C’est durant son enfance charentaise, que Pierre Pascal, né en 1928, s’est épris d’un autre amour, encore plus fort et dévorant pour la bande dessinée, illustrés et autres fanzines en vogue dans les années 50 (Vaillan/Pif, Tintin, Spirou…). Au point d’être un véritable précurseur du 9e Art, en participant à une des premières associations bédéphiles à Paris, amassant des planches originales, collectionnant un maximum d’albums, devenant ainsi le copain des dessinateurs et scénaristes sur la voie de la célébrité (Forest, Druillet, Christin, le cinéaste Alain Resnais et en particulier Lacassin et Moliterni). Le couple ouvrira un café à Bordeaux, repaire de bédéphiles, et lui deviendra chroniqueur pour le journal « Sud Ouest » au point de présenter une double page le dimanche, dédiée aux dessins à bulles anciens et à la mode. En 1969, Pierre Pascal, dont la notoriété et les connaissances encyclopédiques ne cessent de s’accroître, organisera une exposition sur Tintin au CRDP, où son créateur, Hergé, viendra en personne. Puis en 1975, avec la collaboration de journalistes amis, il sera l’un des instigateurs du 1er Festival de la BD à Angoulême, qu’il continuera de diriger de longues années. Jacqueline, de son côté, sera son infatigable collaboratrice tant aux fourneaux dans leur commerce que dans la préparation des festivals. Elle rédigera le 1er Guide exhaustif de la BD, compilation qui servira de catalogue au Festival de 1986. La célébrité de Pierre Pascal, au niveau national, sera accrue par sa participation à une émission TV très connue « la Tête et les Jambes », où un amateur cultivé dans un domaine particulier et un sportif se relayaient lors d’épreuves respectives. Son tandem gagnera la finale (et une somme d’argent rondelette) grâce à son accumulation de connaissances sur la BD et une mémoire phénoménale. En 1981, par un article dans « Le Monde », il sera surnommé le « Pape de la BD », célébrité qui ne le quittera jamais sans pour autant qu’il prenne la grosse tête, bien au contraire. Infatigable défenseur de cet art, il créera un festival à Valence en Espagne, (puis) et jusqu’en Roumanie. Aujourd’hui, son copain André Simon et son association Phylactère, à l’origine du Festival de la BD à Gradignan (salle du Solarium, les samedi 9 et dimanche 10 octobre) ont voulu lui rendre un hommage en donnant son nom à un prix. En effet, actuellement encore, Pierre Pascal reste une référence, et même si les jeunes générations de lecteurs ne le connaissent pas, ils ne doivent pas oublier son immense contribution sans faille au 9e Art, pas si mineur que cela.
C’est durant son enfance charentaise, que Pierre Pascal, né en 1928, s’est épris d’un autre amour, encore plus fort et dévorant pour la bande dessinée, illustrés et autres fanzines en vogue dans les années 50 (Vaillan/Pif, Tintin, Spirou…). Au point d’être un véritable précurseur du 9e Art, en participant à une des premières associations bédéphiles à Paris, amassant des planches originales, collectionnant un maximum d’albums, devenant ainsi le copain des dessinateurs et scénaristes sur la voie de la célébrité (Forest, Druillet, Christin, le cinéaste Alain Resnais et en particulier Lacassin et Moliterni). Le couple ouvrira un café à Bordeaux, repaire de bédéphiles, et lui deviendra chroniqueur pour le journal « Sud Ouest » au point de présenter une double page le dimanche, dédiée aux dessins à bulles anciens et à la mode. En 1969, Pierre Pascal, dont la notoriété et les connaissances encyclopédiques ne cessent de s’accroître, organisera une exposition sur Tintin au CRDP, où son créateur, Hergé, viendra en personne. Puis en 1975, avec la collaboration de journalistes amis, il sera l’un des instigateurs du 1er Festival de la BD à Angoulême, qu’il continuera de diriger de longues années. Jacqueline, de son côté, sera son infatigable collaboratrice tant aux fourneaux dans leur commerce que dans la préparation des festivals. Elle rédigera le 1er Guide exhaustif de la BD, compilation qui servira de catalogue au Festival de 1986. La célébrité de Pierre Pascal, au niveau national, sera accrue par sa participation à une émission TV très connue « la Tête et les Jambes », où un amateur cultivé dans un domaine particulier et un sportif se relayaient lors d’épreuves respectives. Son tandem gagnera la finale (et une somme d’argent rondelette) grâce à son accumulation de connaissances sur la BD et une mémoire phénoménale. En 1981, par un article dans « Le Monde », il sera surnommé le « Pape de la BD », célébrité qui ne le quittera jamais sans pour autant qu’il prenne la grosse tête, […]