums : Avatars et Coquecigrues et Fantaisies solitaires, aux éditions Fluide Glacial. En 1975, il devient le complice de Gotlib dans plusieurs histoires courtes, mais savoureusement scabreuses, parues dans Fluide Glacial, puis en album, comme La Publicité dans la joie, satire de la publicité et de la société de consommation. La même année, Alexis s’essaye à la science-fiction dans Métal Hurlant, où il dessine Les Aventures d'Yrris sur un scénario de Philippe Druillet. Puis il s’oriente vers une parodie de western, sur les récits de Lauzier (Al Crane et Le Retour d'Al Crane), parues entre 1976 et 1977, chez Dargaud. L’une de ses autres séries majeures est Dans la joie jusqu’au cou, sur un scénario de Gotlib, parue en 1978 aux éditions Fluide Glacial. Auteur prolifique, il dessine également une série sur un scénario […]