Né à Yokka-ichi (préfecture de Mie). Connu également sous le pseudonyme de Sakae Suwa, il débute en 1950 comme auteur de kami-shibaï. L’un des maîtres du genre, Kenjiro Okouchi, a une influence notable sur son œuvre. Le jeune dessinateur progresse de jour en jour, ce qui suscite l’étonnement teinté d’admiration de ses collègues artistes. Il s’épanouit notamment dans les registres du fantastique et des récits pour filles. Le kami-shibaï déclinant, il se tourne vers l’e-monogatari (contes illustrés). Après la publication, en 1955, de Ninjutsu Jirai nari (La magie des mines ninja), dans le magazine Taiyo Shonen de Myogi-Shuppan-sha, il dessine principalement pour la revue Omoshiro bukku de Shuei-sha. C’est en 1957 qu’il fait ses premiers pas de mangaka avec Kagero Sappo (Tuer comme l’Éphémère), chez Hibari-shobo, qui deviendra l’un de ses éditeurs attitrés. Il a pour particularité de ne pas utiliser de plume, mais uniquement des pinceaux. Ses œuvres historiques pour filles – déjà son genre de prédilection du temps de sa période kami-shibaï – étaient très appréciées. À partir de 1964, il rejoint Akame Production, fondée par Sampei Shirato, dont il devient l’un des collaborateurs. Il participe ainsi aux premiers chapitres de Kamui den (La légende de Kamui, traduit en France chez Kana). Shirato lui enseigne une façon bien particulière d’agencer les cases pour donner une impression de mouvement, technique qu’il continuera à développer dans ses ouvrages ultérieurs. Parmi ses œuvres principales, citons Kozure Okami (Lone Wolf and Cub), série entamée en janvier 1970, avec Kazuo Koike au scénario.
Texte © Manga News
Né à Yokka-ichi (préfecture de Mie). Connu également sous le pseudonyme de Sakae Suwa, il débute en 1950 comme auteur de kami-shibaï. L’un des maîtres du genre, Kenjiro Okouchi, a une influence notable sur son œuvre. Le jeune dessinateur progresse de jour en jour, ce qui suscite l’étonnement teinté d’admiration de ses collègues artistes. Il s’épanouit notamment dans les registres du fantastique et des récits pour filles. Le kami-shibaï déclinant, il se tourne vers l’e-monogatari (contes illustrés). Après la publication, en 1955, de Ninjutsu Jirai nari (La magie des mines ninja), dans le magazine Taiyo Shonen de Myogi-Shuppan-sha, il dessine principalement pour la revue Omoshiro bukku de Shuei-sha. C’est en 1957 qu’il fait ses premiers pas de mangaka avec Kagero Sappo (Tuer comme l’Éphémère), chez Hibari-shobo, qui deviendra l’un de ses éditeurs attitrés. Il a pour particularité de ne pas utiliser de plume, mais uniquement des pinceaux. Ses œuvres historiques pour filles – déjà son genre de prédilection du temps de sa période kami-shibaï – étaient très appréciées. À partir de 1964, il rejoint Akame Production, fondée par Sampei Shirato, dont il devient l’un des collaborateurs. Il participe ainsi aux premiers chapitres de Kamui den (La légende de Kamui, traduit en France chez Kana). Shirato lui enseigne une façon bien particulière d’agencer les cases pour donner une impression de mouvement, technique qu’il continuera à développer dans ses ouvrages ultérieurs. Parmi ses œuvres principales, citons Kozure Okami (Lone Wolf and Cub), série entamée en janvier 1970, avec Kazuo Koike au scénario.
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