Corinne Bertrand : J’ai commencé ma carrière à Paris en tant que libraire spécialisée en bande dessinée, puis j’ai intégré au milieu des années 90 les jeunes éditions Delcourt, comme responsable de la promotion, attachée de presse, secrétaire d’édition et de rédaction. J’ai ensuite fait de la coordination éditoriale, et travaillé aussi sur la collection de mangas Akata. En 2004, j’ai rejoint Thierry Tinlot chez Dupuis sur le magazine Spirou (c’était d’ailleurs une excellente expérience et équipe, sous l’obédience du « Boss »), puis j’ai succédé à Sébastien Gnaedig pour gérer la collection « Expresso et Repérage » sous la direction de Claude Gendrot. Après trois années passionnantes, j’ai eu des divergences de vue avec la direction et j’ai démissionné. Quelques mois plus tard, Valérie Mangin et Denis Bajram, avec qui j’avais en commun d’habiter en Belgique et d’avoir travaillé chez Delcourt, m’ont proposé de reprendre Quadrants, le label qu’ils avaient créé chez Soleil qui était devenu une maison d’édition filialisée. C’est ainsi que j’ai travaillé pour Mourad Boudjellal avec qui je n’avais pas particulièrement d’atomes crochus, mais dont l’envie de faire bouger les lignes de l’intelligentsia de la BD franco-belge m’intriguait.
Corinne Bertrand : J’ai commencé ma carrière à Paris en tant que libraire spécialisée en bande dessinée, puis j’ai intégré au milieu des années 90 les jeunes éditions Delcourt, comme responsable de la promotion, attachée de presse, secrétaire d’édition et de rédaction. J’ai ensuite fait de la coordination éditoriale, et travaillé aussi sur la collection de mangas Akata. En 2004, j’ai rejoint Thierry Tinlot chez Dupuis sur le magazine Spirou (c’était d’ailleurs une excellente expérience et équipe, sous l’obédience du « Boss »), puis j’ai succédé à Sébastien Gnaedig pour gérer la collection « Expresso et Repérage » sous la direction de Claude Gendrot. Après trois années passionnantes, j’ai eu des divergences de vue avec la direction et j’ai démissionné. Quelques mois plus tard, Valérie Mangin et Denis Bajram, avec qui j’avais en commun d’habiter en Belgique et d’avoir travaillé chez Delcourt, m’ont proposé de reprendre Quadrants, le label qu’ils avaient créé chez Soleil qui était devenu une maison d’édition filialisée. C’est ainsi que j’ai travaillé pour Mourad Boudjellal avec qui je n’avais pas particulièrement d’atomes crochus, mais dont l’envie de faire bouger les lignes de l’intelligentsia de la BD franco-belge m’intriguait.