Jean-Pierre Chabrol est un écrivain français. Il a été élevé au cœur des Cévennes au sein d'une famille d’instituteurs de l’école laïque. Il effectue ses études primaires et secondaires à Alès où ses parents enseignent dans un quartier populaire. Il s'intéresse très tôt au dessin et à la poésie. Après un rapide passage en khâgne à Paris, il entre dans la Résistance au printemps 1944 . Engagé dans l’armée de libération qui le conduira jusqu’à Berlin, il ne retrouvera la vie civile qu’en 1946, à Paris.
Dès ce moment, les grands thèmes de son œuvre future sont établis : la Cévenne, l’épopée des Camisards, le maquis et surtout les petites gens, le peuple qu’il a si bien décrit. C’est à la rédaction du journal l’Humanité où il travaille en tant que dessinateur puis comme journaliste (il en deviendra chef de rédaction) qu’il rencontre Louis Aragon qui l’encourage à écrire son premier roman, "La dernière cartouche" (1953).
D’autres suivront régulièrement dont "Le bout-galeux" (1955) qui obtient le Prix populiste en 1956. Malgré son éloignement du Parti communiste en 1956, ses livres sont traduits en allemand (RDA), tchèque, bulgare… Il est l’ami de Georges Brassens, Léo Ferré, Jacques Brel, Pierre Mac Orlan… Pour surmonter la mort de son épouse, Claudine, en 1983, après 11 ans de mariage et la naissance de deux filles, il se lance dans une nouvelle carrière en montant lui-même sur scène comme conteur, tout en continuant à publier différents ouvrages.
Il rencontre Élisabeth et il revient pleinement à la littérature en 1993 avec "Le Bonheur du manchot", en hommage à son père qui était manchot, qui obtient le Prix du Sud 1995. "La banquise", publié en 1998, est adapté pour la télévision par sa fille Elsa.
Texte et photo © Babelio
Jean-Pierre Chabrol est un écrivain français. Il a été élevé au cœur des Cévennes au sein d'une famille d’instituteurs de l’école laïque. Il effectue ses études primaires et secondaires à Alès où ses parents enseignent dans un quartier populaire. Il s'intéresse très tôt au dessin et à la poésie. Après un rapide passage en khâgne à Paris, il entre dans la Résistance au printemps 1944 . Engagé dans l’armée de libération qui le conduira jusqu’à Berlin, il ne retrouvera la vie civile qu’en 1946, à Paris.
Dès ce moment, les grands thèmes de son œuvre future sont établis : la Cévenne, l’épopée des Camisards, le maquis et surtout les petites gens, le peuple qu’il a si bien décrit. C’est à la rédaction du journal l’Humanité où il travaille en tant que dessinateur puis comme journaliste (il en deviendra chef de rédaction) qu’il rencontre Louis Aragon qui l’encourage à écrire son premier roman, "La dernière cartouche" (1953).
D’autres suivront régulièrement dont "Le bout-galeux" (1955) qui obtient le Prix populiste en 1956. Malgré son éloignement du Parti communiste en 1956, ses livres sont traduits en allemand (RDA), tchèque, bulgare… Il est l’ami de Georges Brassens, Léo Ferré, Jacques Brel, Pierre Mac Orlan… Pour surmonter la mort de son épouse, Claudine, en 1983, après 11 ans de mariage et la naissance de deux filles, il se lance dans une nouvelle carrière en montant lui-même sur scène comme conteur, tout en continuant à publier différents ouvrages.
Il rencontre Élisabeth et il revient pleinement à la littérature en 1993 avec "Le Bonheur du manchot", en hommage à son père qui était manchot, qui obtient le Prix du Sud 1995. "La banquise", publié en 1998, est adapté pour la télévision par sa fille Elsa.
Texte et photo © Babelio