Jan Bucquoy est un réalisateur de cinéma né le 16 novembre 1945 à Harelbeke. Il a débuté comme régisseur de théâtre. Après une carrière de scénariste de bande dessinée, il s'est lancé dans le cinéma. Il est surtout connu pour ses interventions intrépides à la télévision, son coup d'État annuel à Bruxelles et ses musées plus ou moins durables, tel que le musée de la femme (où des femmes nues étaient exposées) ou le musée du slip. On pourrait le catégoriser comme un artiste post-surréaliste et situationniste. Il est aussi écrivain. En bande dessinée il a écrit Aux limites du réel : la série Jaunes. C'est le premier volume de la série Jaunes, Labyrinthe étant le dernier de la série de sept albums. Le Bal du rat mort fut le premier album à succès de Jan Bucquoy, édité à plusieurs reprises par les éditeurs Michel Deligne et Glénat en Français et en Néerlandais. L'auteur est apparenté au réalisme magique, dont Le Bal du rat mort était le premier volume dans ce style, ainsi que démontre aussi sa série de bande dessinée Daniël Jaunes avec dessins de Tito. Un des éléments du réalisme magique est l'interconnexion du temps et de l'espace (répandue dans la science-fiction américaine : par exemple l'auteur Keith Laumer dans Imperium). Dans Aux limites du réel (le mot Jaunes a expressément un double sens), Daniël reçoit sa carte de membre de Rex (parti de Léon Degrelle) quarante ans après la date d'envoi tandis que Jean Lamorgue se souvient plus du temps et des endroits dans lesquels il est passé. Les deux protagonistes dans Le Bal du rat mort et dans Jaunes sont des inspecteurs de police qui ont une fiancée qui les attend à Bruxelles (Lisa et Margot), ils vivent avec leur mère et en même temps ils sont attirés par des femmes magiques (Amalia dans Jaunes et la fille du fakir, Myriam, dans Le Bal du rat mort). « C'est une psychanalyse d'un personnage qui dure dix ans. À travers le désordre qu'il y a en lui, Jaunes veut mettre de l'ordre dans le monde. Les deux derniers Hôtel des thermes et Labyrinthe finissent cette psychanalyse au terme de laquelle il va renaître. Jaunes est comme le phénix. » Entretien avec l'auteur dans La Cité, 7 au 13 juillet 1988: Tito et Bucquoy rient Jaunes. Dans Jaunes s'ajoute au thème de la psychanalyse omniprésent chez l'auteur et dans Le Bal du rat mort, le mélange des lieux et surtout des temps: « Je vous ai vu mort tué d'une balle par Desmarets » Jaunes, Éd. Glénat, p. 9. Autre bande dessinée fantastique du même auteur et comparaison: La Nuit du Bouc. Le monde du fantastique prend une place importante dans l'œuvre du scénariste du Bal du rat mort. Dans La Nuit du bouc,Jan Bucquoy développe déjà le thème de la sorcellerie avec l'adoration d'un bouc. De même avec Retour au pays noir le protagoniste va à la recherche de sa vraie identité en confrontation avec son passé et les révoltes minières. Dans La Nuit du bouc, un curieux personnage nommé Stassen, qu'on appelle « vieux fou », est un chasseur de rats mais il chasse aussi les chats qu'il écorche et qu'il pend ensuite à sa porte la nuit du bouc. C'est une allusion au personnage de Myriam la prostituée dans Le Bal du rat mort, qui dit à Jean Lamorgue après une nuit d'amour : « Non, je n'aime pas les rats, je préfère les chats ! » et à la question de Lamorgue : « Vous n'avez rien remarqué ? » elle répond : « Si, les chats sont repartis en Mésopotamie... ». Ce qui veut dire que les chats ont abandonné la lutte contre les rats à Ostende.
Jan Bucquoy est un réalisateur de cinéma né le 16 novembre 1945 à Harelbeke. Il a débuté comme régisseur de théâtre. Après une carrière de scénariste de bande dessinée, il s'est lancé dans le cinéma. Il est surtout connu pour ses interventions intrépides à la télévision, son coup d'État annuel à Bruxelles et ses musées plus ou moins durables, tel que le musée de la femme (où des femmes nues étaient exposées) ou le musée du slip. On pourrait le catégoriser comme un artiste post-surréaliste et situationniste. Il est aussi écrivain. En bande dessinée il a écrit Aux limites du réel : la série Jaunes. C'est le premier volume de la série Jaunes, Labyrinthe étant le dernier de la série de sept albums. Le Bal du rat mort fut le premier album à succès de Jan Bucquoy, édité à plusieurs reprises par les éditeurs Michel Deligne et Glénat en Français et en Néerlandais. L'auteur est apparenté au réalisme magique, dont Le Bal du rat mort était le premier volume dans ce style, ainsi que démontre aussi sa série de bande dessinée Daniël Jaunes avec dessins de Tito. Un des éléments du réalisme magique est l'interconnexion du temps et de l'espace (répandue dans la science-fiction américaine : par exemple l'auteur Keith Laumer dans Imperium). Dans Aux limites du réel (le mot Jaunes a expressément un double sens), Daniël reçoit sa carte de membre de Rex (parti de Léon Degrelle) quarante ans après la date d'envoi tandis que Jean Lamorgue se souvient plus du temps et des endroits dans lesquels il est passé. Les deux protagonistes dans Le Bal du rat mort et dans Jaunes sont des inspecteurs de police qui ont une fiancée qui les attend à Bruxelles (Lisa et Margot), ils vivent avec leur mère et en même temps ils sont attirés par des femmes magiques (Amalia dans Jaunes et la fille du fakir, Myriam, dans Le Bal du rat mort). « C'est une psychanalyse d'un personnage qui dure dix ans. À travers le désordre qu'il y a en lui, Jaunes veut mettre de l'ordre dans le monde. Les deux derniers Hôtel des thermes […]