Né en 1978 aux Lilas dans l’Est parisien, il est d’abord diplômé du département de langue japonaise de l’université de Paris 7. Bourlinguant un peu partout dans le monde, il découvre le Japon en 1999 avant de s’y installer à partir de 2003.
Autant dire qu’il a assisté aux premières loges à l’insolent succès du manga dans le monde depuis vingt ans. Il est notamment le patron de la revue Euromanga depuis 2008 et du label éponyme qui édite quelques-unes de nos meilleures BD francophones en japonais parmi lesquelles Radiant, Blacksad, Lastman ou Shangri-La.
Traducteur, éditeur, on l’a vu quelquefois comme interprète des plus grands mangakas japonais sur les scènes de la Japan Expo comme d’Angoulême. Il dirige aussi depuis 2012 le Tokyo International Manga Festival (Kaigai Manga Festa). Bref, c’est un incontournable quand on parle des relations entre la BD franco-belges et le Japon.
Il y a deux ans, il lançait chez Vega avec Kenny Ruiz une version adaptée de l’univers d’Osamu Tezuka, Team Phoenix, une ligne de « mangas occidentaux », c’est-à-dire non-asiatiques, considérant que le manga est une forme de langage universel, certes initié et popularisé par les Japonais mais dont les codes, s’ils sont bien compris, peuvent profiter à tout le monde.
Au printemps de cette année, il publait la première œuvre d’un jeune auteur chilien : Cicatrices, de Brandon Arias. Histoire d’amour entre deux collégiens japonais, Kyonosuke, un jeune garçon dont le visage a subi une greffe de peau -la fameuse cicatrice- et Akira, une jeune fille trans. Leur différence va les rapprocher, Kyonosuke faisant l’objet de violences scolaires et, parallèlement, Akira battue par son père qui ne reconnaît pas son identité sexuelle.
Texte et photo © Japan Expo
Né en 1978 aux Lilas dans l’Est parisien, il est d’abord diplômé du département de langue japonaise de l’université de Paris 7. Bourlinguant un peu partout dans le monde, il découvre le Japon en 1999 avant de s’y installer à partir de 2003.
Autant dire qu’il a assisté aux premières loges à l’insolent succès du manga dans le monde depuis vingt ans. Il est notamment le patron de la revue Euromanga depuis 2008 et du label éponyme qui édite quelques-unes de nos meilleures BD francophones en japonais parmi lesquelles Radiant, Blacksad, Lastman ou Shangri-La.
Traducteur, éditeur, on l’a vu quelquefois comme interprète des plus grands mangakas japonais sur les scènes de la Japan Expo comme d’Angoulême. Il dirige aussi depuis 2012 le Tokyo International Manga Festival (Kaigai Manga Festa). Bref, c’est un incontournable quand on parle des relations entre la BD franco-belges et le Japon.
Il y a deux ans, il lançait chez Vega avec Kenny Ruiz une version adaptée de l’univers d’Osamu Tezuka, Team Phoenix, une ligne de « mangas occidentaux », c’est-à-dire non-asiatiques, considérant que le manga est une forme de langage universel, certes initié et popularisé par les Japonais mais dont les codes, s’ils sont bien compris, peuvent profiter à tout le monde.
Au printemps de cette année, il publait la première œuvre d’un jeune auteur chilien : Cicatrices, de Brandon Arias. Histoire d’amour entre deux collégiens japonais, Kyonosuke, un jeune garçon dont le visage a subi une greffe de peau -la fameuse cicatrice- et Akira, une jeune fille trans. Leur différence va les rapprocher, Kyonosuke faisant l’objet de violences scolaires et, parallèlement, Akira battue par son père qui ne reconnaît pas son identité sexuelle.
Texte et photo © Japan Expo