Né à Genève en 1937, Éric Pichon grandit à Dakar. L’odeur unique des bateaux, l’ambiance des quais du port qu’il arpente presque chaque jour dans la chaleur des tropiques l’envoûtent. Tout comme ses innombrables explorations et parties de chasse sous-marine, tout autant que le Sénégal le marquent profondément pour toujours.
Il y a aussi l’enchantement des longues «traversées» entre l’Europe et l’Afrique Noire où, appuyé au bastingage de cargos, cargos mixtes, bananiers ou paquebots, il rêve des heures durant. Ainsi, très jeune, la passion de l’océan l’habite. Mais les événements politiques ramènent sa famille en Europe. Privé de son « droit d’encrage », il revient en autodidacte à son autre passion : le dessin et la peinture, en y ajoutant le graphisme, le design et la bande dessinée. Crayons et palettes deviendront bouées de sauvetage.
En 1988, il découvre Belle-Île-en-Mer. Il est subjugué. Son regard ne donnant plus sur le port de Dakar mais sur les côtes bretonnes et les espaces liquides et sauvages d’un même océan, celui de son enfance et de son adolescence, c’est la révélation: il sera peintre de la mer ! Mais cela ne l’empêche pas de s’essayer à d’autres thèmes picturaux : abstrait, fantastique, etc. Si ses créations parviennent à toucher, à offrir un peu de rêve et d’évasion, alors son but sera atteint.
Texte © Site auteur
Né à Genève en 1937, Éric Pichon grandit à Dakar. L’odeur unique des bateaux, l’ambiance des quais du port qu’il arpente presque chaque jour dans la chaleur des tropiques l’envoûtent. Tout comme ses innombrables explorations et parties de chasse sous-marine, tout autant que le Sénégal le marquent profondément pour toujours.
Il y a aussi l’enchantement des longues «traversées» entre l’Europe et l’Afrique Noire où, appuyé au bastingage de cargos, cargos mixtes, bananiers ou paquebots, il rêve des heures durant. Ainsi, très jeune, la passion de l’océan l’habite. Mais les événements politiques ramènent sa famille en Europe. Privé de son « droit d’encrage », il revient en autodidacte à son autre passion : le dessin et la peinture, en y ajoutant le graphisme, le design et la bande dessinée. Crayons et palettes deviendront bouées de sauvetage.
En 1988, il découvre Belle-Île-en-Mer. Il est subjugué. Son regard ne donnant plus sur le port de Dakar mais sur les côtes bretonnes et les espaces liquides et sauvages d’un même océan, celui de son enfance et de son adolescence, c’est la révélation: il sera peintre de la mer ! Mais cela ne l’empêche pas de s’essayer à d’autres thèmes picturaux : abstrait, fantastique, etc. Si ses créations parviennent à toucher, à offrir un peu de rêve et d’évasion, alors son but sera atteint.
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