Chester Gould est né et a grandi à Pawnee dans l'Oklahoma. En 1919, sa famille part pour Stillwater il poursuit ses études en Business Administration à l'Oklahoma A & M (aujourd'hui Oklahoma State University) jusqu'en 1921. Cette année-là, il rejoint l'université Northwestern de Chicago. Il y est diplômé en 1923.
Fasciné par les comics depuis son enfance (il dessine ses propres histoires dès l'âge de 7 ans), Gould trouve vite un emploi d'illustrateur au sein du Chicago Evening pour lequel il réalise ses premiers comics strips : « Fillum Fables » (1924) et « The Radio Catts ». Il produit aussi un comics sur Chicago : « Why It's a Windy City ». Il se marie à Edna Gauger en 1926. Leur fille Jean naît en 1927.
En 1931, Gould est engagé comme dessinateur au Chicago Tribune et commence la série Dick Tracy. Il dessinera ce comics durant 46 ans de sa résidence de Woodstock dans l'Illinois, tâchant dans un premier temps de se renseigner au maximum sur les nouvelles techniques de lutte contre le crime. De 1956 à 1964, il accompagnera ces aventures de celles des Gravies, une famille américaine fantasque. Il reçoit en 1959 et en 1977 le prestigieux Reuben Award. On lui remet de plus le prix Edgar-Allan-Poe du Mystery Writers of America en 1980.
Les histoires de Gould sont rarement planifiées, l'auteur préférant les inventer au fur et à mesure qu'il les dessine. Cela le met parfois dans des situations équivoques très délicates à résoudre : le cas le plus connu est celui de Tracy piégé dans un caisson sans issu, s'en sortant par miracle par l'intervention de Gould lui-même ! L'éditeur Joseph Patterson demandera de redessiner la séquence.
Dans les derniers épisodes, les aventures de Tracy furent sévèrement critiquées comme politiquement trop orientées à droite et trop liées à la police. De plus, la fin des années 1950 voit un changement de lectorat moins enclin à apprécier le style grotesque de Gould. La série prend alors un virage et s'oriente vers la science-fiction avec des visites régulières sur la Lune. Tout cela mène à une augmentation drastique d'ennemis et d'histoires fantastiques abandonnant le contexte du genre policier. Le succès de la mission Apollo 11 poussera finalement Gould à abandonner cette phase pour un retour aux sources vivement désiré par les fans. Malheureusement, après des années d'aventures et de rencontres hautes en couleur, le personnage semble s'épuiser comme son auteur.
Gould prend sa retraite le 25 décembre 1977 et meurt le 11 mai 1985. Sa vie et ses créations sont immortalisées au Chester Gould-Dick Tracy Museum de Woodstock. Il aura inspiré des auteurs comme Milton Caniff ou encore Alex Raymond.
Chester Gould est né et a grandi à Pawnee dans l'Oklahoma. En 1919, sa famille part pour Stillwater il poursuit ses études en Business Administration à l'Oklahoma A & M (aujourd'hui Oklahoma State University) jusqu'en 1921. Cette année-là, il rejoint l'université Northwestern de Chicago. Il y est diplômé en 1923.
Fasciné par les comics depuis son enfance (il dessine ses propres histoires dès l'âge de 7 ans), Gould trouve vite un emploi d'illustrateur au sein du Chicago Evening pour lequel il réalise ses premiers comics strips : « Fillum Fables » (1924) et « The Radio Catts ». Il produit aussi un comics sur Chicago : « Why It's a Windy City ». Il se marie à Edna Gauger en 1926. Leur fille Jean naît en 1927.
En 1931, Gould est engagé comme dessinateur au Chicago Tribune et commence la série Dick Tracy. Il dessinera ce comics durant 46 ans de sa résidence de Woodstock dans l'Illinois, tâchant dans un premier temps de se renseigner au maximum sur les nouvelles techniques de lutte contre le crime. De 1956 à 1964, il accompagnera ces aventures de celles des Gravies, une famille américaine fantasque. Il reçoit en 1959 et en 1977 le prestigieux Reuben Award. On lui remet de plus le prix Edgar-Allan-Poe du Mystery Writers of America en 1980.
Les histoires de Gould sont rarement planifiées, l'auteur préférant les inventer au fur et à mesure qu'il les dessine. Cela le met parfois dans des situations équivoques très délicates à résoudre : le cas le plus connu est celui de Tracy piégé dans un caisson sans issu, s'en sortant par miracle par l'intervention de Gould lui-même ! L'éditeur Joseph Patterson demandera de redessiner la séquence.
Dans les derniers épisodes, les aventures de Tracy furent sévèrement critiquées comme politiquement trop orientées à droite et trop liées à la police. De plus, la fin des années 1950 voit un changement de lectorat moins enclin à apprécier le style grotesque de Gould. La série prend alors un […]