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Solveg

  • 8105
  • Voisin
  • Solange
  • Solveg
  • FRANCE

Sa biographie

Solveg est le pseudo de Solange Voisin qui effectuera l’essentiel de sa carrière de dessinatrice au sein des journaux destinés aux fillettes : Bernadette (l’hebdomadaire de la très sainte Maison de la Bonne Presse), Âmes vaillantes (le journal des non moins catholiques éditions de Fleurus), enfin Lisette (publié par les éditions de Montsouris.
Ces modestes journaux ouvrent leurs pages, au début des années cinquante, à une mystérieuse dessinatrice : Solveg, pseudonyme de Solange Voisin qui a été identifiée grâce à l’utilisation de l’une ou l’autre de ses signatures, lors de ses premiers travaux dans les pages de Bernadette. « Ah ! Quelle belle tarte je ferais ! » titre le n° 300 de Bernadette du 31 août 1952. L’illustration discrètement signée S. Voisin est la première, à notre connaissance, de cette dessinatrice. En page intérieure, « Les Prunes sont mûres » : un court texte de Thérèse de Saint-Martin est illustré par la nouvelle venue, d’un unique et modeste dessin. Au fil des couvertures, genre où elle excelle, Solveg s’affirme, trouve son style fait de tendresse et de joie de vivre. Après quelques illustrations d’articles divers la rédaction lui attribue l’envieuse double page centrale du journal dès le n° 314 (07/12/1952). À partir du n° 370 (03/01/1954), elle anime « Le Maître des volcans » : une histoire en 52 pages écrite par la prolifique Henriette Robitaillie (1909-1992) et qui prend fin dans le n° 421. Ces pages bicolores seront réunies, en 1955, dans l’album n° 49 de la collection Cinématique édité par la Maison de la Bonne Presse.
Cette aventure exotique n’est pas encore arrivée à sa conclusion lorsque Solveg démarre, dans le n° 391 (30/05/1954), « Une Histoire sainte ». Écrit par le père Joseph Richard, ce long récit religieux de 156 pages avec les textes (trop) copieux placés sous les images évoque la vie de la Vierge. Ces pages seront ensuite réunies dans un album publié par la Maison de la Bonne Presse en 1959 sous le titre « Marie, mère de Jésus ». Solveg doit patienter jusqu’au n° 474 (01/01/1956) pour se voir enfin confier une véritable bande dessinée : « Lucette et les éléphants ». La dessinatrice illustre avec élégance cette charmante histoire à la gloire des missions catholiques en Afrique, écrite par Henriette Robitaillie.
En 1957, Bernadette change de formule : Solveg livre des illustrations, une courte histoire (« La Petite Ballerine ») en récit à suivre sur sept pages, avant de proposer une longue aventure écrite par Geneviève de Corbie, à partir du n° 147 (19/04/1959). « Alerte au clos moussu » relate les aventures tragi-comiques de la jeune Marie-Claude venue soigner sa grand-mère dans un petit village où se déroulent d’étranges évènements. Le format plus grand du journal permet à Solveg d’aérer sa mise en page, tout en dynamisant ses personnages.
Ce sont ensuite quelques récits complets jusqu’au n° 90 (30/12/1962) d’une troisième formule où apparaît une héroïne récurrente : Boucle d’or. Nordine, une jolie blonde un poil naïve passe du monde du cinéma à celui de la haute couture, tout au long d’aventures mystérieuses imaginées par Béatrice de Rochemont. Après un premier long récit de 30 pages, Boucle d’Or est la vedette de sept épisodes complets de huit pages, jusqu’à la fusion de Bernadette n° 186 (01/11/1964) avec Lisette.
Au cours de sa longue collaboration avec Bernadette, en plus de ses bandes dessinées, Solveg illustre des romans (« Le Village ensorcelé » d’Henriette Robitaillie, « Le Secret de l’épave » d’Édith Orny (pseudonyme d’Henriette Robitaillie), « Nade et la haute couture » de Jacqueline Le Sénéchal, « Nelly chez les Afghans » de L.N. Lavolle…), illustre des nouvelles, signe des pages d’animations et réalise des couvertures où son trait lumineux fait merveille. Solveg ne collabore qu’à une seule occasion pour le journal Bayard destiné aux garçons. Elle y illustre le roman de M. B. Saumiane, « 3 dans l’aventure », publié à partir du n° 373 (24/01/1954).
Comme pour Bernadette, c’est aussi avec la livraison d’une couverture que Solveg inaugure sa collaboration avec l’hebdomadaire Lisette. Publiée dans le n° 34 du 23 août 1953, elle annonce la publication de « Bonne fête, tante Louise ! » : une nouvelle d’André Chosalland que la jeune dessinatrice illustre, déjà, avec une remarquable aisance.
Dans le n° 51 du 19 décembre 1954, commence « Ce petit démon de Betty » : une histoire mêlant humour et aventure écrite par François Rouillard. Betty, fille de bonne famille, est placée par ses parents dans la pension de la sévère mademoiselle Chardin. Espiègle, inventive, curieuse, la blonde Betty entraîne dans son sillage d’autres élèves au grand désespoir des enseignants. Entre 1954 et 1960, Betty est l’héroïne de dix longues aventures dont les titres ne sont pas sans évoquer ceux du fameux « Club des cinq » : « Betty contre les loups rouges », « Betty dans l’île des korrigans », « Betty et son poney », « La Maison de Betty », « Betty monte un cirque », « Betty cherche un trésor », « Betty hôtelière »… Le dernier épisode, « Le Tableau de Madame Choupy », se termine dans le n° 42 de 1960 de Lisette : périodique qui s’apprête à changer de formule.
Ce petit démon de Betty ne résistera pas à l’arrivée de dessinateurs au trait plus moderne (Raffaele Carlo Marcello, Ferdinando Fusco…), Notons que Betty vit quelques épisodes complets dans les numéros spéciaux trimestriels de Lisette où Solveg signe, au cours des années 1950, des couvertures et des récits divers, comme « Les Fantômes du château Gadwen ». « Betty », qui est sans aucun doute la création la plus réussie de la dessinatrice, n’aura droit qu’à un seul album : « Betty monte un cirque », publié en 1959 par les éditions de Montsouris. C’est dans les pages de Lisette que Solveg publie son ultime bande dessinée : un récit complet historique en trois pages intitulé « Les Tartelettes de la duchesse » (scénario T. Brucy), dans le n° 33 du 15 août 1965. Sa collaboration avec Âmes vaillantes prend fin en 1957, lorsque le magazine abandonne le grand format pour adopter une présentation plus moderne. Pendant cette première partie des années cinquante, Solveg travaille aussi pour Fripounet et Marisette : l’hebdomadaire des éditions Fleurus destiné aux jeunes ruraux. Ajoutons à ces collaborations pour la presse jeunesse, l’illustration de romans d’Henriette Robitaillie : « La Ferme du loup blanc » publié en 1953 dans la Collection Monique des éditions de Fleurus, « La Dame de Chaumilly » en 1955… Apparue en 1952, disparue en 1965, Solveg aura été une étoile filante dans l’histoire de la bande dessinée. On peut supposer qu’elle n’avait pas la quarantaine lorsqu’elle a quitté la profession. Décès ? Changement de métier ? Accident ? Ou tout simplement abandon le la profession, à une époque charnière pour les journaux destinés à la jeunesse qui s’orientent vers des formules plus modernes qui ne lui conviennent plus.

Solveg est le pseudo de Solange Voisin qui effectuera l’essentiel de sa carrière de dessinatrice au sein des journaux destinés aux fillettes : Bernadette (l’hebdomadaire de la très sainte Maison de la Bonne Presse), Âmes vaillantes (le journal des non moins catholiques éditions de Fleurus), enfin Lisette (publié par les éditions de Montsouris.
Ces modestes journaux ouvrent leurs pages, au début des années cinquante, à une mystérieuse dessinatrice : Solveg, pseudonyme de Solange Voisin qui a été identifiée grâce à l’utilisation de l’une ou l’autre de ses signatures, lors de ses premiers travaux dans les pages de Bernadette. « Ah ! Quelle belle tarte je ferais ! » titre le n° 300 de Bernadette du 31 août 1952. L’illustration discrètement signée S. Voisin est la première, à notre connaissance, de cette dessinatrice. En page intérieure, « Les Prunes sont mûres » : un court texte de Thérèse de Saint-Martin est illustré par la nouvelle venue, d’un unique et modeste dessin. Au fil des couvertures, genre où elle excelle, Solveg s’affirme, trouve son style fait de tendresse et de joie de vivre. Après quelques illustrations d’articles divers la rédaction lui attribue l’envieuse double page centrale du journal dès le n° 314 (07/12/1952). À partir du n° 370 (03/01/1954), elle anime « Le Maître des volcans » : une histoire en 52 pages écrite par la prolifique Henriette Robitaillie (1909-1992) et qui prend fin dans le n° 421. Ces pages bicolores seront réunies, en 1955, dans l’album n° 49 de la collection Cinématique édité par la Maison de la Bonne Presse.
Cette aventure exotique n’est pas encore arrivée à sa conclusion lorsque Solveg démarre, dans le n° 391 (30/05/1954), « Une Histoire sainte ». Écrit par le père Joseph Richard, ce long récit religieux de 156 pages avec les textes (trop) copieux placés sous les images évoque la vie de la Vierge. Ces pages seront ensuite réunies dans un album publié par la Maison de la Bonne Presse en 1959 sous le titre « Marie, mère […]

Sa Bibliographie

Les tableaux synthéthiques ci-dessous peuvent être faussés par des éditions anniversaires (souvent post-mortem). Ils ne tiennent pas compte des autres pseudonymes sous lequel signe cet auteur.

Séries principales de à Rôle
Betty monte un cirque 1959