Olivier Balez est né en 1972 à Besançon. Formé aux Arts Appliqués de l’école Estienne à Paris de 1990 à 1995, il réalise un séjour de trois mois au National College of Art and Design à Dublin, en Irlande. Après ses études, il vit quelques mois à Barcelone et prépare une exposition itinérante de dessins de jazz (Sunset Paris 1996 ; Bentivoglio Bologne Italie 1997). De retour à Paris, il rencontre l’auteur et metteur en scène Olivier Py sur le spectacle de La Servante pendant lequel il réalise un carnet de dessins (24 heures de représentation). Il renouvelle l’expérience avec le nouveau spectacle intitulé Le Visage d’Orphée et expose son travail au festival d’Avignon en 1997. La même année, il rencontre le créateur du Poulpe, Jean-Bernard Pouy qui l’invite à donner pour la première fois un visage au héros policier dans un feuilleton intitulé Satanique ta mère publié dans Libération pendant l’été 1997. En 1998, Olivier Balez écrit et dessine une aventure du Poulpe intitulée L’Opus à l’oreille publiée pour Angoulême dans un coffret BD aux éditions Baleine. Entre 1998 et 2000, il réalise trois séjours de plusieurs mois à Sydney en Australie. Il bénéficie de l’aide du Conservatoire National des Arts Plastiques pour un projet avec la journaliste Florence Décamp : ce sera une bande dessinée de trois tomes sur le Pacifique réalisée pour Bayard, intitulée Le Cycle du Nautile. Après une première pochette de CD pour le Paris Jazz Big Band (2000), il réalise un nouveau visuel sur le thème de la Méditerranée pour leur second album sorti en 2002. En 2000, il rencontre Éric Corbeyran qui rédigera le scénario de Parole de Taulards (2001 chez Delcourt) et de deux albums chez Dargaud intitulés Le Village qui s’amenuise (2004) et Charmes fous (2005). Il dessine beaucoup de carnets de voyages, dont un consacré à la ville de Sidney, qui parait en 2003 aux éditions Gallimard. En mai 2007, il réalise l’album Angle mort (Casterman) sur un scénario de Pascale Fonteneau, qui va marquer son entrée dans le polar. Dernièrement, il a collaboré avec le scénariste Arnaud Le Gouëfflec sur les albums Topless en 2009 et Le Chanteur sans nom en 2011, tous deux édités par Glénat. Il a également travaillé avec le célèbre Pierre Christin sur le roman graphique Sous le ciel d’Atacama, paru en 2011 aux éditions Casterman. Et enfin, en 2011, il a entièrement réalisé l’album La Cordée du mont rose, paru aux éditions Les Arènes - XXI, montrant ainsi son double talent de scénariste et de dessinateur. Il vit aujourd’hui au Chili.
Texte et photo © Dargaud
Olivier Balez est né en 1972 à Besançon. Formé aux Arts Appliqués de l’école Estienne à Paris de 1990 à 1995, il réalise un séjour de trois mois au National College of Art and Design à Dublin, en Irlande. Après ses études, il vit quelques mois à Barcelone et prépare une exposition itinérante de dessins de jazz (Sunset Paris 1996 ; Bentivoglio Bologne Italie 1997). De retour à Paris, il rencontre l’auteur et metteur en scène Olivier Py sur le spectacle de La Servante pendant lequel il réalise un carnet de dessins (24 heures de représentation). Il renouvelle l’expérience avec le nouveau spectacle intitulé Le Visage d’Orphée et expose son travail au festival d’Avignon en 1997. La même année, il rencontre le créateur du Poulpe, Jean-Bernard Pouy qui l’invite à donner pour la première fois un visage au héros policier dans un feuilleton intitulé Satanique ta mère publié dans Libération pendant l’été 1997. En 1998, Olivier Balez écrit et dessine une aventure du Poulpe intitulée L’Opus à l’oreille publiée pour Angoulême dans un coffret BD aux éditions Baleine. Entre 1998 et 2000, il réalise trois séjours de plusieurs mois à Sydney en Australie. Il bénéficie de l’aide du Conservatoire National des Arts Plastiques pour un projet avec la journaliste Florence Décamp : ce sera une bande dessinée de trois tomes sur le Pacifique réalisée pour Bayard, intitulée Le Cycle du Nautile. Après une première pochette de CD pour le Paris Jazz Big Band (2000), il réalise un nouveau visuel sur le thème de la Méditerranée pour leur second album sorti en 2002. En 2000, il rencontre Éric Corbeyran qui rédigera le scénario de Parole de Taulards (2001 chez Delcourt) et de deux albums chez Dargaud intitulés Le Village qui s’amenuise (2004) et Charmes fous (2005). Il dessine beaucoup de carnets de voyages, dont un consacré à la ville de Sidney, qui parait en 2003 aux éditions Gallimard. En mai 2007, il réalise l’album Angle mort (Casterman) sur un scénario de Pascale Fonteneau, qui va marquer son entrée […]