Fille d’un horticulteur toscan venu en Suisse dans les années 1970, Sophia Cantinotti a découvert la photographie grâce à sa grand-mère maternelle, grande voyageuse qui, à 80 ans, sillonnait encore le Népal et rapportait des images. « Elle aimait aussi photographier les fleurs en Valais », se souvient-elle. Sophia étudie à Lausanne les langues orientales et l’histoire de l’art. Elle apprend aussi le sanskrit : « On a commencé à 30, on a fini à quatre. »
En 2009, la médiathèque de Martigny la recrute. En 2010, elle participe activement au montage à Moscou de l’exposition des photographies que Léonard Gianadda a réalisées en 1957 lors du Festival international de la jeunesse dans ce qui était alors la capitale soviétique. « Elles ont été montrées au Musée Pouchkine, puis il y a eu un tour de Russie en 15 étapes, avant un retour en 2017 à Moscou. Le regard d’un jeune Suisse sur Moscou en cette période de la guerre froide a captivé le public. »
Autre figure qui a compté pour Sophia Cantinotti: le photographe vaudois Marcel Imsand, décédé en 2017. Elle se souvient d’une rencontre «s i humaine » avec lui, de plusieurs centaines de tirages offerts à la Fondation Gianadda, de l’expo de 2012 à Martigny. « Nous avons cherché des financements pour que le fonds photographique de Marcel Imsand soit conservé et nous avons appris avec bonheur que le Musée de l’Elysée le reprenait. »
Retour dans le Vieil Arsenal. Elle montre une frise qui répertorie le nombre de titres valaisans du siècle dernier à nos jours. Les trois quarts ont disparu. À l’exemple du Journal du Valais, qui n’aura existé qu’une année. « On continue ! » lisait-on cependant à la une de l’édition du 9 juin 1978. La première coupure de presse présentée évoque l’inauguration du tunnel du Simplon en 1906. Les dernières s’arrêtent sur la récente crise sanitaire…
Fille d’un horticulteur toscan venu en Suisse dans les années 1970, Sophia Cantinotti a découvert la photographie grâce à sa grand-mère maternelle, grande voyageuse qui, à 80 ans, sillonnait encore le Népal et rapportait des images. « Elle aimait aussi photographier les fleurs en Valais », se souvient-elle. Sophia étudie à Lausanne les langues orientales et l’histoire de l’art. Elle apprend aussi le sanskrit : « On a commencé à 30, on a fini à quatre. »
En 2009, la médiathèque de Martigny la recrute. En 2010, elle participe activement au montage à Moscou de l’exposition des photographies que Léonard Gianadda a réalisées en 1957 lors du Festival international de la jeunesse dans ce qui était alors la capitale soviétique. « Elles ont été montrées au Musée Pouchkine, puis il y a eu un tour de Russie en 15 étapes, avant un retour en 2017 à Moscou. Le regard d’un jeune Suisse sur Moscou en cette période de la guerre froide a captivé le public. »
Autre figure qui a compté pour Sophia Cantinotti: le photographe vaudois Marcel Imsand, décédé en 2017. Elle se souvient d’une rencontre «s i humaine » avec lui, de plusieurs centaines de tirages offerts à la Fondation Gianadda, de l’expo de 2012 à Martigny. « Nous avons cherché des financements pour que le fonds photographique de Marcel Imsand soit conservé et nous avons appris avec bonheur que le Musée de l’Elysée le reprenait. »
Retour dans le Vieil Arsenal. Elle montre une frise qui répertorie le nombre de titres valaisans du siècle dernier à nos jours. Les trois quarts ont disparu. À l’exemple du Journal du Valais, qui n’aura existé qu’une année. « On continue ! » lisait-on cependant à la une de l’édition du 9 juin 1978. La première coupure de presse présentée évoque l’inauguration du tunnel du Simplon en 1906. Les dernières s’arrêtent sur la récente crise sanitaire…