Jean Kéhayan est un journaliste et écrivain français. Fils d'émigrés arméniens, rescapés du génocide, il a adhéré au Parti communiste français en 1960. Collaborateur au journal Le Provençal et à La Marseillaise, mais également aux revues littéraires de Julien Blaine, Les Carnets de l'Octéo ou à Doc(K)s, c'est au cours d'un premier voyage en URSS organisé par les Jeunesses communistes qu'il rencontre sa future femme, Nina, interprète et professeur de russe, fille de Juifs d'Europe de l'Est.
Après leur mariage, Nina et Jean Kéhayan se rendront en Union soviétique en 1972, chargés par le comité central du PCF de travailler pour la propagande officielle. Jean sera cantonné à l'agence Novosti, où il était chargé de la relecture des brochures et dépêches destinées aux pays francophones.
Revenu deux ans après, il décidera avec sa femme de publier un livre de témoignage, "Rue du prolétaire rouge" (1978). Sa femme quitta le PCF en janvier 1980, Jean Kéhayan y resta encore quelque temps mais fut exclu vers la fin de 1980 peu après la parution du "Tabouret de Piotr" (1980). Il est l'auteur de plusieurs ouvrages sur l'Arménie, où il est retourné plusieurs fois à partir des années 1960. En 2015, Jean Kéhayan a reçu les insignes d’Officier dans l’ordre des Arts et des Lettres et, en 2016, la légion d’honneur.
Texte et photo © Babelio
Jean Kéhayan est un journaliste et écrivain français. Fils d'émigrés arméniens, rescapés du génocide, il a adhéré au Parti communiste français en 1960. Collaborateur au journal Le Provençal et à La Marseillaise, mais également aux revues littéraires de Julien Blaine, Les Carnets de l'Octéo ou à Doc(K)s, c'est au cours d'un premier voyage en URSS organisé par les Jeunesses communistes qu'il rencontre sa future femme, Nina, interprète et professeur de russe, fille de Juifs d'Europe de l'Est.
Après leur mariage, Nina et Jean Kéhayan se rendront en Union soviétique en 1972, chargés par le comité central du PCF de travailler pour la propagande officielle. Jean sera cantonné à l'agence Novosti, où il était chargé de la relecture des brochures et dépêches destinées aux pays francophones.
Revenu deux ans après, il décidera avec sa femme de publier un livre de témoignage, "Rue du prolétaire rouge" (1978). Sa femme quitta le PCF en janvier 1980, Jean Kéhayan y resta encore quelque temps mais fut exclu vers la fin de 1980 peu après la parution du "Tabouret de Piotr" (1980). Il est l'auteur de plusieurs ouvrages sur l'Arménie, où il est retourné plusieurs fois à partir des années 1960. En 2015, Jean Kéhayan a reçu les insignes d’Officier dans l’ordre des Arts et des Lettres et, en 2016, la légion d’honneur.
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