Jean-Claude Poirier est né à Paris en 1942. Il débute en illustrant les aventures d'Achille Zavatta dans Le journal de Bibi Fricotin dans les années 60. On le trouve en 1964 dans les pages de Pschitt Junior où il dessine les aventures de Joe Bridgers, un cow-boy affublé d'un cheval qui parle. En 1965, il créé Maximax dans Paul et Mic et Cactus Papa (textes de Jacques Lob) dans Record (aux éditions Bayard Presse). Après avoir dessiné Cocorico, roi du tour dans l'Equipe en 1967, il rejoint l'équipe de Vaillant/Pif gadget en 1970 où il créé Horace cheval de l'ouest (1970-1978). Il décrit les aventures humoristiques d'Horace le cheval et de son cavalier au far west, série qu'il dessinera pour Pif Gadget et dans Horace Poche de 1970 à 1978 : ici, les rapports dominant/dominé sont inversés et c'est bien souvent que le pleutre petit cow boy doit servir de monture à son cheval ! Il existe un album, Pas de pitié pour les cow-boys en 1975 (éditions du Kangourou). Dans Pif gadget, il anime également le journal des jeux, la rubrique du Gadgetus, il y dessine aussi des couvertures et André Piedlégé, une bande sponsorisée par les chaussures André en 1973 (Pif-Gadget du n°238 à n°248), Super Matou de 1975 à 1976, Colinet et Dragono en 1979, Malabar (personnage publicitaire) en bandes dessinées et vignettes) de 1979 à 1981 (et aussi dans Tintin, Picsou Magazine et Spirou en 1980), Robert (1980) et Agagax (1980-81). On lui doit une parodie de récit d'horreur dans Scop Magazine n°3 (1976). Dans les années 70, on peut retrouver quelques gags et jeux de Poirier dans des pockets de Mon Journal comme Safari. Pour Tintin, nous retrouvons les bandes dessinées de Malabar en 1980 et il créé le personnage d'une grand-mère pas ordinaire Charlotte Poireau (1978-80). On lui doit Tueur de fous (avec Setbon) dans Métal Hurlant en 1980 puis quelques récits complets dans Pilote en 1980-81. Jean-Claude Poirier est décédé prématurément en 1980. Il ne semble avoir laissé que deux albums édités de son vivant : Maximax l'idole de Coquetteville à la SPE et Pas de pitié pour les cow-boys aux Éditions du Kangourou en 1975.
Texte © Bédés d'antan
Jean-Claude Poirier est né à Paris en 1942. Il débute en illustrant les aventures d'Achille Zavatta dans Le journal de Bibi Fricotin dans les années 60. On le trouve en 1964 dans les pages de Pschitt Junior où il dessine les aventures de Joe Bridgers, un cow-boy affublé d'un cheval qui parle. En 1965, il créé Maximax dans Paul et Mic et Cactus Papa (textes de Jacques Lob) dans Record (aux éditions Bayard Presse). Après avoir dessiné Cocorico, roi du tour dans l'Equipe en 1967, il rejoint l'équipe de Vaillant/Pif gadget en 1970 où il créé Horace cheval de l'ouest (1970-1978). Il décrit les aventures humoristiques d'Horace le cheval et de son cavalier au far west, série qu'il dessinera pour Pif Gadget et dans Horace Poche de 1970 à 1978 : ici, les rapports dominant/dominé sont inversés et c'est bien souvent que le pleutre petit cow boy doit servir de monture à son cheval ! Il existe un album, Pas de pitié pour les cow-boys en 1975 (éditions du Kangourou). Dans Pif gadget, il anime également le journal des jeux, la rubrique du Gadgetus, il y dessine aussi des couvertures et André Piedlégé, une bande sponsorisée par les chaussures André en 1973 (Pif-Gadget du n°238 à n°248), Super Matou de 1975 à 1976, Colinet et Dragono en 1979, Malabar (personnage publicitaire) en bandes dessinées et vignettes) de 1979 à 1981 (et aussi dans Tintin, Picsou Magazine et Spirou en 1980), Robert (1980) et Agagax (1980-81). On lui doit une parodie de récit d'horreur dans Scop Magazine n°3 (1976). Dans les années 70, on peut retrouver quelques gags et jeux de Poirier dans des pockets de Mon Journal comme Safari. Pour Tintin, nous retrouvons les bandes dessinées de Malabar en 1980 et il créé le personnage d'une grand-mère pas ordinaire Charlotte Poireau (1978-80). On lui doit Tueur de fous (avec Setbon) dans Métal Hurlant en 1980 puis quelques récits complets dans Pilote en 1980-81. Jean-Claude Poirier est décédé prématurément en 1980. Il ne semble avoir laissé que deux albums édités de son vivant […]